A travers des discours de dirigeants politiques comme Donald Trump, Benyamin Nétanyahou, Giorgia Meloni et Viktor Orban, ou de favoris des sondages comme Marine Le Pen, et à l’aide des éclairages de l’historienne et politiste Marlène Laruelle, Le Monde présente, à la manière d’un « starter pack », les rhétoriques communes des principaux responsables politiques dits "illibéraux". Ils évoluent dans des contextes différents, mais partagent une grammaire politique en partie commune : ils invoquent la « majorité silencieuse », désignent un « ennemi de l’intérieur », défendent une « identité nationale » forte contre un monde globalisé. Surtout, ils s’attaquent à tout ce qui pourrait les freiner : juges, médias, institutions internationales, universités… Correction : à 07:55, la voix off parle de "régimes autoritaires". Il s'agit en fait de "régimes autocratiques", comme indiqué dans le texte surligné à l'écran.
Actualités socialistes - Page 2
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Trump, Orban, Le Pen : le point commun dans leur stratégie politique
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Quelle stratégie politique pour le climat ?
Pierre Charbonnier propose de passer du registre moral à une stratégie politique pour affronter la coalition fossile et traduire l’adhésion écologique en majorité capable d’agir.
On connaît l’argument, il revient souvent : nous savons, et pourtant nous n’agissons pas. Nous savons l’ampleur du dérèglement climatique, ses causes, ses ordres de grandeur, les secteurs à transformer. Alors, d’où vient le blocage ? Le philosophe Pierre Charbonnier considère que moraliser la cause environnementale ne sera d’aucune utilité. Il propose de quitter le registre des grands principes vertueux pour revenir à ce qui conditionne la vie matérielle des gens : le travail, les prix de l’énergie, les infrastructures, les services. C’est dans ces espaces concrets que se rencontrent ou s’affrontent des intérêts et que se constituent des coalitions.
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Le combat d'Amine Kessaci
Connu pour son combat contre les ravages du trafic de drogue dans les quartiers populaires de Marseille, le frère de Mehdi, 20 ans, assassiné le 13 novembre, dénonce, dans une tribune au « Monde », « la lâcheté des commanditaires » et exhorte l’Etat à « comprendre qu’une lutte à mort est engagée ».
Amine Kessaci était l’invité du journal de 20 h ce mercredi 19 novembre. À 22 ans, ce militant écologiste marseillais lutte depuis plusieurs années contre le narcotrafic à Marseille. Il est venu témoigner après l’assassinat de son petit frère Mehdi, 20 ans, le 13 novembre, et rappeler l’urgence d’une mobilisation citoyenne face à la violence qui frappe les quartiers populaires.
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France Info - Le Mali, un pays au bord du chaos