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Contre la Chine, les États-Unis de Donald Trump ont besoin d’arsenaliser le FMI.
Cette année, les Réunions d’automne à Washington sont l’occasion d’introniser le nouveau numéro deux du Fonds : Dan Katz.
Protégé de Scott Bessent, il est le tenant d’une ligne dure face à Pékin, qu’il avait théorisé dans ce texte clef. Nous le publions avec une introduction contextuelle signée Shahin Vallée.
Cette année, aux Réunions de printemps du FMI, on craignait grandement que les États-Unis ne quittent le Fonds et la Banque mondiale.
Le Département d’État entreprenait alors une grande revue des engagements américains dans les institutions internationales et laissait planer le doute sur son engagement dans les deux organismes issus de Bretton Woods.
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La climatologue Katharine Hayhoe offre des conseils pour communiquer sur la crise climatique et avancer vers des solutions communes.
La question du rapport entre religion et crise écologique fait l’objet de débats, entre ceux qui voient dans le christianisme l’une des sources de nos maux contemporains et ceux qui considèrent a contrario que la foi devrait amener naturellement au respect et à la protection de la Création. Défi et espérance pour le climat. Plaidoyer réaliste et apaisé d’une climatologue, bien qu’écrit par une chrétienne revendiquée, ne revient pas sur cette controverse mais offre une réflexion – ainsi que de nombreux outils pratiques – inspirée par une double perspective : celle d’une scientifique et d’une croyante. Katharine Hayhoe n’est d’ailleurs pas seulement climatologue et chrétienne. Elle est canadienne et réside au Texas (un État républicain), où elle enseigne à l’université. Elle prend très régulièrement la parole sur la question du changement climatique devant des audiences très variées, et pas forcément toujours acquises à la question.
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20 oct. 2025 Chaleur humaine : comment faire face au défi climatique Pour réussir la transition climatique, beaucoup de mesures nécessaires sont déjà connues. On peut décarboner les transports, changer de modèle agricole, consommer moins d’énergie,...
Pourtant, cela ne se traduit pas toujours dans les politiques publiques. Alors, pourquoi est-ce si difficile de voir progresser la question climatique au Parlement ? Est-ce la faute des politiques, des médias, des scientifiques ou des écologistes eux-mêmes ? Comment faire gagner le climat en politique ? Pour répondre à ces questions, Cécile Duflot est l'invitée du podcast "Chaleur Humaine" du Monde, pour un épisode spécial en vidéo, au micro du journaliste Nabil Wakim. Cécile Duflot est directrice générale d’Oxfam France, ancienne ministre du logement et ancienne dirigeante du parti Europe écologie Les Verts.
Elle publie l’ouvrage "Gagnons !" (Les Petits Matins, 6 novembre 2025 ). Cet épisode a été produit par Cécile Cazenave et réalisé par Joséfa Lopez, avec l’aide d’Amandine Robillard, Marc Bettinelli, Laureline Savoye et Elsa Longueville. Musique originale : Amandine Robillard. Il est également disponible en intégralité sur toutes les plateformes de podcasts. « Chaleur humaine » est un podcast de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. C'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, à retrouver dans vos librairies favorites.
S’appuyant sur les résultats de la treizième vague de l’enquête Fractures françaises, menée par Ipsos-BVA pour la Fondation Jean-Jaurès, Le Monde, le Cevipof et l’Institut Montaigne, Adélaïde Zulfikarpasic analyse les réactions des Français concernant la crise politique actuelle et l’érosion du lien de confiance entre le peuple français et ses représentants.
La crise de confiance des Français envers la classe politique n’est pas nouvelle. On l’observe dans les enquêtes d’opinion depuis plus de vingt ans et elle se reflète notamment dans les urnes, à travers une progression quasi linéaire de l’abstention (à quelques exceptions près, comme les dernières élections législatives de 2024)1. Mais la séquence en cours vient indubitablement abîmer plus encore ce lien de confiance déjà ténu entre les Français et leurs dirigeants politiques nationaux, dont l’image est de plus en plus écornée. La crise politique que nous traversons pourrait bien l’anéantir de façon durable, voire irréversible, si aucune réaction à la hauteur de l’enjeu ne permet d’inverser la tendance.
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Reportage disponible jusqu'au 24/06/2028 Deux fois plus d’Américains aux Pays-Bas. Trois fois plus au Portugal. En Espagne, aussi, les demandes de visa ont bondi. La plupart formulées dans le but de quitter l’Amérique de Trump...
Depuis la réélection de Donald Trump, la société américaine n’a jamais semblé autant fracturée. L’homme d’affaires républicain serait à l’origine d’une vague de départs, commencés lors de son premier mandat en 2016. Les questions liées à l’expatriation ont augmenté de 1500 % sur les moteurs de recherche.
Les ressortissants installés aux Pays-Bas sont passés de 15 000 à 24 000. Leur nombre a triplé au Portugal, soit 15 000 personnes à ce jour. Les demandes de visa pour l'Espagne ont, elles, augmenté de 70 % en neuf ans - il y a désormais plus de 41.000 Américains résidents permanents en Espagne. Si l’arrivée d’Américains fortunés génère quelques préoccupations, ce sont aujourd'hui des familles de la classe moyenne, des mères célibataires et des universitaires qui s'installent en Espagne.
Parmi elles, Chris Kelly 62 ans, et sa fille Theresa, 17 ans, ont tout quitté pour démarrer une nouvelle vie à Barcelone. Ne se sentant plus en phase avec cette nouvelle Amérique, les deux exilés ont décidé de fuir la Californie. Loin de la violence qui a gâché ses dernières années de scolarité à San Diego, la lycéenne est impatiente de découvrir sa nouvelle classe. Chris de son côté, espère pouvoir lui offrir une meilleure qualité de vie. À 45 ans, Cepee Tabibian fait partie de la diaspora américaine en Espagne depuis une décennie.
Travaillant autrefois dans les ressources humaines, elle a laissé la vie de bureau aux États-Unis. Aujourd’hui à Malaga, elle est devenue influenceuse et coach en expatriation. Depuis l’élection de Donald Trump, ses vidéos pour rejoindre l'Europe sont de plus en plus visionnées. L’idée première de Cepee était de partager sa propre expérience : celle d’une femme qui s’adresse en priorité à d’autres femmes. Vanessa Velasquez, comme 15.000 autres Américains, a choisi Madrid. Originaire d’une famille colombienne, parler espagnol a été primordiale dans le choix de sa terre d’accueil. La jeune femme est lesbienne et vivait en terre républicaine, au Texas. Son identité sexuelle est au cœur de sa prise de décision car elle considère que les montées de violence anti-trans et homophobe sont liées à cette élection.
Ni gentils, ni méchants. Contrairement au lieu commun souvent véhiculé par les médias, les Français éprouvent rarement de l’hostilité envers les personnes qui sont riches, mais plutôt de l’indifférence. L’analyse de Louis Maurin.
« Les Français n’aiment pas les riches » est un lieu commun médiatique, alimenté par certains experts [1]. Au fond, qu’en disent vraiment les Français ? Une grande majorité s’en moque : 58 % expriment de l’indifférence, selon une enquête Ifop menée pour le magazine Le Point en décembre 2022 [2]. 5 % de la population est hostile aux riches, 16 % expriment de la méfiance. Chez les ouvriers, le niveau d’hostilité est le plus élevé (13 %), sans doute du fait de leurs faibles niveaux de vie et de leurs conditions de travail plus difficiles. Dans l’ensemble, 16 % des sondés sont admiratifs des riches et 17 % envieux. Les admirateurs sont les plus nombreux chez les cadres supérieurs (25 %).
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C'est à une femme que nous devons la réforme qui a fait de l'école maternelle le lieu d'enseignement que nous connaissons aujourd'hui. Un lieu adapté à la physiologie des enfants, à leurs besoins et à leurs extraordinaires capacités d'apprentissage. Elle s'appelait Pauline Kergomard.
C’est en 1826 qu’apparaissent en France les salles d’asile, destinées à accueillir les enfants des classes populaires âgés de 18 mois et 7 ans pendant que leurs parents travaillent. Ces établissements étaient alors placés sous l’égide d’un "comité des dames" et financés par la charité de généreux donateurs privés. Une grande partie de ces salles d’asile, ou “écoles à tricoter”, étaient chapeautées par des religieuses et visaient avant tout à permettre à ces enfants pauvres d’accéder à "une vie honnête, décente et chrétienne", mais sans véritable programme pédagogique. Elles évoluent au fil des années, passant sous le contrôle du ministère de l’Instruction publique, mais c’est avec Pauline Kergomard, institutrice et pédagogue née à Bordeaux en 1838, que les salles d’asile deviennent des écoles maternelles à part entière.
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