La plus grande conquête sociale du dernier siècle, le temps libéré du travail, a été capté par le capitalisme numérique. Selon Paul Klotz, haut fonctionnaire et expert associé à la Fondation, si les écrans promettaient divertissement et liberté, ils creusent en réalité les inégalités et minent les progrès sociaux, en transformant le loisir en dépendance attentionnelle. Dans sa quatrième note de la série « La nouvelle condition sociale », après celles consacrées au sommeil, à la sédentarité et à la solitude, Paul Klotz appelle à une politique publique du temps, visant à restaurer des loisirs féconds et à protéger les plus jeunes de l’aliénation numérique.
Lire la suite
____________________
____________________