Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités socialistes - Page 3

  • Fondation Jean Jaurès - Contre le sport business, le sport en coopération

    Les dérives du sport business ne seraient-elles pas le signe d’un essoufflement du système pour les sports collectifs ? Et si cette rentrée sportive marquait la progression des clubs coopératifs pour cette nouvelle saison ? Dans cette première note de l’atelier « Vivre en coopération », Timothée Duverger, codirecteur de l’Observatoire de l’expérimentation et l’innovation locales, montre qu’une autre voie est possible, celle de la coopération dans le sport.  

    Face aux dérèglements profonds de nos sociétés et pour répondre positivement aux grandes urgences de l’époque, il existe un paradigme alternatif aussi civilisationnel qu’opérationnel, un geste que des millions de Français et d’habitants dans le monde pratiquent déjà au quotidien : la coopération. Pour faire le récit de cette alternative coopérative dans ses réalisations les plus concrètes comme dans ses approches les plus idéologiques, la Fondation Jean-Jaurès et de grands acteurs coopératifs ont créé l’atelier « Vivre en coopération » animé par Fatima Bellaredj, Jérôme Saddier, Thierry Germain et Timothée Duverger. Au travers de notes, entretiens et débats, l’atelier racontera dans la durée contre quoi et pour qui la coopération peut être demain l’alternative majeure face à une société de la compétition que beaucoup défendent encore, et qui épuise dangereusement autant les êtres humains que la planète.

    Lire la suite
    ______________________
    ______________________

  • Lucie Castets | Quai n°8

  • L'Humanité - Pourquoi l’Algérie emprisonne le journaliste français Christophe Gleizes

    3 déc. 2025 L'INTERNATIONALE
  • Fondation Jean Jaurès - Adelaïde Zulfikarpasic - De « la piste aux étoiles » aux « étoiles plein les yeux » : de la nécessité de réenchanter la politique

    S’appuyant sur les résultats de la treizième vague de l’enquête Fractures françaises, menée par Ipsos-BVA pour la Fondation Jean-Jaurès, Le Monde, le Cevipof et l’Institut Montaigne, Adélaïde Zulfikarpasic analyse les réactions des Français concernant la crise politique actuelle et l’érosion du lien de confiance entre le peuple français et ses représentants.

    La crise de confiance des Français envers la classe politique n’est pas nouvelle. On l’observe dans les enquêtes d’opinion depuis plus de vingt ans et elle se reflète notamment dans les urnes, à travers une progression quasi linéaire de l’abstention (à quelques exceptions près, comme les dernières élections législatives de 2024)1. Mais la séquence en cours vient indubitablement abîmer plus encore ce lien de confiance déjà ténu entre les Français et leurs dirigeants politiques nationaux, dont l’image est de plus en plus écornée. La crise politique que nous traversons pourrait bien l’anéantir de façon durable, voire irréversible, si aucune réaction à la hauteur de l’enjeu ne permet d’inverser la tendance.

    Lire la suite
    _____________________
    _____________________

  • Observatoire des inégalités - Idée fausse : les Français n’aiment pas les riches

    Ni gentils, ni méchants. Contrairement au lieu commun souvent véhiculé par les médias, les Français éprouvent rarement de l’hostilité envers les personnes qui sont riches, mais plutôt de l’indifférence. L’analyse de Louis Maurin.

    « Les Français n’aiment pas les riches » est un lieu commun médiatique, alimenté par certains experts [1]. Au fond, qu’en disent vraiment les Français ? Une grande majorité s’en moque : 58 % expriment de l’indifférence, selon une enquête Ifop menée pour le magazine Le Point en décembre 2022 [2]. 5 % de la population est hostile aux riches, 16 % expriment de la méfiance. Chez les ouvriers, le niveau d’hostilité est le plus élevé (13 %), sans doute du fait de leurs faibles niveaux de vie et de leurs conditions de travail plus difficiles. Dans l’ensemble, 16 % des sondés sont admiratifs des riches et 17 % envieux. Les admirateurs sont les plus nombreux chez les cadres supérieurs (25 %).

    Lire la suite
    _______________________
    _______________________

  • Fondation Jean Jaurès - S’engager sans se résigner : être syndicaliste au XXIe siècle

    Planifié pour le 25 nov. 2025
    Première femme à la tête de la CFDT depuis Nicole Notat, Marylise Léon publie S'engager (Flammarion, 2025) où elle revient sur son parcours - de ses débuts militants à sa prise de fonction à la tête du premier syndicat de France - et partagera sa vision d'un syndicalisme engagé dans les grandes transitions sociales, écologiques et démocratiques. Elle échangera avec Cécile Amar, journaliste indépendante, sur le sens du travail, l'avenir de la négociation et la place des femmes dans les espaces de pouvoir. La rencontre sera animée par Denis Maillard, philosophe et membre de l'Observatoire de l'engagement de la Fondation Jean-Jaurès.
  • Réconcilier expérience minoritaire et perspective universaliste

    À travers des entretiens avec des représentants de minorités, la philosophe Juliette Speranza invite à concilier prise en compte de la diversité et universalisme.

    Dans un contexte social où les débats autour des questions identitaires cristallisent tensions et incompréhensions, Juliette Speranza propose avec Nous sommes tous des minorités une approche à contre-courant, aussi nuancée qu'éclairante. Loin des polémiques stériles opposant woke et antiwoke, la philosophe et essayiste nous invite à repenser radicalement notre rapport aux différences et aux minorités.

    Lire la suite
    _____________________________
    _____________________________

  • Paul Deutschmann : l'enquête qui fait trembler le rap français

    16 nov. 2025
    C’est une enquête brûlante, qui dévoile un pan caché du milieu du rap français. Paul Deutschmann, rédacteur en chef d’Africa Intelligence, un site d’informations réputé sur le continent, s’est entouré de Simon Piel, journaliste au Monde, et Joan Tiouine, auteur de Mafia Africa, pour réaliser cette enquête dévoilant la face cachée d’un milieu dominé par des rappeurs ultracapitalistes, aussi décomplexés que déterminés, parfois liés à la grande criminalité. L'idée de ce livre est née d'un constat : l'absence d'enquête sérieuse sur l'essor depuis dix ans d'un pouvoir à part entière, celui du rap français. L’Empire, enquête au cœur du rap français est paru chez Flammarion le 29 octobre dernier.
    L’enquête journalistique, ultra-détaillée, a nécessité plus de deux ans de travail. Près de deux cents témoins ont été interrogés. Pour ne pas être soumis aux pressions de maisons de disques ou des entourages des artistes, l’existence du livre a été tenue secrète jusqu’à sa publication. Aucune version PDF, pratique d’ordinaire répandue pour faciliter la circulation d’un ouvrage avant sa promotion, n’a été conçue afin d’éviter les fuites. Et la couverture, évoquant un disque de platine, n’était même pas en ligne sur les sites de ventes de livres, comme Amazon ou la Fnac.
    Le rappeur Soprano, qui n’est pas cité ans le livre, a réagi après la parution du livre : « La musique urbaine est devenue tellement puissante, elle brille et rapporte beaucoup d’argent. Il ne faut pas oublier que le rap vient d’endroits sensibles. Et que c’est une musique où il y a de l’argent. Donc des gens qui n’avaient rien jusque-là se disent : Ben, on va en prendre alors, lui, il en a, de l’argent. Je ne valorise pas ça du tout. Dans cette histoire, beaucoup de rappeurs sont des victimes, alors qu’ils viennent d’endroits où il y a de la fragilité familiale et sociale.