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Des chaînes de télévision et des radios sont minées par la désinformation sur le climat, révèle un rapport publié le 22 octobre. Certains médias sont des « relais proactifs », via leurs invités et même leurs journalistes.
La désinformation climatique se porte à merveille dans les médias grand public français. Entre janvier et août, quelque 529 cas de mésinformation climatique (terme comprenant la désinformation potentiellement involontaire, sans intention de nuire démontrée) ont été relevés sur les principales chaînes de télévision et radio françaises par les ONG QuotaClimat, Data for Good et Science Feedback, révèle leur rapport publié le 22 octobre.
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Mediapart révèle des images inédites du 25 mars 2023, filmées par les caméras-piétons des gendarmes. Elles montrent des consignes prohibées et dangereuses données par la hiérarchie, un vocabulaire guerrier et une troublante satisfaction de blesser « l’adversaire ».
À l’occasion de la parution de son ouvrage La démocratie à l’état gazeux (Flammarion, 2025), Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, dialoguera avec Pierre Rosanvallon, historien et sociologue. Ensemble, ils reviendront sur le diagnostic d’une démocratie fragmentée, traversée par la défiance, la volatilité des opinions et l’éclatement des formes de représentation, mais aussi sur les pistes de recomposition possibles pour refonder le lien démocratique dans nos sociétés contemporaines.
Documentaire disponible jusqu'au 10/03/2026 Comme tous les concepts économiques, le capital a une histoire ; une histoire singulière que l'on peut raconter de bien des manières. D'autant plus que la signification de ce terme s'est transformée au rythme du changement des modes de production... Plutôt que de faire une théorie du capital, la situation contemporaine de l'économie ne nous invite-t-elle pas à faire une théorie de l'actionnariat ? Crise néolibérale La série documentaire Travail, salaire, profit nous entraîne dans les arcanes de l'économie mondiale, jugée bien souvent trop opaque pour en saisir tous les tenants et les aboutissants. L'étude de cas, didactique et passionnante, est pourtant salutaire, à l'heure d'une crise massive du capitalisme, notamment via son avatar contemporain, le néolibéralisme, rejeté en bloc par une grande partie de la société. Après Jésus et l'islam, avec Jérôme Prieur, et Mélancolie ouvrière, Gérard Mordillat, accompagné de l'économiste Bertrand Rothé, signe une réflexion creusée et lucide sur cette "nouvelle religion contemporaine", via le témoignage d'économistes renommés, dont Frédéric Lordon et David Graeber.
C’est dans une France sans gouvernail et sans budget que nous vous proposons une rencontre exceptionnelle en compagnie de Gabriel Zucman qui publie, Les milliardaires ne paient pas d’impôts sur le revenu et nous allons y mettre fin, aux éditions du Seuil (collection Libelle). Deuxième rencontre de notre cycle "Parlons Éco" en partenariat avec Alternatives Économiques l’échange sera animé par le journaliste et économiste Christian Chavagneux.
Les récentes politiques douanières des États-Unis signalent un changement de paradigme. Washington adopte un protectionnisme assumé, centré sur la relocalisation de la production et sur la promotion du « Made in America ». Ce tournant redéfinit les règles du jeu et contribue à une reconfiguration en profondeur de la mondialisation et des flux commerciaux internationaux.
Une lecture rapide de la mondialisation permet de retracer les étapes essentielles qui ont abouti à la situation actuelle et de mettre en lumière l’effacement de l’idéologie libérale au profit de l’interventionnisme stratégique aux États-Unis.
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Colloque de rentrée 2025 : Formes de l’intelligence : IA, connaissance, déduction, apprentissage Conférence du 17 octobre 2025 : (Dé)formations artificielles de l'esprit : l'IA, entre technologie intellectuelle et déraison computationnelle Intelligence, formalismes et création
Conférencière : Anne Alombert, maîtresse de conférence en philosophie, université Paris-VIII
À rebours des comparaisons entre esprits humains et machines informatiques, je propose de considérer ladite « intelligence artificielle » comme une « technologie intellectuelle », qui forme et déforme nos esprits. Si la révolution numérique constitue une mutation comparable à l’apparition de l’écriture alphabétique, comme l’affirmaient déjà Nora et Minc en 1978, et si l’écriture constitue une « technologie intellectuelle » qui transforme nos manières de penser, comme le montrait Goody dans les années 1970, alors le développement fulgurant de l’IA générative ne représente pas seulement une révolution technologique et industrielle, mais ouvre aussi une révolution psychique, cognitive et culturelle.
Ces nouvelles « machines d'écriture » amorcent une nouvelle étape dans l'automatisation du langage, qui soulève de nombreux enjeux. Si l'écriture alphabétique avait donné lieu à une « raison graphique », je soutiendrai que les IA génératives risquent de conduire à une « déraison computationnelle », en prenant de vitesse les activités d'interprétation et de réflexion par les calculs probabilistes. Pour faire face à ce risque, j'insisterai sur la nécessité de concevoir et de développer des technologies numériques herméneutiques et délibératives, permettant de soutenir les activités de pensée, et non de les court-circuiter. À travers plusieurs exemples, je montrerai qu’il est possible de mobiliser les technologies d’« intelligence artificielle » pour produire de nouveaux instruments spirituels, afin de mettre les automates numériques au service de nouvelles formes d'intelligences.
Les inégalités augmentent-elles ? Pour répondre à cette question, il faut s’interroger sur le point de départ de l’observation. Et aussi distinguer évolution des indicateurs et trajectoires individuelles. Les explications de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
« Les inégalités augmentent-elles ? » Cette question est très souvent posée à celui qui cherche à observer les inégalités [1], avec raison. L’évolution a au moins autant d’importance que le niveau des écarts, car on cherche à savoir où l’on va : est-ce que la dynamique nous porte vers plus d’égalité ou, au contraire, notre société se fracture-t-elle de plus en plus ?
Pour y répondre, il faut se demander « depuis quand ». Le jugement que l’on va pouvoir porter sur l’évolution des inégalités dépend beaucoup du point de départ de notre observation : s’agit-il du temps long, de décennies, ou bien des dernières années ?
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Se fondant sur les résultats d’une grande enquête empirique, le philosophe Theodor W. Adorno revient – en 1960 – sur les déterminants psychologiques du soutien au nationalisme autoritaire.
La carrière de Theodor W. Adorno, né en Allemagne en 1903, commencée brillamment, fut arrêtée nette par l’arrivée d’Hitler au pouvoir en 1933. Ce membre éminent de l’École de Francfort, avec son collègue Max Horkheimer, s’attache dès lors à comprendre comment les Lumières, leur promesse d’émancipation et de raison ont pu conduire à l’aliénation et au nazisme. Bien que philosophe de formation, la réflexion d’Adorno n’est pas seulement conceptuelle, comme le rappelle l’historien Johann Chapoutot, en préface de la traduction de la conférence Désir autoritaire, prononcée en 1960 en Allemagne à la suite de violences antisémites, traduite et éditée par Marie-Andrée Ricard.
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Convaincu·es qu’un projet de transformation de la société ne peut se construire qu’en impliquant les forces vives du pays, nous lançons une série d’auditions participatives Maintenant, le projet ! au cours desquelles nous échangerons avec des expert·es, des associations et organisations engagées dans la vie citoyenne.
Michel Wieviorka est un sociologue Français renommé. Il a été directeur d’études à l’EHESS et a présidé l’Association internationale de sociologie. Il a développé une sociologie de l’action, tenant compte des nouveaux phénomènes culturels : mondialisation, subjectivité, individualisme. Il l’a appliquée à des sujets divers, connaissant une consécration pour ses travaux sur le terrorisme, la haine et la violence, ou encore le multiculturalisme.
À l’occasion de la parution de son nouvel essai "Cyberpunk", Asma Mhalla explore les contours d’un monde où la technologie devient le cœur battant du pouvoir. Dans une analyse saisissante, elle décrypte l’alliance explosive entre Donald Trump et Elon Musk, symbole d’une technopolitique à deux têtes mêlant divertissement, idéologie et contrôle total. Son ouvrage dévoile la montée d’un fascisme-simulacre, né au croisement de la Silicon Valley et des idéologies néo-réactionnaires, où l’État s’efface pour mieux gouverner à travers les réseaux, les algorithmes et les données. Lors de cette conférence animée par Sébastien Podevyn-Menant, codirecteur de l'Observatoire de l'économie de la Fondation Jean-Jaurès, Asma Mhalla interrogera ce basculement vers un empire cognitif qui reprogramme nos sociétés, nos corps et nos libertés — et proposera des pistes pour reprendre la main sur le futur avant qu’il ne soit trop tard.