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hollande - Page 24

  • L'actualité des socialistes du 13 au 19 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Benoît Hamon à C Politique le 22 mai

    Le Monde - Parti socialiste : que va-t-il advenir des « frondeurs » ?

    Depuis la tentative – et l’échec – du dépôt par des députés de gauche d’une motion de censure du gouvernement le 11 mai, les appels à sanction à l’encontre des vingt-quatre socialistes « frondeurs » pleuvent du côté légitimiste du parti. Ainsi, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, a souligné « l’incohérence » qu’il y a à critiquer « matin, midi et soir » l’action du gouvernement, « tout en restant au Parti socialiste ».
     
     
    La gauche française vit, alors même qu’elle exerce pour la quatrième fois depuis 1981 le pouvoir d’Etat, un de ces moments de crise aiguë dont elle est coutumière. Nouvel épisode, banal au fond, de la longue et insoluble crise identitaire qui la caractérise diront certains ; ultime soubresaut avant son indispensable refondation diront d’autres. Sans doute un peu des deux risquera-t-on, tant les tensions actuelles qui se manifestent en son sein témoignent d’une accumulation de paradoxes qu’il lui faudra résoudre si elle veut prétendre continuer de jouer un rôle historique dans le devenir du pays.

    ANALYSES ET REFLEXIONS

    Non Fiction - Comment réduire la pauvreté ? (Denis Clerc, Michel Dollé)

    Alors que la France est, en Europe, le pays qui consacre la part la plus importante de son PIB à la protection sociale, elle n’atteint que des résultats moyens en matière de lutte contre la pauvreté et contre le chômage. Plus de 13% de sa population est en situation de pauvreté, soit un « gigantesque gâchis humain » ; et le problème est bien antérieur à la crise des années 2008, nombre de facteurs s’avérant de nature structurelle. Enfin, toute une part des politiques publiques repose sur le fameux trickle down, hypothétique « effet de ruissellement » économique du haut en bas de la société, séduisant sur le papier mais largement inopérant en pratique : « les plus démunis sont souvent ignorés des embellies caractérisées par la création d’emplois et d’activités génératrices de revenus supplémentaires. Dans le meilleur des cas, un petit nombre, composé de ceux qui ont le plus d’atouts ou de chances, parvient à s’accrocher à l’un de ces navires qui monte ». Il y a donc urgence à agir autrement, d’autant que, nous montrent de façon convaincante les auteurs, « réduire la pauvreté » est « un défi à notre portée » par nombre d’adaptations qui n’ont rien de révolutionnaire (l’objectif étant ici, au contraire, de « trouver des voies réalistes » et de ne pas dépenser plus, mais mieux) et relèvent principalement de la lutte contre la pauvreté laborieuse d’une part, et de l’investissement social de l’autre.

    Les premiers mois tumultueux des primaires présidentielles reflètent un moment populiste de la politique américaine. Dans le camp démocrate, le seul sénateur autoproclamé socialiste, Bernie Sanders, a fait montre d’une force surprenante contre l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton, que l’on s’attendait à voir remporter l’investiture démocrate pratiquement sans opposition. Dans le camp républicain, le milliardaire homme d’affaire et de télévision Donald Trump s’est imposé comme le favori parmi une myriade de politiciens, qui comprenait notamment Jeb Bush, ancien gouverneur de Floride et frère du président George W. Bush. Bien qu’il ait récolté plus de 100 millions de dollars pour financer sa campagne, Jeb Bush n’a pas réussi à parler aux électeurs et s’est retiré de la course.
    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/26/michael-sandel-la-collusion-entre-les-partis-et-l-argent-fait-le-jeu-des-candidats-protestataires_4872389_3232.html#APOtw2r82VmSqJI3.99

    OFCE - Croître et durer par Hervé Péléraux

    Un environnement macroéconomique toujours favorable à une reprise

    La publication, le 29 avril dernier, d’une croissance de l’économie française de 0,5 % au premier trimestre 2016, en ligne avec nos dernières prévisions, est un signal conjoncturel encourageant. Elle confirme d’abord le changement du régime de croissance engagé à partir de la seconde moitié de 2014, passé de 0,1 % par trimestre en moyenne entre le deuxième trimestre 2011 et le deuxième trimestre 2014 à 0,3 % depuis (graphique). Elle semble ensuite indiquer que la capacité de croissance de l’économie française ne s’est pas éteinte après les crises à répétition survenues depuis 2008 et que l’appareil productif est à même de pouvoir répondre aux sollicitations de la demande intérieure à court terme, notamment en services. Enfin, en atteignant 2,2 % en rythme annualisé, la croissance du premier trimestre 2016 s’est élevée, comme aux deux trimestres précédents (respectivement 1,5 et 1,4 %), au-delà de la croissance potentielle évaluée à 1,3 % l’an selon nos estimations, ce qui pourrait signer une entrée de l’économie française dans une phase de reprise si le rythme d’expansion se maintenait durablement au-dessus de ce seuil.

    SONDAGES

    Qui seront les candidats alignés au premier tour de la présidentielle le 23 avril 2017 ? Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon à part, les représentants des principales forces politiques ne sont pas connus pour l’heure. Si bien que les instituts de sondage, qui tentent de prendre le pouls des électeurs à moins d’un an de l’échéance, doivent s’adapter aux différents scénarios possibles.
     
    MONTEBOUG
     

    L’ancien ministre (PS) de l’économie Arnaud Montebourg a lancé, lundi 16 mai, « un appel » aux Français pour leur « proposer dans les mois qui viennent de construire un grand projet alternatif pour la France ».

    Achevant l’ascension du mont Beuvray (Saône-et-Loire), qu’il fait traditionnellement chaque lundi de Pentecôte, il s’est adressé « aux économistes, aux entrepreneurs et aux syndicalistes, (…) aux citoyens engagés et tout simplement aux Français qui souhaitent peser sur le destin de notre nation et de notre continent ».

    RTL - Présidentielle 2017 : Arnaud Montebourg, la bouffée d'air frais des frondeurs socialistes au Mont-Beuvray

    L'ex-locataire de Bercy fait un pas vers son retour en politique ce lundi 16 mai au Mont Beuvray à l'occasion d'un événement organisé par les frondeurs Christian Paul et Laurent Baumel.

    Libé - Avec Montebourg au mont Beuvray : «C’est bien beau mais comment on fait maintenant ?»

    Lors de la traditionnelle ascension du mont Beuvray, Arnaud Montebourg a précisé son calendrier pour 2017, sans pour autant se déclarer officiellement candidat. Une démarche qui a laissé sceptique certains militants.


    Un pas de plus vers la candidature ? Lundi 16 mai, Arnaud Montebourg doit gravir le mont Beuvray, comme il le fait chaque année. Objectif de cette marche très politique dans le massif du Morvan : avancer un peu plus encore vers une candidature à la prochaine élection présidentielle. Le 8 mai, sur France 2, l’ancien ministre de l’économie était resté sibyllin au sujet de ses intentions réelles pour 2017. « S’il y avait des responsabilités à prendre, je les prendrais », a-t-il déclaré, sans plus de précision. Lundi, au mont Beuvray, il devrait « se mouiller davantage », selon Mathias Nirman, autoentrepreneur de 26 ans et membre du Parti socialiste (PS), à la tête du collectif Les Jeunes avec Arnaud.
     
    CHOMAGE
     
     
    En France métropolitaine, le taux de chômage s'est maintenu de justesse sous les 10% au premier trimestre 2016. Le chômage des seniors a reculé, mais celui des jeunes a grimpé.
     
     
    Selon l'OCDE, 9% des emplois en France présentent un "risque élevé de substitution" par des robots. Cela représente 2,4 millions d'emplois. Au total, près de 30% des emplois devront, au minimum, évoluer sérieusement
     
    ISLAMISME

    Télérama - Femme et islam : Fawzia Zouari, une guerrière sur le front de la laïcité

    “Il n'y a que ceux qui ont le pied sur la braise qui en ressentent la brûlure”, dit un proverbe arabe. Cette brûlure, des millions de femmes la ressentent quotidiennement en terre d'Islam. Fawzia Zouari, docteur en littérature française et comparée à la Sorbonne et romancière, sera l'invitée du festival Etonnants voyageurs, qui a débuté le 14 mai 2016 à Saint-Malo.

    Huffington Post - Djihadisme et islamisme, un lien organique, Jean-Louis Margolin Maître de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, chercheur à l'Institut de Recherches Asiatiques (IrAsia/CNRS)

    Les choses bougent vite à propos de notre connaissance du phénomène djihadiste. Une série de livres, d'articles académiques, de reportages et de films convergent, au-delà de leur diversité, dans une remise en cause des discours de banalisation et de minimisation qui longtemps ont dominé la scène intellectuelle et politique française.

    On tend ainsi à abandonner la présentation des djihadistes comme des brutes incultes droguées au captagon, totalement ignorantes du Coran, qui joueraient à la Guerre Sainte comme d'autres aux jeux vidéo.

    Télérama - De l'islamisme au surmusulman : quand la psychanalyse se penche sur les parcours sacrificiels

    Six mois après les attentats de Paris, on peine encore à expliquer le comportement de leurs auteurs. Faut-il aller chercher dans leur inconscient les motifs réels de leur violence et et de ce délirant désir de sacrifice ? Entretien avec le psychanalyste Fathi Benslama, auteur d'“Un furieux désir de sacrifice. Le surmusulman”.

     
    Le takfirisme est une sous-branche du salafisme. Cette famille religieuse issue du sunnisme (la principale branche de l’islam) prône une pratique rigoriste de la religion musulmane, proche de ses premiers fidèles (le terme salaf désigne, en arabe, les « ancêtres », en l’occurrence les premiers compagnons du Prophète).
     
    JUSTICE
     
    Divorcer sans passer devant le juge, simplifier le changement d’état civil des personnes transgenres et transsexuelles ou supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs : le projet de loi sur la « justice du XXIe siècle » est aussi vaste qu’hétéroclite. Les députés se saisissent mardi 17 mai de la dernière réforme judiciaire du quinquennat, portée par le ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas.
     
    HARCELEMENT SEXUEL
     
     
    Les accusations d’agressions sexuelles visant Denis Baupin l’ont une nouvelle fois prouvé : le sexisme n’épargne aucune sphère de la société, encore moins la très masculine sphère politique. « Dans tous les partis, il y a du sexisme », « les remarques déplacées, les gestes équivoques, ça arrive, comme partout », « il y a du sexisme dans tous les lieux de pouvoir », lâchent pêle-mêle des élus Les Républicains, socialistes ou communistes, encore marqués par l’affaire DSK, qui avait mis au jour le sentiment de toute-puissance de certains hommes politiques.
     
    TAFTA
     
     
    Conclure l’accord commercial entre les Etats-Unis et l’Europe (Tafta, Trans Atlantic Free Trade Agreement, ou TTIP) si possible, avant la fin du mandat de Barack Obama, en janvier 2017. Ne pas abaisser les normes européennes, protéger les indications géographiques — en clair, le savoir-faire européen et les spécificités des produits locaux —, obtenir un engagement clair des Etats-Unis sur le développement durable : les objectifs de la commissaire européenne au commerce, la libérale suédoise Cecilia Malmström, restent les mêmes, comme elle l’a répété vendredi 13 mai, à Bruxelles, lors d’un conseil des ministres du commerce.
     
    NUIT DEBOUT
     
    Le Monde - Nuit debout est un rassemblement plus diversifié qu’on ne le dit Par un collectif de chercheurs en sciences sociales

    Sur Nuit debout, on a tout entendu : « La moyenne d’âge est de 25 ans », « un entre-soi de bobos parisiens », « aucun vrai prolétaire », mais « une bourgeoisie blanche urbaine », « des SDF et des punks à chien qui boivent de la bière », « un rassemblement d’étudiants déclassés, de militants de l’ultra-gauche et de semi-professionnels de l’agit-prop »… Ces énoncés, souvent tranchants, mobilisent des catégories toutes faites, disent quoi penser, clament ce que le mouvement est, doit ou ne doit pas devenir, hiérarchisent les endroits ou les moments de la place, le « vrai » et le « faux » Nuit debout. On plaide ici pour une autre approche : commencer par établir les faits, en enquêtant collectivement.

    ACTUALITES PS
     
     
    En proie à la division, le PS est au bord de l'explosion selon le premier secrétaire du Parti socialiste. Pour lequel seul François Hollande maintient l'unité du parti.
     
     
    Depuis la tentative – et l’échec – du dépôt par des députés de gauche d’une motion de censure du gouvernement le 11 mai, les appels à sanction à l’encontre des vingt-quatre socialistes « frondeurs » pleuvent du côté légitimiste du parti. Ainsi, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, a souligné « l’incohérence » qu’il y a à critiquer « matin, midi et soir » l’action du gouvernement, « tout en restant au Parti socialiste ».
     
    Lorsque, début 2015, Emmanuel Macron était venu présenter devant les députés son projet de loi pour la croissance et l’activité, il bénéficiait encore de l’avantage de la nouveauté et de la curiosité. La majorité du groupe socialiste de l’Assemblée nationale s’efforça, tout au long des travaux en commission et de l’examen en séance, d’épauler le novice qui effectuait ses premiers pas dans l’arène politique et de l’aider à déjouer les embûches. Même si, à l’arrivée, ce fut un 49.3 qui ponctua les débats.
     
     
    Les loyalistes appellent à la condamnation des frondeurs, les frondeurs refusent de quitter le PS, et les aubrystes sont prêts à arbitrer le match.

    Recoller les morceaux. C'est ce qui attend un Parti socialiste plus divisé que jamais, à un an de l'élection présidentielle. L'utilisation du 49-3 par le gouvernement pour faire passer la loi Travail, puis la signature, par 25 députés encartés, d'une motion de censure, ont fracturé le parti. Alors que certains, parmi les "loyalistes", appellent à sanctionner les frondeurs, ces derniers ne sont pas décidés à partir. Au milieu de cette guerre fratricide, les proches de Martine Aubry comptent jouer les casques bleus.

     
    A un an de la présidentielle, la formation de la rue de Solférino semble plus fragile que jamais.
     
    Le parti socialiste semble au bord de l'implosion après l'épisode du 49.3 et de la tentative de motion de censure de gauche sur la loi Travail. Alors que Manuel Valls a réclamé, jeudi 12 mai, une "clarification" aux frondeurs, que le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a saisi la Haute autorité éthique du parti, les trublions socialistes assurent - par la voix de Pascal Cherki - qu'ils ont une "tactique". Francetv info revient sur les clans qui s'affrontent rue de Solférino
     
    PS (communiqués)
     
     
    Ce vendredi 13 mai, Jean-Christophe Cambadélis a adressé une lettre à Nicolas Sarkozy, Jean-Christophe Lagarde, Pierre Laurent et tous les dirigeants de partis politiques républicains et d’organisations syndicales, à propos des violences en général et des attaques de permanences de parlementaires perpétrées depuis plusieurs semaines.
  • Hollande : "ça va effectivement mieux pour la France"


    Hollande : "ça va effectivement mieux pour la... par Europe1fr

  • Hollande : "Il n'y a pas d'alternative à gauche"


    Hollande : "Il n'y a pas d'alternative à gauche" par Europe1fr

  • François Hollande et la présidentielle :"J'aurai une décision à prendre en décembre"


    François Hollande et la présidentielle :"J... par Europe1fr

  • François Hollande s'exprime sur l'annulation du concert de Black M


    François Hollande s'exprime sur l'annulation du... par Europe1fr

  • Hollande ne cédera pas sur la loi Travail


    Hollande ne cédera pas sur la loi Travail par Europe1fr

  • L'actualité des socialistes du 29 avril au 5 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE : MONTEBOURG

    Francetvinfo - 13h15 le dimanche. Que cherche Arnaud Montebourg ?

    Ancien député de Saône-et-Loire (1997-2012), ex-ministre du Redressement productif (2012-2014) et de l'Economie (avril-août 2014), Arnaud Montebourg, 53 ans, est en retrait de la vie politique depuis son départ du gouvernement. Cet avocat de profession était arrivé en troisième position du premier tour de la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, derrière François Hollande et Martine Aubry.

    L'intégrale de l'émission

    Libé - Montebourg prépare le terrain pour 2017

    S’agit-il des premiers jalons d’un come-back ? L’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a assuré ce dimanche sur France 2 que «s’il y a des responsabilités à prendre» en vue des échéances électorales de 2017, il les prendra, même si « le moment n’est pas venu ». Cette déclaration intervient à huit jours de sa traditionnelle ascension du mont Beuvray, en Bourgogne, pour le lundi de Pentecôte. Un rendez-vous pris en 2014 et qui lui permet de rassembler ses soutiens militants.

    REFLEXIONS ET ANALYSES

    OFCE - La question des minima sociaux , 28 avril 2016, par Henri Sterdyniak

    Fin 2014, 4,1 millions de personnes recevaient en France un minimum social, ce qui représentait au total 7,1 millions de bénéficiaires en tenant compte des personnes à charge (enfants ou conjoints), soit près de 11 % de la population. En même temps, le taux de pauvreté reste élevé (13,3 % en 2014 selon Eurostat) et ne montre pas de tendance à la baisse. Pourtant, certains dénoncent le « cancer de l’assistanat », d’autres proposent de diminuer de façon importante le montant des prestations pour creuser l’écart avec les revenus d’activité. Le débat sur les minimas sociaux est donc important et on ne peut que se réjouir de la parution du rapport  de Christophe Sirugue : « Repenser les minima sociaux, vers une couverture socle commune ». Celui-ci préconise la fusion à terme des minimas sociaux en une couverture socle commune, ouverte aux 18-25 ans. Nous voudrions ici discuter de cette proposition[1]. Par ailleurs, le rapport ne traite pas de la situation des enfants (qui connaissent pourtant des taux de pauvreté élevés) ; il ne discute ni le montant, ni les modalités d’indexation des prestations.

    TAFTA
     
     
     
    Greenpeace Pays-Bas dévoile aujourd’hui environ les deux tiers du texte confidentiel [EN] des négociations du traité de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, confirmant les pires craintes sur ce qu’il recèle en termes de menace pour l’environnement et la santé et révélant la pression exercée par les négociateurs américains.
     
     
    Les 248 pages de documents de négociations du Tafta révélés lundi 2 mai par l'ONG Greenpeace donnent un accès inédit à l'état véritable des négociations entre Europe et Etats-Unis. La plupart des 16 documents de la fuite datent en effet de février ou de mars 2016, entre le douzième et le treizième cycle de négociations. Voici, pêle-mêle, ce qu'ils nous apprennent (attention, c'est parfois technique !).
     
     
    Au lendemain de la divulgation de documents révélant l’avancée des discussions sur le Tafta, le président, François Hollande, a déclaré, mardi 3 mai, que « la France, à ce stade » des négociations disait « non » au traité de libre-échange atlantique. « Nous ne sommes pas pour le libre-échange sans règle », a-t-il assuré
     
     
    Les Etats-Unis ont dénoncé lundi des interprétations "trompeuses" après la fuite de documents sur le traité de libre-échange négocié avec l'Union européenne (TTIP), assurant que cet accord "n'affaiblirait pas" les règles de protection sanitaires et environnementales. Côté français, le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Matthias Fekl pour sa part laissé plané le doute, mardi matin, sur l'avenir du TTIP, affirmant que l'arrêt des négociations semble désormais "l'option la plus probable".
     
     
    Le projet d’accord de libre-échange transatlantique entre l’Europe et les Etats-Unis, désigné par les acronymes Tafta et TTIP, est à un tournant de son histoire. Les discussions, entamées il y a près de trois ans, sont enkystées par la conjonction d’une opposition grandissante de l’opinion publique européenne et de désaccords patents entre Bruxelles et Washington sur quelques-uns des chapitres de négociation les plus fondamentaux. Un treizième « round » de négociations s’ouvre lundi 25 avril à New York.
     
    La quatrième conférence environnementale, qui s’est tenue lundi 25 et mardi 26 avril, devait être l’occasion pour le gouvernement de « rendre des comptes » sur son bilan en matière d’écologie. Depuis le début de son mandat, en 2012, la politique environnementale de François Hollande a été émaillée de grands rendez-vous, tout en suscitant une déception croissante. Tour d’horizon des principales avancées… et des promesses non tenues.

    EUROPE

     
    Il y a quelque chose de pourri en Europe. Un vent fétide. Un souffle de mauvais augure. Dimanche 24 avril, l’extrême droite du FPÖ est arrivée en tête au premier tour de l’élection présidentielle autrichienne, avec 36,4 % des suffrages. Le mouvement n’avait pas enregistré un tel score depuis la seconde guerre mondiale. L’humiliation des partis traditionnels est totale. Norbert Hofer, le candidat du FPÖ, offre le visage amical d’une extrême droite décomplexée sur la forme. Sur le fond, elle reste âprement xénophobe, islamophobe, eurosceptique.
     
    HOLLANDE
     
     
    Alors que la droite l'accuse de faire des "cadeaux" à ses potentiels électeurs, le Parti socialiste a lancé ce lundi une campagne "Du progrès en plus".

    François Hollande l’annonçait lors de son intervention télévisée sur France 2 le jeudi 14 avril lors de l’émission Dialogues Citoyens : "Ça va mieux". Le chef de l’État expliquait que la reprise était là et que les réformes du quinquennat commençaient enfin à porter leurs fruits.

    MACRON

    La Tribune - Comment Macron se prépare pour 2017

    Une note sénatoriale confidentielle que La Tribune a pu consulter dresse la liste des soutiens probables au ministre de l'Economie au cas où celui-ci se présenterait à l'élection présidentielle.

    LCP - Pour Carvounas (PS), "Macron veut être candidat à l'élection présidentielle"

    Chez les soutiens de Manuel Valls, les intentions d'Emmanuel Macron ne font plus aucun doute. Invité vendredi dans Parlement hebdo, le sénateur du Val-de-Marne Luc Carvounas a jugé qu'une future candidature à l'élection présidentielle d'Emmanuel Macron ne faisait plus l'ombre d'un doute. Une histoire de "quelques semaines", selon lui.

    GRECE

    La Tribune - Grèce : l'impossible résistance d'Alexis Tsipras

    La discussion entre la Grèce et ses créanciers n'en finit pas de s'étirer. La fin de la « première revue » du troisième mémorandum semble encore loin. Ce mardi 3 mai, les responsables des deux camps ont repris contact, après la pause de la pâque orthodoxe, pour tenter d'avancer. Mais, selon le quotidien grec Kathimerini, un accord est peu probable lors de la réunion de l'Eurogroupe du lundi 9 mai prochain. Il faudra donc encore attendre.

    L'APPEL DES 100

    Le JDD - "1er Mai, l’appel des 100" : à gauche du PS, on bouge encore

    Encore une nouvelle initiative à gauche du PS. "1er mai, l'appel des 100" sortira dans les jours à venir et se veut le début d’une alternative au PS en vue de la présidentielle et des législatives de 2017. Il est signé par des syndicalistes, des associatifs et des politiques d'EELV, du PCF et du PS. "Sans le dire, cela signe aussi la fin de la primaire" et le non-adoubement de Mélenchon, confie l’un des signataires.

    PS (communiqués)

    Le Parti socialiste se félicite que le président de la République ait dit non en l’état au Tafta

    Lors du colloque organisé par la Fondation Jean-Jaurès, Terra Nova et la Fondation européenne d’études progressistes, le président de la République a tenu à inscrire son action dans la conquête progressiste toujours portée par la gauche.

  • L'actualité des socialistes du 22 au 28 avril (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Le Monde - Le « 21 avril », c’était il y a 14 ans, mais ce pourrait bien être dans un an aussi

    Il y a 14 ans, un coup de tonnerre politique résonnait dans le ciel français. Le 21 avril 2002, à 20 heures, le visage de Jean-Marie Le Pen apparaissait sur les écrans de télévision au soir du premier tour de l’élection présidentielle. Le moment de stupeur passé, des millions d’électeurs avaient ensuite fait barrage au FN. Avertissement sans frais pour les dirigeants

    LUXLEAKS

    Le Monde - LuxLeaks : « L’apparence d’un procès de droit commun, mais la réalité d’un procès politique » Par Eric Alt, magistrat et vice-président de l’association Anticor

    Le 26 avril, Antoine Deltour comparaîtra devant le tribunal de Luxembourg. Il encourt cinq ans d’emprisonnement et 1,25 million d’euros d’amende pour « vol domestique, accès ou maintien frauduleux dans un système informatique, divulgation de secrets d’affaires, de violation de secret professionnel et blanchiment-détention des documents soustraits ». Les condamnations prononcées pourraient être exécutées en France, en vertu des textes sur la reconnaissance mutuelle en matière pénale.

    Le Monde - Au procès LuxLeaks, le lanceur d’alerte accusé « d’anticapitalisme »

    Un « anticapitaliste », le lanceur d’alerte Antoine Deltour ? C’est en tout cas la conviction du commissaire de police luxembourgeois Roger Hayard, qui est venu témoigner mercredi 27 avril au procès de l’ancien auditeur du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC). Celui-ci est accusé d’avoir volé des centaines d’accords fiscaux secrets, la veille de sa démission, en octobre 2010, avant de les transmettre à un journaliste de « Cash Investigation » (France 2), Edouard Perrin. A ses côtés, un autre employé de PwC, Raphaël Halet, qui a agi séparément de M. Deltour, est également accusé de « vol » et de « violation du secret professionnel » et risque, comme lui, dix ans de prison.

    REFLEXIONS ET ANALYSES

    OFCE - France : des marges de croissance

    Après plusieurs années de croissance atone (0,4 % en moyenne sur la période 2012-2014), un mouvement de reprise de l’activité semble enfin émerger en France. Avec 1,2 % en 2015 (1,4 % en glissement annuel à la fin de l’année), la croissance française est restée modeste et inférieure à la moyenne de la croissance européenne. L’année 2015 a été encore marquée par un certain nombre de points noirs, particulièrement concentrés autour du secteur de la construction et de l’investissement des administrations publiques (amputant le PIB de -0,3 point en 2015 après -0,5 point en 2014). Néanmoins, des signaux positifs sont apparus qui sont de bon augure.

    La vie des idées - Loi Travail : enjeux et répertoires d’action, Entretien avec Sophie Béroud

    Le mouvement de contestation contre la « Loi Travail » a mis en avant les inégalités générationnelles face à la précarité. La politiste Sophie Béroud analyse les enjeux de ce projet de loi en termes d’inégalités de genre ainsi que les formes de mobilisation auxquelles la contestation actuelle donne lieu, avec les contradictions des syndicats.

    Télérama - Procès LuxLeaks : “M. Hollande, de quel côté êtes-vous ?”

    A quelques jours du procès Luxleaks, où un lanceur d'alerte et un journaliste sont poursuivis pour avoir mis au jour des méthodes d'optimisation fiscale pratiquées par des multinationales, le collectif “Informer n’est pas un délit” adresse une lettre ouverte à François Hollande.

    CHOMAGE

    Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a diminué de 60 000 personnes en métropole en mars, selon les chiffres du Pôle emploi. Il s’agit certes de la plus forte baisse en valeur absolue sur un mois depuis septembre 2000, mais est-ce suffisant pour affirmer que « ça va mieux », comme l’avait fait François Hollande le 14 avril ? Tour d’horizon chiffré.
     
     
    La baisse de 60 000 du nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A au mois de mars est exceptionnelle. Il faut en effet remonter à septembre 2000 pour trouver un recul de cette ampleur. Au-delà de la volatilité naturelle des statistiques mensuelles des demandeurs d’emplois, il n’en reste pas moins que l’inflexion de la trajectoire est perceptible. Sur un an, la hausse du nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A est de 17 000 personnes. Entre mars 2014 et mars 2015, cette hausse était de 164 000 personnes. Mieux encore, sur les six derniers mois, le nombre des inscrits recule de 19 000.
     
    LOI TRAVAIL
     
     
    La dernière manifestation contre la loi El Khomri a conduit à 214 interpellations et a fait de nombreux blessés. Le manque d'encadrement des cortèges est pointé du doigt
     
     
    La journée de mobilisation contre la loi Travail a tourné dans de nombreuses villes à l'affrontement entre policiers et manifestants.
     

    Le scénario tourne en boucle. Depuis le début mars, des manifestants battent le pavé pour « abattre » la loi El-Khomri. La quatrième manifestation, jeudi 28 avril, a moins mobilisé que les précédentes. Mais la résistance persiste et se déroule sur fond de violentes échauffourées avec les forces de l’ordre. Pendant ce temps, la commission des Affaires Sociales de l’Assemblée termine son travail d’amendement. A partir du lundi 3 mai, c’est une autre  séquence qui s’ouvre.

    La manifestation du 28 avril est l’occasion pour le mouvement Nuit debout de tester un début de « convergence » avec les syndicats sur le retrait de la loi travail. Avant la manifestation, une délégation de participants doit en effet rencontrer Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT. Jeudi soir, la quotidienne AG de Nuit debout accueillera des représentants d’organisations syndicales. La secrétaire confédérale de la CGT, Catherine Perret, représentera le syndicat dans une « table ronde » prévue le 1er mai, à l’issue du cortège traditionnel de la Fête du travail.
     
    LAICITE
     

    Au premier Ministre, Monsieur Manuel Valls, qui s’interrogeait sur l’interdiction du voile islamique à l’Université, Monsieur Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lui a répondu sur RTL le 13 avril : qu’« il n’y a pas besoin de loi sur le voile à l’université ». Monsieur Mandon jette en réalité le grand voile du déni de réalité sur l’épineux problème du port du voile à l’université. Il y a de plus en plus d’étudiantes voilées et elles nous posent de plus en plus de problèmes. Telle est la réalité.

     
     
    Le débat a repris, à l'initiative du Premier ministre et du Président de la République, sur la question du port du voile islamique à l'université. Immédiatement, la passion, dans un camp, comme dans l'autre, alimente une fièvre dont chacun sait qu'elle est pourtant mauvaise conseillère. Les initiatives fleurissent de toutes parts, comme ces étudiants qui souhaitent lutter contre la stigmatisation des femmes portant le voile à la faveur d'un "Hijab Day" organisé à Sciences Po Paris. L'extrême-droite, au passage, refait le plein de carburant tandis que le communautarisme prépare ses banderoles criant à l'islamophobie de la République. Sans compter la mode consistant à exhiber son appartenance à une identité et qui est devenue un véritable phénomène de société.
     
     
    La laïcité, c’est compliqué. Que l’on pense aux immigrants, arrivant des pays de l’Est ou de l’Afrique subsaharienne, à qui l’on demande de se conformer aux règles de la laïcité ! Pour s’y retrouver, il faut un excellent pédagogue. Jean Glavany est de ceux-là. Précis, déterminé, sans excès ou effet de manche, le député PS livre sa définition de la laïcité tout en concédant qu’à l’Assemblée nationale, il y en a probablement 577 – autant que de députés. Mais l’affirmation de la liberté de conscience est un fil conducteur suffisamment fédérateur pour tous les “bons laïcs”.
     

    LA POLITIQUE EN COULISSES - Céline Pina publie un essai engagé et passionnant sur le défi de la laïcité. Un livre qui rejoint la position de Manuel Valls, plutôt isolé au sein de sa famille politique sur le sujet. Dominique de Montvalon, rédacteur en chef au JDD, explique pourquoi.

     
    Le premier ministre turc a assuré, mercredi 27 avril, que le principe de laïcité serait conservé dans le projet de Constitution élaboré par l’AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi – « Parti de la justice et du développement »), le parti islamo-conservateur au pouvoir, après une vive controverse déclenchée par le président du Parlement qui s’y était déclaré hostile.
     
    PS
     

    En marge de son interview au JDD, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis a assuré que son parti n'aura "aucun problème de financement" jusqu'en 2018. Jouant la transparence, le premier secrétaire  a admis par ailleurs que "le Parti socialiste a perdu un tiers de ses effectifs en dix ans".

    Le Parti socialiste a présenté mardi 26 avril le premier de sept « Cahiers de la présidentielle », des « préconisations » destinées à nourrir le programme du futur candidat du PS en 2017.

    Le JDD - Cambadélis : "J’appelle les socialistes à arrêter de pleurer"

    INTERVIEW - Dans le JDD, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis se félicite de la réunion de ministres qu’organise Stéphane Le Foll, lundi, à la faculté de médecine de Paris. "Un moment", dit-il, d’une contre-offensive politique qu’il veut plus générale

    Le JDD - Les adhésions au Parti socialiste en chute libre

    Si le Parti socialiste vise toujours les 500.000 adhérents en 2017, Le Parisien révèle, samedi, qu’ils n’étaient plus que 86.171 à jour de cotisation fin 2015.

    Le Point - Fortement endettée, la fédération PS du Nord lance un appel aux dons

    Alors que le nombre de militants socialistes fond sur le plan national, le bastion historique de la gauche connaît de graves difficultés financières.

    HOLLANDE

    Le JDD - "Hé oh la gauche", l'exercice de remotivation des socialistes

    REPORTAGE - Vingt-cinq ministres, une salle chauffée à blanc, des questions simples… Lundi soir, tout était organisé pour que le Parti socialiste défende son bilan et se rassure en vue de 2017.

    Libé - «Hé oh», revoilà les hollandais

    En organisant ce lundi un meeting intitulé «Hé oh la gauche !», les proches du Président lancent leur opération reconquête.

    BFMTV - L'impopularité de Hollande ne profite pas à Mélenchon mais à Aubry

    Lorsqu'on demande aux Français qui, parmi les personnalités de gauche, est le meilleur opposant à François Hollande, Martine Aubry arrive en tête avec 28% des réponses, devant Jean-Luc Mélenchon (27%). Il devance cependant Arnaud Montebourg (23%), Benoît Hamon (13%) et Cécile Duflot (5%).

    PRIMAIRE

    Le Figaro - Des adhérents du PS menacent de saisir la justice pour obtenir une primaire

    Trois militants exhortent le patron de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis, à faire respecter les statuts du parti en organisant un conseil national fixant un calendrier avant le 6 mai prochain.

    MACRON

    Challenges - Macron doit-il quitter Hollande et le gouvernement?

    Le ministre de l’Economie est sans cesse plus indomptable. Ce soir, c'est sur Arte qu'il fait entendre sa musique solitaire. François Hollande passe l’éponge. Jusqu'à quand ?

    La Tribune - L'ISF, la nouvelle pomme de discorde entre Valls et Macron

    Les déclarations du ministre de l'Economie sur un réaménagement de l'ISF ont fait bondir le Premier ministre. Pourtant, les solutions esquissées par Emmanuel Macron étaient celles proposées par Manuel Valls en 2011. Le combat des sous-chefs se durcit.

    NUIT DEBOUT

    Le Monde - Un mois après, Nuit debout est toujours dans la place
     
    Depuis le 31 mars, la place de la République est occupée chaque soir par le mouvement Nuit debout, réuni la première fois après une manifestation contre la loi travail. En trente jours d’occupation, Nuit debout s’est organisée et s’est imposée dans les médias, même si elle refuse toujours d’avoir un leader, un porte-parole et une liste claire de revendications. Bilan des différents enjeux de Nuit debout, un mois après le début du mouvement.
     
     
    Depuis un mois, des citoyens palabrent sur les places des villes, sous l'œil attentif des internautes. Retour sur le mouvement en cinq étapes.
     
    PORTRAIT

    A 37 ans, le député de Seine-Saint-Denis vient d’être nommé porte-parole du PS. Celui qui frayait à ses débuts avec l’aile gauche du parti s’est peu à peu rapproché du gouvernement.
     
    ESPAGNE
     
     
    MADRID (Reuters) - Les Espagnols se rendront à nouveau aux urnes au mois de juin pour élire leurs députés, les ultimes tractations en vue de la formation d'un gouvernement issu des élections législatives du 20 décembre n'ayant pas permis mardi de trouver un accord.
     
     
    Aucun parti politique n'ose le dire ouvertement mais l'Espagne semble condamnée à retourner aux urnes fin juin, faute d'avoir su sortir de l'impasse après les législatives de décembre, et la campagne électorale a déjà démarré.
     
    PS (Communiqués)
     
     
    Le Parti socialiste se félicite de l’accord trouvé par les différents partenaires sur le régime d’assurance chômage des intermittents.

    Le texte final comporte des avancées importantes pour les intermittents avec l’ouverture de nouveaux droits pour des milliers d’artistes et de techniciens. Il prévoit aussi que le système soit en partie financé par les employeurs, qui ont dû concéder une augmentation de la cotisation patronale de 1 %, sans respecter la lettre de cadrage financier du Medef qui imposait aux intermittents un effort insoutenable d’ici à 2018.

     
    Après la nouvelle grève à la SNCF qui a eu lieu hier, il est important de rappeler que la loi du 4 août 2014 a permis de clarifier l’organisation du système ferroviaire en instituant un pôle public unifié. Le Parti socialiste confirme son attachement à l’émergence d’une réglementation sociale commune au secteur du transport ferroviaire.
     
     
    Le Parti socialiste se félicite de la baisse du chômage au mois de mars 2016. Cette baisse significative (-60 000 personnes en catégorie A) démontre que les efforts engagés ne sont pas vains et que les politiques menées portent leurs fruits.

    Cette diminution du nombre de chômeurs s’ajoute à la publication de nombreux indicateurs positifs sur la situation économique de notre pays. La reprise est en marche.

    Élection législative partielle en Loire-Atlantique : réaction du Parti socialiste

    Ce soir, la candidate socialiste Karine Daniel a remporté l’élection législative partielle de la troisième circonscription de Loire-Atlantique, succédant ainsi à Jean-Marc Ayrault.

    Le Parti socialiste adresse ses vives félicitations à Karine Daniel qui a su, dans un contexte difficile, rassembler le peuple de gauche et écologiste autour de sa candidature. Dans cette élection, la gauche retrouve son résultat des élections régionales.

    COP21 : signature de l’accord de Paris, un pas en avant décisif pour le climat

    En cette journée de la Terre, le Parti socialiste se félicite que 171 pays soient aujourd’hui réunis à New-York pour la signature de l’accord de la COP21, en présence du président de la République, François Hollande, et d’une soixantaine d’autres chefs d’État.

    Objectif sans précédent, la communauté internationale s’engage à limiter le réchauffement de la planète nettement en dessous de 2°C d’ici la fin du siècle, sans abandonner le seuil des 1.5°C, crucial pour la survie de nombreux pays insulaires.

     

  • L'actualité des socialistes du 15 au 21 avril

    A la une

    L'Obs - Cambadélis et le PS : camarade, regarde ce que nous avons loupé ces 4 dernières années, Charlotte Picard, Militante PS

    LE PLUS. La situation se complique sérieusement pour François Hollande et le Parti socialiste. Échecs électoraux à répétition, sondages extrêmement défavorables, fédérations en mal d'adhérents et de cotisations, fractures idéologiques... Les difficultés sont nombreuses. Militante socialiste, Charlotte Picard adresse une lettre ouverte au Premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis.

    Le Monde - L’élimination de Hollande au premier tour, en 2017, est « un risque majeur »

    Il fut l’un des rares à avoir perçu le risque du 21 avril 2002. Analyste politique, proche du PS, Gérard Le Gall, qui dans la Revue politique et parlementaire a récemment décrit le scrutin régional de décembre comme des « élections de confirmation », décrypte l’opinion à
    un an de la présidentielle.
     
     
    Kamel Daoud a reçu jeudi dernier le prix Jean-Luc Lagardère du journaliste de l’année pour ses chroniques parues dans le Point et dans le Quotidien d’Oran. Paradoxe : l’écrivain algérien a été distingué au moment même où il annonçait son retrait du journalisme. Affecté par les polémiques acerbes qui ont suivi la publication de son analyse des événements de la Saint-Sylvestre à Cologne, Kamel Daoud préfère désormais se consarer entièrement à la littérature. Traduit dans de nombreux pays, son roman Meursault Contre-Enquête a remporté plusieurs distinctions après avoir manqué » d’une voix le prix Goncourt.

    REFLEXIONS

    Vincent Présumey - Voile islamique et lutte mondiale des classes.

    Dans ce 3° article formant un ensemble avec les deux précédents, on revient sur la lutte des classes en France, dans le monde, et on finit par une défense de la laïcité et de l'autonomie individuelle.

    Printemps 2016, France. Nous assistons à un nouveau « spasme à la française », comme écrivait autrefois Alain Minc. Plein de tradition nationale et d'atavisme républicain (atavisme, au bon sens du terme, non au sens de l'hérédité ! ), car depuis la victoire du 10 août 1792 la France connaît des poussées vers la « journée » où le mouvement général des exploités et opprimés, se groupant dans l'aspiration à la démocratie, cherche à affronter le pouvoir.

    Slate - Le PS et les Républicains en voie de décomposition avancée

    .... Le printemps républicain, c’est la laïcité et l’égalité homme-femme contre la menace islamiste. Ce qui est nouveau à gauche, tant les partis de gauche, à commencer par le PS, ont fui et continuent de fuir cette question, par électoralisme, ambiguïté ou tout simplement désarroi. C’est au fond le premier mouvement politique post-attentats, qui apporte une réponse idéologique –forcément discutable– mais une réponse, aux débats qui ont suivi le tragique mois de janvier 2015, quand les institutions politiques et partisanes se sont concentrés sur les réponses sécuritaires (loi renseignement ou état d’urgence).

    Les Echos - « Les Français ne se retrouvent pas dans le modèle dominant, d'où leur malheur » Marcel Gauchet

    Pour Marcel Gauchet, les Français n'acceptent qu'à reculons le modèle néolibéral, mondialisé, individualiste. Le seul moyen de sortir du « malheur français » serait de construire des institutions publiques performantes. Mais les responsables politiques actuels ne sont pas à la hauteur de l'enjeu...

    The Conversation - Loi travail : précarité de l’emploi et précarité de l’entreprise

    Il faut espérer que la contestation de la loi El Khomri permettra de renouveler en profondeur le débat sur le travail en France. On pourrait attendre ainsi que la sécurisation individuelle des parcours professionnels cède la place à une véritable sécurité sociale industrielle visant à développer les capacités collectives d’innovation que requiert l’urgence climatique, ou la montée de la dépendance liée au vieillissement de la population. En effet, le problème n’est pas de renforcer la négociation d’entreprise au détriment de la loi, il est d’élaborer les conditions légales d’une refondation de l’entreprise en intégrant l’expression de ses salariés. Dans cette démarche, il reste à imaginer des outils nouveaux qui, prolongeant l’action renforcée des comités d’entreprise, permettraient d’envisager la définition de collectivités de travail cohérentes en regard de leurs activités productives. Ce serait l’occasion de revoir les multiples formes prises par une sous-traitance qui marque moins la victoire de l’esprit d’entreprise, que le retour au marchandage du XIXe siècle.

    PRIMAIRE

    Libé - A gauche, une irresponsabilité primaire

    «Unité !» qu’ils disaient… En l’espace d’un week-end, une partie des responsables politiques de gauche vient d’apporter la preuve de son irresponsabilité. C’est d’abord le Parti communiste qui explique être d’accord pour participer à une primaire, mais pas pour soutenir François Hollande s’il la gagne. C’est ensuite la direction du Parti socialiste, et en tête son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, qui prend prétexte de cette position du voisin de la place du Colonel-Fabien pour affirmer que le PCF «prend la responsabilité de la division», alors que jamais il n’a accepté le principe d’un «socle» de propositions communes censé «rassembler» une famille de gauche aujourd’hui fâchée.

    Le Figaro - Cambadélis : «La primaire de la gauche a du plomb dans l'aile»

    «Là, je dois avouer que ce matin, la primaire a du plomb dans l'aile.» Sur le plateau de LCI, le patron du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a jeté lundi la première pelletée de terre socialiste sur le projet de primaire à gauche, réclamé par les déçus du hollandisme. Pourtant, le député de Paris l'assure, le PS - partisans du chef de l'Etat compris - a mis toute la bonne volonté du monde dans l'organisation de cette primaire: «On a commencé en disant: “C'est la primaire de toute la gauche”. Jean-Luc Mélenchon est parti, on nous a dit: “C'est pas grave, on va faire avec les autres.” On s'est dit: “Pourquoi pas, si ça permet de sélectionner un candidat”. (…)Tout le monde au Parti socialiste était d'accord, y compris les frondeurs, pour une fois nous avons voté une résolution à l'unanimité.»

    Libé - Primaire à gauche : «C’est possible que ce soit impossible mais dites-le nous!»

    Pour le dernier débat du Forum organisé par «Libération», la question désormais vitale de cette initiative de primaire a gauche a été posée : comment avancer si les partis politiques se sont engagés dans l’opération pour mieux la torpiller ?

    LAICITE

    Le Temps - «Pour une certaine gauche, les musulmans sont les nouveaux damnés de la terre»

    L’extrême gauche genevoise se déchire sur l’islam et la laïcité? Un phénomène qui traverse l’ensemble de la gauche, explique le politologue français Laurent Bouvet

    Professeur de théorie politique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Laurent Bouvet est un des leaders de la Gauche populaire, un mouvement proche du Parti socialiste français, qui plaide pour la reconquête des couches populaires. Pour Le Temps, il analyse le divorce, à gauche, entre multiculturalistes et républicains laïcs.

    Libé - Gilles Kepel: «Il faut écouter les prêches du vendredi»

    La controverse qui m’oppose ainsi que bien d’autres chercheurs arabisants (1) à Olivier Roy et ses épigones n’est pas personnelle : elle interroge la validité épistémologique de la recherche, qui en retour détermine l’interprétation la plus exacte possible d’enjeux cruciaux pour notre société. Face à l’effondrement de la crédibilité de la caste médiatico-politicienne, à la papardelle d’experts instantanés qui envahissent les plateaux télé et aux gesticulations électoralistes dans la perspective des échéances de 2017, l’université redevient une référence car elle rationalise des questions anxiogènes, propices à tous les dérapages. Ce débat doit être mené publiquement, il en va de la responsabilité sociale des universitaires. L’invective («Kepel est un Rastignac»), outre que tout ce qui est excessif est insignifiant, et que le sexagénaire que je suis est flatté par pareille cure de jouvence balzacienne, ne fait que trivialiser les enjeux pour mieux les occulter.

     
    Depuis des années, tout le monde parle du voile, de plus en plus de personnes portent le voile, pas seulement à Bamako ou au Caire, mais aussi à Londres, Paris ou New York. Symbole religieux ou signe religieux? Que signifie ce carré de tissus qui met la planète en émoi? Intrigué par autant de questions, j'ai décidé de consacrer quelques semaines de mes vacances à compulser  les livres d'histoire religieuse pour remonter aux racines du signe, pour ne pas dire du mal.

    Et là, en remontant au plus loin des traces écrites des civilisations antiques, en fouillant dans les annales des histoires sumériennes, j'ai  découvert avec stupéfaction que le voile découle à l'origine d'une illusion optique.

    En effet, une croyance sémitique très ancienne attestée en Mésopotamie, considérait la chevelure  de la femme comme le reflet de la toison pubienne!

    SECRET DES AFFAIRES

    .... Une directive très critiquée, notamment par les journalistes et les lanceurs d’alerte, qui y voient une menace sérieuse contre la liberté d’informer. Mais malgré une pétition signée par plus de 500 000 personnes, les députés européens ont voté à une très large majorité (77 %) le texte proposé par la Commission européenne.

    NUIT DEBOUT

    La commission Démocratie s’est donné rendez-vous à 16 heures, place de la République à Paris, mercredi 20 avril. Sous un grand soleil, les militants se retrouvent pour discuter de la construction des « outils démocratiques » de Nuit debout. Et ce n’est pas tâche aisée : avant même de lancer la réunion, le rappel de l’ordre du jour provoque déjà des débats. Doit-on prendre le temps de tout réexpliquer aux « nouveaux » qui n’étaient pas là la veille ? « Cela me paraît très compliqué, cette discussion… », soupire déjà un participant.

    Libé - Nuit debout : à la Bourse du travail, l'étape d'après reste en suspens

    Réunis mercredi soir dans le Xe arrondissement de Paris, les initiateurs de la contestation populaire ne sont pas parvenus à donner une perspective au mouvement.

    Slate - En expulsant Finkielkraut, Nuit Debout tombe dans le piège du déjà vu

    Quoiqu'on pense de ses prises de position, ce qui est arrivé au philosophe place de la République samedi soir rappelle la violence politique exercée par les maos après Mai 68.

    Telos - Nuit debout, gouvernement couché? Monique Dagnaud Olivier Galland 13 avril 2016

    Merci, François Ruffin, pour ce moment ! Que l’on soit sensible à la musique de l’extrême-gauche ou pas, le documentaire Merci, patron, de François Ruffin, fondateur en 1999 du journal alternatif Fakir, « le journal fâché avec tout le monde, l’oligarchie, la finance, les médias », restera dans les mémoires comme une performance, dans les deux sens.
     
    SONDAGE
     
     
    François Hollande serait talonné par Jean-Luc Mélenchon au 1er tour de la présidentielle de 2017, selon un sondage TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro, LCI et RTL. Emmanuel Macron serait de son côté le candidat préféré des Français pour représenter le PS.
     
    ACTUALITES
     
     
    Le sort du premier secrétaire du PS est lié à celui de l'actuel locataire de l'Elysée. Une défaite de ce dernier en 2017 et la direction du parti serait quasi mécaniquement remise en cause.
     
    Le Monde - Emmanuel Macron dit ne pas être « l’obligé » du président
     
    Le ministre de l’économie marque une nouvelle fois son émancipation vis-à-vis du gouvernement. Porté par des sondages flatteurs, Emmanuel Macron multiplie les initiatives médiatiques, alimentant les doutes quant à ses intentions pour 2017. Dernière sortie en date, dans une interview au Dauphiné libéré, à paraître vendredi 22 avril, Emmanuel Macron se dit « loyal sur le plan personnel » au président de la République, mais il estime que sa nomination par François Hollande n’en fait pas « son obligé ».
     
     
    Le nombre de militants au Parti socialiste ? "Encore une courbe que l'on n'est pas prêts d'inverser", souffle un élu socialiste dépité. La formation politique fait face à une véritable hémorragie des adhésions depuis le début du quinquennat de François Hollande. En 2014 pourtant, le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, s'était fixé l'ambitieux objectif de multiplier leur nombre par trois pour atteindre les 500.000 militants en 2017.
     
    Le Monde - Nucléaire : François Hollande refuse de remettre en cause le projet Hinkley Point
    L’Etat a du mal à régler le très délicat dossier EDF. La réunion interministérielle, mercredi 20 avril, à l’Elysée, sous la présidence de François Hollande, n’a pas permis de rendre les arbitrages attendus. Avant d’arrêter ses décisions sur l’avenir de la compagnie électrique publique, dont la situation financière est tendue, le président de la République a souhaité bénéficier d’éclairages complémentaires. « L’équation n’est pas encore résolue, on se donne un peu plus de temps que prévu », dit un proche du dossier à l’Elysée.
     
     
    Le président du mouvement des Jeunes Socialistes était, ce lundi 18 avril, l’invité de la matinale des Echos.

    Benjamin Lucas revient sur l'échange, la semaine dernière, entre le Président de la République et les citoyens sur France 2 concernant, notamment, la situation de la jeunesse en France.

     
    Si Manuel Valls irrite une partie des parlementaires socialistes, il en va de même avec les eurodéputés du parti de la rue de Solférino. Le 12 avril, le Premier ministre s’est rendu au Parlement européen et est intervenu devant la délégation française du groupe socialiste. Une intervention restée en travers de la gorge de l’eurodéputée PS Pervenche Berès, également présidente de la délégation socialiste française à Strasbourg.
     
  • Stéphane Le Foll organise un meeting en soutien au président, Macron pas invité

    Alors qu'Emmanuel Macron exprime le fait que la gauche ne le "satisfait pas", Stéphane Le Foll organise un meeting en soutien au président. "Hé ho la gauche", organisé lundi soir à Paris, aura pour but de défendre le bilan du quinquennat. Vingt-cinq ministres y sont conviés. Bizarrement, celui de l'Économie ne figure pas sur la liste.