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hollande - Page 22

  • L'actualité des socialistes du 23 au 29 septembre

    CHOMAGE
     
     

    par OFCE, Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois d’août 2016 publiés par Pôle Emploi font apparaître une forte augmentation du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A[1] (+50 200 personnes en France métropolitaine). Cette forte progression efface en grande partie les améliorations observées depuis le début de l’année. Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité reste en légère baisse  (- 10 900 personnes). La hausse des inscrits en catégorie A au mois d’août a touché toutes les catégories d’âge. Si on ajoute les inscrits ayant réalisé une activité réduite au cours du mois, la hausse mensuelle est encore plus prononcée (+76 100 personnes). Les attentats qui ont frappé la France, et notamment celui du 14 juillet à Nice, ont eu un impact négatif sur l’activité touristique venant de l’étranger (hébergement-restauration, activités de loisir) avec des conséquences négatives sur l’emploi des secteurs concernés mais dont l’ampleur n’est à ce stade pas chiffrable.

    Les chiffres de Pôle emploi publiés lundi n’ont pas vraiment de quoi rassurer, malgré les explications données par la ministre du travail.

    Après un début d’année encourageant, Pôle emploi a enregistré un pic d’inscriptions au mois d’août, selon les chiffres publiés lundi 26 septembre. C’est même l’un des pires mois du mandat de François Hollande sur ce terrain, avec 50 200 demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) supplémentaires. Un mauvais résultat que le gouvernement a tenté d’expliquer par des éléments extérieurs, tandis que l’opposition y voit l’échec de sa politique. Qui dit vrai ? Nous avons passé en revue les principales affirmations qui circulent sur le sujet.
     
    CICE
     
     
    Jeudi 29 septembre, France Stratégie, organisme d'expertise placé auprès du Premier ministre, a présenté la quatrième édition du rapport du comité de suivi sur le crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice). Outil phare de la politique économique du quinquennat de François Hollande, le Cice avait été lancé dès l’automne 2012, quelques mois après son arrivée au pouvoir, suite à la publication du rapport Gallois sur la compétitivité de l’industrie française. Le président de la République avait doublé la mise un an après avec ce qu’on a appelé le pacte de responsabilité et la promesse faite aux entreprises d'alléger de 40 milliards d’euros leurs cotisations et leurs impôts par an, soit quasiment deux points de produit intérieur brut (PIB). Depuis, le programme est tenu et les fameux 40 milliards d’euros devraient être atteints l’an prochain.
     
     
    Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), une des mesures phare du quinquennat de François Hollande, a conduit à « une amélioration sensible des marges des entreprises », selon les conclusions du rapport de son comité de suivi, rendues mercredi 29 septembre.
     
    LES OUVRIERS
     
     
    Ils représentent plus de 20 % de la population active mais sont quasiment absents de la vie publique et politique. Julian Mischi, sociologue à l’Institut national de la recherche agronomique et auteur du Communisme désarmé. Le PCF et classes populaires depuis les années 1970 (Agone, 2014) et du Bourg et l’atelier. Sociologie du combat syndical (Agone, 2016), revient sur les ressorts de l’exclusion des ouvriers de la vie politique.
     
    RACISME A L'ENVERS
     
     
    Fin août, un « camp d’été décolonial » a été organisé à Reims. Une réunion procédant du même principe avait eu lieu quelques temps plus tôt à l’université Paris VIII. Signe particulier : un accès réservé aux « racisés » c’est-à-dire, dans les faits, interdit aux « blancs ». Retour avec recul sur ce qui ressemble à un « racisme à l'envers », par Gilles Clavreul, délégué interministeriel à la lutte contre le racisme et l'antisémtisme.
     
    SONDAGE
     
     
    François Hollande obtient 30 % d'avis favorables, contre 28 % à Arnaud Montebourg et 16 % pour Benoît Hamon auprès des sympathisants de gauche.
     
    ROMAN NATIONAL
     

    Les hommes politiques s’intéressent à l’enseignement de l’histoire, considérant qu’elle forge l’identité nationale.

    L’histoire doit-elle être enseignée comme un « récit national » ? Cette conviction exprimée depuis la rentrée par plusieurs candidats à la primaire de la droite, notamment par Nicolas Sarkozy, qui vantait les racines gauloises de la France, vient d’obtenir un soutien inattendu sur la gauche de l’échiquier politique en la personne de Jean-Luc Mélenchon.
     
    BUDGET
     
     
    Comment ne pas voir que, de la droite parlementaire au Haut conseil des finances publiques, les commentateurs du budget 2017 avancent deux arguments complètement contradictoires. Ils soulignent d’un côté les incertitudes qui pèsent sur la croissance française et, de l’autre, condamnent un budget… qui vient la soutenir !
     
     
    Le chef de file des «frondeurs» PS à l'Assemblée nationale Christian Paul a déclaré mercredi qu'il ne voyait «pas comment» il pourrait voter le projet de budget 2017, Laurent Baumel estimant également que les frondeurs ne devraient «a priori» pas l'adopter. Le projet de loi de finances présenté mercredi par Bercy «est dangereux parce qu'il manque d'ambition» et «je ne vois pas comment je pourrais le voter», a déclaré Christian Paul dans les couloirs de l'Assemblée.
     
     
    Le ministre de l’Economie et des Finances a présenté ce 28 septembre son projet de budget pour 2017. Sur le papier, tout va pour le mieux : le déficit sera ramené en dessous de la barre fatidique des 3%, les économies seront au rendez-vous et les nouvelles dépenses seront toutes financées. Mais quelques failles se sont glissées dans le monde merveilleux de Michel Sapin...

    ASSUREURS
     
     
    Le 20 septembre 2016, la commission des finances a adopté à l’unanimité le droit de changer annuellement l’assurance emprunteur, c’est-à-dire l’assurance décès-incapacité généralement imposée par la banque lors d’un emprunt immobilier.
    Pour Pierre-Alain Muet, député du Rhône et vice-président de la commission des finances, c’est tout le système qui s’en verra renforcé avec des assurés mieux protégés et dont la solvabilité sera accrue.
     
    HOLLANDE
     
     
    Il aura fallu attendre près de sept décennies. Réprimés malgré leur droit de grève, les mineurs nordistes de 1948 ont déjà obtenu une première réparation sur le plan juridique en 2014, pour licenciements abusifs. Mercredi 28 septembre, deux ans plus tard, François Hollande poursuit leur réhabilitation.
     
    MONTEBOURG
     
     
    "Je vous prie d'examiner avec le plus grand soin la situation de l'entreprise Alstom en rapport avec la défaisance annoncée de l'usine de locomotives et de motrices de Belfort". C'est ainsi qu'Arnaud Montebourg, ancien ministre de l'Economie et du Redressement productif, commence la lettre qu'il a adressée à son successeur Michel Sapin
     
    AUBRY
     
     
    Une rentrée sous le signe du rassemblement et de la réflexion pour le PS? A quatre mois des primaires socialistes, la maire PS de Lille, MartineAubry, a affirmé ce samedi que « le temps » n’était pas aux « soutiens », mais aux « idées » et au « projet », lors de l'« université de l’engagement » du PS à Lomme (Nord).
     
    MACRON
     
     
    Emmanuel Macron, candidat en 2017? Si l'hypothèse semble de plus en plus probable, elle ne fait pas que des heureux. Au Parti socialiste, notamment, on craint que cette candidature provoque tout simplement une défaite automatique de la gauche l'année prochaine.
     
    PSOE
     

    Dix-sept membres de la direction du Parti socialiste ouvrier espagnol ont présenté mercredi leur démission afin de forcer le départ de son secrétaire général Pedro Sanchez.

    Dix-sept membres de la direction du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) ont présenté mercredi 28 septembre leur démission pour forcer le départ de son secrétaire général Pedro Sanchez, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) un porte-parole du parti. L’organe exécutif « doit être destitué et ses pouvoirs doivent être transmis à une direction intérimaire », a affirmé à l’AFP un opposant à M. Sanchez. Ce passage de relais n’avait pas encore eu lieu mercredi soir. Pedro Sanchez restait de son côté silencieux.

    ECONOMISTES

    Altereco - Guerre des économistes : dernières nouvelles du front

    Selon Pierre Cahuc et André Zylberberg, l’économie est devenue une science expérimentale au même titre que la médecine ou la biologie, et elle peut de ce fait établir des lois. Tous ceux qui ne partagent pas ce sentiment, ou qui font de l’économie autrement, sont des « négationnistes » dont il convient de se « débarrasser » ainsi que l’indique le titre de leur ouvrage. Ils y comparent notamment les économistes critiques aux industriels du tabac qui niaient les effets nocifs de leur produit sur la santé !

    PS (comuniqués)

    Le Parti socialiste salue la mémoire de Shimon Peres, 28 septembre 2016

     C’est avec une très grande tristesse que nous apprenons le décès de notre camarade Shimon Peres, ancien leader travailliste et Président de l’Etat d’Israël.

    Shimon était un ami de la France et un camarade socialiste de longue date, même si dans les dernières années de sa vie, il quitta le parti travailliste. Il avait été un ami de Guy Mollet, de François Mitterrand et de Lionel Jospin.

  • L'actualité des socialistes du 16 au 22 septembre

    Le Monde - Jeremy Corbyn renforce son emprise sur le Labour et tourne la page du blairisme

    Réélu à une large majorité, le dirigeant du Parti travailliste britannique inflige une défaite cinglante aux députés du Labour qui voulaient se débarrasser de lui.

    MONTEBOUG

    Francetvinfo - Revivez "L'Emission politique" dont Arnaud Montebourg était l'invité

    Arnaud Montebourg, candidat à l'élection présidentielle de 2017, est le deuxième invité de "L'Emission politique", jeudi 22 septembre, sur France 2. L'ancien ministre du Redressement productif, puis de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique du gouvernement Valls, démissionnaire en août 2014, sera-t-il candidat à la primaire du Parti socialiste ? En compagnie de David Pujadas et Léa Salamé, il dressera le bilan de la présidence de François Hollande, détaillera les raisons qui le poussent à s'engager de nouveau en politique et expliquera les grands axes de son programme pour lutter contre le chômage, contrôler les marchés financiers et revivifier la démocratie. 

    Le Monde - Direct politique : notre décryptage de l’interview d’Arnaud Montebourg sur France 2  

    L’ancien ministre et candidat à l’élection présidentielle est l’invité de « L’émission politique » sur France 2 ce soir. Suivez notre décryptage en direct.
     

    Dans « L’émission politique » de France 2, le candidat à la présidentielle a renouvelé ses appels à pouvoir choisir une entreprise pour un marché public au motif que c’est une PME ou qu’elle est française.

    Le Figaro - Primaire à gauche : Montebourg se prépare au match face à Hollande

    «Notre match à nous, il est face à François Hollande. Il sera ensuite face à la droite.» L'équipe d'Arnaud Montebourg misait gros sur sa participation à L'Émission politique, dont le deuxième numéro est programmé jeudi soir sur France 2. Elle savait qu'une partie de ce premier match pouvait se jouer au fil de cette émission, étrennée par Nicolas Sarkozy la semaine dernière. L'ancien ministre du Redressement productif s'y était préparé depuis des semaines. «Nous avons mobilisé des ressources, des expertises avec ceux qui nous ont proposé leur aide. Nous avons organisé des réunions thématiques et généralistes», explique le député PS Laurent Baumel, responsable du pôle programme du candidat à la primaire socialiste, voire à la présidentielle.

    Francetvinfo - Présidentielle : Arnaud Montebourg, candidat en construction

    Un mois après sa déclaration de candidature à la présidentielle, l'ancien ministre socialiste déroule un "projet France", qui n'est encore que partiellement ficelé.

     
    Chaque semaine, une personnalité répond à un questionnaire de Proust revisité par « L’Epoque ». L’ex-ministre du redressement productif, candidat à l’élection présidentielle, s’est prêté à l’exercice.
     
     
    Gonesse (France) - Arnaud Montebourg (PS), candidat à l'élection présidentielle de 2017, a affirmé lundi soir lors d'une réunion publique à Gonesse (Val-d'Oise) qu'il ne fallait pas faire des "promesses" mais présenter "un projet", appelant "les déçus" du quinquennat Hollande à "construire le futur".
     
    PRINTEMPS REPUBLICAIN
     
     
    Le collectif citoyen fondé en mars dernier par des personnalités de gauche autour de la défense de la laïcité et du pacte républicain organise une grande soirée ce mercredi 21 septembre à partir de 19 heures à l’Ecole normale supérieure, 10, rue d’Ulm 75005 Paris.
     
     
    Le Printemps républicain, un mouvement qui rassemble les femmes et les hommes de gauche autour de la défense de la laïcité et du pacte républicain, a commandé une enquête sur le thème : "Qu'est-ce qui fait qu'on est français ?". Particulièrement instructif à l'heure où certains, à l'image de Nicolas Sarkozy, invoquent "nos ancêtres les Gaulois" pour décrire ce qui nous réunit...
     
    HAMON
     
     
    Benoît Hamon, l’Américain ? Le candidat à la primaire du Parti socialiste (PS) a débuté une tournée aux Etats-Unis dans le cadre de sa campagne française, avec pour point d’orgue une rencontre avec Bernie Sanders, mercredi 21 septembre, à Washington.

    L’information a été gardée secrète jusqu’au dernier moment, mais l’ancien ministre de l’éducation nationale a passé près d’une heure en tête à tête, au Sénat des Etats-Unis, avec le candidat surprise de la primaire du Parti démocrate, qui s’est incliné, en juillet face à Hillary Clinton. A 73 ans, le sénateur du Vermont, représentant de l’aile gauche des démocrates, avait bousculé la primaire, en portant le fer contre Wall Street et les multinationales.

    PRIMAIRE
     
     
    Un sondage qui ne devrait rassurer personne à gauche. Selon une enquête Harris Interactive pour France Télévisions*, publiée jeudi 22 septembre, les sympathisants de gauche sont très partagés entre les différents candidats potentiels à la primaire qui sera organisée par le Parti socialiste en janvier 2017.

    Le Figaro - Primaire à gauche : les candidats devront réunir autant de parrains qu'en 2011

    Les modalités de parrainages pour les candidats à la primaire de la Belle Alliance Populaire (BAP) ont été fixées lors d'une réunion au siège du PS, mardi.

    La primaire de la belle Alliance Populaire, annoncée pour le mois de janvier prochain aura bien lieu. Un certain nombre de candidats sont déjà annoncés la ligne de départ, bien que les conditions précises de déroulement du scrutin restaient jusqu'ici assez floues.

    Le JDD - La primaire de gauche, un casse-tête financier pour le PS

    Une réunion a lieu mardi au siège du Parti socialiste pour examiner les enjeux budgétaires liés à la primaire de gauche. À l’Élysée, un proche du Président est déjà discrètement chargé de cette mission.

    HOLLANDE

    Le Monde - Le testament de François Hollande sur la Syrie

    Le président a réaffirmé devant l’Assemblée générale de l’ONU la position de la France sur le conflit syrien : soutien à l’opposition et départ de Bachar Al-Assad.

    Il faut lui reconnaître le mérite de la constance. Le soutien à la rébellion et l’engagement pour une Syrie démocratique, unitaire et pluraliste en lieu et place de la sanglante dictature de Bachar Al-Assad sont restés, tout au long de son quinquennat, au cœur de l’action diplomatique de François Hollande. Le président français l’a à nouveau montré mardi 20 septembre, dans son discours à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU).

    AUBRY

    L'Obs - Présidentielle : 8 signes qui montrent que Martine Aubry va soutenir François Hollande

    LE PLUS. Martine Aubry a fait sa rentrée politique à Lomme ce 17 septembre, en même temps que "l’université de l’engagement", soutien de François Hollande. La maire PS de Lille n'a pas confirmé qu’elle s’apprêtait à soutenir le président sortant, malgré les rumeurs d’un rapprochement entre les anciens adversaires de 2011. Une position qui ne fait pas oublier les nombreux signes de son futur soutien au chef de l’État, estime Thierry de Cabarrus.

    SECU

     
    Affaires sociales et de la Santé dévoile ce qui va changer pour la Sécurité sociale en 2017. 4 milliards d’économies vont être réalisés sur l’assurance-maladie. De nouvelles taxes seront instaurées sur l’industrie du tabac.
     
    Le pari de ramener le régime général de la Sécurité sociale à l’équilibre serait-il sur le point d’être tenu ? Sans attendre la présentation officielle du dernier projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) du quinquennat, prévue vendredi 23 septembre, la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, a tenu à annoncer elle-même la bonne nouvelle dès jeudi soir. « En 2017, le trou de la Sécu aura disparu », a-t-elle assuré aux Echos.
     
    ISLAM
     
     
    Une étude menée par l’IFOP et l’Institut Montaigne sur les choix des Français de confession musulmane confirme une religiosité dominante. 65% des sondés sont favorables au voile. Pour 28% - les plus jeunes - la charia prime sur les lois de la République.

    HUIS CLOS

    Libé - Un PS toujours plus à huis clos

    Après les conseils nationaux, la direction du Parti socialiste ferme l'accès de ses ateliers organisés dans le cadre de ses «universités de l'engagement». Impossible d'observer les débats qui animent le parti au pouvoir.

    ATTERRISSAGE

    Libé - Cinq ministres à la recherche d’une piste d'atterrissage électoral

    A quelques mois des investitures socialistes aux législatives, passage en revue des membres du gouvernement qui veulent tenter leur chance pour un poste de député en 2017.

    En 2012, elles n’avaient pas tenté leur chance. Soit parce que leur mandat local leur suffisait, soit parce qu’elles n’étaient pas encore connues, soit parce que la circonscription qu’elles pouvaient viser était bien trop à droite. Mais pour 2017, elles sont plusieurs au gouvernement à se chercher une piste d’atterrissage électorale aux prochaines législatives et s’imaginer un futur de députée.

    PS (communiqué)

    60 000 postes dans l’éducation : engagement tenu !

    Le Parti socialiste se félicite que l’engagement du président de la République devant les Français de créer 60 000 postes dans l’éducation soit tenu.

    L’éducation est redevenue, et de loin, le premier budget de la Nation. Le projet de loi de finances 2017 conforte cette ambition pour les élèves avec la création de 12 842 postes dans l’Education qui s’ajoutent aux 47 158 postes créés à ce jour. Ainsi, entre les rentrées 2012 et 2017, 54 000 postes auront été créés dans l’Education nationale, 5 000 postes dans l’Enseignement supérieur et 1 000 dans l’Enseignement agricole.

    Pour le Parti socialiste, la lutte contre la maladie d’Alzheimer est une priorité assumée par le Gouvernement

    Dans le cadre de la 23ème journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer, le Parti socialiste souhaite réaffirmer sa solidarité avec les 900.000 français affectés par cette maladie et les 4 millions de nos concitoyens directement concernés au quotidien par la maladie d’un proche.
     
    Paradoxalement, la croissance du nombre de malades est la conséquence directe d’une évolution positive : celle de l’allongement de la durée de la vie. Et, si cette maladie n’a pour l’heure trouvé aucun traitement permettant de ralentir sa progression, de fragiles espoirs existent toutefois d’une stabilisation à terme de sa prévalence.
  • Montebourg sur Hollande: "Il faut tourner la page du quinquennat"

    Arnaud Montebourg était l'invité de Jean-Jacques Bourdin, ce lundi matin sur BFMTV et RMC. Le candidat à la présidentielle "aimerait" participer à une éventuelle primaire à gauche "si les règles sont équitables et loyales". L'ancien ministre a par ailleurs critiqué le mandat de François Hollande, un "échec" selon lui. "Il faut tourner la page du quinquennat. On ne peut pas lever l'espoir sur un échec. Un échec grave, parce que construit sur le reniement et le renoncement", a-t-il affirmé sur BFMTV et RMC.


    Montebourg sur Hollande: "Il faut tourner la... par BFMTV

  • Montebourg estime ne pas "être le seul" à ne plus vouloir de Hollande

    Invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi matin sur BFMTV et RMC, Arnaud Montebourg a clairement marqué sa différence avec François Hollande. L'ancien ministre ne veut plus du chef de l'Etat. Pourtant, à la question "Vous ne voulez plus de François Hollande?", le candidat à la présidentielle garde le silence et ne le dira pas mot à mot, malgré l'insistance de Jean-Jacques Bourdin. "Je ne suis pas le seul" se contentera-t-il de lancer au journaliste.


    Montebourg estime ne pas "être le seul" à ne... par BFMTV

  • L'actualité de socialistes du 9 au 15 septembre

    A LA UNE

    Non Fiction - Le bien-être sans la croissance

    Dans Faut-il attendre la croissance ?, l’économiste Florence Jany-Catrice et la sociologue Dominique Méda posent successivement trois questions : Comment la croissance économique est-elle devenue l’une des préoccupations fondamentales de nos gouvernements ? A quelles limites la croissance est-elle désormais confrontée ? Et finalement, que disent les débats de ce que pourrait être un monde de progrès mais sans croissance ? Contraintes par le format de la collection Doc En Poche de passer rapidement sur certains points, elles parviennent à donner des réponses plutôt très satisfaisantes à ces trois questions, de sorte que le livre constitue une excellente introduction sur le sujet de l’avenir de la croissance, même si les pistes qu’il suggère pour finir peuvent laisser le lecteur sur sa faim.

    Altereco+ - L’étrange bilan de François Hollande

    La politique économique des gouvernements de François Hollande aura suivi un cap constant. Baisse conséquente des prélèvements sur les entreprises suite au rapport Gallois, financée par des hausses de prélèvements sur les ménages ainsi qu’une (relative) maîtrise de la dépense publique. Avec l'objectif de réduire le déficit public et de passer en dessous du seuil de 3 % (voir le bilan publié récemment par l’OFCE ou cette note de blog).

    Constance donc, mais un résultat désastreux puisqu’il ne débouchera que sur une maigre inversion de la courbe du chômage quatre années après avoir été mis en œuvre. La raison ? Un effet récessif de la hausse des prélèvements sur les ménages et de la réduction de la dépense publique alors que les effets de la politique de l’offre sont d’abord dans les comptes des entreprises et ne se traduiront que plus bien tard sur l’activité.

    Libé - Les citoyens absents de la campagne électorale Par Claude Alphandery, Président d'honneur du Labo de l’Economie sociale et solidaire (ESS) et de France Active

    Le gouvernement cherche à dégager du bilan législatif du quinquennat des idées fortes pour les élections. Opération difficile, en effet, les grandes lois de progrès sont rares ; j’en citerai néanmoins deux marquantes : celle sur le mariage pour tous. L’autre, la loi sur l’Economie sociale et solidaire (ESS) vise à définir, à conforter, à légitimer les initiatives ayant des finalités économiques, sociales, solidaires et écologiques et dont la source est l’engagement, le pouvoir d’agir des citoyens. Que peut-on dire aujourd’hui des effets de ce texte ? Comment l’ESS se situe-t-elle dans le débat électoral ?

    LES FRONDEURS A LA ROCHELLE

    Marianne - A La Rochelle, Montebourg parle de la France, Hamon des Français

    Au cours de plénières auxquelles ne manquait que Jean-Luc Mélenchon parmi les candidats de la gauche opposée à François Hollande, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon ont rappelé leur volonté d'une primaire élargie, sans masquer leurs désaccords de fond. Avec une salle acquise à l'un et des médias focalisés sur l'autre.

    France 3 - Nadia Pellefigue : « la majorité régionale est clairement de gauche »

    De La Rochelle à l’Hôtel de Région. Le week-end dernier, Nadia Pellefigue a participé à la rentrée politique des Frondeurs. Une rentrée organisée dans la préfecture de Charente-Maritime, en présence des deux ténors de la gauche anti-Hollande : Arnaud Montebourg et Benoit Hamon. Le lendemain du rendez-vous de La Rochelle, lundi 12 septembre, l’élue d’Occitanie a retrouvé son agenda de vice-présidente du Conseil Régional en charge du développement économique. Un pied à La Rochelle et parmi les Frondeurs. Un autre dans les dossiers économiques régionaux et la majorité d’une ancienne ministre de Manuel Valls, Carole Delga. Ce sont les deux facettes de Nadia Pellefigue.

    France Info - "Eviter cet effacement de la gauche" (Christian Paul, frondeur du PS)

    Les frondeurs continuent leur université d'été ce dimanche à La Rochelle. Ils appellent à une primaire de toute la gauche. Pour Christian Paul, député de la Nièvre et chef de file des frondeurs du PS, il s'agit d'éviter un effacement de la gauche à l'élection présidentielle.

    Libé - A la gauche du PS, vers des candidatures plurielles à la primaire

    A La Rochelle, les frondeurs socialistes ont lancé un nouvel appel «à une grande primaire de toute la gauche et des écologistes» tout en cherchant à préserver leur unité malgré la multiplication, dans leurs rangs, de candidats à la présidentielle.

     
    La direction du Parti socialiste a annulé son université de rentrée à Nantes, mais les frondeurs, eux, ont maintenu leurs « journées d’été » à La Rochelle. Samedi 10 et dimanche 11 septembre, l’aile gauche du parti se réunit donc, avec un objectif qui tient à ce jour de la mission impossible : désigner, d’ici à la primaire du PS en janvier 2017, un candidat unique. Tous les prétendants vont donc venir se montrer et se compter sur le port rochelais.
     
    HOLLANDE
     
     
    François Hollande s'en cache de moins en moins : il veut se représenter en 2017 pour un second mandat. Entre les lignes, au fil de ses entretiens et discours, sa volonté transparaît clairement. Dernier exemple en date, son entretien au journal "le Débat" dans lequel il assume sa politique "social-libérale".
     
    TAUBIRA
     
     
    Louangeuse à l'égard de François Hollande, très dure contre la droite, inquiète vis-à-vis de l'extrême droite... Christiane Taubira accorde ce lundi une longue interview à Libé pour appeler la gauche à l'union dès le premier tour et laisser planer le mystère quant à ses propres intentions en vue de 2017.

    PRIMAIRE

    Le Point - Cambadélis envoie valser l'idée d'une primaire de toute la gauche

    Pour Camba, c'est trop tard pour une primaire de la gauche élargie aux communistes, au Front de gauche et aux écologistes. Tant pis pour les frondeurs.

    VAUCLUSE

    Marianne - Vaucluse : le PS passe son tour à une élection partielle

    Le Parti socialiste a décidé ne pas présenter de candidats pour une élection départementale partielle prévue début octobre à Orange, dans le Vaucluse. Un cas symptomatique de la marginalisation croissante de la gauche dans le Sud-Est, réduite à assister impuissante au duel droite/extrême droite.

    ALSTOM

    Francetvinfo - Pour Montebourg, le gouvernement "savait tout" de la fermeture d'Alstom Belfort

    L'ancien ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, aujourd'hui candidat à la primaire à gauche, a rendu visite mercredi aux salariés de l'usine de production de trains menacée.

    Le Monde - Alstom : Hollande a pour « objectif » le maintien du site de Belfort

    Le président de la République, François Hollande, a fixé comme « objectif » le maintien des activités ferroviaires d’Alstom du site de Belfort, menacé de fermeture. Son ministre de l’économie, Michel Sapin, en a fait l’annonce lundi 12 septembre au matin, au sortir d’une réunion interministérielle sur ce dossier.

    CAMBA

    L'Obs - Fichier S: Cambadélis (PS) reproche à Sarkozy de vouloir "s'émanciper de l'Etat de droit"

    Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a reproché vendredi à Nicolas Sarkozy de vouloir "s'émanciper de l'Etat de droit" en proposant notamment l'internement des fichiers S soupçonnés de terrorisme.

    ECONOMISTES

    Altereco - Entretien avec Eric Heyer, Les 35 heures, le négationnisme et les économistes

    Les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg soutiennent, dans leur dernier ouvrage, Le négationnisme économique et comment s'en débarrasser (Flammarion), que baisser la durée légale du travail n'a aucune incidence sur l'emploi. Seules les baisses de charges font baisser le chômage. Ceux qui pensent autrement sont-ils des négationnistes ? Entretien avec l'économiste Eric Heyer.

    OFCE - « Le négationnisme économique » de Cahuc et Zylberberg : l’économie au premier ordre

    par Xavier Ragot

    Le livre de Pierre Cahuc et André Zylberberg[1] est une injonction à tenir compte des vérités scientifiques de l’économie dans le débat public, face aux interventions cachant des intérêts privés ou idéologiques. Le livre contient des développements intéressants, décrivant les résultats de travaux empiriques utilisant des expériences naturelles pour évaluer des politiques économiques dans le domaine éducatif, de la politique fiscale, de la réduction du temps de travail, etc.

    Les Echos -« Négationnisme économique » : l'erreur et la faute de Cahuc et Zylberberg
     
    LE CERCLE/POINT DE VUE - Les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg, dans leur nouvel essai au titre douteux, prétendent que l'économie est devenue une science infaillible. Ils se trompent.
     
    Les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg viennent de publier un essai, « Le négationnisme économique» ( dont voici les meilleurs extraits ), dans lequel ils avancent que l'économie est devenue une science expérimentale, au même titre que la biologie ou la médecine. Les deux auteurs se trompent et ce pour plusieurs raisons. 

    PS (communiqué)
     

    Le Parlement européen a adopté hier à une large majorité le rapport d’initiative du député socialiste Guillaume Balas sur la lutte contre le dumping social dans l’Union européenne.

    Le Parti socialiste salue ce message fort envoyé à la Commission et aux Chefs d’État. Le rapport prévoit, entre autre, de créer une liste noire des sociétés responsables de graves violations à la législation sociale. Elles se verront refuser l’accès aux marchés publics, aux subventions publiques et aux subventions de l’Union européenne pendant une période légale. La mise en place d’un salaire minimum européen est une autre mesure forte.

     
     
  • Altereco+ - L’étrange bilan de François Hollande, Xavier Timbeau

    La politique économique des gouvernements de François Hollande aura suivi un cap constant. Baisse conséquente des prélèvements sur les entreprises suite au rapport Gallois, financée par des hausses de prélèvements sur les ménages ainsi qu’une (relative) maîtrise de la dépense publique. Avec l'objectif de réduire le déficit public et de passer en dessous du seuil de 3 % (voir le bilan publié récemment par l’OFCE ou cette note de blog).

    Constance donc, mais un résultat désastreux puisqu’il ne débouchera que sur une maigre inversion de la courbe du chômage quatre années après avoir été mis en œuvre. La raison ? Un effet récessif de la hausse des prélèvements sur les ménages et de la réduction de la dépense publique alors que les effets de la politique de l’offre sont d’abord dans les comptes des entreprises et ne se traduiront que plus bien tard sur l’activité.

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  • L'actualité des socialistes du 2 au 8 septembre

    ANALYSES

    OFCE - Le quinquennat de François Hollande : enlisement ou rétablissement ?

    Le quinquennat de François Hollande a été marqué par des difficultés économiques profondes mais également par un début d’embellie cette dernière année de mandat. La France aura donc connu une croissance faible de 2012 à 2014, du fait notamment de la politique de consolidation budgétaire, puis une croissance modérée au-delà.

    L’ampleur du choc fiscal en début de quinquennat, dont l’impact négatif sur la croissance avait été sous-estimé par le gouvernement, n’était pas compatible avec une baisse du chômage au cours de la première moitié du mandat.

    L’effort d’assainissement des finances publiques aura conduit à un ajustement budgétaire conséquent, en repoussant cependant l’objectif de 3 % de déficit public à la fin du quinquennat. Selon les calculs de la Commission européenne, le solde structurel français (c’est-à-dire le solde corrigé des effets de la conjoncture) se serait amélioré de 2,5 points sur la période 2012-2016. Malgré tout, cet effort n’a pas empêché la dette publique d’atteindre un point haut historique, et de diverger sensiblement par rapport à celle de l’Allemagne.

    FRONDEURS

     
    Ils font leur rentrée ce week-end à La Rochelle, sans parvenir à se mettre d’accord sur une candidature unique pour la primaire de la gauche.
    En savoir plus sur
     
    SONDAGE
     
     
    Une très nette désaffection. C'est la principale leçon de l'enquête réalisée par Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS, pour le Cevipof et publiée cet été sur la relation entre les enseignants et le PS. Il observe « un affaissement important des intentions de vote en faveur de François Hollande entre janvier 2016 et mai 2016, passant de 30,7 % à 24,3 %. »
     
    HOLLANDE
     
     
    Le discours était très attendu. Et plus encore que le thème du colloque que François Hollande ouvre "la démocratie face au terrorisme", ce sont les petits cailloux semés par le chef de l'Etat en vue de 2017 qui étaient scrutés. Englué dans les bas-fonds des sondages, encadré par des candidatures dissidentes (Arnaud Montebourg sur sa gauche et Emmanuel Macron sur sa droite), le président de la République était pressé par une partie des siens d'envoyer un signal
     
     
    Il était temps. Même les plus fidèles partisans de François Hollande commençaient à douter de sa capacité à parler à la gauche et à incarner sa possible unité. Les voilà rassurés. Hollande sait encore y faire. Même si un discours, aussi bon soit-il, ne suffira pas pour corriger les manquements et les incohérences de son quinquennat.
     
     
    Tir nourri sur ses adversaires tous bords confondus, anaphores, intentions… Dans le discours le plus percutant de son quinquennat, jeudi à Paris, le chef de l’Etat a posé les premiers jalons de sa future campagne, sans pour autant se déclarer.
     
     
    François Hollande n’a pas fait de déclaration de candidature ou d’annonce surprise dans son discours, jeudi 8 septembre, à la Salle Wagram, à Paris. Il a en revanche défendu son action en allant au-delà du seul thème annoncé de la « démocratie face au terrorisme ». Constitution, cumul des mandats, créations de postes… Retour sur ses principales affirmations.
     
    MACRON
     
     
    En décidant finalement de quitter le gouvernement, Emmanuel Macron a pris un risque calculé. Son pari est que François Hollande ne se représentera pas à l’élection présidentielle et que dans ces conditions il ne doit plus tarder à montrer clairement ses ambitions et à se préparer pour 2017. Ce pari est risqué dans la mesure où, s’il se trompe, il se trouvera dans une situation particulièrement inconfortable. En effet, son départ du gouvernement à lui seul ne lui permettra pas de se présenter contre le président sortant si, déjouant ses calculs, celui-ci se représente. L’image de Brutus serait alors trop prégnante. Il aurait fallu que Macron quitte beaucoup plus tôt le gouvernement et sur une rupture radicale pour pouvoir légitimement se présenter contre François Hollande. Ce ne fut pas le cas. Si le président se représente, il devra donc faire exploser sa fusée porteuse à peine lancée. Fâcheux. Tout repose donc sur le calcul du retrait probable de ce dernier. Ce calcul est-il juste ?

    Challenges -Pourquoi Macron est obligé d’être candidat socialiste, malgré lui

    Un sondage TNS SOFRES pour Le Figaro montre que Macron est surtout perçu par les électeurs de gauche comme un candidat socialiste avant tout tandis que son succès dans l’électorat de droite est faible. A lui d’en tirer les leçons en renonçant à son credo ni gauche, ni droite

    MONTEBOURG

    Le JDD - SONDAGE. Primaire du PS : le match Hollande-Montebourg

    Selon notre sondage Ifop-JDD, la primaire organisée par le PS s'annonce serrée. S'il devance un peu Arnaud Montebourg au premier tour, François Hollande pourrait être confronté à un second tour très compliqué.

    HAMON

    L'Express - Primaire à gauche: Benoît Hamon crée son micro-parti, baptisé "Elpis"

    Le candidat de l'aile gauche du PS vient de créer son parti de poche pour recevoir des dons en vue de financer sa campagne pour la primaire à gauche.

    KIMELFELD

    Lyon Première - "J'ai très envie d'être maire de Lyon" David Kimelfeld (PS)

    David Kimelfeld, maire du 4ème arrondissement et premier fédéral du PS du Rhône, a été désigné par Gérard Collomb comme son dauphin pour les élections de 2020.

    JACQUEMAIN

    L'Humanité - Dans les entrailles du hollandisme

    Un ex-conseiller de Myriam El Khomri lève le voile sur la genèse de la loi travail. Un voyage hallucinant où l’on découvre qui détient le vrai pouvoir.

    On ne ressort pas indemne du « petit bout de chemin » dans les entrailles du pouvoir de la présidence Hollande que ­raconte Pierre Jacquemain. Ex-conseiller « stratégie » de la ministre du Travail, Myriam El Khomri, il a démissionné en février de ses fonctions, précisément en raison de son opposition à la loi qui porte désormais le nom de son ancienne patronne. L’auteur d’Ils ont tué la gauche (Fayard, 198 pages, 16 euros) lève aujourd’hui « le voile sur la fabrique de la politique » du quinquennat finissant, depuis cet observatoire ô combien privilégié.

    CAROLINE FOUREST

    Menteuse, vous avez dit menteuse ?

    La Cour d’appel de Paris vient de confirmer ce que je disais sur le plateau d’On n’est pas couché en mai 2015. Elle a constaté que depuis janvier 2015, soit plusieurs mois avant l’enregistrement de cette émission, la plainte que me reprochait Aymeric Caron était bien prescrite. J’ai donc bien gagné le procès intenté par Madame Rabia Bentot, condamnée à me verser 4000 euros pour frais de procédure.

    IDEES

    Le Monde - Une révolution conservatrice qui avance à visage découvert, Par Daniel Lindenberg

    « Déchéance de nationalité », « constitutionnalisation de l’état d’urgence », « expliquer le terrorisme, c’est déjà l’excuser », « tous pouvoirs à la police »… Que ces mots et ces déclarations d’intention soient à présent ceux d’un gouvernement de gauche devrait stupéfier. C’est tout de même le cas pour certains. Mais même ceux-là savent-ils vraiment comment « en un plomb vil l’or pur s’est-il changé » ? Que Jean Racine nous pardonne, mais l’Olympe n’a rien à voir dans cet affaissement des principes républicains les plus basiques.

    ISLAM

    Slate - Il faut accepter le lien de la majorité des musulmans de France avec l'islam de l'Algérie ou du Maroc

    Quelle instance représentative pour les musulmans de France? Comment financer les lieux de culte? Comment former les imams? Alors que les interrogations se multiplient dans un pays en proie à la violence djihadiste, notre spécialiste religion Henri Tincq et l'islamologue Rachid Benzine font le point.

  • Discours au colloque "La Démocratie face au terrorisme"


    Discours au colloque "La Démocratie face au... par elysee

  • François Hollande est-il déjà candidat ?


    François Hollande est-il déjà candidat ? par lemondefr

  • L'actualité des socialistes du 26 août au 1er septembre

    A LA UNE

    OFCE - La baisse du chômage annoncée par l’Insee confirmée en juillet par Pôle emploi

    Département Analyse et prévision (Equipe France)

    Les chiffres du chômage du mois de juillet 2016 publiés par Pôle Emploi font apparaître, après les deux hausses consécutives de mai (+ 9 200) et juin (+ 5 400), une baisse du nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) n’exerçant aucune activité (catégorie A) de 19 100 personnes en France métropolitaine. Sur les trois derniers mois la baisse est de 4 500 personnes et sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi n’exerçant aucune activité s’est réduit de 44 100 individus. Ces évolutions viennent confirmer l’amélioration du marché du travail en France depuis le début de l’année et confirmée à la mi-août par la publication de l’INSEE du chômage au sens du BIT (cf. ci-dessous). Le chômage de longue durée a amorcé sa décrue (-2,2 % sur les trois derniers mois) alors même qu’il n’avait cessé de croître depuis la fin de l’année 2008 et le chômage des seniors continue de s’infléchir légèrement (-0,2 % sur 3 mois). Notons toutefois que la montée en charge du plan de formation instauré par François Hollande au début de l’année explique en partie ces évolutions encourageantes. Ainsi, au cours des 3 derniers mois, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie D a crû de 10,1 %, soit près de 30 000 personnes supplémentaires, sous l’effet principalement des entrées dans les dispositifs de formation comptabilisées dans cette catégorie[1].

    Le Parisien - Hamon, Montebourg : à qui le label anti-Hollande ?

    PS. Autrefois alliés, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg sont aujourd'hui rivaux pour incarner l'alternative à gauche à la présidentielle. Mais jusqu'à quand ?

    La Tribune - "Sans parti politique, Macron n'a aucune chance d'être président"

    Pour le politologue Stéphane Rozès, Emmanuel Macron doit son actuelle popularité à son positionnement original, pro-réforme, dans un gouvernement de gauche. Mais mener campagne pour la présidentielle en se posant au centre et surtout sans le soutien d'un parti politique, c'est courir droit à l'échec

    HAMON

    L'Obs - Benoît Hamon, à gauche mais pas trop

    Pour son premier meeting de campagne, le chef de file de l’aile gauche du PS a tenu un discours rassembleur, s’efforçant de se placer au centre de gravité des différentes sensibilités de la gauche et des écologistes.

    L'Express - Primaire PS: comment Benoît Hamon tente de se démarquer d'Arnaud Montebourg

    Une semaine après son ancien collègue du gouvernement, le député socialiste des Yvelines a tenu ce dimanche à Saint-Denis son premier meeting de campagne. L'occasion de faire entendre quelques divergences avec son principal rival de l'aile gauche du PS.

    Libé - Hamon : «Je ne vais pas jouer le bonobo de la Ve République»

    À Saint-Denis, le député des Yvelines lance sa campagne pour la primaire à gauche. Avec un premier objectif : démontrer que sa candidature est différente de celles de Montebourg ou Mélenchon.

    Libé - «Ce serait bien qu’on ait une doublette Hamon-Montebourg»

    A Saint-Denis, le député des Yvelines, Benoît Hamon, a débuté son «rassemblement pour gagner en 2017», point de départ de sa campagne pour la primaire à gauche. Rencontre avec des militants qui espèrent voir Hamon et Montebourg s’entendre vite.

    Le Point - Benoît Hamon lance sa campagne à Saint-Denis

    Il avait pris de vitesse la semaine dernière son ancien comparse Arnaud Montebourg, en annonçant quelques jours avant lui sa candidature à la présidentielle.

    Le Parisien - La lettre aux Français de Benoît Hamon

    Sitôt sa candidature déclarée, le 16 août dernier, Benoît Hamon a pris la plume. Pour écrire le discours qu'il prononcera dimanche, lors d'un meeting à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mais pas que. Le candidat à la primaire PS avait un autre texte sur le métier. Une «lettre aux Français» (voir document ci-dessous), que nous dévoilons et qui sera éditée à plus de 300 000 exemplaires et distribuée à partir de lundi.

    Le Monde - Benoît Hamon cherche son élan

    L’encéphalogramme reste plat. Révélée en pleine torpeur estivale, le 16 août, sur le plateau du 20 heures de France 2, afin d’éviter l’embouteillage de la rentrée politique, la candidature de Benoît Hamon à la primaire organisée par le Parti socialiste (PS), prévue les 22 et 29 janvier 2017, peine à mobiliser.
     
     
    Sitôt sa candidature déclarée, le 16 août dernier, Benoît Hamon a pris la plume. Pour écrire le discours qu'il prononcera dimanche, lors d'un meeting à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Mais pas que. Le candidat à la primaire PS avait un autre texte sur le métier. Une «lettre aux Français» (voir document ci-dessous), que nous dévoilons et qui sera éditée à plus de 300 000 exemplaires et distribuée à partir de lundi.

    MONTEBOURG

    L'Obs - Marchés publics : Montebourg 2014 répond à Montebourg 2016

    Le candidat Arnaud Montebourg propose de réserver transitoirement 80% des marchés publics à des PME nationales. Impossible dans le cadre des traités européens, disait le ministre Arnaud Montebourg il y a deux ans.

    Le Lab - La sentence de Hollande sur l’entrée en campagne de Montebourg : "Trop tard, trop violent, trop flou"

    "Outrance" et "caricature". Tels sont les éléments de langage distillés par les soutiens de François Hollande pour commenter l’entrée officielle en campagne d’Arnaud Montebourg à Frangy-en-Bresse, qui au passage conjure le chef de l’Etat de ne pas se représenter.

    L'Humanité - Montebourg déroule ses alternatives

    Le nouveau candidat à la présidence de la République, qui devait être invité sur France 2 hier soir, a présenté un projet social-démocrate qui entre en rupture avec le libéralisme et l’austérité de François Hollande, tout en prônant l’alliance du public et du privé, du capital et du travail.

    Capital - Le (coûteux) plan d'Arnaud Montebourg pour faire redécoller la France

    Après Benoît Hamon, Arnaud Montebourg vient d'officialiser sa candidature à l'élection présidentielle 2017. Si on ne sait pas encore si celle-ci passera ou non par la primaire socialiste, on peut déjà se forger une idée du programme de l'ex-ministre de l'Economie, qui avait claqué la porte du gouvernement en 2014 pour signifier son opposition à la politique menée par François Hollande.

    Slate - Les aimables fantaisies du projet patriotique d'Arnaud Montebourg

    Convaincant dans sa critique de François Hollande, Arnaud Montebourg l'est nettement moins dans son projet. Au stade actuel, il juxtapose un ensemble de généralités et de slogans et une série de mesures à la fois peu crédibles et guère cohérentes.

    MACRON

    France 3 - Par sms, le PS menace d’exclusion les soutiens d’Emmanuel Macron

    Un coup de sang, c’est simple comme un SMS. Le Lab d’Europe 1 a récupéré, dans ses filets, des textos furibards de Jean-Christophe Cambadelis au sujet de la démission d’Emmanuel Macron.

    Le 1er secrétaire du PS fustige violemment le départ du gouvernement de l’ancien ministre de l’Economie. Mais il joint les actes à la parole en lançant un avertissement aux « macroniens » en puissance. Attention. La jurisprudence Iborra existe et elle s’applique.

    Le Lab - Les socialistes réagissent avec virulence à la démission d’Emmanuel Macron : "Brutus", "Kinder surprise", "espionnage"

    C’est entendu, dit et redit : non, Emmanuel Macron n’est pas socialiste. Mais il a été pendant deux ans, jusqu’à sa démission annoncée du ministère de l’Economie ce mardi 30 août, membre d’un gouvernement dirigé par un socialiste Manuel Valls sous la houlette du Président François Hollande.

    Longtemps critiques, pour une partie, à son égard, les socialistes ont réagi avec virulence à l’annonce de démission imminente du ministre de l’Economie, 2017 dans le viseur. Et en premier lieu, c’est leur patron, le Premier secrétaire du Parti socialiste, qui a donné le ton. Florilège des réactions d'élus socialistes bien remontés contre Emmanuel Macron. .

     
    Une carrière fulgurante, des résultats mitigés. Maintenant, Emmanuel Macron va devoir convaincre qu’il peut être un leader politique autrement qu’avec des petites phrases douces et assassines.
     
     
    Après la démission d’Emmanuel Macron, le chef de l’Etat apparaît sonné, mais ne veut rien changer à sa stratégie.
     
    MICHEL SAPIN
     
     
    Michel Sapin a toujours eu le sens de la formule, parfois un peu moins celui de la mesure. Invité de RMC et BFM-TV jeudi 1er septembre, le nouveau ministre de l’économie et des finances a dressé un tableau très optimiste de la situation économique et sociale du pays, vantant les baisses d’impôts de 2015 et promettant de nouvelles l’an prochain.

    NAJAT VALLAUD-BELKACEM
     
     
    Emmanuel Macron a quitté le gouvernement mardi 30 août, afin de se consacrer à son mouvement politique "En Marche !", avec la présidentielle dans le viseur. L’ex-ministre de l’Économie devrait déclarer sa candidature d’ici deux mois, quand le chef de l’État devrait lui annoncer qu’il se présente à sa succession début décembre. Soit : après son ancien ministre.
     
    SIRUGUE
     
     
    L’Elysée a annoncé, jeudi 1er septembre, la nomination de Christophe Sirugue, député socialiste de Saône-et-Loire, au poste de secrétaire d’Etat à l’industrie. « Cet honneur est aussi une lourde charge à laquelle je ne me déroberai pas, en raison de l’intérêt que je porte à ce sujet essentiel tant au niveau national que local », a-t-il déclaré sur Facebook quelques minutes après l’annonce de sa nomination.
     
    LAICITE

    Paul Allies - Un rappel à l’ordre républicain par le droit contre la confusion politique

    Par sa décision du 26 août le Conseil d’Etat ne fait que rappeler le droit de la République, spécialement pour ce qui concerne l’application de la loi du 9 décembre 1905, fondement de la laïcité dans notre pays. Elle le fait dans un contexte de confusion politique problématique.

    Marianne - "En 2016, la fraternité c'est savoir dire non à l'islam radical"

    Après une première tribune dans laquelle il alertait sur la signification du burkini ("Ne soyons pas naïfs sur le symbole de cette étoffe"), Aalam Wassef réagit aux différentes photos de femmes simplement voilées se faisant verbaliser sur les plages. S'il comprend que ces images fassent "mal" et interrogent sur notre sens de la fraternité, il souligne qu'il faut malgré tout savoir "dire non avec fermeté, sagesse, mesure et pédagogie à l'obscurantisme".

    Marianne - Luc Carvounas, très proche de Valls, s'oppose à son tour aux arrêtés anti-burkini

    Invité ce midi sur RMC, le socialiste Luc Carvounas, pourtant proche parmi les proches de Manuel Valls, a ouvertement contredit le Premier ministre sur les arrêtés anti-burkini. Lui ne voit "pas pourquoi on les empêcherait de porter le burkini dans l'espace public".

    SACCAGE

    Le Monde - Les locaux de la fédération de Paris du Parti socialiste « saccagés »

    Les locaux de la fédération de Paris du Parti socialiste (PS) ont été « saccagés » jeudi 1er septembre, a dénoncé le premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.
    « Il s’agit d’un rassemblement non autorisé d’une trentaine de personnes du côté de Nation (11e arrondissement). Au moment de la dispersion, il y a eu des dégradations au local du PS », a fait savoir la police à l’AFP, sans donner plus de détails.

    CAMBA

    Cambadélis : "Parler de l'islam permet d'éviter d'évoquer la réussite gouvernementale"

    Si la polémique de l'été concerne le burkini, ce serait tout simplement pour ne pas parler... des succès du gouvernement ! Cette brillante analyse nous vient de Jean-Christophe Cambadélis ce 26 août.

    COLLOMB

    Marianne - "A Lyon, l’humanisme prend l’eau avec Gérard Collomb ! Nathalie Perrin Gilbert, Maire du 1er arrondissement de Lyon, conseillère municipale

    Gérard Collomb n’est pas humaniste. En décidant, au beau milieu de l’été, de couper l’eau des fontaines du Jardin des Chartreux pour tenter de faire partir les familles sans abri qui se sont réfugiées là, il a liquidé d’un seul coup le compte épargne déjà chichement pourvu de sa crédibilité politique en matière sociale.

     

  • L'actualité des socialistes du 1er au 14 juillet (revue de presse bi-mensuelle.... en été)

    A LA UNE
     
    Promenade des anglais, Nice, Marc Chagallpierre-emmanuel guigo,rocard,macron,valls,hollande,cambadelis,benoit hamon,christian paul,laurent baumel,ps,parti socialiste,politique,actualite
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    C’est un texte important, capital même, que nous publions ci-dessous. Il a pour objectif de faire entendre la voix de cette majorité dite "de culture musulmane", qui rejette l’islamisme et revendique la laïcité et l’universalisme. Contrainte au silence par la menace, les pressions, les compromissions, elle veut aujourd’hui réaffirmer son existence et ses convictions auprès des pouvoirs publics, des politiques, de l’opinion. Ce que pensent les personnes qui ont signé et signeront cet appel est aujourd’hui systématiquement nié, non seulement par les islamistes mais aussi par leurs complices conscients ou inconscients. A "Marianne", nous considérons comme nos compagnons de route les plus exposés de ces femmes et de ces hommes de parole. Nous savons que, dans leur sillage, s’inscrit la multitude des âmes libres. A l’heure des tragédies qui menacent nos valeurs, l’écouter constitue une urgence vitale...
     
    La France gangrenée par l’islamisme, Par André GERIN, Député-maire honoraire de Vénissieux,Septembre 2015
     
    En 2007, j’écrivais un livre intitulé « les ghettos de la République » dans lequel j’ai voulu dépeindre la réalité d’une situation que je connais bien. J’y racontais sans fards, la vie des quartiers au quotidien, j’y décrivais la violence, l’économie parallèle, la place prise par les fondamentalistes musulmans, les difficultés d’intégration et la misère. Depuis, c’est la société dans son ensemble qui s’est beaucoup dégradée comme si nous n’étions plus capables de répondre aux défis de l’intégration. Allons-nous laisser l’islamisme et le Front national remplir ce vide, pour notre avenir et pour notre pays ? C’est l’équation historique à laquelle nous devons répondre.

    ANALYSES

    David Chopin - Non, la social-démocratie n’est pas l’accord d’entreprise…

    Prenons le temps de la réflexion et du long terme pour comprendre la véritable signification de la « Loi Travail ». Les débats se sont achevés hier, avec l’utilisation de l’article 49.3. Ce texte est un ensemble (trop) touffu de dispositions, dont la rédaction de l’article 2 a finalement fait l’objet du plus de polémiques. Gageons qu’il ne va pas, à lui seul, créer « l’inversion de la hiérarchie des normes ». Mais il participe à un mouvement de fond de la forme iconoclaste de la social-démocratie à la française.
     
     
    Adeptes du 49.3 à l’Assemblée, les dirigeants socialistes ne semblent pas plus apprécier le débat au sein de leur propre parti. Un constat confirmé par l’annulation de l’université d’été par Jean-Christophe Cambadélis ? Entretien avec Rémi Lefebvre.

    Rémi Lefebvre est professeur de sciences politiques à l’université de Lille 2, et chercheur au CERAPS. Spécialiste du Parti socialiste, il décrit son « autodestruction » en cours.

    Télérama - Yves Sintomer : “La démocratie devient un spectacle, pendant que l'essentiel se déroule en coulisses”

    Professeur de science politique à Paris 8, Yves Sintomer interroge notre système démocratique actuel, où citoyens et élus n'ont plus prise sur les décisions importantes. Et avertit : si on ne redonne pas du pouvoir au peuple, on court à la catastrophe.

    FRONDEURS

     
    Député socialiste d’Indre-et-Loire, Laurent Baumel s’est « démené », mercredi 6 juillet, pour déposer une motion de censure contre le gouvernement sur le projet de loi travail. En vain.

    Comme lors du premier 49.3, au mois de mai, vous n’êtes donc pas parvenu à déposer une motion de censure de gauche. Comment cela se fait-il qu’une fois encore, vous n’ayez que 56 signataires, au lieu des 58 requis ?

    Nous avons gagné des voix par rapport à la première fois, mais nous en avons aussi perdues. Il y a eu quatre « entrants » et quatre « sortants ». Yann Galut [PS, Cher] n’a, par exemple, pas signé cette fois car il se situe déjà dans l’après, la primaire, dans laquelle il veut soutenir un autre candidat que François Hollande. Il ne voit pas l’intérêt de cet acte symbolique sans effet concret. Il est sur un autre raisonnement politique et stratégique. Tout comme Karine Berger [PS, Hautes-Alpes] qui, comme lui, appelle pourtant à la démission de Manuel Valls. Mais je n’en veux à personne.

     
    Rupture de ban au PS. Le député du Gard Patrice Prat a annoncé mardi 12 juillet sa décision de quitter le Parti socialiste et le groupe socialiste à l’Assemblée nationale.

    L’élu, proche d’Arnaud Montebourg, explique sur son site vouloir être « cohérent sur toute la ligne » après avoir signé, à deux reprises, en mai et en juillet, des projets de motion de censure du gouvernement.

    Le Monde, Les décodeurs - Après la loi travail et les 49.3, qui sont les frondeurs de la majorité PS ?

    Depuis l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, ils sont le poil à gratter de la majorité. Les « frondeurs », tantôt une poignée, tantôt une centaine, mettent en garde le couple exécutif contre une dérive trop social-libérale.

    Qui sont-ils ? Vote après vote, sorties médiatiques après coups d'éclat, forment-ils un groupe cohérent ou une nébuleuse à géométrie variable ?

    Après l'échec de la deuxième tentative de « motion de censure de la gauche » contre la loi travail, Les Décodeurs font le bilan, en visualisant le rapport de force, au travers de onze grands événements en forme de plébiscite ou de motion de défiance.

    Chaque bulle représente un député socialiste. En cliquant dessus, vous pouvez la mettre en évidence pour la suivre plus aisément. A l'aide du menu, parcourez les événements pour voir évoluer le rapport de force entre les loyalistes et les frondeurs.

    BUDGET

     
    Après une baisse continue depuis 2013, les dépenses de l’Etat devraient repartir à la hausse en 2017. Dans ce dernier budget du quinquennat avant l’élection présidentielle, elles s’élèveront à 388,5 milliards d’euros (hors charge de la dette et pensions), contre 385,9 milliards d’euros en loi de finances initiale en 2016, le gouvernement ayant décidé de dégager 7 milliards d’euros supplémentaires en faveur des trois secteurs considérés comme prioritaires : sécurité et justice, éducation et emploi.
     
    FRANCE
     
     
    Les dernières élections, aussi bien nationales que départementales et régionales, ont montré combien les fractures territoriales étaient devenues un enjeu majeur. Un document publié jeudi 7 juillet par France Stratégie, l’organisme de réflexion et d’expertise rattaché au ­premier ministre, montre que les inégalités territoriales se sont creusées entre 2000 et 2013. Les métropoles, Paris en particulier, concentrent l’activité à haute valeur ajoutée et les populations qualifiées. Le Nord-Est et le Centre ont notamment décroché par rapport au reste du pays. Les villes moyennes et les territoires peu denses se fragilisent.
     
    BAP
     
     
    INTERVIEW - Selon Jean-Michel Baylet, ministre et ancien président du PRG, "le pacte fondateur" de la Belle Alliance populaire "est rompu".
     
    PS
     
    11 juillet 2016

    Ce week-end, l’Université d’été de la fédération socialiste des Pyrénées-Atlantiques a été violemment interrompue par des militants souhaitant empêcher son bon déroulement.

    MACRON

    Le Monde - Macron prend le large, Hollande reste impassible
    Emmanuel Macron n’a plus de limites. Le ministre de l’économie s’est appliqué à le démontrer dans un discours de plus d’une heure, prononcé mardi 12 juillet à l’occasion du premier meeting de son mouvement En Marche ! « Ce mouvement, rien ne peut plus l’arrêter (…) Nous le porterons jusqu’en 2017 et jusqu’à la victoire », a-t-il conclu sous les applaudissements et les « Macron président ».

    M. Macron n’a pas fait là que confirmer sa stratégie des derniers mois – l’affichage d’une offre politique innovante au-delà des clivages partisans. Il s’est offert, aussi, une démonstration de force, celle d’« un rassemblement large, fort, volontaire, de toutes celles et ceux qui veulent juste changer le pays ». Et, surtout, il a affirmé, sans vergogne mais sans toutefois jamais mordre formellement le trait, une ambition, la volonté de « commencer à écrire une nouvelle histoire ». La sienne.

    Boursier.com - Manuel Valls sonne la charge contre Emmanuel Macron

    PARIS (Reuters) - Manuel Valls a ouvertement déclaré la guerre à Emmanuel Macron mercredi, au lendemain du meeting parisien du ministre de l'Economie, en l'accusant de "céder aux sirènes du populisme" et de dénigrer un "système" dont il est le "produit".

    Le Figaro - Macron fait un pas supplémentaire vers 2017

    Le ministre a tenu son premier meeting parisien mardi soir. Il a assuré vouloir porter son mouvement «jusqu'à la victoire».

    Emmanuel Macron a franchi un pas vers la présidentielle. Assez petit pour ne pas franchir la ligne rouge. Suffisant pour rendre sa situation vite intenable au gouvernement… Avec un certain talent, le ministre de l'Économie a entraîné la Mutualité jusqu'aux frontières de la rupture. «Imaginez où nous serons dans trois mois ; dans six mois ; dans un an!» a-t-il lancé aux militants de son mouvement En marche!, attisant leur envie d'en découdre. Des «Macron président!» ont d'ailleurs fusé dans l'assemblée.

    La Tribune - Valls et Macron : c'est la lutte finale !

    A la veille de l'interview télévisée du président de la République du 14 juillet, Manuel Valls et Emmanuel Macron ne prennent plus de gants. Le Premier ministre veut la tête de son ministre de l'Economie, dont il dénonce le positionnement « antisystème ». Le président du mouvement en Marche agace ses collègues par ses ambiguïtés calculées, mais ménage François Hollande. Pas sûr que le chef de l'Etat sonne demain la fin de la partie tant la guerre sans merci entre ses deux dauphins le sert... pour l'instant.

    ROCARD
     
    Par Timothée Duverger, chargé de cours à l’Institut d’études politiques de Bordeaux

    Dans ses mémoires publiés en 2010, Si ça vous amuse. Chronique de mes faits et méfaits (J’ai lu, réédition, 2014), Michel Rocard raconte avoir donné « comme ministre […] un puissant coup d’accélérateur à l’économie sociale ».

    Il n’est pas rare que de tels récits soient autant des reconstructions de la réalité historique que des justifications des décisions prises. Rien de tout cela avec Michel Rocard. Il y apporte un témoignage précis et éclairant sur la décennie 1974-1983 qui l’a conduit de l’utopie autogestionnaire à l’institutionnalisation de l’économie sociale.

    Libé - Rocard l’intellectuel, Par Pierre-Emmanuel Guigo, enseignant à Sciences-Po Paris, responsable de l'Association Michel-Rocard et auteur d’une thèse sur la communication de Michel Rocard

    Auteur de plus de quarante livres, l’ex-Premier ministre s’entretenait régulièrement avec le philosophe Paul Ricœur. A la passion mitterrandienne, le père de la «deuxième gauche» répondait par la rigueur intellectuelle. Il voulait convaincre plus que persuader.

    Le Monde - Michel Rocard, un esprit réaliste, voulant réconcilier la gauche et l’économie

    Dans Le Monde, Daniel Cohen, président du Conseil d'orientation scientifique de la Fondation Jean-Jaurès, et Gilles Finchelstein, son directeur général, reviennent sur le parcours et la personnalité de Michel Rocard.

    Michel Rocard est mort. C’est la vie politique française tout entière qui est en deuil. Il ne s’agit pas, ici, à chaud, de dresser un bilan: le recul est trop court, la place trop limitée, le chagrin trop présent. Il faut essayer, simplement, de commencer à prendre la mesure de la richesse et, surtout, de l’actualité de cet homme. Il faut tenter de penser ce que, avec lui, la « deuxième gauche » a apporté à la gauche et à la France.

    Libé, L.Joffrin - Michel Rocard, un homme moderne

    Pionnier de la social-démocratie, mentor d’une génération de socialistes, l’ancien Premier ministre au phrasé caractéristique est mort samedi à 85 ans des suites d’un cancer. Il laisse des réformes essentielles et un sens aigu de la morale en politique.

    L'Express - La dernière interview de Michel Rocard, un testament politique

    Le 23 juin dernier, Michel Rocard se confiait aux journalistes du Point. Une dernière intervention médiatique qui sonne comme un testament politique, ce dimanche, au lendemain de sa mort.

    Le Point - Michel Rocard : sa toute dernière interview

    VIDÉO. L'ancien Premier ministre nous avait accordé le 8 juin dernier un entretien-fleuve. Un testament politique qui prend tout son sens aujourd'hui

    L'Obs - Économie : ce que Michel Rocard a apporté à la gauche et au Parti socialiste

    LE PLUS. Michel Rocard, mort samedi 2 juillet à l'âge de 85 ans, était une figure marquante de la politique française. Premier ministre de 1988 à 1991, théoricien de la "deuxième gauche", il avait fait de l'économie l'un de ses sujets de prédilection. Qu'a-t-il apporté à la gauche en la matière ? Éclairage de l'historien Mathieu Fulla, auteur de "Les socialistes français et l'économie (1944-1981)".