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Hollande candidat en 2017 ? Le Foll lui réaffirme sa "loyauté"
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Macron le futur "Brutus" de Hollande ? La réponse entre soutien et ironie de Le Foll
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"La créature Macron échappe de plus en plus à son créateur Hollande"
Pour la première fois, Emmanuel Macron est désigné par les sympathisants de gauche comme le meilleur candidat pour l’élection présidentielle de 2017, selon un sondage Viavoice paru le 20 avril. Le ministre de l’économie expliquait le même jour dans les médias “nourrir un projet présidentiel” avec son mouvement En marche!. Peut-il envisager de se présenter à la prochaine présidentielle ? Analyse de David Revault d’Allonnes, journaliste au service politique du “Monde”.
"La créature Macron échappe de plus en plus à... par lemondefr -
L'actualité des socialistes du 1er au 7 avril
A LA UNE
Paul Alliès - Ce qui reste des ruines
Il ne sera pas question ici de Palmyre mais de l'état de notre régime politique. L’abandon de la révision constitutionnelle a réjoui tous ceux qui ont dénoncé depuis quatre mois la dangerosité de sa portée. Il en ressort une bonne nouvelle: la dévaluation de la « parole présidentielle »; et une mauvaise: le maintien d’une panoplie réduisant les libertés, la démocratie et l’Etat de droit.Dans le cadre des révélations de l’affaire des « Panama papers », nous avons reçu le magistrat et vice-président d’Anticor, Eric Alt, qui a répondu à vos questions dans notre live.Le premier secrétaire du Parti socialiste défend l’équilibre trouvé sur la loi Travail. Il appelle François Hollande à faire la pédagogie du quinquennatREFLEXIONSApparu dans les années 2000 dans le monde anglo-saxon, le terme revient dans le débat pour obliger à repenser un système essoufflé. Philosophes et historiens en discutent la pertinence.Le capitalisme est devenu un capitalisme de rentiers, nous explique dans ce livre Philippe Askenazy en lien avec le développement de la propriété immobilière, d’une part, de la propriété intellectuelle, d’autre part, et d’une dévalorisation du travail des « moins qualifiés », qui constitue l’un des principaux mécanismes qui vient alimenter les rentes que les plus favorisés tirent des premières.Chercheur en science politique au Cevipol et membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, Gaël Brustier a beaucoup travaillé sur les «indignados» espagnols et sur le débouché Podemos. Samedi, il était place de la République au milieu des «noctambules» parisiens.Manuel Valls a donné le ton de la prochaine campagne présidentielle. « Bien sûr, a-t-il affirmé, il y a l’économie et le chômage, mais l’essentiel, c’est la bataille culturelle et identitaire ». Je tiens, à l’opposé, que c’est cette conviction qui a fait le lit du Front national et qui voue la gauche française au désastre.
PANAMA PAPERSLors d’une réunion consacrée aux « Panama papers » à l’Elysée, mardi 5 avril, François Hollande a pris la décision de réintégrer le Panama dans la liste noire française des Etats et territoires non coopératifs. Quand ce retour sera-t-il effectif ?"Les sociétés en Europe" dont les agissements frauduleux ont été révélés par les Panama Papers "seront poursuivies", a promis jeudi le président François Hollande, à l'issue d'un conseil des ministres franco-allemand à Metz.En réaction au scandale planétaire des « Panama papers », Pierre Moscovici, le commissaire européen à l’économie et à la fiscalité, a annoncé mercredi 6 avril, devant un petit groupe de journalistes, qu’il voulait mettre en chantier « une véritable liste noire, européenne, commune, des paradis fiscaux, et ce dans les six mois. Dans les six mois, nous devons être en mesure d’avoir établi les critères pour l’établissement d’une telle liste » a précisé l’ex-ministre français de l’économie du gouvernement Ayrault.PRIMAIRESelon RTL, François Hollande a validé la date de l'éventuelle primaire de la gauche. Si le scrutin a lieu, il se déroulera les 4 et 11 décembre.
Le Roux (PS) : "Le Parti socialiste désignera un candidat pour aller à la primaire de la gauche"
Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale met la pression sur les partenaires du PS pour organiser une primaire ouverte à gauche, avec comme préalable, la désignation du candidat représentant les socialistes.
Le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts doivent préciser samedi 9 avril leur position sur une participation à une primaire de la gauche. La question de la candidature de François Hollande mine toutefois le processus de désignation d’un candidat communVoilà qui ne va pas plaire aux quelques soutiens de François Hollande qui croient encore très fort aux chances de leur champion pour 2017. Bien sûr la présidentielle n'aura lieu que dans un an et prédire la fin de l'actuel chef de l'Etat est prématuré. Mais les Français, y compris les sympathisants de gauche, ont un avis tranché: le président de la République doit céder la place à l'issue de son mandat.Le député PS Christian Paul a une nouvelle fois plaidé mercredi pour l'organisation d'une primaire à gauche en vue de 2017, la jugeant "possible" et "indispensable", alors que le Conseil national du PS doit se prononcer sur le sujet samedi.
Le Figaro - Primaire à gauche : Cambadélis ne veut qu'un seul candidat socialiste
Dans l'hypothèse d'une primaire à gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste souhaite éviter la multiplication des candidatures au sein de son parti, au bénéfice de François Hollande.
Le Monde - Daniel Cohn-Bendit : « Le fossé entre la gauche et les écologistes ne cesse de grandir »
Dans un entretien au Monde, l’ancien député écologiste Daniel Cohn-Bendit exprime son « pessimisme » quant à la tenue d’une primaire réunissant la gauche et les écologistes.
NUIT DEBOUT
La commission Démocratie s’est donné rendez-vous à 16 heures, place de la République à Paris, mercredi 20 avril. Sous un grand soleil, les militants se retrouvent pour discuter de la construction des « outils démocratiques » de Nuit debout. Et ce n’est pas tâche aisée : avant même de lancer la réunion, le rappel de l’ordre du jour provoque déjà des débats. Doit-on prendre le temps de tout réexpliquer aux « nouveaux » qui n’étaient pas là la veille ? « Cela me paraît très compliqué, cette discussion… », soupire déjà un participant.Il est 21 heures, place de la République, mardi 5 avril – pardon, « mardi 36 mars », comme on dit ici. Le soir a commencé à envelopper la petite foule de Nuit debout. L’assemblée générale, commencée trois heures plus tôt, se poursuit. François Ruffin, le réalisateur de Merci patron !, le documentaire à l’origine du mouvement, doit intervenir dans le cadre d’un débat mais patiente depuis un moment.Mercredi #37 mars, ils étaient encore des centaines à défendre la convergence des luttes sur une place de la République trempée par la pluie. Création d’une webradio, chants en l’honneur des pompiers venus sauver un lampadaire mais aussi propositions concrètes d’actions : chacun veut, à sa manière, prolonger le mouvement.Son nom a émergé sur les réseaux sociaux le soir du dimanche 3 avril, à la faveur d’une retransmission en direct de #NuitDebout : Rémy Buisine, 25 ans, a réuni jusqu’à 80 000 internautes simultanément pour suivre le flux vidéo de son téléphone portable, alors qu’il déambulait place de la République, à Paris, occupée depuis quelques jours par des militants indignés. Lundi soir, ils étaient encore près de 60 000 à suivre ses images du rassemblement nocture sur l’application Periscope.La flamme est intacte, l’espoir immense, et tout parait possible cette nuit aux 200 à 300 jeunes gens encore regroupés place de la République, après trois jours de débats et d’occupation. Il a beau être une heure du matin et une pluie fine a beau jouer les trouble-fête, ils n’ont pas envie de déserter un lieu symbolique qu’ils considèrent désormais comme le leurPSL'opération de rajeunissement à la tête du Parti socialiste voulue par Jean-Christophe Cambadélis est marquée par une sortie des proches de Martine Aubry.Le Point - PS : les militants quittent peu à peu le navire
De nombreuses fédérations socialistes font face à une hémorragie de militants. La politique du gouvernement, jugée par certains trop libérale, est en cause.
Libé - Deux ans après son élection à Paris, Hidalgo, une voix qui compte plus à gauche?
Anne Hidalgo tire à vue, contre le diesel, la loi travail, après la déchéance de nationalité, le travail dominical. Au nom des Parisiens qui l’ont élue il y a deux ans, la maire PS cultive une petite musique pouvant en faire une voix comptant davantage à gauche.
Dans le livre L'homme qui ne voulait pas être roi, à paraître mercredi et écrit par la journaliste du JDD Cécile Amar, Jacques Delors revient, à 90 ans, sur ses années passées au gouvernement et à la tête de la Commission européenne. Avec quelques "résonances" entre hier et aujourd'hui.
Le député socialiste René Dosière redoute "une véritable bérézina aux législatives" et "le plus mauvais résultat de la Ve République" pour le PS, si la gauche perd la présidentielle, "hypothèse qui paraît la plus probable", dans une interview au Figaro de samedi.
A la veille du lancement de l’Alliance populaire, censée fédérer la gauche, le Parti socialiste n’arrive plus à s’accorder sur des positions communes. Malgré l’habileté de son patron, redoutable manoeuvrier.
Il le répète pour ceux qui n'auraient pas forcément compris : Jean-Christophe Cambadélis n'est pas particulièrement fan d'Emmanuel Macron. Ni de ses idées, ni de sa démarche, la création de son mouvement En marche, annoncée mercredi 6 avril, à Amiens.
LAICITELe Figaro - Valls : le salafisme est «en train de gagner la bataille» de l'islam en France
Invité à clôturer une journée de conférences organisée par «Le Sursaut», le premier ministre a également jugé que «le voile (n'était) pas un objet de mode, (mais) un asservissement de la femme».
Le Point - Voile islamique : attention à ne pas fracturer la société, prévient Cambadélis
"Il n'y a pas d'interdiction et chacun a le droit de vivre comme il l'entend. Il faut être respectueux de la diversité", estime le premier secrétaire du PS.
Les députés ont commencé, mardi 5 avril, à retoucher le projet de loi El Khomri sur la réforme du code du travail. Un millier d’amendements ont été déposés, et les discussions en commission des affaires sociales doivent se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine. Le texte, déjà remanié par le gouvernement à la suite des importantes critiques à l’égard de la première mouture, doit ensuite être examiné en séance à l’Assemblée nationale, à partir du 3 mai.L'Obs - Laïcité : je suis contre les cours de religion en Alsace-Moselle. Ce système est archaïque
En Alsace-Moselle, l'enseignement religieux est toujours au programme. Pour mettre fin à ce système, un collectif composé d'organisations laïques et d'instances éducatives a lancé un appel. Philippe Derrien, parent d'élève et administrateur de la FCPE du Bas-Rhin explique cette démarche.
Le Figaro - Pour des assises nationales de la laïcité
Alors que l'islamisme prospère dans certains quartiers avec la complicité clientéliste de certains hommes politiques, Laurence Marchand-Taillade estime qu'il est urgent de rétablir la laïcité.
Le Parisien - «Le voile est insupportable» pour la romancière iranienne Chahdortt Djavann
La romancière iranienne emprisonnée à 13 ans en Iran pour avoir refusé de porter le voile, a réagi à la polémique sur la mode islamique. «Le voile est insupportable», estime Chahdortt Djavann, qui a fui l'Iran pour se réfugier en France. Invitée d'Europe 1 mercredi matin, l'essayiste a dénoncé le piège des islamistes.
ACTUALITES
Le Monde - Valls juge « absurde » le « ni droite ni gauche » du nouveau mouvement de Macron
« C’est rafraîchissant. » Le patron du Medef, Pierre Gattaz, a salué jeudi 6 avril l’annonce par Emmanuel Macron du lancement d’un nouveau mouvement politique, baptisé En marche !. « J’aime bien l’initiative d’Emmanuel Macron. Je trouve que c’est rafraîchissant, que ça permet de sortir de la politique politicienne », a dit le patron des patrons sur France Inter.Moins d’une semaine après l’abandon des projets d’introduction dans la Constitution de la déchéance de nationalité et de l’état d’urgence, l’Assemblée nationale a expédié mardi 5 avril dans la soirée l’examen d’une autre réforme constitutionnelle. Deux heures et demie auront suffi à la petite vingtaine de députés présents dans l’Hémicycle pour débattre du projet renforçant l’indépendance du parquet. Le texte prévoit d’inscrire dans la Constitution une pratique que les gardes des sceaux successifs respectent depuis 2009, à savoir nommer les magistrats du parquet « sur avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature ».Le président François Hollande a procédé, mercredi 6 avril, à de premiers arbitrages financiers en vue d’honorer la promesse, faite après les attentats terroristes de novembre 2015, de relever l’effort de défense du pays.Les règles de l'élection présidentielle pourraient bientôt changer. Jeudi 24 mars, deux propositions de loi ont été adoptées par l'Assemblée nationale pour "moderniser le scrutin". Elles prévoient une modification de la collecte des 500 parrainages et la fin de la règle d'égalité des temps de parole dans les médias audiovisuels. Un bond en arrière, pour notre chroniqueur Thomas Guénolé.
Le Monde - Quand Hollande passe pour un opposant à la déchéance de nationalité
François Hollande a accordé un long, long entretien au tabloïd allemand Bild, presque entièrement consacré à la crise migratoire en Europe, aux attentats terroristes qui ont eu lieu en France et en Belgique et à la relation entre son pays et l'Allemagne. "L’afflux de réfugiés a réveillé les crispations et les replis. Et le terrorisme a fait ressurgir des peurs et des interrogations", résume le président français.
Le Monde - Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : l’affrontement Valls-Royal
Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes continue de semer la confusion au sein même du gouvernement. Il donne lieu, en l’occurrence, à une opposition entre le premier ministre, Manuel Valls, et la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, rajoutant encore à la cacophonie sur ce dossier éminemment sensible, qui empoisonne l’Etat depuis plusieurs années. -
François Hollande face à plusieurs obstacles pour sa réélection, l'édito d'Arlette Chabot
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Macron : "Je pense que François Hollande pourrait être en position de gagner" la présidentielle
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Sondage BFMTV: Hollande serait éliminé dès le premier tour à la présidentielle de 2017
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"Le premier pas de la reconquête n'a pas fonctionné" pour Hollande
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Bruno Le Roux: «Je n’imagine pas que François Hollande puisse avoir envie d’un autre candidat que lui-même en 2017»
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Primaire à gauche: les soutiens de François Hollande préparent sa candidature
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L'actualité des socialistes du 25 au 31 mars
A LA UNE
CNRS - Quelles élections pour une meilleure démocratie , par Yves Sintomer
Généralisation des primaires, possibilité de voter pour plusieurs partis, tirage au sort… Pour remédier à la crise de légitimité dont souffre le système électoral français, nous aurions tout à gagner, selon le sociologue Yves Sintomer, à nous inspirer d’expériences démocratiques passées ou en vogue ailleurs dans le monde.Depuis le début des années 1960 et les débuts de l’élection au suffrage universel du président de la République, la France n’a pas changé fondamentalement les règles qui déterminent la façon d’élire les représentants et de prendre des décisions. Notre système repose sur quatre piliers. D’une part, les partis pèsent d’un poids déterminant dans la sélection des candidats, dans les scrutins uninominaux comme dans les scrutins de liste. D’autre part, chacune des élections (présidentielles, législatives, sénatoriales, européennes, régionales, départementales, municipales, d’agglomération) se déroule selon une procédure propre. Troisièmement, le président est élu directement, et non par le Parlement, il n’est pas une simple autorité morale et domine complètement l’exécutif tout en n’ayant pas à se soucier d’un contre-pouvoir parlementaire (sauf en cas de cohabitation). Enfin, la sélection des responsables politiques se fait par l’élection et, pour l’essentiel, seuls les élus sont habilités à prendre les décisions politiques, disposant qui plus est d’un mandat « libre » – ils n’ont pas à respecter leurs promesses électorales ou la volonté de leurs électeurs.
Le Monde - Loi travail : « La jeunesse a amorcé un vrai débat, qui sort de l’idéologie »
Patrick Cingolani est professeur de sociologie à l’université Paris Diderot. Il est l’auteur de Révolutions précaires (Ed. La Découverte, 2014), qui soulignait le potentiel émancipateur de nouvelles expériences du travail.REVENU DE BASE
Observatoire des inégalités - Revenu de base pour tous : une fausse bonne idée
15 mars 2016 - La mise en place d’un revenu de base n’est pas soutenable si l’on veut qu’il soit d’un niveau acceptable. Le point de vue de Denis Clerc, économiste et fondateur d’Alternatives Economiques.
Le revenu de base a le vent en poupe. Certes, les appellations diffèrent – allocation universelle, revenu inconditionnel, dividende social… –, mais elles désignent toutes le même objectif : fournir à chacun un revenu mensuel lui permettant de vivre, même s’il n’a pas d’autre revenu, et de vivre mieux s’il en a un. James Meade, un économiste anglais du siècle dernier, disait : « un revenu non pas pour exister, mais parce qu’on existe ». Ce partage égalitaire séduit bien sûr la gauche justement en raison du fait que chacun pèse le même poids dans ce partage, au contraire de la règle capitaliste qui rétribue chacun en fonction de ce qu’il est censé apporter. Mais il séduit aussi les milieux libéraux parce qu’il permettrait de supprimer nombre d’aides sociales, donc de rompre avec « l’assistanat », et inciterait chacun à se prendre en charge pour compléter ce revenu de base, au lieu de compter sur la société pour obtenir quelque amélioration de son sort. Enfin, il séduit une bonne partie du reste de la société parce que chacun le voit comme un supplément tombant du ciel, et bon à prendre en période de difficultés. Le présent article vise à mettre à jour les nombreux pièges que recèle cette idée de revenu de base.
JEAN-PIERRE LE GOFF
Libé - Le tripartisme est-il démocratique ?
Dans son dernier ouvrage, Hervé Le Bras décrypte les cartes électorales et déjoue, une fois de plus, nombre d’idées préconçues, entre autres sur le FN.
Le Figaro - Jean Pierre Le Goff : «L'impuissance politique est enrobée dans les bons sentiments»
Terrorisme, révolte dans la jeunesse, campagne antiraciste absurde, Europe impuissante, le titre du dernier livre de Jean-Pierre Le Goff, Malaise dans la démocratie, est plus que jamais approprié à la situation actuelle. Le sociologue et philosophe fait le point pour FigaroVox.
Jean-Pierre Le Goff est un philosophe, écrivain et sociologue français. Son dernier livre Malaise dans la démocratie vient de paraître chez Stock
L'un, le sociologue Jean-Pierre Le Goff, publie "Malaise dans la démocratie" (Stock) ; l'autre, l'historien du communisme Roger Martelli signe "L'identité, c'est la guerre" (LLL). A l'heure où les Français s'interrogent sur les fondements de leur communauté de destin, ils se posent la question : "Comment reconstruire du commun?"LOI TRAVAIL
Les concessions du gouvernement sur le projet de loi travail n'ont pas calmé la colère: selon les organisateurs, 1,2 million de manifestants ont défilé jeudi dans toute la France pour réclamer le retrait d'un texte jugé trop libéral, lors d'une mobilisation émaillée de violences.
Lyon Capitale - Manifestation Loi travail, pour un nouveau modèle de société
Prévue depuis le début du mois comme la journée phare de la mobilisation par l'intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires), la manifestation contre la loi Travail a rassemblé environ 12 000 personnes à Lyon selon la préfecture et 30 000 selon les syndicats. Travailleurs, jeunes et retraités ne manquent pas d'idées pour tourner la page du socialisme façon Hollande.
Dans le cortège parisien, travailleurs du privé, fonctionnaires, professions libérales, chômeurs, jeunes et retraités ont défilé côte à côte sous une pluie battante contre le projet de loi sur le travail, quand bien même tous ne sont pas concernés. Candy, jeune fonctionnaire, est ainsi venue « pour soutenir les travailleurs, l’avenir du travail et celui des jeunes. J’ai un fils, je ne veux pas qu’il connaisse ça plus tard ».Potentiellement porteur de certains progrès pour Laurent Berger, le leader de la CFDT, opération de dérégulation très risquée pour le professeur de droit Pascal Lokiec, même modifié, le projet de loi travail ne fait pas l’unanimité. Débat.
Mediapart - Loi sur le travail: jusqu’au bout de la déchéance! 20 février 2016 | Par Laurent Mauduit
Durant son quinquennat, François Hollande aura dynamité le code du travail avec plus de violence que tous les gouvernements de droite réunis depuis trois décennies. Il aura aussi tourné le dos à l'histoire et aux valeurs de la gauche. La rupture dans la politique sociale est aussi spectaculaire qu'elle l'est en matière de libertés publiques.
L'Humanité - Opération désintox à l’Agora de l’Humanité
Sur le thème « Le travail défend ses droits », quatre invités ont rétabli jeudi quelques vérités sur le projet El Khomri : Pascal Lokiec, professeur de droit social, Gérard Filoche, inspecteur du travail, Danièle Linhart, sociologue, et Jean-Christophe Le Duigou, économiste, ancien dirigeant de la CGT.
Le projet de loi intitulé « Nouvelles libertés et nouvelles protections pour les entreprises et les actifs », révèle une redoutable cohérence.
Au prétexte de valoriser la négociation collective, de donner plus de souplesse aux entreprises et d’apporter de « nouvelles protections » aux salariés, il répond en réalité à trois exigences constantes du MEDEF : augmenter la durée du travail, baisser les salaires et faciliter les licenciements.
Les moyens d’y parvenir sont une atteinte frontale à la hiérarchie des normes, l’organisation d’une mise à l’écart du juge, et un contournement des organisations syndicales, suspectés (à juste titre) d’être des obstacles à cette précarisation programmée.
Au demeurant, ce projet de loi, loin de le simplifier, complexifie considérablement le code du travail.PATRICK KANNER
Libé - L’impasse du communautarisme
Entre pression migratoire et montée de l’extrême droite, la France semble avoir de plus en plus de difficultés à définir une politique de l’immigration.
L'Obs - 100 Molenbeek en France, vraiment ? Les quartiers mystère de Patrick Kanner
En ce dimanche pascal, l’invité du Grand Rendez-Vous sur Europe 1 a dérogé à son habituelle onctuosité. Pressé à quatre reprises par la journaliste du "Monde" Françoise Fressoz, qui lui demandait combien il y avait de Molenbeek en France, Kanner a fini par évoquer "une centaine de villes, qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé" dans la cité belge.
Le Point - Kanner et les "Molenbeek" en France : Valls en partie d'accord
Le Premier ministre estime qu'"une centaine" de quartiers français présentent des "similitudes" avec le quartier bruxellois réputé être un fief djihadiste.
FranceTVinfo - Des "Molenbeek" en France ? Cambadélis critique vertement Kanner
Les propos de Patrick Kanner agitent la gauche. Alors que le ministre socialiste de la Ville a estimé, dimanche 27 mars, qu'"une centaine de quartiers en France" présentaient "des similitudes potentielles avec Molenbeek", commune bruxelloise à la réputation de fief jihadiste, plusieurs ténors du PS lui ont sèchement répondu.
Une semaine après les attentats de Bruxelles du 22 mars, Patrick Kanner, le ministre de la Ville, a estimé qu'il y avait une centaine de quartiers en France qui ont des "similitudes" avec Molenbeek. Au micro de RTL, François Pupponi, député-maire de Sarcelles (Seine-Saint-Denis) a donné raison au membre du gouvernement de Manuel Valls. "Oui ils ont raison. Ils décrivent une situation, ils décrivent surtout un risque. On s’aperçoit qu'il y a en France des quartiers où les choses peuvent se passer de la même manière."
Causeur - Honneur à Patrick Kanner! D’avoir osé parler des «Molenbeek français»
Monsieur Patrick Kanner, l’actuel ministre de la Ville, vient d’apporter un magnifique démenti au livre d’Élisabeth Lévy, La Gauche contre le réel. Il reconnaît qu’il y a en France « une centaine de quartiers » qui présentent « des similitudes potentielles avec Molenbeek ». Et ce ministre fait partie d’un gouvernement de gauche. Cela nous confirme qu’il y a dans ce gouvernement des gens capables de retirer les œillères de la gauche bien-pensante.
PRIMAIRE
Libé - Accords et désaccords sur la primaire à gauche
Si le «peuple de gauche» semble séduit par l'idée d'une primaire, l'organisation de ce scrutin est loin d'être acquise en raison de différends entre le PS et les autres partis, notamment les Verts et le PCF.
France Info - Une primaire de gauche début décembre
Les frondeurs du PS, les écologistes et les communistes visent la première quinzaine de décembre pour organiser leur primaire avec ou sans le Parti socialiste.
"La primaire est à portée de main", se réjouit le député socialiste de la Nièvre, Christian Paul. Le chef de file des frondeurs a convenu d’une date avec ses amis d’Europe écologie-Les Verts (EELV) et du Parti communiste français (PCF) "la première quinzaine de décembre, c’est la date idéale".
L'Obs - "Merci pour ce changement", le réquisitoire de Lienemann contre Hollande
Sénatrice PS de Paris, à l'aile gauche du parti, Marie-Noëlle Lienemann publie aux Editions du Moment, un brûlot contre la politique menée par Hollande depuis 2012. "L'Obs" en publie quelques extraits.
Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et classée à gauche du Parti socialiste, publie le 31 mars un livre réquisitoire contre François Hollande, Merci pour ce changement ! (Editions du Moment), dans lequel elle demande que son parti organise des primaires pour désigner son candidat à la présidentielle. Elle s’y porte d’ores et déjà candidate.Dans l'hypothèse d'une candidature d'Alain Juppé à la présidentielle, le chef de l'État ne recueillerait que 14 % d'intentions de vote.
LAICITE
Yahoo Actualités - Polémique sur les vêtements islamiques développés par des marques occidentales
Les marques occidentales peuvent-elles développer des vêtements islamiques ? Le débat a enflammé les esprits mercredi, la ministre des Droits des femmes qualifiant d'"irresponsable" cette stratégie, tandis que des musulmans jugeaient "stigmatisante" cette polémique, commentée jusque dans les milieux de la mode.
Marianne- Après sa conférence à Bordeaux, Tariq Ramadan se pose une nouvelle fois en victime
Très décrié en France pour ses propos ambiguës sur les juifs, les homosexuels ou sur ses positions concernant la laïcité, le théologien et idéologue Tariq Ramadan donnait une conférence à Bordeaux samedi 26 mars, malgré les protestations du maire Alain Juppé. Il en a une nouvelle fois profité pour se plaindre d'être "diabolisé".
Ikhwan Info - Tariq Ramadan fait enfin son « coming out »
Tariq Ramadan reconnait avoir rejoint l’Union mondiale des savants musulmans (UMSM)*. Une organisation sur la liste des organisations terroristes des Emirats Arabes Unis. L’Union mondiale des savants musulmans est dirigé par le sulfureux théologien des Frères Musulmans : Youssef Al Qaradawi.
L'homme, recherché par Interpol, est un « savant » antisémite, homophobe, auteur d’une fatwa autorisant à mener des attentats suicide. Une fatwa que l'on retrouve sur plusieurs sites du Hamas. Youssef Al Qaradawi a aussi réclamé la destruction de mausolées chiites et justifié l'assassinat de personnalités comme Mouammar Kadhafi et Saïd Ramadan Al Boutih.
ESPAGNE
Libé - Espagne : socialistes et Podemos renouent les négociations pour former un gouvernement
Les socialistes et Podemos (gauche radicale) ont annoncé mercredi à Madrid la reprise de négociations en vue de former un gouvernement qui chasserait la droite du pouvoir en Espagne, alors qu’ils n’ont plus que quelques semaines pour éviter de nouvelles élections.
DECHEANCE DE NATIONALITE
Libé - Abandon de la déchéance: «Hollande, c’est l’amateurisme et le chaos»
Alors que François Hollande et ses soutiens socialistes attribuent à «une partie de l'opposition» l'abandon de la révision de la constitution, le parti Les Républicains leur renvoie la responsabilité de cet «échec». D'autres en revanche se félicitent de cette décision
Le Figaro - Déchéance de nationalité : un abandon en six actes
François Hollande a annoncé mercredi qu'il renonçait à intégrer la déchéance de nationalité dans la Constitution. Retour en six dates sur le parcours de ce texte controversé, véritable serpent de mer de l'exécutif.
Le Figaro - Déchéance de nationalité : amère victoire pour la gauche radicale
Frondeurs du PS, écologistes et Front de gauche, opposés à la déchéance de nationalité, imputent l'échec de la révision constitutionnelle à François Hollande.
Libé - Cambadélis : «Nous présentons nos excuses aux Français»
Mercredi, le premier secrétaire du PS a accusé la droite de ne pas avoir rendu possible la révision constitutionnelle. Une décision qui donne le sourire aux frondeurs.