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Histoire - Page 13

  • Le Monde - « Gilets jaunes » : peut-on comparer le mouvement aux révoltes du passé ?

    La mobilisation des « gilets jaunes » suscite de nombreuses comparaisons avec les jacqueries médiévales, la révolution de 1848 ou Mai 68. Est-ce pertinent ? Entretien avec Mathilde Larrère, historienne des révolutions.

  • Non Fiction - Les Jaunes : histoire politique d'une couleur

    Le fait a été peu relayé depuis l'apparition du mouvement « spontané » des « Gilets Jaunes », mais la couleur choisie pour ce mouvement (qui est tout bonnement celle des gilets de sécurité, rendus obligatoires dans nos voitures) n'est pas neutre politiquement, d'un point de vue historique. Longtemps synonyme de « non gréviste » voire de « traître » ou de « vendu » dans le langage des grévistes et des manifestants, il est assez troublant de voir dans quelle mesure cette couleur trouve un sens politique différent aujourd'hui. De la même manière que les « Bonnets rouges » d'il y a quelques années, dont le parallèle (assez hasardeux a priori) avec les bonnets phrygiens de la Révolution française avait été tenté, de manière plus ou moins convaincante.

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  • Les thèses d’Éric Zemmour et Vichy : le regard de l’historien Laurent Joly

    Après la polémique suscitée par les propos d’Emmanuel Macron sur le maréchal Pétain, c’est la politique antijuive du régime de Vichy, qui est soumise à interprétation, sous la plume, en particulier, d’Eric Zemmour. Ce dernier relativise le rôle du gouvernement de Pétain dans la déportation des Juifs. Mais que nous enseigne l’histoire sur l’Etat français à cette période ? Réponse de l'historien Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS, auteur de "L'Etat contre les Juifs : Vichy, les nazis et la persécution antisémite (1940-1944)".

  • Fondation Jean Jaurès - Avec Rocard. Mémoires d’un rocardien de province

    Dans ces Mémoires, Gérard Lindeperg fait revivre l’engagement des rocardiens dans une fédération départementale – celle du Rhône – qui leur était hostile et la manière dont ils ont réussi à se faire une place dans le parti créé par François Mitterrand. Il y décrit également la vie interne du courant et les rapports complexes entre le parti et Matignon. C’est ainsi toute la trajectoire d’une génération entrée en politique au moment de la guerre d’Algérie qui est ici retracée.

    Proche collaborateur de Michel Rocard, Gérard Lindeperg s’était notamment vu confier la coordination nationale de son courant et des clubs Convaincre avant d’être nommé numéro deux du Parti socialiste.

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  • Non Fiction - Panégyrique écolo

    L'héroïsme est une notion un peu surannée, qui semble parfois l'apanage des livres d'histoire ou des récits mythologiques, à moins que le mot ne soit employé ironiquement. La journaliste Elisabeth Schneider propose de remettre au goût du jour ce concept dans un ouvrage publié par les éditions du Seuil en partenariat avec la revue Reporterre, en dressant une suite de portraits de "héros  de l'environnement", dont beaucoup ont perdu la vie en tentant de la défendre.

    Histoire de luttes

    Qu'ils luttent contre la déforestation, l'agriculture intensive, l'industrie minière ou pétrolière, ces héros se heurtent presque tous à un ennemi double : l'appât du gain du secteur privé, renforcé, au mieux par la négligence, au pire par la corruption des pouvoirs publics.

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  • France Culture - Robespierre : intransigeance républicaine ou terrorisme étatique ?

    Dictateur sanguinaire ou républicain incorruptible ? Robespierre est l'une des figures les plus clivantes de l’Histoire de France. L'historien et philosophe Marcel Gauchet nous explique comme ce petit avocat d'Arras a réussi à se hisser au sommet de la Révolution française.

  • Le Monde - Nouvelle-Calédonie : la dernière colonie française

    La Nouvelle-Calédonie est appelée à se prononcer pour ou contre son indépendance lors d’un référendum organisé dimanche 4 novembre. Cent soixante-cinq ans après la colonisation de l’archipel par la France, elle est considérée par l’ONU comme l’un des dix-sept territoires non décolonisés que compte encore la planète.

    En 1988, la France avait pourtant choisi d’accompagner le processus de décolonisation de la Nouvelle-Calédonie. Après plusieurs années de quasi-guerre civile entre les Kanak, peuple autochtone de l’archipel, et les Caldoches, descendants des premières générations de colons européens, les Calédoniens affirmaient alors leur volonté de bâtir un « destin commun » pour toutes les communautés du territoire.

    Trente ans plus tard, l’objectif est loin d’être atteint. Les divisions entre Kanak et non-Kanak restent ancrées géographiquement, socialement et politiquement. Les Kanak, majoritairement indépendantistes, sont désormais minoritaires sur l’île. Plus le temps passe, plus la victoire de l’indépendance lors d’un référendum d’autodétermination, semble improbable. Explications en cartes et en vidéos, dans ce premier épisode de la série « Mappemonde ».

  • Fondation Jean Jaurès - Comment imaginer en politique ? Images et imagination socialistes au temps de Jaurès par Christophe Prochasson

    Étudier les images des socialistes revient aussi à prendre les idées comme autant d’émotions engendrant les figures de l’avenir. Tout aussi marié à la science que fut le socialisme, il reste aussi une doctrine dont les adhérents font des rêves peuplés d’images. C’est ce que l’historien Christophe Prochasson, président de l’EHESS, rappelle dans cette note issue de la conférence qu’il a donnée aux Rendez-vous de l’histoire de Blois en 2018 à l’invitation de la Fondation et de la Société d’études jaurésiennes. 

    Au temps de Jaurès, le monde politique est d’abord un univers de mots. La République parlementaire a fait de la parole le principal instrument de l’action : le discours règle et organise les confits, distribue les rôles et définit les identités. Il assigne les places, comme le fit dès ses débuts la Révolution française en distinguant ceux qui s’installaient dans la partie gauche ou dans la partie droite de l’hémicycle.

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  • Fondation Jean Jaurès - « Mon Solfé » : Mauroy, Rocard et les autres

    À la demande de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation, des personnalités livrent certains de leurs souvenirs ou de leurs liens avec le « 10 rue de Solférino ». Gérard Lindeperg, qui fut un soutien de longue date de Michel Rocard, revient ici sur ce moment de janvier 1992 où Pierre Mauroy lui annonça démissionner du premier secrétariat du Parti socialiste et sur les tractations qui suivirent – c’est Laurent Fabius qui prendra les rênes, et Gérard Lindeperg deviendra le n°2 du parti.  

    Depuis les assises du socialisme en 1974, je militais dans la fédération du Rhône et je n’avais nulle intention de quitter ma région pour m’engager dans des responsabilités parisiennes. Le siège socialiste de la rue de Solférino m’était étranger et la seule visite que j’avais pu y faire, égaré dans les couloirs et les étages, n’avait fait que fortifier le sentiment que là n’était pas ma place. Curieusement, vers la fin des années 1970, c’est Jean Poperen qui avait attiré l’attention de Michel de la Fournière sur mon cas ; le premier combattait durement Michel Rocard, l’autre était son bras droit, mais ce différend n’empêchait pas les deux brillants agrégés d’histoire d’avoir plaisir à bavarder ensemble. Dans le cadre de ces échanges informels, Jean Poperen s’était étonné que les responsables rocardiens ne m’associent pas davantage à leur équipe nationale.

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  • Fondation Jean jaurès - « Mon Solfé » : trois souvenirs parmi mille 26/10/2018 2 Henri Weber

    À la demande de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation, des personnalités nous ont livré certains de leurs souvenirs ou de leurs liens avec le « 10 rue de Solférino ». L’ancien sénateur et député européen Henri Weber, qui fut membre du bureau national et du secrétariat du Parti socialiste, revient sur trois moments particuliers dans la vie du siège. 

    S’agissant de Solférino, « j’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans ». Parmi cette multitude, j’en choisirais trois : un exécrable, un agréable, un émouvant.

    J’ai emménagé à Solférino le 14 janvier 1992, lorsque Laurent Fabius, jusqu’alors président de l’Assemblée nationale, est devenu premier secrétaire. Nous fûmes accueillis par une escouade d’inspecteurs de la police judiciaire, qui s’activaient dans les bureaux à la recherche de documents concernant l’affaire Urba, du nom de l’organisme de collecte de fonds pour le financement du PS. C’était avant les lois socialistes réglementant les dons des entreprises aux partis politiques et instituant leur financement public. L’atmosphère était crépusculaire. Je me suis installé au premier étage, en face du bureau du premier secrétaire, et nous nous sommes mis au travail.

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