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Histoire - Page 14

  • France Culture - Djamila Bouhired, icône des révoltes algériennes

    Djamila Bouhired est l'icône de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie : torturée, condamnée à mort, libérée, épouse de Jacques Vergès qui fut son avocat, égérie de l'Egyptien Youssef Chahine ou de la diva libanaise Fairouz.

    À 84 ans, elle manifeste ce mois de mars contre un cinquième mandat du président Bouteflika. Trait d'union dans l'histoire algérienne pour la défense de la démocratie, voici son histoire.

  • La Vie des idées - Le monde ouvrier entre rêve et pratiques de lutte

    Le monde ouvrier est un continent oublié et quasiment disparu. Les frontières de classes ont été remplacées au profit de nouvelles catégorisations où le terme de peuple remplace les groupes sociaux déterminés. Le mythe prométhéen de basculement du monde s’est lui aussi estompé. Remontant la pente de cet oubli, deux ouvrages synthétiques permettent cependant de retrouver la trace de ces catégories dont le souvenir s'efface. Le premier se penche sur la création du rêve ouvrier, alors que le second analyse les conséquences concrètes de son effacement pour le monde du travail.

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  • Fondation Jean Jaurès - Autour de Jaurès

    À l’occasion de la parution des tomes 4 et 5 des Œuvres de Jean Jaurès, "Le militant ouvrier" (Fayard, 2017) et " Le socialisme en débat" (Fayard, 2018), réunissant des textes des années 1893 à 1897 pendant lesquelles Jaurès définit le socialisme tel qu’il le vit et le pense, une soirée-débat revient sur cette période-charnière et les analyses de Jaurès. Au-delà, c’est la mémoire de Jaurès qui est questionnée, notamment autour de l’ouvrage "Jaurès contemporain" (Privat, 2018). La soirée-débat, introduite et animée par Gilles Candar, président de la Société d’études jaurésiennes, réunit : - Alain Boscus, maître de conférences à l’université de Toulouse, responsable de l’édition des tomes 4 et 5 des Œuvres de Jaurès, Le militant ouvrier (Fayard, 2017) et Le socialisme en débat (Fayard, 2018), - Bastien Cabot, doctorant à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), lauréat du Prix de la Fondation Jean-Jaurès en 2016, - Vincent Duclert, professeur à Sciences Po et directeur du Cespra à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), directeur de l’édition de Jaurès contemporain (Privat, 2018), - Mélanie Fabre, doctorante à l’EHESS, lauréate du Prix de la Fondation Jean-Jaurès en 2017.

  • Fondation Jean Jaurès : Autour de Jaurès, en direct le mardi 12 février à 18h30

    À l’occasion de la parution des tomes 4 et 5 des Œuvres de Jean Jaurès, "Le militant ouvrier" (Fayard, 2017) et " Le socialisme en débat" (Fayard, 2018), réunissant des textes des années 1893 à 1897 pendant lesquelles Jaurès définit le socialisme tel qu’il le vit et le pense, une soirée-débat revient sur cette période-charnière et les analyses de Jaurès. Au-delà, c’est la mémoire de Jaurès qui est questionnée, notamment autour de l’ouvrage "Jaurès contemporain" (Privat, 2018). La soirée-débat, introduite et animée par Gilles Candar, président de la Société d’études jaurésiennes, réunit :

    - Alain Boscus, maître de conférences à l’université de Toulouse, responsable de l’édition des tomes 4 et 5 des Œuvres de Jaurès, Le militant ouvrier (Fayard, 2017) et Le socialisme en débat (Fayard, 2018),

    - Bastien Cabot, doctorant à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), lauréat du Prix de la Fondation Jean-Jaurès en 2016,

    - Vincent Duclert, professeur à Sciences Po et directeur du Cespra à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), directeur de l’édition de Jaurès contemporain (Privat, 2018),

    - Mélanie Fabre, doctorante à l’EHESS, lauréate du Prix de la Fondation Jean-Jaurès en 2017.

  • Fondation Jean Jaurès- Les choix de Friedrich Ebert

    Le 19 janvier 1919 porte toutes les ambiguïtés de la République de Weimar et du rôle qu’y joua la social-démocratie allemande. Quelques jours à peine après la répression sanglante de la révolution spartakiste, dont Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht furent les victimes, les élections à l’Assemblée constituante consacrèrent la prééminence du SPD avec 38 % des voix, et ouvrirent la voix à l’élection de Friedrich Ebert à la présidence de la République le 11 février. Cent ans après, Emmanuel Jousse revient sur le parcours de Friedrich Ebert, les enjeux de cette période et ses implications ultérieures pour la social-démocratie allemande.

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  • L'Humanité - Rosa Luxemburg, dialogues avec Jaurès et Lénine

    Tribune libre par Jean-Numa Ducange, maître de conférences en histoire à l’université de Rouen.

    Avant de devenir une des principales animatrices des spartakistes, Rosa Luxemburg fut une des figures de la social-démocratie allemande et de l’Internationale socialiste d’avant 1914. Dans ce cadre, elle eut de rudes confrontations avec un des principaux dirigeants du socialisme français, Jean Jaurès. Le républicanisme de ce dernier lui a toujours semblé suspect, contraire à l’idée qu’elle se faisait du mouvement ouvrier, qui devait ne jamais manquer de souligner sa distance par rapport à tout ce qui pouvait l’intégrer à l’État. Luxemburg publia notamment un compte rendu très critique de l’Armée nouvelle, qu’elle voyait comme une réforme trop modérée là où il aurait fallu défendre un antimilitarisme sans concession. Malgré ces divergences profondes, leurs socialismes se retrouvent à la veille de la guerre pour combattre le péril qui approche.

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  • Le Vent se lève - Berlin, 15 janvier 1919 : socialistes et nationalistes assassinaient Rosa Luxemburg

    Il y a cent ans, le 15 Janvier 1919, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht étaient assassinés à Berlin. Le mouvement révolutionnaire, qui constituait l’avant-garde du pacifisme en Allemagne, était ainsi décapitéLa jeune République allemande, née en novembre 1918 des cendres de la Première Guerre Mondiale, était dirigée par des sociaux-démocrates. Hostiles aux mouvements révolutionnaires, ils font appel aux troupes militaires et para-miliaires dirigées par des officiers d’extrême-droite pour écraser les foyers de révolte. Les « corps francs », lâchés sur Berlin, mènent une répression sanglante.

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  • Le Monde - « Gilets jaunes » : peut-on comparer le mouvement aux révoltes du passé ?

    La mobilisation des « gilets jaunes » suscite de nombreuses comparaisons avec les jacqueries médiévales, la révolution de 1848 ou Mai 68. Est-ce pertinent ? Entretien avec Mathilde Larrère, historienne des révolutions.

  • Non Fiction - Les Jaunes : histoire politique d'une couleur

    Le fait a été peu relayé depuis l'apparition du mouvement « spontané » des « Gilets Jaunes », mais la couleur choisie pour ce mouvement (qui est tout bonnement celle des gilets de sécurité, rendus obligatoires dans nos voitures) n'est pas neutre politiquement, d'un point de vue historique. Longtemps synonyme de « non gréviste » voire de « traître » ou de « vendu » dans le langage des grévistes et des manifestants, il est assez troublant de voir dans quelle mesure cette couleur trouve un sens politique différent aujourd'hui. De la même manière que les « Bonnets rouges » d'il y a quelques années, dont le parallèle (assez hasardeux a priori) avec les bonnets phrygiens de la Révolution française avait été tenté, de manière plus ou moins convaincante.

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  • Les thèses d’Éric Zemmour et Vichy : le regard de l’historien Laurent Joly

    Après la polémique suscitée par les propos d’Emmanuel Macron sur le maréchal Pétain, c’est la politique antijuive du régime de Vichy, qui est soumise à interprétation, sous la plume, en particulier, d’Eric Zemmour. Ce dernier relativise le rôle du gouvernement de Pétain dans la déportation des Juifs. Mais que nous enseigne l’histoire sur l’Etat français à cette période ? Réponse de l'historien Laurent Joly, directeur de recherche au CNRS, auteur de "L'Etat contre les Juifs : Vichy, les nazis et la persécution antisémite (1940-1944)".