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Histoire - Page 16

  • Le Vent se lève - Pourquoi les capitalistes ont une « aversion » pour le plein-emploi : l’explication de Kalecki

    Trop méconnu, Michal Kalecki, né en Pologne en 1899 et fortement influencé par Karl Marx et Rosa Luxembourg, est un des auteurs dont les travaux, avec John Maynard Keynes, sont au fondement de la théorie post-keynésienne. Ici, nous montrons l’acuité et l’actualité de sa vision de l’économie politique.


    Auteur en 1933 d’un livre remarquable intitulé Essai sur la théorie du cycle des affaires, Michal Kalecki est souvent présenté, à juste titre, comme celui qui a anticipé de nombreux développements théoriques que Keynes abordera trois ans plus tard dans la Théorie Générale, à commencer par l’importance de l’investissement et du rôle de l’Etat dans l’économie.  Mais nous allons plutôt ici nous intéresser à un autre article majeur de Michal Kalecki, publié en 1943 et intitulé « Political Aspects of Full Employment » (Political Quarterly, 4), où l’auteur développe sa vision de l’économie politique, qui est comme vous allez le voir, toujours d’actualité.

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  • Le Monde Diplomatique (juillet 2012) De l’autoroute publique aux péages privés

    Jeudi 16 août 2018.

    Puisqu’il est beaucoup question du réseau routier européen après l’effondrement d’un pont à Gênes, voici un rappel concernant la France. L’été dernier, Le Canard enchaîné révélait combien l’accord passé en 2015 entre l’État et les sociétés concessionnaires d’autoroutes — qualifié à l’époque de « gagnant-gagnant » par le ministre de l’économie Emmanuel Macron —, s’est fait au détriment de la puissance publique et donc de la collectivité. Mais pourquoi avoir privatisé les autoroutes ? En 2012, Philippe Descamps racontait cette histoire, emblématique du capitalisme de connivence à la française.
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    Amorcée par le gouvernement de M. Lionel Jospin, puis généralisée par celui de M. Dominique de Villepin, la privatisation des autoroutes illustre le capitalisme de connivence à la française. L’Etat impose le système coûteux du péage, assume l’essentiel des risques, puis organise la captation de la rente par les grands groupes.

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  • Sélection d'été : Fondation Jean Jaurès - Marx aujourd’hui : que nous dit-il encore ?

    À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Karl Marx, la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation Friedrich-Ebert proposent une rencontre franco-allemande à Paris pour (re)découvrir Marx et s’interroger sur sa postérité. La deuxième table-ronde, portant sur "Marx aujourd'hui : que nous dit-il encore ?", est introduite et animée par Henri Weber, ancien sénateur, ancien député européen, et réunit : - Alain Bergounioux, administrateur de la Fondation Jean-Jaurès, professeur honoraire associé à Sciences Po Paris, - Frédérique Matonti, professeure de sciences politiques, université Paris 1 Panthéon Sorbonne, - Paula Schweers, auteure.

  • Le Vent se lève - Comment la chute de Robespierre a inauguré le règne des technocrates

    « Maximilien Robespierre, la veille encore l’homme le plus puissant de France, est étendu, couvert de sang et la mâchoire fracassée. Le grand fauve est capturé. La Terreur prend fin. Avec elle s’éteint l’esprit enflammé de la Révolution ; l’ère héroïque est terminée. C’est l’heure des héritiers, des chevaliers d’industrie et des profiteurs, des faiseurs de butin et des âmes à double visage, des généraux et des financiers ». C’est par ces mots que Stefan Zweig évoque le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794), qui a vu l’arrestation de Robespierre et de ses alliés. C’est une certaine conception de la République qui meurt : le jacobinisme, qui a marqué ses contemporains par son caractère violemment plébéien, « populiste », dirait-on aujourd’hui, et donc résolument conflictuel. Il laisse la place au règne du consensus, du compromis, de la « modération ». On proclame la fin des conflits et des idéologies (des « opinions », disait-on alors). On souhaite achever cette ère d’agitation et de guerre civile qui s’est ouverte en 1789. Pour cela, on décide de transférer le pouvoir à une classe restreinte, qui se distingue par sa maîtrise de l’art politique et de la science économique, suffisamment sage, dit-on, pour gouverner dans l’intérêt de tous.

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  • Raymond Aron sur son livre "République impériale" (INA, 1973)

    Pierre DUMAYET interviewe Raymond ARON sur son livre "République impériale, les Etats-Unis dans le monde 1945-1972". Raymond ARON imagine tout d'abord l'éloge nécrologique qui serait publié par ses amis ou ses ennemis puis fait son testament politique. Il poursuit sur les rapports politiques et économiques de l'Europe, et de la France en particulier, avec les Etats-unis depuis la Seconde Guerre Mondiale. Selon lui, l'Europe devrait continuer à se renforcer et à s'émanciper de la protection américaine. Il explique comment une Europe occidentale affirmée pourrait aider à la libéralisation du régime soviétique.

  • Le Vent se lève - Comment le PS s’est technocratisé pour conquérir le pouvoir

    La peur du saut dans l’inconnu. Cette appréhension a longtemps barré la route du pouvoir à la gauche. Dans les années 1970, le Parti Socialiste s’est engagé de manière résolue dans une stratégie de conquête du pouvoir. Mais sa réputation d’incompétence économique continuait de lui coller à la peau. Pour corriger cette image et apparaître légitime à gouverner, François Mitterrand a su mettre en place une stratégie de respectabilisation en recrutant des experts économiques capables de contester au camp giscardien le monopole de la compétence économique. Un moment historique dont toute force politique qui prétend à l’exercice de la responsabilité suprême se doit aujourd’hui de tirer des leçons.

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  • Plateau Simone Signoret, Michel Foucault (INA, 1982)

    Christine OCKRENT interviewe l'actrice Simone SIGNORET et le philosophe Michel FOUCAULT sur la situation en Pologne, où le syndicat Solidarité vient d'être interdit par le gouvernement.- Simone SIGNORET, qui porte un badge du syndicat polonais "Solidarité", explique pourquoi elle est allée en Pologne, notamment avec Médecins du Monde. Elle raconte qu'elle n'a pas eu le courage de porter ce badge là-bas. Elle estime que tout le pays est en dissidence ; elle parle de la situation économique et du fait que les Polonais sont surveillés en permanence : "on ne parle pas car il y a des micros partout". Elle a vu des acteurs polonais "boycotter" leur travail, à savoir leur participation à des émissions de télévision qui leur apporte un revenu fixe. Cette décission n'est pas une consigne donnée par un syndicat, mais elle elle est prise individuellement.- Michel FOUCAULT étudie la notion de normalisation en Pologne, parle du régime totalitaire dans les pays socialistes. Il engage les français à se rendre dans ce pays. Il pose le problème de l'engagement nécessaire de l'Europe, explique ce que ressentent les Polonais a propos des français.

     
     
  • L'affaire de Song My : Jean Paul Sartre

    Entretien entre le journaliste Olivier TODD et Jean Paul SARTRE à propos de la guerre du Viet Nam et plus particulièrement du massacre de SONG MY ou MY LAI.Sont évoqués le parallèle avec la Seconde guerre mondiale, les massacres d'Oradour, le bombardement d'Hiroshima, les massacres commis par le Nord Viet Nam lui même.SARTRE retrace l'histoire de cette guerre et rappelle le rôle du tribunal RUSSEL qui accuse les Etats Unis de génocide.

  • Sélection été : Mediapart, Mai-68 : entretien avec celles et ceux qui l’ont vécu (1/2)

    Ils nous racontent Mai-68. Cinquante ans après, on en parle avec nos invités : - Christelle Dormoy-Rajramanan et Boris Gobille, coordinateurs de l'ouvrage à paraître le 22 mars aux éditions de l'Atelier : «Mai-68, par ceux et celles qui l'ont vécu» - Brigitte Blondet, Gisèle Prevost et Patrick Boisson, trois témoins de cet ouvrage. Débat animé par les journalistes de Mediapart Edwy Plenel et Rachida El Azzouzi.

  • Sélection été : Raymond Aron analyse Mai 68

    Un lapsus au début de cette interview: «objecteur» ou «observateur»? Raymond Aron avoue d'emblée la difficulté qu'il éprouve à analyser les événements de Mai 68, dans l'état de colère et d'indignation qui est le sien, et pourtant. Il livre une vision posée de ces «jours d'illusion lyrique» que rien ne laissait présager. Sa critique du mécanisme de la révolte, depuis les premières manifestations des étudiants jusqu'aux grandes grèves qui ont paralysé la France, met en lumière l'alliance entre le gouvernement et le parti communiste pour éviter une déroute du pouvoir. Le PC avait en effet intérêt à maintenir provisoirement le gaullisme dont la politique préparait, selon lui, à une bipolarisation de la société. Quant à cette «répétition d'une révolution libertaire» qu'est Mai 68 aux yeux de Raymond Aron, elle est, «au milieu du XXe siècle, un anachronisme.» Reste que la société française a vécu «quatre semaines que nous n'oublierons pas.»

    Radio Télévision Suisse 13.06.1968 - Journaliste: Claude Torracinta - Réalisateur: Jean-Marcel Schorderet.