Histoire - Page 18
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Vu et vécu en MAI 68: François Regnault - Toute l'Histoire
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La Barricade : Le 24 mai 68 (6H - 15H) - Les 24H les plus violentes de MAI 68 - Toute l’Histoire
La série « La Barricade » raconte les 24 heures les plus violentes de Mai 68. Série Docu-fiction réalisée exclusivement à partir d’archives sur lesquelles viennent se poser les récits croisés de deux voix, celle de Katia, une étudiante allemande, et de Tarik sont des personnages de fiction inspirés de personnages réels. La série prend appui sur un fait avéré qui resta secrètement consigné dans les archives de la police pendant 30 ans : la mort, sur une barricade dressée en plein cœur du Quartier latin à Paris, d’un ouvrier âgé de 26 ans. « La Barricade » délivre le récit, heure par heure, décisive.
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Vu et vécu en MAI 68: Ariane Mnouchkine - Toute l'Histoire
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Un peu d'histoire - La Voix du Nord - 23 mai 1968: la grève s’étend avec des risques de pénuries
Pour le cinquantenaire de Mai 68, retour jour par jour sur les événements en France et dans le monde. Le 23 mai, tout le pays est paralysé. Dans le Nord et le Pas-de-Calais, ce sont les blocages des ports et les grèves des douanes qui affectent la situation économique de la région : pénurie d’essence et de produits de consommation en perspective.
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Un peu d'histoire : The Conversation - Débat entre Daniel Cohn-Bendit et Alain Geismar : « Mai 68, l’entrée dans la modernité de la société française »
Ce débat a été réalisé par Michel Wieviorka.
Daniel Cohn-Bendit : J’ai décidé que je ne dirai rien pour les 50 ans de 68 – sauf avec vous deux ! J’ai fait les 2 ans, les 10 ans, les 15 ans, les 20 ans, les 25 ans, les 30 ans, les 35 ans, les 40 ans, les 45 ans, je n’ai plus rien à dire !
Alain Geismar : J’ai personnellement accepté quelques rendez-vous filmés, mais très peu, c’est vrai que cela suffit. On fera peut-être les 100 ans !
Michel Wieviorka : Je ne vous demande pas de raconter 68, à moins que vous ayez des révélations croustillantes. Voici mon point de départ : si, en 1968, on s’était dit que ce serait formidable, 50 ans après la Première Guerre mondiale, d’avoir un débat entre des jeunes officiers qui étaient proches de Foch ou de Joffre, tout le monde aurait fait les yeux ronds en se demandant quel lien cela pouvait avoir avec l’actualité.
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Vu et vécu en MAI 68: Romain Goupil - Toute l'Histoire
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Le mystère Mendès-France - Toute L'Histoire
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Revue Communications (1968) Roland Barthes L'écriture de l'événement
Décrire l'événement implique que l'événement a été écrit. Comment un événement peut-il être écrit? Qu'est-ce que cela peut vouloir dire que « l'écriture de l'événement » ?
L'événement de mai 68 semble avoir été écrit de trois façons, de trois écritures, dont la conjonction poly graphique forme peut-être son originalité historique
1. La parole.
Toute secousse nationale produit une floraison brusque de commentaires écrits (presse et livres). Ce n'est pas cela dont on veut parler ici. La parole de mai 68 a eu des aspects originaux, qu'il faut souligner :
a) La parole radiophonique (celle des postes dits périphériques) a collé à l'événement, au fur et à mesure qu'il se produisait, d'une façon haletante, dramatique, imposant l'idée que la connaissance de l'actualité n'est désormais plus l'affaire de l'imprimé mais de la parole. L'histoire « chaude », en train de se faire, est une histoire auditive l'ouïe redevient ce qu'elle était au moyen âge : non seulement le premier des sens (avant le tact et la vue), mais le sens qui fonde la connaissance (comme pour Luther il fondait la foi du chrétien). Ce n'est pas tout. La parole informative (du reporter) a été si étroitement mêlée à l'événement, à l'opacité même de son présent (il suffit de songer à certaines nuits de barricades), qu'elle était son sens immédiat et consubstantiel, sa façon d'accéder à un intelligible instantané ; cela veut dire que, dans les termes de la culture occidentale, où rien ne peut être perçu privé de sens, elle était l'événement même. La distance millénaire entre l'acte et le discours, l'événement et le témoignage, s'est amincie : une nouvelle dimension de l'histoire, liée désormais immédiatement à son discours, est apparue, alors que toute la « science » historique avait au contraire pour tâche de reconnaître cette distance, afin de la contrôler. Non seulement la parole radiophonique renseignait les participants sur le prolongement même de leur action (à quelques mètres d'eux), en, sorte que le transistor devenait l'appendice corporel, la prothèse auditive, le nouvel....
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Un peu d'histoire : Le blog de Jean-marc B - 18 mai 68: 13 000 femmes entrent en action aux Chèques Postaux
N°55 de ma série "1968" qui comptera plus de 100 articles sur l'année. Alors que les centrales syndicales se plient à la volonté de grève et d'occupation, et que la grève s'étend à toute vitesse, les 13 000 femmes des Chèques Postaux entrent en action. Prochain article:"19 mai 68: Cannes a l’eau"....Une employée des Chèques Postaux, Gisèle Moulier a livré un témoignage passionnnant sur cette lutte. En voici de larges extraits:
« Dans la nuit du 18 au 19 mai, réunis en assemblée générale, les gars de la nuit ont décidé la grève et la fermeture des grilles pour informer le personnel qui prend le service à 7h30 le matin…La grève est votée à main levée…Dans la matinée le chef du centre, responsable de l’immeuble, est destitué de son rôle par l’intersyndicale qui lui fait savoir que désormais il est sous son contrôle. Un groupe de grévistes est désigné pour garder l’entrée de son appartement…
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Un peu d'histoire - Le Télégramme - Mai-68 à Saint-Brieuc. Le début d'une décennie de luttes
Toute la semaine, nous vous avons proposé de revivre les événements de Mai-68 dans les grandes villes bretonnes. Après Brest, Lorient, Vannes et Quimper, on s'intéresse aujourd'hui à Saint-Brieuc, où Mai-68 a été un commencement. L'étincelle qui a permis le début de plusieurs années de luttes sociales chez les fleurons de l'industrie briochine de l'époque. Qu'ils travaillent chez Sambre-et-Meuse, le Joint Français ou bien encore Chaffoteaux-et-Maury, les ouvriers briochins profitent de l'après 68 pour faire entendre leurs revendications.
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Un peu d'histoire - Mai-68 dans les campagnes. Les souvenirs de Marie-Laurence
Depuis le début de la semaine, nous vous proposons de revivre les événements de Mai-68 en Bretagne. Qui dit Mai-68 dit Paris, la Sorbonne ou les grandes villes. Mais comment était-ce dans la campagne bretonne ? Marie-Laurence Jouan, alors agricultrice à Cléguérec (Morbihan), n’a rien oublié de ce printemps chaotique qui a surtout charrié les traumatismes de la guerre. Mais qui a aussi offert aux femmes la plus belle des victoires : celle de la liberté. « À la maison, elles pouvaient enfin commander ! », sourit l’heureuse retraitée, 78 ans aujourd’hui.
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