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Histoire - Page 12

  • LE 21 JUIN 1793 : LA DEVISE DE NOTRE RÉPUBLIQUE EST NÉE

    Dans un contexte de radicalisation de la Révolution française, la devise "Liberté, Égalité, Fraternité" est inscrite sur la maison de la Commune de Paris. Formulée pour la première fois par Robespierre en tant que telle, elle témoigne de l'ambition de la jeune République : fonder un nouveau contrat social basé sur la souveraineté populaire. Abandonnée sous le Directoire, elle devient la devise officielle de la Deuxième République, puis des suivantes.

  • Laurent Heynemann sur Léon Blum

    Laurent Heynemann, le réalisateur du film « Je ne rêve que de vous » – qui relate l'histoire d'amour de Léon Blum et Jeanne Reichenbach durant les années d'Occupation – a accepté de répondre à nos questions. Il nous livre sa vision de Blum et son apport à l’histoire de la gauche et de la France.

  • La Vie des idées - Contagion, une histoire culturelle

    À propos de : Kevin Siena, Rotten Bodies : Class and Contagion in Eighteenth-Century Britain, Yale University Press

    Au XVIIIe siècle, les épidémies récurrentes de typhus chez les pauvres renforcent la croyance selon laquelle les corps de la plèbe sont dans un état de perpétuelle putréfaction. L’historien Kevin Siena propose une étude stimulante des discours médicaux sur les épidémies au cours du long XVIIIe.

    Dans Rotten Bodies : Class and Contagion in Eighteenth-Century Britain, Kevin Siena s’intéresse aux conceptions des maladies épidémiques, et aux attitudes adoptées à leur égard pendant le long XVIIIe siècle, tout en s’autorisant des incursions dans le XVIIe siècle (les premiers chapitres), et, plus brièvement, dans le XIXe siècle (dans les chapitres de conclusion). L’étude de Siena porte sur ce qui sera plus tard appelé typhus, mais que l’on désigne au XVIIIe comme une sorte de « fièvre » généralement accompagnée d’un épithète précisant le contexte d’apparition d’une épidémie donnée – l’usine, l’hôpital, les navires, la prison. C’est surtout cette dernière, connue comme « fièvre des geôles » ou « fièvre des prisons », qui a attiré l’attention du public comme celle du législateur. Plusieurs chapitres du livre sont, nous le verrons, consacrés à cette question. Siena s’inscrit ouvertement dans une démarche d’histoire culturelle, et examine la manière dont le discours médical sur les maladies épidémiques au cours de cette période reflète certaines conceptions du corps humain, et, par-là, des normes culturelles et sociétales plus générales.

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  • BNF Retronews - Histoire des épidémies et des quarantaines en Europe

    À la fin du XIVe siècle, à la suite des ravages de la peste, la quarantaine devient la base des systèmes de prévention des pandémies. Depuis, cette mise à l’écart imposé par les autorités n’a eu de cesse d’être utilisé.

    Cet article est paru initialement sur le site de notre partenaire, le laboratoire d’excellence EHNE (Encyclopédie pour une Histoire nouvelle de l’Europe). 

    La peste règne sans conteste sur l’imaginaire terrifié des Européens depuis le Moyen Âge, uniquement défiée, à partir du XIXe siècle, par le choléra et la fièvre jaune. La grande (et fulgurante) létalité des épidémies, l’impuissance des autorités publiques et des médecins à les endiguer mais aussi les graves conséquences sociales, politiques et économiques qu’elles ont engendrées ont marqué durablement les esprits.

    Ces trois maladies, auxquelles il faut ajouter la variole, le typhus exanthématique et les fièvres récurrentes, constituent le sextuor des maladies quarantenaires, appellation liée aux dispositifs mis en œuvre pour les contenir.

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  • Sélection 2019 - La vie des idées - L’Histoire au long cours du capitalisme

    À propos de : Pierre Dockès, Le Capitalisme et ses rythmes, quatre siècles en perspective. Tome I : Sous le regard des géants, Classiques Garnier

    Si l’analyse économique était tombée dans un cul-de-sac avec un excès de formalisation mathématique, est-ce que l’Histoire économique permettrait d’en sortir ? Pierre Dockès nous propose un « voyage au long cours », destiné à saisir l’essence de la vie économique.

    L’éclatement de la bulle des subprimes aux États-Unis, en 2007, s’est rapidement mué en une crise économique mondiale, que les économistes ont pris l’habitude de désigner sous le nom de « Grande Récession », en référence à la Grande Dépression des années 1930, dont l’impact fut considérablement plus important.

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  • SNCF : quand la réforme jetait Ricœur contre Bourdieu... il y a 24 ans

    En 1995, les intellectuels et la gauche française se fracassaient sur la réforme des retraites, de l'assurance maladie et le statut des cheminots. 24 ans plus tard, c'est Emmanuel Macron, qui se présente en héritier de Ricoeur, qui boucle la réforme avortée du Plan Juppé.

    De décembre 1995, on se souvient en France avoir beaucoup marché - pendant trois semaines. Et aussi que la gauche intellectuelle et universitaire s'est fracassée sur la réforme de la discorde. C’est le plan Juppé sur la Sécurité sociale et le système de retraites qui donnera lieu aux grèves de 1995. La réforme est annoncée par le Premier ministre de l'époque, le 15 novembre, à l'Assemblée nationale, alors que plusieurs journées de grève viennent déjà d’avoir lieu ; elle comporte notamment une réforme des retraites, avec un alignement des fonctionnaires sur les salariés du privé et le passage de 37,5 à quarante années de cotisation, et un vaste plan de refondation du statut des cheminots qu’on résumera par “la fin des régimes spéciaux”. 

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  • La Vie des idées - Le féminisme et ses ennemis

    À propos de : Christine Bard, Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri (dir.), Antiféminismes et masculinismes d’hier et d’aujourd’hui, Puf

    Paradoxalement, ce sont les adversaires du féminisme qui ont créé le nom. L’histoire des féminismes est ainsi étroitement liée à l’antiféminisme : un ouvrage interdisciplinaire en retrace les parcours parallèles.

    Face aux progrès en matière d’égalité femme-homme, il est parfois tentant d’oublier que le féminisme est toujours confronté à des opposants influents et puissants. Étudiés dans cet ouvrage sous le terme « antiféministe », ces adversaires ont réussi dès leurs débuts à marquer durablement la lutte pour l’égalité. Le mot féminisme est lui-même issu de cette mouvance antiféministe, puisque dès 1872, Alexandre Dumas fils répand le terme pour désigner ce qu’il appelle « l’entreprise de négation » de la différence naturelle entre les sexes (p. 9). Ironiquement, ce sont donc ses adversaires qui ont créé le terme féminisme avant que les suffragettes françaises se le réapproprient sous la plume d’Hubertine Auclert en 1882.

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  • La Vie des idées - William Thompson, pionnier du socialisme européen

    Aristocrate irlandais, économiste, philosophe et défenseur des droits des femmes, William Thompson fut l’une des grandes figures du socialisme avant Marx. Aujourd’hui négligée, sa pensée trouve des échos dans les grands débats actuels, entre critique du capitalisme et montée du féminisme.

    En 1830, le poète et auteur anglais John Minter Morgan adresse un hommage appuyé à l’un de ses contemporains et amis, le socialiste irlandais William Thompson (1775-1833) : « Thompson, négligé de tous - dont les accomplissements dépassent de loin / la portée des piètres capacités de ceux qui le critiquent ! - /, leur a appris la sagesse, car les voici désormais muets. / Mais lorsque sera passée cette plus faible génération, / Et qu’à force de lutte des vérités délivrées enfin s’élèveront / Alors, son mérite transcendant sera révélé / Et de lointaines nations, par son génie, seront illuminées » [1]. Devenu célèbre en 1824 avec son Inquiry into the Principles of Wealth [Enquête sur les principes de la distribution de la richesse], réflexion sur l’origine des inégalités économiques et sociales à l’heure du capitalisme et de l’industrialisation modernes, Thompson devient dans les années 1820 et 1830 l’une des figures centrales du premier mouvement socialiste britannique, qui se fédère alors autour de Robert Owen (1771-1858). Mais en dépit des louanges au ton prophétique que lui consacre John Minter Morgan, William Thompson demeure une figure historique relativement oubliée. La génération dont parle le poète est passée depuis fort longtemps, et bien d’autres après elle, mais on méconnaît encore son nom, sans parler du « mérite » et du « génie » qu’il lui attribuait. Pourtant, sa pensée économique et politique le place parmi les précurseurs du socialisme britannique et européen, notamment dans la constitution de la notion de plus-value, qui sera plus tard centrale à la pensée de Marx. Auprès de Robert Owen, il fut également l’un des premiers théoriciens et militants de l’économie coopérative. Enfin, sa condamnation de la condition des femmes en son temps l’impose en tant que penseur incontournable, à replacer entre Mary Wollstonecraft et John Stuart Mill dans l’histoire du féminisme britannique

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  • Fondation Jean Jaurès - Dick May, une femme à l’avant-garde d’un nouveau siècle

    Mélanie Fabre publie aux Presses universitaires de Rennes l’ouvrage Dick May, une femme à l’avant-garde d’un nouveau siècle avec le soutien de la Fondation. Fruit d’une recherche universitaire lauréate du prix de la Fondation Jean-Jaurès en 2017, cet ouvrage préfacé par Vincent Duclert fait découvrir une femme méconnue au pseudonyme mystérieux, Dick May, qui occupe une place longtemps sous-estimée au sein des combats intellectuels de la Belle Époque. 

    Nombre d’historiens de la Belle Époque ont croisé dans leur travail une certaine Dick May. Mais, jusqu’alors, peu se sont vraiment plongés dans l’existence de cette intellectuelle. Enveloppée dans un pseudonyme masculin aux sonorités américaines, Jeanne Weill a cherché à se dissimuler dans un univers hostile aux femmes. Elle a en partie réussi, puisqu’on avait jusqu’alors perdu sa trace.

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  • Le meilleur de 2018/19 - Nos enchanteurs - Jaurès à Vaison

    2 mai 2019, Festival Georges-Brassens, Vaison-la-Romaine,

    Le Village-Vacances de Vaison-la-Romaine est un lieu privilégié : le site est plein de charme, la restauration fameuse et le gite irréprochable. La population qui niche là pendant le Festival Georges-Brassens, jeunesse à cheveux blancs ou plus foncés, chante et rit avec insouciance. Cela ne l’empêche pas de mesurer les efforts du passé pour jouir de cette paix. Cela ne l’empêche pas de savoir que pas très loin, d’autres n’ont pas cette chance. De plus la chanson peut témoigner de quelques pages d’Histoire qu’on ne doit pas oublier.

    Il était une fois Jaurès est un superbe spectacle chanté qui ne peut laisser quiconque indifférent.

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