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Histoire - Page 12

  • Fondation Jean Jaurès - Le mirage de l’Europe sociale : du statut européen du mineur au rapport Bertil Ohlin

    À travers l’étude historique de deux aspects des premières heures de l’intégration européenne – le rendez-vous manqué d’un statut européen du mineur et le rapport de Bertil Ohlin –, Nicolas Verschueren, chercheur à l’Université libre de Bruxelles, analyse les ressorts de « l’Europe sociale ». Il revient dans cette note sur deux interrogations : le déficit social de l’UE était-il inhérent au processus d’unification européenne ? Les institutions européennes sont-elles le lieu où une plus grande solidarité entre les travailleurs du continent peut s’exprimer ?

    Quel serait l’état de l’Union européenne aujourd’hui si les premières institutions avaient été porteuses de politiques sociales ambitieuses ? Cette hypothèse contre-factuelle est très souvent avancée pour illustrer les actes manqués du début d’une Europe sociale[1]. Cette dénomination d’« Europe sociale » reste très floue et permet surtout à celui qui l’utilise d’y introduire ses propres aspirations. Le déficit social de l’UE était-il inhérent au processus d’unification européenne ? Les institutions européennes sont-elles le lieu où une plus grande solidarité entre les travailleurs du continent peut s’exprimer ? À vrai dire, il est possible de répondre par l’affirmative à ces deux questions. C’est ce que nous nous proposons de montrer à travers l’étude historique de deux aspects des premières heures de l’intégration européenne : le rendez-vous manqué d’un statut européen du mineur et le rapport de Bertil Ohlin.


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  • France Culture - Faut-il craindre le spectre des années 30 ? avec le philosophe Michaël Foessel

    Il y a 90 ans, l’Europe et l’ensemble du monde se retrouvaient sur une pente économique, politique et militaire qui allait amener aux plus grands massacres de l’humanité. "Plus jamais ça" est devenu un slogan qui revient dès qu’un évènement nous rappelle les années 30 ou 40. S’il n’est pas question de revivre une réplique exacte des années 30, nos sociétés ne peuvent s’empêcher de voir des similitudes : crise économique, course à l’armement, tensions autour de ce qui est extérieur, institutions vacillantes. Michaël Foessel, professeur de philosophie, nous invite à apprendre de notre passé dans son dernier essai « Récidive. 1938 » : non, l’histoire ne se répète jamais deux fois, mais elle se fait écho. Il est rejoint en seconde partie d’émission par Gérard Courtois, directeur éditorial du journal "Le Monde".

  • Algérie : comment la « décennie noire » de la guerre civile est devenue taboue

    Depuis le 22 février 2019, des milliers d’Algériens rejettent dans la rue non seulement leur président mais aussi le système politique du pays, lors de manifestations spectaculaires. Le 11 mars, Abdelaziz Bouteflika a renoncé à briguer un cinquième mandat, tout en repoussant sine die l’élection présidentielle. Une violation de la Constitution qui n’est pas sans rappeler ce qui avait déclenché la « décennie noire » entre 1991 et 2002, épisode dramatique de l’histoire du pays. Le pays avait plongé dans la violence pendant dix longues années à la suite de la suspension d’élections en janvier 1992. Un épisode auquel le pouvoir en place n’hésite pas aujourd’hui à faire allusion pour dissuader les Algériens de manifester. Qu’est-ce que la « décennie noire » ? Et pourquoi est-elle devenue l’épouvantail de la vie politique algérienne ?

  • France Culture - Djamila Bouhired, icône des révoltes algériennes

    Djamila Bouhired est l'icône de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie : torturée, condamnée à mort, libérée, épouse de Jacques Vergès qui fut son avocat, égérie de l'Egyptien Youssef Chahine ou de la diva libanaise Fairouz.

    À 84 ans, elle manifeste ce mois de mars contre un cinquième mandat du président Bouteflika. Trait d'union dans l'histoire algérienne pour la défense de la démocratie, voici son histoire.

  • La Vie des idées - Le monde ouvrier entre rêve et pratiques de lutte

    Le monde ouvrier est un continent oublié et quasiment disparu. Les frontières de classes ont été remplacées au profit de nouvelles catégorisations où le terme de peuple remplace les groupes sociaux déterminés. Le mythe prométhéen de basculement du monde s’est lui aussi estompé. Remontant la pente de cet oubli, deux ouvrages synthétiques permettent cependant de retrouver la trace de ces catégories dont le souvenir s'efface. Le premier se penche sur la création du rêve ouvrier, alors que le second analyse les conséquences concrètes de son effacement pour le monde du travail.

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  • Fondation Jean Jaurès - Autour de Jaurès

    À l’occasion de la parution des tomes 4 et 5 des Œuvres de Jean Jaurès, "Le militant ouvrier" (Fayard, 2017) et " Le socialisme en débat" (Fayard, 2018), réunissant des textes des années 1893 à 1897 pendant lesquelles Jaurès définit le socialisme tel qu’il le vit et le pense, une soirée-débat revient sur cette période-charnière et les analyses de Jaurès. Au-delà, c’est la mémoire de Jaurès qui est questionnée, notamment autour de l’ouvrage "Jaurès contemporain" (Privat, 2018). La soirée-débat, introduite et animée par Gilles Candar, président de la Société d’études jaurésiennes, réunit : - Alain Boscus, maître de conférences à l’université de Toulouse, responsable de l’édition des tomes 4 et 5 des Œuvres de Jaurès, Le militant ouvrier (Fayard, 2017) et Le socialisme en débat (Fayard, 2018), - Bastien Cabot, doctorant à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), lauréat du Prix de la Fondation Jean-Jaurès en 2016, - Vincent Duclert, professeur à Sciences Po et directeur du Cespra à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), directeur de l’édition de Jaurès contemporain (Privat, 2018), - Mélanie Fabre, doctorante à l’EHESS, lauréate du Prix de la Fondation Jean-Jaurès en 2017.

  • Fondation Jean Jaurès : Autour de Jaurès, en direct le mardi 12 février à 18h30

    À l’occasion de la parution des tomes 4 et 5 des Œuvres de Jean Jaurès, "Le militant ouvrier" (Fayard, 2017) et " Le socialisme en débat" (Fayard, 2018), réunissant des textes des années 1893 à 1897 pendant lesquelles Jaurès définit le socialisme tel qu’il le vit et le pense, une soirée-débat revient sur cette période-charnière et les analyses de Jaurès. Au-delà, c’est la mémoire de Jaurès qui est questionnée, notamment autour de l’ouvrage "Jaurès contemporain" (Privat, 2018). La soirée-débat, introduite et animée par Gilles Candar, président de la Société d’études jaurésiennes, réunit :

    - Alain Boscus, maître de conférences à l’université de Toulouse, responsable de l’édition des tomes 4 et 5 des Œuvres de Jaurès, Le militant ouvrier (Fayard, 2017) et Le socialisme en débat (Fayard, 2018),

    - Bastien Cabot, doctorant à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), lauréat du Prix de la Fondation Jean-Jaurès en 2016,

    - Vincent Duclert, professeur à Sciences Po et directeur du Cespra à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), directeur de l’édition de Jaurès contemporain (Privat, 2018),

    - Mélanie Fabre, doctorante à l’EHESS, lauréate du Prix de la Fondation Jean-Jaurès en 2017.

  • Fondation Jean Jaurès- Les choix de Friedrich Ebert

    Le 19 janvier 1919 porte toutes les ambiguïtés de la République de Weimar et du rôle qu’y joua la social-démocratie allemande. Quelques jours à peine après la répression sanglante de la révolution spartakiste, dont Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht furent les victimes, les élections à l’Assemblée constituante consacrèrent la prééminence du SPD avec 38 % des voix, et ouvrirent la voix à l’élection de Friedrich Ebert à la présidence de la République le 11 février. Cent ans après, Emmanuel Jousse revient sur le parcours de Friedrich Ebert, les enjeux de cette période et ses implications ultérieures pour la social-démocratie allemande.

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  • L'Humanité - Rosa Luxemburg, dialogues avec Jaurès et Lénine

    Tribune libre par Jean-Numa Ducange, maître de conférences en histoire à l’université de Rouen.

    Avant de devenir une des principales animatrices des spartakistes, Rosa Luxemburg fut une des figures de la social-démocratie allemande et de l’Internationale socialiste d’avant 1914. Dans ce cadre, elle eut de rudes confrontations avec un des principaux dirigeants du socialisme français, Jean Jaurès. Le républicanisme de ce dernier lui a toujours semblé suspect, contraire à l’idée qu’elle se faisait du mouvement ouvrier, qui devait ne jamais manquer de souligner sa distance par rapport à tout ce qui pouvait l’intégrer à l’État. Luxemburg publia notamment un compte rendu très critique de l’Armée nouvelle, qu’elle voyait comme une réforme trop modérée là où il aurait fallu défendre un antimilitarisme sans concession. Malgré ces divergences profondes, leurs socialismes se retrouvent à la veille de la guerre pour combattre le péril qui approche.

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  • Le Vent se lève - Berlin, 15 janvier 1919 : socialistes et nationalistes assassinaient Rosa Luxemburg

    Il y a cent ans, le 15 Janvier 1919, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht étaient assassinés à Berlin. Le mouvement révolutionnaire, qui constituait l’avant-garde du pacifisme en Allemagne, était ainsi décapitéLa jeune République allemande, née en novembre 1918 des cendres de la Première Guerre Mondiale, était dirigée par des sociaux-démocrates. Hostiles aux mouvements révolutionnaires, ils font appel aux troupes militaires et para-miliaires dirigées par des officiers d’extrême-droite pour écraser les foyers de révolte. Les « corps francs », lâchés sur Berlin, mènent une répression sanglante.

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