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Histoire - Page 9

  • L'ours - La victoire n’est plus ce qu’elle était, par ROBERT CHAPUIS

    Le XXe siècle, avec ses deux guerres mondiales, semble avoir épuisé toute réflexion intellectuelle sur la guerre. Et pourtant au XXIe, le monde reste en proie à de multiples conflits et le commerce des armes se porte bien. Gaïdz Minassian a donc relevé le défi en engageant une réflexion approfondie autour d’une question précise : peut-on encore gagner une guerre ?
    A propos du livre de Gaïdz Minassian, Les sentiers de la victoire.Peut-on encore gagner une guerre ?, Éditions Passés composés, 2020, 720p, 27€) Article à paraître dans L’ours 504, janvier 2021.

    L’auteur s’appuie au départ sur une fiction homérique : un dialogue entre Achille, symbole de la force, de la volonté de puissance, et Ulysse, partisan de la ruse, tandis qu’Hector les observe, refusant de s’identifier à l’un ou à l’autre. Cette allégorie débouche sur une vaste fresque historique, des origines à nos jours, qui révèle « les ambivalences de la victoire dans le temps ». 

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  • France Culture - Le PCF a 100 ans : le parti du XXe siècle ? avec Bruno Fuligni et Marion Fontaine

    Il y a 100 ans, le Congrès de la SFIO réuni à Tours donnait naissance au futur Parti communiste français. En quoi le PCF est-il le parti emblématique du 20e siècle ? Pour revenir sur cet anniversaire historique et politique, Hervé Gardette reçoit les historiens Marion Fontaine et Bruno Fuligni. 

    Le Parti communiste a 100 ans. Fin décembre 1920, les délégués de la Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO) se réunissaient à Tours. Un congrès déterminant pour l'avenir de la gauche française puisque la majorité des délégués choisirent l'option révolutionnaire bolchévique donnant naissance au futur Parti communiste français. 

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  • Le meilleur de 2020 - Basta, le 2 avril - « Ce qui est inédit, c’est que la plupart des gouvernements ont choisi d’arrêter l’économie pour sauver des vies »

    De quoi la crise du coronavirus est-elle le nom ? D’un déséquilibre écologique, d’une nouvelle façon de penser le risque, d’un grand effondrement annoncé ? Qu’a-t-elle de véritablement inédit ? L’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz répond à quelques idées reçues sur le sujet. Entretien.

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  • Ils se sont unis pour filmer le Printemps de Prague | History Catchers | ARTE

    Tchécoslovaquie, août 1968. Des images du coup de force des armées soviétiques et de leurs alliés du bloc de l'Est pour stopper net le « Printemps de Prague » ont été prises par des équipes de la télévision nationale, faisant ainsi preuve d'un courage inouï. Elles sont entrées en résistance ! C’est unique dans l’histoire des télévisions !  Que s'est-il passé la minute d'avant la prise d'une photo historique ? Derrière les images qui ont fait l’Histoire se cachent des femmes et des hommes qui ont filmé dans des conditions parfois extrêmes. En 10 épisodes de 3 minutes, History Catchers souhaite leur rendre hommage et mettre en lumière ces bribes d'archives.  History Catchers s'est inspiré de toutes les aventures de cameramen (professionnels ou amateurs) que l’équipe de la série « Mystères d’archives » ont pu découvrir lors de la réalisation de la série antenne. Derrière les objectifs braqués sur l'Histoire, il y a celles et ceux qui, depuis 120 ans, parcourent le monde pour nous le raconter.... en images. Souvent marquantes, émouvantes, certaines anecdotes leur sont restées en mémoire. Ils ont souhaité pouvoir les raconter brièvement, simplement, et par cette collection rendre hommage à celles et ceux qui les ont vécues.  Production menée conjointement avec l’INA, History catchers s'appuie sur l’équipe de « Mystères d’archives » à la réalisation, Manon Bril (C’est une autre histoire, le Vortex, Clique) à la voix et Leamlu à l’illustration (C’est une autre histoire).

  • Il a filmé le maquis en pleine guerre | History Catchers : Seconde Guerre mondiale | ARTE

    Félix Forestier est cameraman et résistant. Il travaille pour une organisation clandestine : le Comité de libération du cinéma français. Été 1944 il est dans le Vercors, là,  il filme les rares images d'un maquis de la Résistance française. Quelles images a-t-il réussi à tourner dans ce maquis devenu uns des hauts lieux de la lutte armée contre l'ennemi ?

  • Pierre Dac, loufoque engagé - #CulturePrime

    Roi de l'absurde, Pierre Dac a inspiré toute une génération d'humoristes. Portrait d'un virtuose des mots, engagé dans la Résistance, pour qui le rire était une "arme magnifique".

  • Télérama - Docurama : Vie et destin du livre noir, la destruction des Juifs d'URSS

    Le “Livre noir” a documenté l'extermination des Juifs de l’Est pendant la Seconde Guerre mondiale. De sa conception par le Comité juif antifasciste, encouragée par Staline, à sa mise à l’index, son histoire fait l’objet de ce film documentaire magistral signé par Guillaume Ribot, et diffusé sur France 5.

  • Le vent se lève - Jean-Pierre Chevènement : « L’État a permis à la France de tenir au long des siècles »

    Jean-Pierre Chevènement vient de publier Qui veut risquer sa vie la sauvera aux éditions Robert Laffont. Ces mémoires retracent le parcours d’un homme qui, de la fondation du CERES au gouvernement Jospin, en passant par la victoire de François Mitterrand en 1981, aura marqué en profondeur l’histoire de la gauche française. Entretien retranscrit par Catherine Malgouyres-Coffin.

    LVSL – Qu’est-ce qui faisait la singularité du CERES ? Qui le composait ? Quels étaient son logiciel et son but politique ?

    Jean-Pierre Chevènement – Au retour de la guerre d’Algérie, les quelques fondateurs du CERES, il n’y en avait pas beaucoup, n’étaient pas vraiment satisfaits de l’offre politique qui s’offrait à eux. Nous étions des jeunes gens plutôt à gauche. Nous n’avions pas eu besoin d’être convaincus de l’indépendance de l’Algérie, nous y étions d’emblée favorables. Et en même temps, nous comprenions assez bien ce que voulait faire le Général de Gaulle sur le plan des institutions, de la politique étrangère et de la politique de défense. Nous pensions par ailleurs que la gauche devait être renouvelée.

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  • Jean Jaurès en « Rhône-Alpes ». Présence et mémoires

    Cet entretien nous fait découvrir l’ouvrage "Jean Jaurès en 'Rhône-Alpes'. Présence et mémoires" (Arbre bleu éditions), qui étudie l’ensemble des déplacements de Jaurès dans la région Rhône-Alpes de 1893 à 1914 : soutien aux grèves ou à l’école laïque, affaire Dreyfus, campagnes électorales, congrès socialistes jusqu’à l’ultime voyage de juillet 1914 marqué par son fameux discours de Vaise contre le risque de guerre imminente. Le livre étudie la réunion publique comme un fait historique global : prise de décision, voyage, accueil, banquet, déroulement et conséquences… C’est toute une sociabilité militante, politique et sociale, qui apparaît ainsi du Forez aux Alpes, de la Bresse à la Drôme. Nous voyons vivre concrètement socialistes et syndicalistes, ouvriers, enseignants et militants de la région dans leur rencontre avec Jaurès. Le livre étudie aussi les différentes formes de la réalité mémorielle après sa mort, l’utilisation de son image et de son nom pour des politiques symboliques : dénominations de rues, d’écoles, monuments, commémorations… Loin de se conclure en 1914, l’histoire jaurésienne en Rhône-Alpes se poursuit jusqu’à notre XXIe siècle. En conclusion, en lien avec l’actualité dramatique de ce mois d’octobre 2020, Catherine Moulin, qui enseigne l’histoire et la géographie au lycée Édouard Branly de Lyon, revient sur l’assassinat de Samuel Paty, et sur le choix des mots de Jaurès pour lui rendre hommage. L’entretien est conduit par l’historien Benoît Kermoal.

  • La Vie des idées - À propos de « Capital et Idéologie » par Thomas Piketty , le 10 novembre

    Thomas Piketty répond aux analyses critiques émises à propos de son ouvrage par Rafe Blaufarb, Clémence Cardon-Quint et Jules Naudet, respectivement spécialistes de la Révolution française, de l’histoire de l’éducation et des inégalités en Inde.

    Dans Capital et idéologie, je tente d’écrire une histoire comparative des régimes inégalitaires. Je définis un régime inégalitaire comme un ensemble de discours et de dispositifs institutionnels visant à justifier et à structurer les inégalités économiques, sociales et politiques d’une société donnée. Chaque société humaine a besoin de justifier ses inégalités et de donner du sens à ses structures sociales. J’essaie de montrer que ces justifications contiennent toujours leur part de vérité et d’exagération, d’imagination et de bassesse, d’idéalisme et d’égoïsme. Chaque régime inégalitaire a ses faiblesses et ne peut survivre qu’en se redéfinissant en permanence, souvent de façon conflictuelle et violente, mais également en s’appuyant sur des expériences et connaissances partagées. Toutes les idéologies de l’inégalité et de l’égalité s’appuient notamment sur une théorie de la frontière (quels sont les contours de la communauté humaine et politique à laquelle on se rattache, et comment se gouverne-t-elle en son sein et dans ses relations avec les autres ?) et une théorie de la propriété (qu’a-t-on le droit de posséder, et comment régule-t-on les relations de pouvoir entre les propriétaires et les non-propriétaires ?). Je tente de montrer les multiples déplacements qui s’opèrent au cours de l’histoire sur le plan du régime de frontière et du régime de propriété, et d’analyser les tensions en jeu dans ces processus socio-politiques conflictuels.

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  • La Vie des idées - Contre les droits héréditaires

    Comment la Révolution française a-t-elle pu, tout en abolissant les privilèges, fonder de nouvelles inégalités ? Thomas Piketty retrace l’histoire des justifications théoriques de la propriété, et propose une nouvelle idéologie de l’égalité sans remettre en question le droit à la propriété privée.

    Le 4 août 1789, l’Assemblée nationale abolit les privilèges, le féodalisme et la société d’ordres. Quelques semaines plus tard, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est approuvée par les députés ; elle trace les contours d’un nouveau type d’ordre social, politique et juridique fondé sur des droits universels. Ces droits – liberté, sécurité, résistance à l’oppression, liberté d’expression etc. – appartiennent à tous de manière égale et promettent à chacun la plus grande liberté civile possible. Mais l’un de ces droits – la propriété – est, depuis, devenu la source d’importantes inégalités héréditaires croissantes.

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