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Histoire - Page 7

  • Fondation Jean Jaurès - La commémoration de la Commune de 1871 au temps de l’union des gauches (1971-1973)

    Les organisations socialistes, unifiées à partir de 1905 dans le Parti socialiste - Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), se rendent chaque année au cimetière du Père-Lachaise pour se recueillir sur la tombe des victimes de la répression. Dans ce premier temps, en 1880-1914, cette commémoration socialiste évolue, d’autant plus qu’elle est agitée par les dissensions qui s’expriment en son sein et qu’elle est également bousculée par une célébration anarchiste très présente. Cette commémoration socialiste est, à partir de 1920 et jusqu’à nos jours, sévèrement concurrencée, puis dépassée par un PCF, lequel s’inscrit sur ce terrain aussi dans une stratégie de conquête et d’appropriation. Cette stratégie peut s’expliquer par l’importance prépondérante que celui-ci accorde à l’histoire et à la mémoire du mouvement ouvrier français qui sont autant de terrains d’affrontement, de contestation politique de l’autorité et de la part d’héritage communard reçu par le Parti socialiste. Il y a nécessité pour ce nouveau parti d’ancrer son identité et son histoire dans une généalogie politique, sociale, culturelle, historique française et pas uniquement soviétique.

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  • Fondation Jean Jaurès - Les statues de la discorde

    Le 22 mai 2020, deux statues martiniquaises de Victor Schœlcher furent brisées. Mais le bruit provoqué par ces destructions fut vite couvert par le fracas médiatique suscité par la mort de l’Afro-Américain George Floyd tué à Minneapolis, par la police, le 25 mai. Les images de son agonie agirent comme un catalyseur et déchaînèrent dans le monde des actes iconoclastes contre les statues glorifiant de « grands hommes » blancs, dont l’action est condamnée à divers titres (esclavagisme, colonialisme, racisme). Comme d’autres pays, la France, où tout avait donc commencé un peu plus tôt, fut touchée. Pour mieux comprendre la réalité et les enjeux du débat, et après avoir rendu compte de la situation sur plusieurs continents, Jacqueline Lalouette, professeure émérite (université de Lille 3), membre senior honoraire de l’Institut universitaire de France, étudie le cas de la France ultramarine et continentale, où diverses statues liées à l’histoire de l’esclavage et de la colonisation furent contestées, vandalisées et, pour certaines, détruites. Au-delà des batailles médiatiques, comment prendre en compte la diversité et les différences sans séparation des communautés ? Quelles esthétiques nouvelles pour les statues ? Comment présenter une nouvelle identité collective pour une vision partagée de la mémoire ? Ces questions sont au cœur de cet échange entre Jacqueline Lalouette et Françoise Mélonio, professeure émérite (Sorbonne université), qui livrent ici une réflexion sur l’histoire et la politique. Retrouvez la note "Esclavage, colonisation : des statues en question" de Jacqueline Lalouette pour la Fondation Jean-Jaurès (juin 2020) : jean-jaures.org/nos-productions/esclavage-colonisation-des-statues-en-question

  • TV5 Monde - 150 ans de la Commune de Paris, "un mythe pour le monde ouvrier"

    2021 est l’année du 150e anniversaire de la Commune de Paris, période insurrectionnelle qui dura un peu plus de deux mois, du 18 mars 1871 au 28 mai 1871. L’insurrection fut réprimée dans le sang lors de la "semaine sanglante". Que reste-il des rêves de révolution sociale et de démocratie directe ? Retour sur cette page singulière de l'Histoire de France avec l'historien Michel Winock, auteur de l'ouvrage, "Les communards".

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    La Commune de Paris a 150 ans

  • Fondation Jean Jaurès - Jean Jaurès, Penser dans la mêlée (1907-1910)

    « Penser dans la mêlée (1907-1910) », tel est le titre donné au volume 12 des Œuvres de Jean Jaurès, qui plus que d’autres permet une plongée au cœur de la difficile élaboration du mouvement socialiste et de l’action ouvrière. S’élevant tout autant contre l’ordre établi incarné par un gouvernement inapte à défendre les plus faibles que contre la tentation de la violence qui s’impose dans certains courants révolutionnaires, Jaurès déploie sa plume et sa voix pour porter son action. Ce tome 12 complète la vaste entreprise éditoriale menée par la Société d’études jaurésiennes avec les éditions Fayard, avec le partenariat de la Fondation Jean-Jaurès. Le discours du congrès de Toulouse de 1908, « Pour la laïque » en 1910, les grandes joutes oratoires contre Clemenceau et Briand sont autant de textes à (re)découvrir et à méditer. Jean-François Chanet et Emmanuel Jousse, qui ont établi cette édition, en débattent avec Marion Fontaine, directrice des « Cahiers Jaurès ».

  • Fondation Jean Jaurès - La gauche et la Nation, un divorce à rebours du sens de l’Histoire ?

    « Qu’est-ce qu’une nation ? » est la question posée au XIXe siècle par Ernest Renan que l’historien Pascal Ory reprend dans un ouvrage récemment paru en se plaçant dans une perspective résolument planétaire ; une autre manière de faire de l’histoire globale. Milan Sen l’a lu pour la Fondation en s’interrogeant plus spécifiquement sur ce que cet ouvrage nous apprend sur le lien entre gauche et Nation.

    Qu’est-ce qu’une Nation ? Voilà une question récurrente dans les débats politico-philosophiques, à laquelle l’on répond souvent par les expressions restées célèbres d’Ernest Renan[1] : « Possession en commun d’un riche legs de souvenirs », « désir de vivre ensemble », « plébiscite de tous les jours », etc. Les formules marquantes ne manquent pas. Pascal Ory n’entend pas dans son ouvrage contredire le magnifique exposé de l’auteur de la Vie de Jésus, mais y apporter une approche critique d’historien. Ce livre peut, par ses enseignements, nous apporter des éléments de réflexion sur les liens entre la gauche et la Nation.

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  • L'ours - La victoire n’est plus ce qu’elle était, par ROBERT CHAPUIS

    Le XXe siècle, avec ses deux guerres mondiales, semble avoir épuisé toute réflexion intellectuelle sur la guerre. Et pourtant au XXIe, le monde reste en proie à de multiples conflits et le commerce des armes se porte bien. Gaïdz Minassian a donc relevé le défi en engageant une réflexion approfondie autour d’une question précise : peut-on encore gagner une guerre ?
    A propos du livre de Gaïdz Minassian, Les sentiers de la victoire.Peut-on encore gagner une guerre ?, Éditions Passés composés, 2020, 720p, 27€) Article à paraître dans L’ours 504, janvier 2021.

    L’auteur s’appuie au départ sur une fiction homérique : un dialogue entre Achille, symbole de la force, de la volonté de puissance, et Ulysse, partisan de la ruse, tandis qu’Hector les observe, refusant de s’identifier à l’un ou à l’autre. Cette allégorie débouche sur une vaste fresque historique, des origines à nos jours, qui révèle « les ambivalences de la victoire dans le temps ». 

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  • France Culture - Le PCF a 100 ans : le parti du XXe siècle ? avec Bruno Fuligni et Marion Fontaine

    Il y a 100 ans, le Congrès de la SFIO réuni à Tours donnait naissance au futur Parti communiste français. En quoi le PCF est-il le parti emblématique du 20e siècle ? Pour revenir sur cet anniversaire historique et politique, Hervé Gardette reçoit les historiens Marion Fontaine et Bruno Fuligni. 

    Le Parti communiste a 100 ans. Fin décembre 1920, les délégués de la Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO) se réunissaient à Tours. Un congrès déterminant pour l'avenir de la gauche française puisque la majorité des délégués choisirent l'option révolutionnaire bolchévique donnant naissance au futur Parti communiste français. 

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  • Le meilleur de 2020 - Basta, le 2 avril - « Ce qui est inédit, c’est que la plupart des gouvernements ont choisi d’arrêter l’économie pour sauver des vies »

    De quoi la crise du coronavirus est-elle le nom ? D’un déséquilibre écologique, d’une nouvelle façon de penser le risque, d’un grand effondrement annoncé ? Qu’a-t-elle de véritablement inédit ? L’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz répond à quelques idées reçues sur le sujet. Entretien.

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  • Ils se sont unis pour filmer le Printemps de Prague | History Catchers | ARTE

    Tchécoslovaquie, août 1968. Des images du coup de force des armées soviétiques et de leurs alliés du bloc de l'Est pour stopper net le « Printemps de Prague » ont été prises par des équipes de la télévision nationale, faisant ainsi preuve d'un courage inouï. Elles sont entrées en résistance ! C’est unique dans l’histoire des télévisions !  Que s'est-il passé la minute d'avant la prise d'une photo historique ? Derrière les images qui ont fait l’Histoire se cachent des femmes et des hommes qui ont filmé dans des conditions parfois extrêmes. En 10 épisodes de 3 minutes, History Catchers souhaite leur rendre hommage et mettre en lumière ces bribes d'archives.  History Catchers s'est inspiré de toutes les aventures de cameramen (professionnels ou amateurs) que l’équipe de la série « Mystères d’archives » ont pu découvrir lors de la réalisation de la série antenne. Derrière les objectifs braqués sur l'Histoire, il y a celles et ceux qui, depuis 120 ans, parcourent le monde pour nous le raconter.... en images. Souvent marquantes, émouvantes, certaines anecdotes leur sont restées en mémoire. Ils ont souhaité pouvoir les raconter brièvement, simplement, et par cette collection rendre hommage à celles et ceux qui les ont vécues.  Production menée conjointement avec l’INA, History catchers s'appuie sur l’équipe de « Mystères d’archives » à la réalisation, Manon Bril (C’est une autre histoire, le Vortex, Clique) à la voix et Leamlu à l’illustration (C’est une autre histoire).

  • Il a filmé le maquis en pleine guerre | History Catchers : Seconde Guerre mondiale | ARTE

    Félix Forestier est cameraman et résistant. Il travaille pour une organisation clandestine : le Comité de libération du cinéma français. Été 1944 il est dans le Vercors, là,  il filme les rares images d'un maquis de la Résistance française. Quelles images a-t-il réussi à tourner dans ce maquis devenu uns des hauts lieux de la lutte armée contre l'ennemi ?