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  • Fondation Jean Jaurès -  Ce que dit et ne dit pas le rapport Duclert

    Au mois d’avril 2019, le président Emmanuel Macron confiait à une commission d’historiens et de juristes français, placée sous la présidence de l’historien Vincent Duclert, la tâche de « consulter l’ensemble des fonds d’archives françaises » relatifs à l’action et au rôle de la France au Rwanda au cours de la période ayant précédé le génocide des Tutsis et du génocide lui-même. Le président de la République demandait également à la commission de tenir compte dans son travail du « rôle des autres acteurs engagés au cours de cette période », sans que le mandat recommandât l’examen de leurs archives. Après un travail d’analyse de ces archives françaises, la commission Duclert a présenté son rapport au président Macron au début du mois d’avril 2021. Le rapport dresse des événements, réactions et initiatives concernés le tableau qui suit.

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  • Idées d'été - Vincent Duclert, historien : "un aveuglement et un alignement sur un régime raciste"

    Vincent Duclert, historien : "un aveuglement et un alignement sur un régime raciste"
    C'était un rapport très attendu, commandé par le chef de l'Etat français pour examiner  le rôle de la France au Rwanda, avant, pendant et après le génocide contre les Tutsis. Il a été rédigé par une commission d'une quinzaine d'historiens et remis ce vendredi au chef de l'état français. 1200 pages qui pointent du doigt les "responsabilités accablantes", la "faillite" et l'"aveuglement" de la France... 
    Pour autant, le rapport indique qu'il n'y aurait pas eu de complicité de génocide de la France au Rwanda. Interview de Vincent Duclert, président de la commission dans le Journal Afrique de TV5Monde

  • Télos - Michel Rocard et le Rwanda, Vincent Duclert, 9 juin 2021

    L’engagement de la France au Rwanda de 1990 à 1993 s’est défini par un soutien sans faille à un régime raciste, corrompu et violent qui se transformera en un implacable pouvoir génocidaire responsable de l’extermination des Tutsi en 1994. Ces faits n’interrogent pas seulement les institutions de la République mais aussi le Parti socialiste, dont les dirigeants occupaient les plus hautes fonctions d’Etat. La position singulière de Michel Rocard, écarté des décisions avant de s’investir sur le sujet et de prendre des positions très fermes, permet de mieux lire ce qui apparaît aujourd’hui comme une ligne de faille déjà ancienne au sein du socialisme français.

    Premier ministre jusqu’en 1991, Michel Rocard était tenu par ses fonctions à en connaître des affaires françaises au Rwanda. Mais il fut exclu de toute décision dans cette politique à la fois militaire, diplomatique et africaine. L’engagement français au Rwanda est une décision des responsables de l’Elysée, le Président de la République entouré de son état-major particulier et de la cellule africaine, et de certains échelons des Armées et de la diplomatie.

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  • Libé - Génocide Rwanda : la déclaration censurée de Michel Rocard sur le rôle de la France

    Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à se rendre au Rwanda ce jeudi, une vieille note de réflexion du socialiste Michel Rocard sur le rôle de la France dans ce pays resurgit et révèle une analyse lucide, pourtant volontairement censurée.
     
    C’est un document inédit, ou du moins curieusement effacé, qu’a pu se procurer Libération à la veille d’une visite qualifiée d’«historique» d’Emmanuel Macron, jeudi, au Rwanda. Ce voyage présidentiel, censé acter le rapprochement entre Paris et Kigali, a été facilité par la publication fin mars du rapport d’une commission présidée par l’historien Vincent Duclert sur le rôle de la France au Rwanda. En officialisant pour la première fois la reconnaissance de «responsabilités lourdes et accablantes» pour la France, entre 1990 et 1994, aux côtés du régime qui va conduire au génocide des Tutsis du Rwanda, le travail des historiens chargés d’examiner les archives françaises a permis de briser un tabou.
     
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  • Le Monde - France-Rwanda : un pas décisif vers la vérité

    Le rapport d’une commission d’historiens remis à Emmanuel Macron confirme l’engrenage qui a conduit la France de François Mitterrand à soutenir aveuglément un régime dictatorial qui a perpétré et encouragé le génocide des Tutsi.

    Editorial du « Monde ». « Des responsabilités lourdes et accablantes. » Vingt-sept années ont été nécessaires pour que ces mots, à propos du rôle de la France dans le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994, soient écrits dans un rapport commandé par le président de la République.

    Deux ans après avoir chargé l’historien Vincent Duclert de faire la lumière sur l’implication française dans l’un des derniers génocides du XXe siècle qui, en cent jours, coûta la vie à près de 800 000 Tutsi, Emmanuel Macron a désormais entre les mains un document solide, établi par des chercheurs indépendants et fondé sur des archives enfin ouvertes. Après des années de déni puis d’euphémisation, c’est un pas décisif sur la voie de la vérité.

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