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Histoire - Page 10

  • LVSL - LE 4 AOÛT 1789, LA NUIT DE L'ABOLITION DES PRIVILÈGES ?

    Contrairement à une légende tenace, les propriétés seigneuriales et les droits féodaux n'ont pas été abolis le 4 août 1789. L'Assemblée nationale a décrété que ceux-ci étaient simplement rachetables par les paysans ; pour se libérer du joug des seigneurs, les paysans devaient auparavant indemniser ceux-ci, en leur payant l'équivalent de trente années de droits féodaux. Rien ne change donc pour la grande majorité des paysans pauvres, incapables d'effectuer de telles dépenses. Il faut attendre juin 1793 pour que l'abolition des droits féodaux devienne effective, à l'issue de quatre années de guerre civile...

  • #ÉphémérideLVSL LE 9 THERMIDOR AN II (27 JUILLET 1794), ROBESPIERRE EST RENVERSÉ

    Ce jour marque le plus grand basculement de la Révolution française. Robespierre et ses alliés jacobins sont renversés par une coalition conservatrice, appuyée par quelques éléments ultra-révolutionnaire. S'ouvre alors la période thermidorienne, où l'on se met à déplorer les "excès" de la Révolution et à revenir sur ses réformes essentielles...

  • Conseillisme et démocratie - Politikon #19

    Le conseillisme ou communisme des conseils (ou communisme de gauche, etc.) s'oppose aux partis et aux syndicats, en cela il propose une conception radicale de la démocratie sur laquelle on s'attarde ici.

  • Fondation Jean Jaurès -Michel Rocard : quatre ans plus tard, comme le sel dans la mer…

    Michel Rocard est décédé le 2 juillet 2016. Jules Fournier, qui collabora avec lui à son ouvrage Suicide de l’Occident, suicide de l’humanité (Flammarion, 2015), lance dans cette tribune un appel pour que les écrits et la pensée de Michel Rocard restent présents et qu’ils continuent à nous inspirer dans le contexte de crises sanitaire, économique et sociale qui secouent la planète.

    «  Tous rocardiens ! ». Au moment de sa disparition il y a tout juste quatre ans, la presse soulignait à quel point la mémoire de Michel Rocard était unanimement saluée : responsables politiques – de gauche comme de droite –, intellectuels et syndicalistes pleuraient l’ancien Premier ministre qui, pendant plus d’un demi-siècle, a mené de front combats politiques et idéologiques, action et réflexion. Le tout sans se départir d’un parler certes compliqué, mais vrai : Michel Rocard avait trop d’estime intellectuelle pour ses interlocuteurs, quels qu’ils soient, pour se laisser aller aux facilités des raccourcis ou des à-peu-près. «  Dans un pays qui vit au rythme d’échéances électorales nombreuses, peut-on lire écrit de sa main dans l’éditorial du premier numéro Convaincre, le débat politique de fond est trop souvent édulcoré : chacun s’attache à séduire plus qu’il ne cherche à convaincre  ».

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  • France Culture - Le fameux "Tous keynésiens" est-il encore d'actualité ? Par Brice Couturier

    Le Tour du monde des idées | En 1971, Richard Nixon déclarait dans une formule restée célèbre la victoire totale de ses théories. John Maynard Keynes a révolutionné la science économique en la réinsérant dans un système de pensée plus vaste. Mais 75 ans après la mort de son créateur, que reste-t-il du keynésianisme triomphant ?

    En plein mois d’août 1971, et à la surprise générale, Richard Nixon annonçait que son pays abandonnait l’étalon-or. A un journaliste qui l'interrogeait, le président américain répondit : We are all Keynesians now !

    Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, afin de stabiliser le cours des monnaies, il avait été décidé, à Bretton Woods, que toutes les devises du monde seraient évaluées en fonction de leur valeur en dollars. La monnaie américaine elle-même était censée être garantie par les énormes stocks d’or accumulées à Fort Knox, dans le Kentucky. Mais la guerre du Vietnam avait appauvri l'Amérique et Washington devait abandonner la convertibilité du dollar en or. On allait bientôt entrer - officiellement en mars 1973 - dans le système de changes flottants.

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  • LE 28 JUIN 1712, JEAN-JACQUES ROUSSEAU EST NÉ

    C’est en tant que musicien que Rousseau espérait passer à la postérité, mais c’est comme écrivain et penseur politique qu'il a connu un succès durable. Défenseur d'une République démocratique et théoricien de la souveraineté populaire, la radicalité de ses écrits le brouille avec le courant majoritaire des Lumières. Après sa mort, il deviendra une figure de référence pour les révolutionnaires les plus radicaux.

  • LE 21 JUIN 1793 : LA DEVISE DE NOTRE RÉPUBLIQUE EST NÉE

    Dans un contexte de radicalisation de la Révolution française, la devise "Liberté, Égalité, Fraternité" est inscrite sur la maison de la Commune de Paris. Formulée pour la première fois par Robespierre en tant que telle, elle témoigne de l'ambition de la jeune République : fonder un nouveau contrat social basé sur la souveraineté populaire. Abandonnée sous le Directoire, elle devient la devise officielle de la Deuxième République, puis des suivantes.

  • Laurent Heynemann sur Léon Blum

    Laurent Heynemann, le réalisateur du film « Je ne rêve que de vous » – qui relate l'histoire d'amour de Léon Blum et Jeanne Reichenbach durant les années d'Occupation – a accepté de répondre à nos questions. Il nous livre sa vision de Blum et son apport à l’histoire de la gauche et de la France.

  • La Vie des idées - Contagion, une histoire culturelle

    À propos de : Kevin Siena, Rotten Bodies : Class and Contagion in Eighteenth-Century Britain, Yale University Press

    Au XVIIIe siècle, les épidémies récurrentes de typhus chez les pauvres renforcent la croyance selon laquelle les corps de la plèbe sont dans un état de perpétuelle putréfaction. L’historien Kevin Siena propose une étude stimulante des discours médicaux sur les épidémies au cours du long XVIIIe.

    Dans Rotten Bodies : Class and Contagion in Eighteenth-Century Britain, Kevin Siena s’intéresse aux conceptions des maladies épidémiques, et aux attitudes adoptées à leur égard pendant le long XVIIIe siècle, tout en s’autorisant des incursions dans le XVIIe siècle (les premiers chapitres), et, plus brièvement, dans le XIXe siècle (dans les chapitres de conclusion). L’étude de Siena porte sur ce qui sera plus tard appelé typhus, mais que l’on désigne au XVIIIe comme une sorte de « fièvre » généralement accompagnée d’un épithète précisant le contexte d’apparition d’une épidémie donnée – l’usine, l’hôpital, les navires, la prison. C’est surtout cette dernière, connue comme « fièvre des geôles » ou « fièvre des prisons », qui a attiré l’attention du public comme celle du législateur. Plusieurs chapitres du livre sont, nous le verrons, consacrés à cette question. Siena s’inscrit ouvertement dans une démarche d’histoire culturelle, et examine la manière dont le discours médical sur les maladies épidémiques au cours de cette période reflète certaines conceptions du corps humain, et, par-là, des normes culturelles et sociétales plus générales.

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  • BNF Retronews - Histoire des épidémies et des quarantaines en Europe

    À la fin du XIVe siècle, à la suite des ravages de la peste, la quarantaine devient la base des systèmes de prévention des pandémies. Depuis, cette mise à l’écart imposé par les autorités n’a eu de cesse d’être utilisé.

    Cet article est paru initialement sur le site de notre partenaire, le laboratoire d’excellence EHNE (Encyclopédie pour une Histoire nouvelle de l’Europe). 

    La peste règne sans conteste sur l’imaginaire terrifié des Européens depuis le Moyen Âge, uniquement défiée, à partir du XIXe siècle, par le choléra et la fièvre jaune. La grande (et fulgurante) létalité des épidémies, l’impuissance des autorités publiques et des médecins à les endiguer mais aussi les graves conséquences sociales, politiques et économiques qu’elles ont engendrées ont marqué durablement les esprits.

    Ces trois maladies, auxquelles il faut ajouter la variole, le typhus exanthématique et les fièvres récurrentes, constituent le sextuor des maladies quarantenaires, appellation liée aux dispositifs mis en œuvre pour les contenir.

    Lire la suite sur retronews, gratuit pour le confinement
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