Après des mois d'intenses débats, les Français finissent par voter sans enthousiasme en faveur du traité de Maastricht. Le « oui » l'emporte de justesse au référendum. Les partisans du « non », peu audibles, ont mis en garde contre le chômage structurel, la pauvreté endémique, l'abandon d'une politique souveraine qu'impliqueraient la ratification du traité. La victoire du « non » au référendum de 2005 constitue leur victoire posthume.