La Fondation Jean-Jaurès est partenaire de la huitième vague du baromètre « Fractures françaises », outil unique qui permet de mesurer notamment les valeurs des Françaises et des Français ainsi que les rapports de force politiques. À moins de deux ans de l’élection présidentielle, cette nouvelle vague donne à Gilles Finchelstein l’occasion de se pencher plus particulièrement sur la cohérence en termes de valeurs du bloc « social-écologiste »
L’enquête 2020 sur les fractures françaises permet de mesurer si, en se plaçant du point de vue de l’opinion, une union entre les partis et mouvements de l’arc s’étirant du Parti socialiste (PS) à Europe Écologie-Les Verts (EELV) est possible. Cette question ne doit pas seulement intéresser la gauche tant elle est potentiellement susceptible de changer la donne d’une élection présidentielle dont le premier tour peut être une nouvelle fois décisif. Certes, il y a loin de l’affirmation d’une sympathie partisane à l’expression d’un vote incarné, mais voici quand même le premier enseignement de l’enquête : les sympathisants d’EELV (11,7 %) et du PS (7,4 %) sont plus nombreux si on les additionne (19,1 %) que les sympathisants de La République en marche (12,3 %), de La France insoumise et du Parti communiste (9 %), des Républicains (11,5 %) ou du Rassemblement national (13,9 %).
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