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Algérie : comment la « décennie noire » de la guerre civile est devenue taboue

Depuis le 22 février 2019, des milliers d’Algériens rejettent dans la rue non seulement leur président mais aussi le système politique du pays, lors de manifestations spectaculaires. Le 11 mars, Abdelaziz Bouteflika a renoncé à briguer un cinquième mandat, tout en repoussant sine die l’élection présidentielle. Une violation de la Constitution qui n’est pas sans rappeler ce qui avait déclenché la « décennie noire » entre 1991 et 2002, épisode dramatique de l’histoire du pays. Le pays avait plongé dans la violence pendant dix longues années à la suite de la suspension d’élections en janvier 1992. Un épisode auquel le pouvoir en place n’hésite pas aujourd’hui à faire allusion pour dissuader les Algériens de manifester. Qu’est-ce que la « décennie noire » ? Et pourquoi est-elle devenue l’épouvantail de la vie politique algérienne ?

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