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Analyses - Page 128

  • Sélection de l'été : Le Figaro, Lenny Benbara (mai 2018) Italie : quelle stratégie pour les antisystèmes au pouvoir ?

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - En Italie, la Ligue et le Mouvement 5 étoiles (M5S) se sont accordés sur un gouvernement commun, pour diriger le pays après une longue période d'incertitude politique. Lenny Benbara analyse dans le détail cette convergence entre le nationalisme et le populisme italiens.


    Lenny Benbara est diplômé de l'ENS de Lyon où il a suivi un cursus en Sciences économiques et sociales, il est par ailleurs directeur de la publication et cofondateur du média en ligne Le Vent Se Lève.


    FIGAROVOX.- En Italie, que signifie l'alliance inédite entre le M5S et la Ligue? S'agit-il de l'alliance de la carpe et du lapin? Des extrêmes qui se rejoignent? Quels sont les points communs et les différences entre ces deux formations politiques dont l'une est souvent classée à la gauche de la gauche et l'autre à la droite de la droite?

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  • France Culture : Henri Weber, Régis Debray : hier, aujourdhui, et demain

    J'ai voulu aujourd'hui confronter deux traversées du siècle, celle d'Henri Weber et de Régis Debray et converser sur les leçons que chacun en a tiré.

    Henri Weber, co-fondateur de la Jeunesse Communiste révolutionnaire, a publié en 1988 un livre intitulé " Vingt ans après que reste-t-il de 1968 ?" Cet essai a été réédidé sous des titres différents tous les 10 ans jusqu'en 2008.

    A l'approche du cinquantième anniversaire des célèbres évènements , Régis Debray a conseillé à l'auteur de se garder de tout nouvel opus théorique: "ce n'est pas comme cela qu'on aborde ces sujets aujourd'hui" lui a-t-il dit, "les idées d'Henri Weber on s'en fout, mais la vie d'Henri Weber nous en dira beaucoup plus sur le temps écoulé"

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  • Acteurs publics - Tout sur le rapport CAP22

    Alors que le rapport d’experts sur la réforme de l’État était censé rester secret jusqu’en octobre malgré des fuites importantes ces derniers jours, le syndicat Solidaires Finances publiques a fini par publier lui-même le document le 20 juillet. Le rapport du comité Action publique 2022 [téléchargeable ici] comprend des propositions sur la fonction publique qui, à défaut d’être précises, vont dans le sens des réformes déjà engagées. Le document suggère aussi des externalisations. Passage en revue de certaines propositions.

    La pantalonnade jusqu’au bout. Après des semaines de secret autour du rapport CAP22 sur la réforme de l’État tant attendu, commandé en octobre dernier par le gouvernement d’Édouard Philippe, c’est finalement le syndicat Solidaires Finances publiques – un des syndicats les plus à gauche de Bercy et le plus influent dans l’administration fiscale – qui a fini par mettre en ligne le rapport sur son site Internet. Lequel rapport (téléchargeable ici) reste à ce stade… officiellement secret ! Matignon avait tenté, ces dernières semaines, d’organiser un black-out autour du sujet, les ministres n’étant pas eux-mêmes destinataires du rapport, mais simplement pour chacun de la partie qui le concernait.

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  • Le montant des recettes publiques en 2018 réserve-t-il une surprise ?

    par Raul Sampognaro

    En 2017 le déficit public français s’est amélioré de 0,8 point de PIB pour atteindre 2,6 % du PIB et passer sous la barre des 3 %. La baisse du déficit s’explique en grande partie par la hausse de 0,7 point de PIB du taux de prélèvements obligatoires (PO). Cette hausse s’est opérée alors même que les mesures discrétionnaires augmentaient les PO à peine de 0,1 point de PIB[1]. Ainsi, ces prélèvements ont connu un dynamisme bien supérieur à celui du PIB. Ce différentiel explique 0,6 point de PIB de la hausse totale du taux de PO. La question se pose de savoir si ce dynamisme des assiettes fiscales peut se maintenir en 2018.

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  • Sélection été : Telos, Le mythe des «deux France» Olivier Galland (20 février 2018)

    L’idée que la France est coupée en deux et que le clivage social se superpose à un clivage géographique, opposant la France des métropoles à la « France périphérique », est solidement ancrée dans l’opinion. C’est pourtant, à ce degré de généralité, une idée fausse.

    Je l’avais déjà écrit dans Telos en rendant compte des ouvrages de Christophe Guilluy qui a popularisé ces thèses. Pour le faire je m’étais appuyé sur une série de travaux de géographes et d’économistes publiés dans la très bonne revue de l’Insee Economie et statistique, notamment un numéro consacré en 2008 aux « disparités territoriales ». Il se trouve que cette revue récidive, presque dix ans après, en publiant un numéro spécial consacré aux « Régions et territoires »[1]. Les résultats présentés dans cette nouvelle livraison permettent d’enfoncer le clou : il n’y a pas deux France, mais des France traversées de clivages multiples et complexes qui ne se laissent absolument pas approcher par ces schémas binaires dont raffolent les politiques et les médias.

    Le schéma binaire de la France périphérique a aussi servi à une lecture politique pour opposer les gagnants et les perdants de la mondialisation et qualifier le vote extrême qui serait concentré dans cette France périphérique. Une note de Terra Nova vient également mettre à bas cette lecture simpliste de la géographie électorale.

    Dans son introduction au numéro d’Economie et statistique, Pierre Veltz résume très bien les principaux acquis des recherches. On peut retenir deux points principaux.

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  • Telos - Migrations: les cinq étapes d’un changement de rapport de force dans l’UE

    Cyrille Bret 10 juillet 2018

    De janvier à juin, en un semestre à peine, des élections présidentielles tchèques à la présidence autrichienne du Conseil de l’Union européenne, les rapports de force ont sensiblement évolué en Europe. L’hostilité aux migrations du Groupe de Višegrad (ou V4) ont cessé d’être des thèses marginales ou contestatrices et sont devenues centrales pour l’Union européenne. Elles sont désormais portées par le chancelier autrichien ainsi que par les ministres de l’Intérieur allemand et italien. Dans la perspective des élections suédoises et allemandes de l’automne et dans celle des élections européennes de 2019, les migrations et l’islam sont devenus le point de cristallisation des alliances et des lignes de fracture en Europe.

    Pour mesurer les conséquences de ce nouveau rapport de force, il convient de retracer les cinq étapes de sa consécration. Ils sont comme les cinq actes d’une pièce où se joue le destin de l’Europe.

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  • Observatoire des inégalités - De quoi les pauvres ont-ils besoin ?

    Pour réduire la pauvreté, il faut d’abord en finir avec le misérabilisme. Il faut à la fois prévenir et soutenir : augmenter les prestations et agir sur le long terme, notamment par l’éducation. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Que faire pour réduire la pauvreté ? Dans ce domaine, comme dans d’autres, les plans se succèdent et n’ont jamais eu beaucoup d’impact. Ils n’en auront pas davantage demain. Même établis avec la meilleure volonté du monde, leur objectif premier est de communiquer sur le fait que l’exécutif est à l’action. La preuve ? Le plan anti-pauvreté du gouvernement, qui devait être présenté en juillet (et même en avril à l’orgine) a été repoussé en septembre (voir encadré). Contrairement aux baisses d’impôts des plus aisés, la pauvreté peut attendre.

    Pour autant, le président de la République a tout à fait raison de souligner qu’en France, nombreux sont ceux qui se complaisent à « documenter le sinistre » comme il dit [1] et idéalisent le passé. La critique sociale peut aussi servir le conservatisme.

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  • Sélection d'été : Terra Nova, Etat d'urgence, terrorisme et sécurité intérieure Comment trouver la sortie ?

    Ce rapport de Terra Nova, élaboré conjointement par des professionnels du droit et des experts en stratégie, dresse un bilan de l'état d'urgence et de ses conséquences sur l'organisation de nos institutions et de notre justice. Devant l'importance des enjeux liés aux libertés publiques, et la menace que le terrorisme fait peser sur notre société, c'est en effet l'ensemble de notre débat politique sur la lutte contre le terrorisme qui doit être mieux informé et mieux conduit, pour une plus grande garantie de l'Etat de droit.

    Synthèse

    Alors que la menace terroriste se rappelle à nous, il est légitime de s'interroger sur les réponses qui lui ont été opposées ces dernières années, dans un souci à la fois de lutter plus efficacement contre ce fléau et de préserver au maximum nos libertés publiques et l'Etat de droit. Au coeur de ces interrogations figure naturellement l'état d'urgence.  Quelles sont les inquiétudes que sa transposition partielle dans le droit commun depuis novembre 2017 suscitent aujourd'hui ? Pourquoi le prix politique de la sortie de l'état d'urgence est-il apparu si élevé aux décideurs publics? Quelles sont les modalités de contrôle des mesures anti-terroristes  et comment pourraient-elles être améliorées ?

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  • Sélection d'été - Le Nouveau Magazine Littéraire - Thomas Porcher : « Il faut en finir avec le discours dominant » (31 mars 2018)

    Dette de l'État, dépense publique, CSG, marché du travail… l'économiste Thomas Porcher s'attache à démonter une à une les prétendues « vérités économiques » assénées par les économistes orthodoxes. Son Traité d'économie hérétique est un manuel d'autodéfense visant à regagner la bataille des idées.

    Que pensez-vous de la politique économique menée par ce gouvernement ?

    Elle fait des cadeaux aux plus riches tout en demandant aux plus pauvres de se serrer la ceinture. Emmanuel Macron va offrir 24 milliards de baisse d’impôts qui profiteront majoritairement aux ménages les plus riches et aux entreprises. La suppression de l’ISF sur les placements financiers profitera ainsi aux 340000 ménages les plus riches, les mêmes qui détiennent déjà 25% du patrimoine français. Concurremment, les coupes sur la dépense publique signifient moins d’emplois aidés, une diminution des APL, plus de contrôles sur les chômeurs et des infrastructures publiques qui vont se dégrader.

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  • OFCE - Après la déclaration de Meseberg…

    par Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak

    Rien n’est facile en Europe. S’il y a un certain consensus sur la nécessité d’améliorer le fonctionnement de l’UE, les projets diffèrent entre la Commission européenne, les États membres et à l’intérieur même des pays de l’UE. Sur la base du rapport des Cinq présidents de juin 2015 : Compléter l’Union économique et monétaire, la Commission propose de nouvelles avancées pour la zone euro, comme finaliser l’Union bancaire, développer l’Union des marchés de capitaux, créer de nouveaux instruments pour inciter les États membres à entreprendre des réformes structurelles ; créer une capacité de stabilisation budgétaire à l’échelle de la zone euro.

    Si le projet de rénovation de l’Europe, basé sur l’impulsion du couple franco-allemand, présenté par Emmanuel Macron, en particulier dans son discours de la Sorbonne du 21 septembre 2017, a été reçu avec un grand intérêt, de grandes réserves sont aussi apparues. Beaucoup d’États membres réclament que les 27 soient traités sur un pied d’égalité ; ils rejettent tout projet accentuant les disparités entre les pays de la zone euro et les autres et tout projet créant un « groupe de rénovation » à l’intérieur même de la zone euro. L’approfondissement de l’Union économique et monétaire doit se limiter à ce « qui est nécessaire » et non s’étendre à « ce qui serait agréable d’avoir »[1]. Par ailleurs, beaucoup d’économistes ou personnalités politiques allemands, refusent toute une Europe des transferts, qui organiserait des transferts permanents, sans un montant limité voté par le Parlement allemand et sans une stricte conditionnalité.

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  • OFCE - Au-delà du taux de chômage …

    Par Bruno Ducoudré et Pierre Madec

    En plus d’occulter les dynamiques à l’œuvre sur le marché du travail, la définition stricte du chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) ne prend pas en compte les situations à la marge du chômage. Ainsi les personnes souhaitant travailler mais considérées comme inactives au sens du BIT, soit parce qu’elles ne sont pas disponibles rapidement pour travailler (sous deux semaines), soit parce qu’elles ne recherchent pas activement un emploi, forment le « halo » du chômage.

    Les bases de données de l’OCDE permettent d’intégrer dans le chômage une partie des individus qui en sont exclus du fait de la définition du BIT. Le graphique présente pour les années 2008, 2012 et 2017 le taux de chômage observé auquel viennent s’additionner d’une part les individus situation de temps partiel subi et d’autre part les personnes âgées de 15 ans et plus, sans emploi, et ne recherchant pas activement un emploi mais qui désirent travailler et sont disponibles pour prendre un emploi. De plus elles ont recherché un emploi au cours de 12 derniers mois. Ces dernières sont définies par l’OCDE comme ayant « un lien marginal à l’emploi ».

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