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Analyses - Page 125

  • Le Vent se lève - Climat : la société civile n’est malheureusement pas la solution

    Les appels à sauver le climat se multiplient ces derniers jours, à grand renfort de personnalités et de grands médias. Le succès des Marches pour le Climat du 8 septembre est inédit. Alors qu’un sondage, réalisé après le départ de Nicolas Hulot, témoigne encore une fois de l’importance grandissante de la question climatique en France (76% des Français interrogés veulent que l’écologie soit une priorité du gouvernement), on observe néanmoins un fait : pas d’évolution notoire en termes de politique climatique, relativement à l’urgence d’agir. Ce constat évident amène pourtant beaucoup des acteurs historiques de l’écologie à persister dans une erreur. Celle de dire que la solution à l’inaction politique réside dans la seule « société civile». Si cette dernière peut jouer un rôle en matière d’écologie, c’est surtout lorsque ses actions préparent la prise du pouvoir. En effet, seul l’État peut opérer une transition écologique profonde et surtout rapide.

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  • Le Vent se lève - « Progressistes » contre « nationalistes » : Macron et Salvini, meilleurs ennemis ?

    C’est la rentrée, et avec elle, le coup d’envoi de la bataille pour les élections européennes. A neuf mois du scrutin qui se tiendra en mai 2019, Emmanuel Macron passe à l’offensive en construisant un clivage entre nationalistes et progressistes en France et en Europe.

    L’Elysée avait promis une « rentrée européenne de combat ». L’expression vaut aussi bien pour la scène internationale qu’en matière de politique intérieure. La séquence qui s’ouvre est en effet celle des élections européennes, thème qui dominera l’actualité politique pour l’année à venir. Dans la bataille qui s’annonce, Emmanuel Macron poursuit la stratégie appliquée depuis le début de son mandat : incarner l’ouverture contre le repli sur soi. En d’autres termes, dichotomiser l’espace politique entre progressistes et populistes.

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  • La Vie des Idées - Les dilemmes de l’Europe nordique

    Les élections législatives du 9 septembre 2018 pourraient bouleverser le paysage politique en Suède. Le parti national-populiste menace les sociaux-démocrates. Les mutations de l’État-providence et l’immigration ont modifié en profondeur le paysage social et politique.

    Depuis maintenant une vingtaine d’années, la situation politique dans les pays nordiques semble être devenue de plus en plus instable. Sans doute est-ce un constat plus marquant par contraste avec « l’oasis » de stabilité politique, à dominante social-démocrate, qu’a longtemps constitué cette région nordique. D’aucuns considéreront cependant qu’il faut remonter aux années 1970 pour comprendre les origines de cette déstabilisation progressive, avec l’avènement des partis du progrès danois et norvégiens [1], les premières dissensions sur le projet européen et les effets d’une conjoncture économique et idéologique profondément renouvelée.

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  • Telos - La punition économique des autocrates

    Chavez et Maduro, Mugabe, Milosevic, les époux Kirchner et Erdogan (entre autres) ont en commun d’être des autocrates. Ils partagent aussi le privilège douteux d’avoir plongé leurs pays dans le chaos économique. Ils rejoignent une longue lignée de dirigeants trop sûrs de leur génie pour prendre des conseils et laisser des personnes compétentes s’occuper des questions économiques. Ce n’est d’ailleurs pas une loi du genre. Certains, malgré toutes les horreurs qu’ils perpétuent, ont parfois la sagesse de faire appel à des économistes compétents.

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  • Fondation Jean Jaurès,Jérôme Fourquet, Iannis Roder - L’école, catalyseur de la fragmentation de la société française

    En dépit de sa vocation égalitaire, l’école de la République est concernée au premier chef par la persistance, voire le renforcement d’une fracture sociale qu’elle ne parvient pas à résorber. En cette veille de rentrée scolaire, Iannis Roder et Jérôme Fourquet montrent en quoi l’école est un terrain privilégié pour observer les divers processus de fragmentation de la société française.

    I - Quand la fracture sociale s’invite à l’école 

    L’enquête internationale PISA de 2015 a une nouvelle fois fait ressortir certaines spécificités du système éducatif français. Parmi tous les pays de l’OCDE, c’est en effet en France que la corrélation entre le niveau social des parents et les performances scolaires des élèves est la plus forte. Alors que notre pays affiche l’un des budgets les plus importants pour l’éducation des pays développés, le déterminisme social pèse toujours très fortement sur la trajectoire scolaire des enfants.

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  • OFCE - Politique économique et économie politique dans l’UE après la crise

    « Politique économique et économie politique dans l’UE après la crise ». Tel était le thème du 15e Colloque EUROFRAME sur les questions de politique économique dans l’Union européenne, qui s’est tenu le 8 juin 2018 à Milan. EUROFRAME est un réseau d’instituts économiques européens qui regroupe : DIW et IFW (Allemagne), WIFO (Autriche), ETLA (Finlande), OFCE (France), ESRI (Irlande), PROMETEIA (Italie), CPB (Pays-Bas), CASE (Pologne) et NIESR (Royaume-Uni). Depuis 2004, EUROFRAME organise chaque année un colloque sur un sujet important pour les économies européennes. Cette année, 25 contributions de chercheurs ont été présentées, dont la plupart sont disponibles sur la page web du colloque. Cette note fournit un résumé des travaux présentés et discutés lors du colloque.

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  • Sélection été : Fondation Jean Jaurès (Jérôme Fourquet, Sylvain Manternach) Un an après : retour sur la « remontada picarde » de François Ruffin aux législatives de juin 2017 (13/06/2018)

    Par-delà l’espace politique et médiatique que François Ruffin a su occuper, les conditions de son élection en juin dernier dans une circonscription où le Front national est très ancré et où il était largement devancé au premier tour méritaient une analyse approfondie. Un an après le scrutin, Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach opèrent un retour sur les ressorts de ce succès électoral assez inattendu.

    Auteur du film remarqué Merci patron !, inspirateur, avec d’autres, du mouvement Nuit debout et rédacteur en chef du magazine Fakir, François Ruffin avait déjà acquis une certaine visibilité dans la gauche radicale et contestataire ces dernières années. Son élection il y a un an comme député de la première circonscription de la Somme lui a permis d’accéder à l’Hémicycle, au sein duquel il s’est livré depuis à différents coups d’éclat médiatiques. 

    Alors que la recomposition politique provoquée par la dernière élection présidentielle se poursuit, la mouvance des Insoumis apparaît aujourd’hui comme l’un des principaux foyers d’opposition au pouvoir. Et si le leadership de Jean-Luc Mélenchon n’est pas contesté au sein de ce courant, François Ruffin fait entendre une musique singulière et constitue désormais une figure politique de premier plan capable d’impulser des initiatives nationales d’ampleur comme lors de la manifestation intitulée « La fête à Macron », ayant rassemblé, avec le concours des troupes de La France insoumise, plusieurs dizaines des milliers de manifestants dans les rues de Paris le 5 mai dernier. 

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  • Alternatives Economiques - Fiscalité Comment Emmanuel Macron appauvrit l’Etat, Guillaume Duval 17/08/2018

    Le 2 août dernier, le ministère des Comptes publics a publié la situation du budget de l’Etat à fin juin 2018, autrement dit à la moitié de l’année. Six mois, cela commence à donner une bonne vision de ce que sera l’ensemble de l’année : l’Etat a déjà reçu en particulier plus de la moitié des recettes fiscales qu’il a prévu d’engranger sur 2018. Or ce bilan fait apparaître une situation inquiétante.

    Selon le ministère des Comptes publics, les recettes fiscales de l’Etat ont reculé de 2,4 % par rapport au premier semestre 2017 à périmètre constant. Compte tenu d’une inflation qui se situe à 2,1 % sur un an en juin dernier, cela signifie en réalité une baisse en volume de 4,5 %. Considérable : cela creuse un trou de 14 milliards d’euros sur l’année, 0,6 point de produit intérieur brut (PIB). 

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  • Les Echos - Les dividendes augmentent quasiment partout dans le monde

    C'est un record. Les entreprises cotées ont distribué au deuxième trimestre 497,4 milliards de dollars de dividende, soit une hausse de 12,9 %. La croissance mondiale a tiré la profitabilité des entreprises.

    C'est le signe d'une économie mondiale qui se porte comme un charme. C'est aussi la confirmation que la reprise économique a été synchronisée dans le monde. Selon l'étude trimestrielle de Janus Henderson, les dividendes ont augmenté de 12,9 % dans le monde au cours du deuxième trimestre, à 497,4 milliards de dollars.

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  • Le Vent se lève - Pourquoi les capitalistes ont une « aversion » pour le plein-emploi : l’explication de Kalecki

    Trop méconnu, Michal Kalecki, né en Pologne en 1899 et fortement influencé par Karl Marx et Rosa Luxembourg, est un des auteurs dont les travaux, avec John Maynard Keynes, sont au fondement de la théorie post-keynésienne. Ici, nous montrons l’acuité et l’actualité de sa vision de l’économie politique.


    Auteur en 1933 d’un livre remarquable intitulé Essai sur la théorie du cycle des affaires, Michal Kalecki est souvent présenté, à juste titre, comme celui qui a anticipé de nombreux développements théoriques que Keynes abordera trois ans plus tard dans la Théorie Générale, à commencer par l’importance de l’investissement et du rôle de l’Etat dans l’économie.  Mais nous allons plutôt ici nous intéresser à un autre article majeur de Michal Kalecki, publié en 1943 et intitulé « Political Aspects of Full Employment » (Political Quarterly, 4), où l’auteur développe sa vision de l’économie politique, qui est comme vous allez le voir, toujours d’actualité.

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  • Le Monde Diplomatique (juillet 2012) De l’autoroute publique aux péages privés

    Jeudi 16 août 2018.

    Puisqu’il est beaucoup question du réseau routier européen après l’effondrement d’un pont à Gênes, voici un rappel concernant la France. L’été dernier, Le Canard enchaîné révélait combien l’accord passé en 2015 entre l’État et les sociétés concessionnaires d’autoroutes — qualifié à l’époque de « gagnant-gagnant » par le ministre de l’économie Emmanuel Macron —, s’est fait au détriment de la puissance publique et donc de la collectivité. Mais pourquoi avoir privatisé les autoroutes ? En 2012, Philippe Descamps racontait cette histoire, emblématique du capitalisme de connivence à la française.
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    Amorcée par le gouvernement de M. Lionel Jospin, puis généralisée par celui de M. Dominique de Villepin, la privatisation des autoroutes illustre le capitalisme de connivence à la française. L’Etat impose le système coûteux du péage, assume l’essentiel des risques, puis organise la captation de la rente par les grands groupes.

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