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Analyses - Page 121

  • OFCE - Chômer plus pour gagner plus?

    Le diagnostic selon lequel les règles de l’assurance chômage permettent de gagner plus au cours d’un mois de chômage qu’au cours d’un mois de travail n’est pas nouveau[1]. Remis sur le devant de la scène après l’échec de la négociation des partenaires sociaux ce constat élémentaire –car comptable– est fortement contesté.

    Pôle Emploi et l’Unedic viennent de publier leurs lectures respectives des faits[2], et elles sont très différentes. Pôle Emploi confirme que pour « 20% des ouvertures de droit à l’assurance chômage, le montant mensuel net de l’allocation auquel a droit l’indemnisé est supérieur au salaire mensuel net moyen qu’il a perçu au cours de la période d’affiliation ». L’Unedic indiquant pour sa part que « 4 % des allocataires ont travaillé́ moins de 25 % de l’année précédant leur ouverture de droit et […] ont gagné́ 220 € par mois en moyenne. Leur indemnisation nette sur les 12 mois qui ont suivi était de 290 € en moyenne par mois ».

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  • Christian Chavagneux - Une taxe Gafa... qui ne taxe pas grand-chose !

     

    Selon l’association Attac, la taxe sur les grandes entreprises du numérique proposée par le gouvernement est vouée à l’inefficacité.

    L’Assemblée nationale a débattu aujourd’hui de la « taxe Gafa » voulue par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Son principe : une imposition de 3 % du chiffre d’affaires numérique s’il dépasse 25 millions d’euros en France, 750 millions dans le monde. De quoi faire payer le juste montant d’impôt à ces multinationales ? Loin de là détaille une note de l’ONG Attac.

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  • Marc Chevallier - Peut-on rendre la taxe carbone acceptable ?

    La chronique éco de Marc Chevallier, rédacteur en chef d’Alternatives Economiques, est à retrouver tous les mardis dans la matinale du 5-7 de France Inter, à 6 h 45. Vous pouvez écouter celle du 9 avril ci-dessous.

    Le gouvernement a présenté hier la synthèse des contributions au grand débat. L’une des leçons, c’est que les Français ne veulent vraiment pas du retour de la taxe carbone…

    Oui, c’est un paradoxe : la majorité des participants au grand débat fait part d’un sentiment d’urgence climatique, ils se disent prêts à changer de comportement, et pourtant seuls 2 % d’entre eux plaident pour le retour de la taxe carbone.

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  • La Vie des idées - Le grand chambardement des systèmes partisans

    À propos de : Pierre Martin, Crise mondiale et systèmes partisans, presses de Sciences Po

    Parmi les victimes collatérales de la crise globale qui s’est ouverte il y a une dizaine d’années, les partis politiques ne sont pas les moindres. Un essai comparatif à grande échelle propose une stimulante interprétation de ces transformations en cours....

    .... Derrière ce débat d’experts se profilent des interrogations qui sont au cœur de l’actualité politique. Les nouveaux systèmes partisans vont-ils se restructurer autour d’une opposition duale entre « cosmopolites » et « identitaires » ou autour d’une nouvelle configuration autour de trois pôles : une droite conservatrice-identitaire, une gauche démocrate éco-socialiste et un centre libéral mondialisateur ?

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  • Observatoire des inégalités - Ces communes où les jeunes adultes sont pauvres

    La part de jeunes adultes vivant sous le seuil de pauvreté avoisine 60 % dans certaines communes. Ce taux est parfois très supérieur à la moyenne de la ville. Les explications de Valérie Schneider, extrait de la Gazette.fr.

    D’un taux de pauvreté de 10,5 % à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) à celui de 67 % à Saint-Benoit à La Réunion, la part de jeunes de moins de 30 ans [1] qui disposent de ressources inférieures au seuil de pauvreté varie considérablement sur le territoire [2].

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  • Jean Gadrey - 100 entreprises responsables de 70% des émissions de gaz à effet de serre : vrai ou faux?

    Réponse : chiffre exact selon certains critères, mais largement faux quand même, et trompeur sur les responsabilités et les solutions. Voyons pourquoi.

    Cet argument des 100 entreprises a été beaucoup diffusé par des militant.e.s de la cause climatique. On le trouve par exemple dans la tribune collective du réseau « extinction rébellion » publiée dans Libération du 22 mars 2019 sous le titre « environnement : il y a urgence ». Il avait été commenté en juillet 2017 par Forbes, magazine plus habitué à classer les fortunes des milliardaires que les émissions des entreprises. La source (plus) scientifique se trouve dans des rapports annuels « The Carbon Majors Database » de l’ONG Carbon Disclosure Project en partenariat avec le Climate Accountability Institute. Mais pour aller plus loin dans les hypothèses et méthodes, il faut lire un article de 2014 de la revue Climatic Change : « Tracing anthropogenic carbon dioxide and methane emissions to fossil fuel and cement producers, 1854–2010 », par Richard Heede.

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  • Fondation Jean Jaurès, Maxime des Gayets - Numérique : le temps est venu de reprendre possession de soi

    L’essor des nouvelles technologies a produit son lot d’opportunités, mais aussi de menaces et d’injustices. Dans le domaine du numérique, la fracture ne serait plus tant entre celles et ceux qui y ont accès et celles et ceux qui en sont exclus, mais dans l’usage, qu’il en soit maîtrisé ou au contraire immodéré. Pour lutter contre la dépendance de certains consommateurs, Maxime des Gayets propose d’y répondre comme on mène des politiques de santé publique de lutte contre l’alcoolisme et le tabagisme. Car entre pianoter ou conduire, il faut aussi choisir.

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  • Libé - La vraie couleur d’un gilet

    Plutôt rouge selon l’historien Gérard Noiriel et le journaliste Edwy Plenel. Plutôt jaune tournant au brun pour Roman Bornstein, qui s’est plongé dans le QG numérique du mouvement.

    Les «gilets jaunes» sont-ils rouges ou bruns ? Et en matière de culture démocratique, sont-ils blanc-bleu ? Depuis le début du mouvement, analystes et intellectuels cherchent à s’y reconnaître dans cet éventail de couleurs. Côté rouge, sur un mode rationnel ou lyrique, on trouve Gérard Noiriel, historien des luttes sociales et des mouvements populaires, bien placé pour mettre en perspective l’événement, interrogé par Nicolas Truong, journaliste au Monde ; on voit aussi Edwy Plenel, le fondateur de Mediapart, qui dédie au «peuple des ronds-points» un livre fiévreux et enthousiaste. Leur plaidoyer est souvent juste et leurs arguments, solides. Même si, au bout du compte, un doute sérieux subsiste sur la nature politique de cette révolte.

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  • Fondation Jean Jaurès - Le mirage de l’Europe sociale : du statut européen du mineur au rapport Bertil Ohlin

    À travers l’étude historique de deux aspects des premières heures de l’intégration européenne – le rendez-vous manqué d’un statut européen du mineur et le rapport de Bertil Ohlin –, Nicolas Verschueren, chercheur à l’Université libre de Bruxelles, analyse les ressorts de « l’Europe sociale ». Il revient dans cette note sur deux interrogations : le déficit social de l’UE était-il inhérent au processus d’unification européenne ? Les institutions européennes sont-elles le lieu où une plus grande solidarité entre les travailleurs du continent peut s’exprimer ?

    Quel serait l’état de l’Union européenne aujourd’hui si les premières institutions avaient été porteuses de politiques sociales ambitieuses ? Cette hypothèse contre-factuelle est très souvent avancée pour illustrer les actes manqués du début d’une Europe sociale[1]. Cette dénomination d’« Europe sociale » reste très floue et permet surtout à celui qui l’utilise d’y introduire ses propres aspirations. Le déficit social de l’UE était-il inhérent au processus d’unification européenne ? Les institutions européennes sont-elles le lieu où une plus grande solidarité entre les travailleurs du continent peut s’exprimer ? À vrai dire, il est possible de répondre par l’affirmative à ces deux questions. C’est ce que nous nous proposons de montrer à travers l’étude historique de deux aspects des premières heures de l’intégration européenne : le rendez-vous manqué d’un statut européen du mineur et le rapport de Bertil Ohlin.


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  • Le blog de Henri Sterdyniak - Les revenus du capital doivent contribuer à la protection sociale, Par Henri Sterdyniak

    Les prestations sociales universelles doivent être financées par les revenus du capital, comme par ceux du travail. Les cotisations doivent financer les retraites et les prestations chômage

    Dans un texte intitulé « Vive la cotisation ! », publié sur le blog des Économistes Atterrés d’ Alternatives Économiques (https://blogs.alternatives-economiques.fr/les-economistes-atterres/2019/03/30/vive-la-cotisation ), Stéphanie Treillet critique « la fiscalisation de la protection sociale qui consiste à  exonérer les entreprises du coût de reproduction de la force de travail », qui «se traduirait par une amputation des ressources propres de la protection sociale,  ayant pour effet leur budgétarisation croissante ». Selon moi, il est légitime de taxer les revenus du capital pour financer les prestations sociales (du moins celles qui ne sont pas liées à l’activité) à la fois pour des raisons de justice fiscale que pour décourager la substitution capital/travail.
     
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  • Les euros et les voix À propos de : Julia Cagé, Le prix de la démocratie, Fayard

    Les modes de financement des partis politiques, y compris en France, tendent à renforcer l’invisibilité de certains groupes et l’influence politique des plus aisés, notamment les partis de droite. Y a-t-il, se demande Julia Cagé, des moyens plus démocratiques de financer la démocratie ?

    Dans Le prix de la démocratie, Julia Cagé analyse les modalités de financement de la vie politique dans plusieurs pays, y compris la France. En construisant une base de données regroupant des informations sur les financements de plusieurs mouvements et partis politiques, elle dresse un panorama des modalités actuelles du financement de la démocratie à l’échelle internationale.

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