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Analyses - Page 132

  • Observatoire des inégalités - Taxation des revenus financiers : 100 000 euros par an pour les plus riches

    Le « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus financiers fait gagner des dizaines de milliers d’euros aux plus aisés. Une mesure lourde de sens politique. L’analyse de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités

    Un ménage qui touche 400 000 euros de revenus financiers annuels bénéficie d’un cadeau fiscal de 96 000 euros sous forme de baisse de son impôt sur le revenu avec la mise en place l’an dernier du « prélèvement forfaitaire unique », selon nos estimations. Les hauts revenus financiers (intérêts d’obligation [1], dividendes [2] ou plus-values des cessions d’actifs financiers [3]) sont désormais imposés à un taux forfaitaire de 30 %, alors qu’ils pouvaient l’être à un niveau atteignant près de 60 % auparavant. Ce cadeau fiscal est évalué à lui seul à deux milliards d’euros par an.

  • Contre-Temps - Quand le nationalisme US saborde la mondialisation

    Alors que chaque jour nous apporte son lot de nouvelles déconcertantes sur la politique étrangère de Donald Trump, qu’en est-il de la réalité de mesures commerciales qui ont fait du protectionnisme états-unien l’alpha et l’oméga de l’orientation de la Maison-Blanche ? Dans une situation économique mondiale instable, où la Chine apparait désormais comme un concurrent direct de la puissance états-unienne et que se négocient de nouveaux accords transnationaux de libéralisation des marchés, la politique de Trump met-elle un frein à la mondialisation ? Cédric Durand éclaire dans cet entretien la réalité des guerres commerciales actuelles et l’étape présente de la globalisation

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  • Marianne - Les Économistes Atterrés La France respectera-t-elle ses engagements européens en 2019 ?

    La France pourra-t-elle respecter ses engagements européens en 2019 ? Voilà la question que m’ont posée plusieurs journalistes angoissé(e)s. Certes, ne pas respecter ses engagements, ce n’est pas bien. Mais, ces engagements sont-ils respectables ? Nous montrons ici que non.

    La situation des finances publiques

    En 2017, la France a eu un déficit public de 2,7 points de PIB. Selon le discours ambiant, là aussi, un déficit est un péché. Les finances publiques devraient être en équilibre ou même en excédent. Mais en 2017, l’économie française n’était pas en surchauffe, loin de là. Le taux d’inflation sous-jacent a été de l’ordre de 1 % ; la hausse du pouvoir d’achat des salaires a été de 0,5 %, inférieure aux gains tendanciels de productivité.

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  • Observatoire des inégalités - 600 000 pauvres de plus en dix ans

    Données 11 septembre 2018

    La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2006 et 2016, le nombre de personnes concernées a augmenté de 630 000 personnes au seuil à 50 % et de 820 000 au seuil à 60 %. Principalement sous l’effet de la progression du chômage.

    La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et 8,8 millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2016 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,0 % et dans le second de 14,0 %. Au cours des dix dernières années (2006-2016), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 630 000 au seuil à 50 % et de 820 000 au seuil à 60 %. Le taux de pauvreté s’est élevé de 0,7 point au seuil à 50 % et à 60 %.

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  • L'Aurore - Le bloc-notes de Gilles Clavreul

    Islam et Islamisme

    Le « rapport El Karoui », publié par l’Institut Montaigne démonte minutieusement, sur plus de 600 pages, les rouages de l’islamisme. Rien que les esprits lucides ne découvrent : comme Gilles Kepel, longtemps bien seul, l’a maintes fois décrit, une idéologie protéiforme se déploie partout dans le monde, en Europe occidentale comme en Asie, au Moyen-Orient et sur le continent africain. Elle peut se réclamer du camp de la paix ou prôner la guerre, soumettre les femmes ou s’inventer « féministe », dénoncer la marchandisation des corps et s’inviter chez les marques du sportswear mondialisé, défiler avec l’extrême-droite homophobe ou s’associer aux luttes altermondialistes. Plastique en diable, l’islamisme se recycle à l’infini, jouant une mi-temps dans chaque camp, de la réaction à la guerre sociale, du consensus vivre-ensembliste au rejet violent de toutes les valeurs de la démocratie.

    A chaque nouveau rapport, la photographie se fait plus nette, rendant un peu plus décalés et hors-sol les discours de déni. Il apparaît de plus en plus clairement qu’on ne peut traiter indépendamment la question de l’islamisme et celle de l’islam : sans lutte efficace contre l’islamisme, l’islam, et donc la grande majorité de musulmans qui adhèrent aux valeurs de la République, seront dans une position instable et inconfortable. Et maintenant, quelle stratégie de lutte ? Là-dessus, le débat ne fait que commencer. Trois axes de propositions se distinguent

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  • Institut Montaine - La fabrique de l'islamisme

    Après un rapport en 2016 sur l’islam de France et un travail en 2017 sur la politique arabe de la France, l’Institut Montaigne publie un troisième rapport consacré - non pas à l’islam - mais à l’islamisme. 

    Pourquoi ce travail ? Le sujet est toujours au coeur de l’actualité française et européenne mais il reste paradoxalement très mal connu. Qu’est-ce que l’islamisme ? Quels sont ses objectifs ? Ses effets ? Ses acteurs clés ? Les notions sont complexes, les mots étrangers, les motivations peu claires et les ressorts de cette idéologie difficiles à comprendre. Ainsi, l’ambition de ce travail est simple, donner à voir et à comprendre comment l’idéologie islamiste est produite et de quelle manière elle est diffusée en France et en Europe :

    • La généalogie : les contextes dans lesquels elle est née, les questions philosophiques qu’elle pose, la vision du monde qu’elle porte ;
    • La production : les lieux où elle est fabriquée et les machines administratives qui la produisent ;
    • La diffusion : les hommes et les femmes qui la portent, les réseaux qui la diffusent, politiques comme sociaux ;
    • La réception : la manière dont elle s’est développée en Europe (un tome 2 est prévu pour analyser la question djihadiste)

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  • Le Media - Henri Sterdyniak : « Parler de revenu universel d’activité est un scandale »

    Henri Sterdyniak est un économiste membre des Economistes atterrés et de l’OFCE. Le Média s’est entretenu avec lui au sujet du Plan pauvreté dont les propositions ont été déclinées hier.

    Le Média : Une étude sortie en début de semaine expliquait qu’un Français sur cinq ne parvenait plus à se nourrir correctement. Le Plan pauvreté d’Emmanuel Macron se dit ambitieux. Les 8 milliards d’euros annoncés pour le financer vont-ils suffire pour endiguer un tel problème ?

    Henri Sterdyniak : Vous plaisantez ? Les 8 milliards, c’est bidon. On ne sait pas comment ça sera réparti, ni ce que ça représente exactement par an. Le grand problème est que le RSA est très faible et que beaucoup de gens sont en situation précaire parmi les familles monoparentales et les familles nombreuses. Il n’y a pas grand-chose pour eux dans ce plan. Ce n’est pas ça qui va réduire massivement la pauvreté. Il aurait fallu augmenter le RSA.

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  • Les Echos - Les Echos - Hubert Védrine : « Les élites doivent écouter les demandes d'identité, de souveraineté et de sécurité des peuples »

    En cette fin d'été 2018, le monde vous paraît-il plus dangereux, par exemple, qu'il y a cinq ans ?

    Le monde est dangereux sur certains plans et dans certaines régions. Mais il n'y a pas de risque d'enchaînements automatiques, et nous ne sommes pas à la veille d'un affrontement général. Ce sont plutôt nos illusions - occidentales, européennes ou françaises - sur la « communauté internationale » qui s'évanouissent les unes après les autres. A cet égard, Trump est autant un révélateur, une cause, qu'un facteur aggravant. Le plus dangereux c'est le compte à rebours écologique qui n'est pas assez pris au sérieux. Pour le reste, en géopolitique : mer agitée à très agitée partout.

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  • Observatoire des inégalités - Un million de travailleurs pauvres en France

    Un million de travailleurs vivent avec moins de 850 euros par mois. Avoir un emploi ne protège pas de la pauvreté, notamment pour ceux qui travaillent à temps partiel ou alternent des périodes de travail précaire et de chômage.
     
    Un million de personnes exercent un emploi mais disposent d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, fixé à la moitié du revenu médian (846 euros par mois pour une personne seule en 2015). Si on fixe le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian (1 015 euros en 2015), on en compte deux millions.
     
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  • Non Fiction - Comment enseigner en démocratie ?

    Le Bréviaire des enseignant-e-s d’Irène Pereira est un ouvrage d’éthique professionnelle qui s’adresse en particulier aux enseignant-e-s et à leurs formateurs/trices, mais dont le propos concerne plus largement tout professionnel-le ou futur professionnel-le. Son objectif est de mener une réflexion d’ordre philosophique sur les relations entre la science, l’éthique et la pratique professionnelle. Il s’appuie sur la relecture de plusieurs auteur-e-s tels que Paulo Freire, Simone Weil, Jurgen Habermas ou encore Theodor Adorno.

    Dans un premier temps, Irène Pereira propose une réflexion sur l’usage de la science par les autorités politiques en démocratie. En s’appuyant sur des auteurs de la tradition philosophique, elle s’attache à démontrer que les résultats scientifiques ne peuvent pas orienter à eux seuls les décisions politiques, au risque de tomber dans un écueil technocratique. Si la science peut permettre de déterminer des moyens efficaces, elle ne peut pas décider des valeurs visées par l’action politique, qui relèvent de la décision démocratique.

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  • La Vie des Idées - Les secrets bien gardés de la finance internationale

    Explorant le monde très fermé des gestionnaires de fortune, B. Harrington plonge au cœur de la globalisation du capital. Piliers de la complexe architecture financière internationale, ils protègent, font croître et circuler le capital des plus riches en contournant les régulations étatiques.

     À propos de : Brooke Harrington, Capital Without Borders. Wealth Managers and the One Percent, Cambridge MA : Harvard University Press, 2016, 318 p.

    Qui sont les gestionnaires de fortune (« wealth managers ») ? En quoi consiste leur métier ? À l’heure de l’accroissement des inégalités dans le monde, Brooke Harrington, Professeure de sociologie économique à la Copenhagen Business School, s’intéresse à ces acteurs clés du système de gestion, d’accumulation et de circulation du capital.

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