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Analyses - Page 132

  • Observatoire des inégalités - La pauvreté en Europe

    17 % des Européens vivent sous le seuil de pauvreté de leur pays (à 60 % du revenu médian). Cette proportion varie du simple au double, de 12 % de la population aux Pays-Bas à 25 % en Roumanie.

    17,3 % des Européens, soit 87 millions de personnes, vivaient sous le seuil de pauvreté en 2014 selon Eurostat [1], si on prend en compte le seuil à 60 % du revenu médian national (voir encadré ci-dessous). Les Pays-Bas (11,6 %), la Norvège (11,9 %) et le Danemark (12,2 %) font partie des pays où le taux de pauvreté est le plus faible. Avec un taux à 13,6 %, le niveau de la pauvreté en France est également parmi les plus bas d’Europe. Il est même le plus faible des pays les plus peuplés.

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  • Observatoire des inégalités - Les inégalités de niveau de vie continuent d’augmenter

    Depuis une vingtaine d’années, les inégalités de revenus augmentent. Les plus aisés s’enrichissent alors que le niveau de vie des plus pauvres stagne.

    Si l’on prend comme point de comparaison le début des années 1970, les inégalités de revenus ont baissé. Depuis une vingtaine d’années, changement de cap : les inégalités repartent à la hausse. Dans un premier temps, les niveaux de vie des très riches se sont envolés. Puis, à partir de la fin des années 2000 les revenus des plus pauvres ont baissé. Le jugement que l’on peut porter sur l’évolution des inégalités de revenus dépend de l’échelle de temps et de l’instrument de mesure que l’on utilise.

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  • Combien les pauvres devraient laisser aux riches ?

    Albert fait partie des 99% les moins riches. Comme beaucoup, il pense que les 1% les plus riches ont trop. Mais il pense aussi qu'une société où tout le monde aurait le même revenu, c'est intenable. Question : quelle est la part maximale du gâteau que l'on devrait laisser aux 1% ?

  • Observatoire des inégalités - « Le décalage est terrible entre la France qui vit bien et les plus pauvres »

    En évoquant le « pognon de dingue » que représentent les aides sociales, Emmanuel Macron a choqué une grande partie de l’opinion. Pour Louis Maurin, ces aides sociales sont bel et bien efficaces. Entretien extrait du site de LCI.

    Faut-il « responsabiliser » les allocataires des aides sociales pour que celles-ci soient plus efficaces ? Le président de la République Emmanuel Macron affirme que l’ « on met un pognon de dingue dans les minima sociaux » et que « les gens pauvres restent pauvres ». Irresponsabilité présumée des plus démunis, efficacité ou inefficacité des aides sociales, pistes d’amélioration... LCI a interrogé Louis Maurin, le directeur de l’Observatoire des inégalités, sur les questions que posent ces récentes déclarations du président.

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  • OFCE - Mesurer l’épargne de précaution liée au risque de chômage

    La question du partage du revenu disponible entre épargne et consommation est l’un des arbitrages qui s’opère à l’échelle des ménages et qui a des implications directes au niveau agrégé. Par exemple, si la propension à épargner est plus forte chez les ménages riches, une politique de relance par la consommation sera plus efficace si elle cible les bas revenus. La question de la progressivité de l’impôt sur le revenu constitue un autre exemple : si le taux d’épargne augmente avec le revenu, accroître la progressivité de l’impôt sur le revenu va avoir un effet plus que proportionnel sur la baisse de l’épargne nationale, avec des conséquences sur l’investissement. D’autres questions comme celle des dispositifs fiscaux visant à favoriser l’épargne (assurance-vie, livret A) ou la question de l’assiette pertinente en matière de fiscalité (travail versus consommation, revenu versus patrimoine) dépendent de cet arbitrage. La mesure de l’épargne de précaution est indispensable, notamment pour comprendre les implications de la hausse du chômage lors d’un choc comme lors de la crise de 2008. Ainsi, si la hausse du chômage touche indifféremment tous les ménages, et si les ménages riches ont un motif de précaution plus fort que les autres, alors la récession sera plus violente.

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  • Observatoire des inégalités - Pour réduire la pauvreté, la croissance ne suffit pas

    Réduire la pauvreté, c’est possible. Il faut pour cela réduire le temps de travail et mettre en place des politiques structurelles (formation, accueil de la petite enfance, etc.). Le point de vue de Denis Clerc, économiste, fondateur d’Alternatives économiques.

    Dans une période de grogne collective, la voix de ceux qui en ont une couvre un peu trop la détresse des inorganisés, des exclus, des méprisés, des oubliés que sont les personnes en situation de pauvreté. « Pas grave  », diront certains : « la croissance est de retour, donc les créations d’emplois, donc moins de pauvreté ». Quand la marée monte, tous les bateaux montent avec elle, les barques comme les yachts, disent les économistes qui croient aux bienfaits de la croissance.

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  • OFCE - Emploi : recrutements sous tension par Bruno Ducoudré

    L’emploi reste dynamique au premier trimestre 2018. D’après l’Insee, l’emploi salarié dans le secteur privé a augmenté de 57 900 emplois. Cette évolution est cohérente avec notre diagnostic portant sur l’état du marché du travail et notre prévision d’emploi d’avril 2018 (cf. graphique 1).

    L’économie française connaît depuis maintenant deux années une croissance soutenue de l’emploi marchand, suffisante pour faire baisser le chômage. La reprise des créations d’emplois, secteur non-marchand inclus, s’est timidement amorcée en 2015 (+108 000 emplois) et a accéléré en 2016 (+227 000 emplois) et 2017 (+271 000 emplois). Les créations d’emplois ont été soutenues dans un premier temps par les mesures de baisse du coût du travail (CICE, Pacte de responsabilité, Prime à l’embauche) et les emplois aidés dans le secteur non marchand, puis, à partir de la fin 2016, par l’accélération de la croissance. Les créations nettes d’emplois étant supérieures à l’évolution de la population active, le nombre de chômeurs a diminué (-312 000 depuis fin 2014), portant le taux de chômage au sens du BIT en France métropolitaine à 8,9 % de la population active au premier trimestre 2018 contre 10,1 % fin 2014 (tableau).

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  • Observatoire des inégalités - Travail pénible : les ouvriers à la peine

    53 % des ouvriers qualifiés ont un rythme de travail strictement contrôlé contre 24 % des cadres supérieurs. 63 % des ouvriers non qualifiés déclarent subir des nuisances sonores sur leur lieu de travail, contre 7 % des cadres. Entre les métiers les moins qualifiés et le haut de la hiérarchie, les conditions de travail n’ont pas grand-chose à voir entre elles.

    Les salariés sont mieux protégés face aux risques qu’hier, mais leur travail n’a pas été allégé. La part de salariés dont le rythme de travail est strictement contrôlé [1] ne diminue pas. Elle est même passée de 31,6 % à 35,2 % entre 2005 et 2016, selon le ministère du Travail [2]. Pour l’essentiel, il s’agit d’ouvriers (la moitié sont concernés) qui voient leurs gestes au quotidien commandés par un rythme de travail imposé par une machine ou par la surveillance de la hiérarchie.

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  • Telos - Le macronisme: une verticale du pouvoir incomplète, Laurent Bouvet

    Il est particulièrement périlleux de tenter de dresser le bilan d’une action politique, a fortiori d’un mandat présidentiel, au bout d’un an. Il est même impossible de le faire si l’on s’en tient aux résultats de la politique menée par le président de la République, son gouvernement et sa majorité. À la fois parce que ceux-ci sont dus en partie au pouvoir précédent et parce qu’ils ne sont pas encore assez significatifs pour donner un éclairage net sur la pertinence des choix revendiqués. L’angle des politiques publiques n’est donc pas le bon si l’on veut dessiner les contours (pour le moment hypothétiques) d’un « macronisme », un an seulement après l’élection de celui qui en est à la fois l’inspirateur et la principale incarnation.

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  • Observatoire des inégalités - Les maîtres du temps prospèrent grâce aux flexibles

    Travail à la chaîne, le dimanche, la nuit, en horaires décalés... Les inégalités dans l’usage et le contrôle du temps façonnent nos modes de vie. Les plus favorisés réclament toujours plus de flexibilité pour les autres, au nom de la modernité. Par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Que faites-vous pour les vacances de février ou à Pâques ? Si vous avez la chance de pouvoir vous affranchir de votre travail pendant une semaine, vous êtes probablement du bon côté. Celui de la minorité qui dispose de plus de cinq semaines légales de congés payés par an et des moyens pour prendre le large. Les inégalités dans l’usage et le contrôle du temps façonnent nos modes de vie.

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  • OFCE - Le logement social diminue-t-il la ségrégation ? Les leçons ambiguës de l’immigration non-européenne en France

    La hausse du nombre d’immigrés non-européens résidant en logements sociaux en France a eu des effets ambivalents sur la ségrégation à leur égard. Si leur installation dans des cités de taille modeste a modéré leur concentration, leur installation dans les grands ensembles l’a renforcée, notamment parce qu’en même temps le nombre de natifs dans les logements privés de ces quartiers a chuté. La répartition des HLM entre quartiers a un impact important sur la mixité sociale.

    Depuis une trentaine d’années, l’immigration non-européenne domine les flux d’immigration en Europe, notamment en France. Or l’insertion de nombreux immigrés non-européens sur le marché du travail français reste fragile et, en 2016, l’INSEE indiquait qu’ils étaient trois fois plus victimes du chômage que les natifs[1]. De nombreuses études de terrain ont aussi alerté sur leur concentration croissante dans les grands ensembles HLM en périphérie des grandes villes[2]. La combinaison d’un accès difficile à l’emploi à une hausse de la ségrégation spatiale fait craindre un recul de l’intégration des nouvelles vagues d’immigrés se transmettant aux secondes générations.

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