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gilets jaunes

  • La Vie des Idées - Le tour des ronds-points

    À propos de : Pierre Blavier, Gilets jaunes, la révolte des budgets contraints, Puf

    L’enquête ethnographique menée par Pierre Blavier sur des ronds-points occupés par des Gilets jaunes éclaire ce qui a rendu possible l’émergence et la permanence de cette mobilisation. Le sentiment de voir son mode de vie directement menacé constitue une clé de compréhension du mouvement.

    Le 17 novembre 2018, le mouvement des Gilets jaunes fait irruption et frappe par sa nouveauté. Initialement fondé sur l’opposition à une réforme de la taxe des carburants, il rassemble, sur l’ensemble du territoire national et durant près de deux années, des centaines de milliers de personnes, issues majoritairement des classes populaires, en dehors de toute organisation militante. Devant cette mobilisation labile, qui remet en question certains présupposés de la science politique, toute tentative d’explication totalisante semble vaine.

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  • #UniversiteLVSL #2 Après les gilets jaunes - L'Histoire recommence, le 28 juin à 12h

    Pour la deuxième conférence de cette première journée, Emmanuel Todd, François Boulo, Raquel Garrido et Antoine Cargoet débattront sur la question : "Après les gilets jaunes".

  • Telos - Gilets jaunes: une rupture culturelle autant que territoriale, Philippe Genestier

    Sur les ronds-points tenus par « les gilets jaunes », une lassitude se fait sentir au bout d’une quinzaine de jours d’occupation, qui ne laisse en place que les plus motivés (c'est-à-dire ceux qui ne sont pas dénués de culture militante). La situation est donc instable et le mouvement paraît destiné soit à s’éteindre de lui-même, soit à être repris en main par les partis politiques radicaux ou les syndicats. Néanmoins, si l’on considère ses premiers jours, comme j’ai pu le faire lors d’observations de terrain en grande banlieue parisienne, on perçoit que le mouvement des « gilets jaunes » est un révélateur de segmentations sociales radicales. Là, en effet s’exprime quelque chose de plus fondamental qu’une fracture sociale entre les riches et les pauvres, entre les bien intégrés et les laissés pour compte de la mondialisation, de plus profond qu’une cassure territoriale entre la France des métropoles et « la France périphérique » (Ch. Guilluy, Flammarion, 2014). Et même si tout cela existe à la fois, ce mouvement apparaît comme l’expression d’une rupture consommée depuis plusieurs décennies entre deux visions du monde contemporain et deux systèmes de motivations et d’aspirations, issues de deux expériences de la vie en société dans notre pays, étrangères et imperméables l’une à l’autre.

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  • Jean Gadrey - Priscillia Ludosky (porte-parole des gilets jaunes), une militante sociale-écolo ? Oui, dans une certaine mesure, avec quelques limites à débattre

    On va me dire qu’une personne qui milite pour la baisse des prix des carburants et des taxes correspondantes est de fait anti-écolo, voire « climaticide », vu que tout l’establishment vert défend depuis longtemps le principe des écotaxes comme moyen de réduire la consommation d’énergies fossiles donc les émissions de gaz à effet de serre.....

    .... Venons-en à Priscillia Ludosky. J’ai lu attentivement son long texte récent (11 novembre) accompagnant sa pétition (voir ce lien) et j’ai été impressionné d’une part par le travail méticuleux effectué, d’autre part par la composante « social-écolo » de ses analyses et exigences. C’est parfois discutable, il y a selon moi des manques et je vais y venir, mais je trouve que la tonalité générale est souvent proche de positions que je défends (voir mes deux billets récents) ou de celles d’Attac et de certaines ONG écolo. 

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  • L'Aurore, Le bloc-notes, Denis MAILLARD - 16 Nov 2018

    GILETS JAUNES : CEUX QUI CONDUISENT VS. CEUX QUI NOUS CONDUISENT

    Telle une alerte météo mettant les départements, les uns après les autres, en vigilance orange ou rouge, la journée de mobilisation des « gilets jaunes », se prête déjà à toutes les spéculations. Les agités du blocage attisent l’espoir d’une tempête révolutionnaire quand les docteurs en mouvements sociaux officiels ironisent déjà sur cette bourrasque sans lendemain. Pourtant, à la veille de la manifestation, bien malin  qui peut prédire, sans se tromper, l’ampleur du mouvement, son impact ou sa durée. Au risque d’être démentis par les événements, regardons cette mobilisation – dont le foisonnement sur les réseaux sociaux est déjà un enseignement – avec les lunettes de l’analyse politique, la seule qui vaille à ce stade.

      L’élection d’Emmanuel Macron restera comme le moment d’une bascule ; elle est autant l’aboutissement d’une transformation de la société française que son entrée dans un autre moment de son histoire. De ce point de vue, le mouvement des « gilets jaunes » finit de révéler ce qui n’était pas encore tout à fait perceptible en mai 2017. A nos yeux, ce mécontentement condense les contradictions nées de la situation politique du printemps électoral ; il en est à la fois son prolongement et sa récusation, le rejeux et le rejet. Trois traits au moins nous semblent devoir être soulignés.

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  • Jean Gadrey - 17 novembre : quand l’existence précède l’essence. Propositions concrètes pour sortir d’une contradiction (suite du billet précédent)

    Ce titre n’annonce pas une réflexion sur l’existentialisme de Sartre, c’est juste un jeu de mots pour indiquer qu’à propos du prix des carburants nous avons à affronter une apparente contradiction entre deux idées justes : 

    1) il faut penser la question du prix de l’essence en partant des conditions d’existence des catégories moyennes et populaires (soit plus de 80 % des gens). Il faut le faire, certes, pour des raisons « sociales », mais aussi parce que, sinon, on n’atteindra pas les objectifs climatiques faute d’acceptation démocratique.

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