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euro

  • OFCE - L’euro-isation de l’Europe

    par Guillaume Sacriste, Paris 1-Sorbonne et Antoine Vauchez, CNRS et Paris 1-Sorbonne

    Dans le dernier article de La Revue de l’OFCE (n° 165, 2019) accessible ici, les auteurs analysent l’émergence d’un nouveau gouvernement européen, celui de l’euro, construit pour une large part à la marge du cadre institutionnel de l’Union. Ce faisant, il rend compte d’un processus de transformation de l’Europe (Union européenne et États membres), qu’on qualifie ici « d’€-isation de l’Europe », autour de trois dimensions

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  • Le Vent se lève « L’euro renforce l’économie allemande et abîme les plus faibles » – Coralie Delaume

    Coralie Delaume, essayiste et journaliste, auteure de nombreux ouvrages sur l'Union européenne, est intervenue à la conférence organisée par cercle Paris du Vent Se Lève "Euro, franc CFA, dollar : l'ère de la servitude monétaire?", organisée le 21 février 2019. Dans cette intervention, elle revient sur les conséquences économiques, géopolitiques et sociales de l'existence de la zone euro sur les pays qui utilisent la monnaie unique.

    "La conférence "Euro, Franc CFA, dollar : l'ère de la servitide monétaire ?" s'est tenue à l'École Normale Supérieure. Elle propose une analyse comparée de trois zones monétaires transnationales, et de leurs conséquences pour les pays qui les utilisent. Sont intervenus Guillaume Long, ex-ministre équatorie des Affaires Étrangères sous Rafael Correa, Coralie Delaume, journaliste et essayiste, et Kako Nubukpo, ex-ministre togolais de la prospective.

  • OFCE - L’euro a vingt ans et il s’agirait de grandir Par Jérôme Creel et Francesco Saraceno

    Du haut de ses vingt ans, l’euro aura connu une adolescence difficile. Les divergences croissantes, les politiques d’austérité et leur coût réel, le refus d’accompagner l’austérité dans les pays de la périphérie par des politiques expansionnistes au centre, qui en auraient minimisé l’impact négatif, tout en soutenant l’activité dans la zone euro dans son ensemble et enfin, la reconnaissance tardive du besoin d’intervention, avec une politique monétaire d’assouplissement quantitatif qui a commencé en Europe très en retard par rapport aux autres grands pays, et une relance budgétaire, le plan Juncker, elle aussi tardive et insuffisante, n’ont pas contribué au succès de l’euro.

    Et les problèmes rencontrés par la zone euro vont au-delà de la gestion de la crise. La zone euro croît à des rythmes inférieurs à ceux des États-Unis depuis 1992 au moins, soit l’année d’adoption du Traité de Maastricht. Ceci s’explique notamment par l’inertie de la politique économique qui a ses racines dans les institutions de l’euro : un mandat très limité et restrictif pour la banque centrale européenne, et des règles budgétaires dans le Pacte de stabilité et de croissance, puis dans le traité budgétaire de 2012, qui ne laissent pas d’espace suffisant aux politiques de relance. En fait, les institutions européennes et les politiques menées avant et pendant la crise sont imprégnées du consensus qui a émergé à la fin des années 1980 en macroéconomie qui, sous l’hypothèse de marchés efficients, prônait une politique économique « par les règles » dont le rôle serait forcément limité. La gestion de la crise, avec ses plans de relance budgétaire et l’activisme accru des banques centrales, a posé un véritable défi au consensus, au point que les économistes qui s’en réclamaient s’interrogent aujourd’hui sur la direction que devrait prendre la discipline. Malheureusement, ce questionnement n’a que marginalement et tardivement impliqué les décideurs européens.

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  • Libé - Tribune : Sortir de l’austérité sans sortir de l’euro… grâce à la monnaie fiscale complémentaire Par Thomas Coutrot , Dominique Plihon , Wojtek Kalinowski , Bruno Théret , Gaël Giraud , Vincent Gayon , Jean-Michel Servet , Jérôme Blanc , Marie Fare

    Introduire des liquidités dans une économie en crise grâce à une monnaie complémentaire, adossée aux recettes fiscales à venir, permettrait d’imaginer d’autres politiques sans pour autant remettre en question la monnaie commune. Cela permettrait une stabilisation de la zone euro.

    Via les crédits qu’elles accordent, les banques commerciales privées disposent dans la zone euro d’un quasi monopole de création de la monnaie. Après les injections massives de liquidités à bas coût de la Banque centrale européenne (BCE) au système bancaire privé, il est clair que ce monopole enferme l’économie européenne dans une trappe déflationniste.

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