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  • Le Figaro - Mélenchon convie des députés LR, PS et PCF à son université d'été

    Le leader de la France insoumise fera sa rentrée à Marseille les 24, 25 et 26 août. Des députés de tous bords politiques seront présents.

    Jean-Luc Mélenchon peaufine sa rentrée politique. Le leader de La France insoumise (LFI), très visible en juillet lors de l'affaire Benalla, veut soigner sa posture de premier opposant à Emmanuel Macron. Ainsi, il a eu l'idée d'inviter plusieurs députés d'autres partis que le sien à l'université d'été de son mouvement les 24, 25 et 26 août à Marseille. «Le but est de montrer que face à la politique d'Emmanuel Macron, la première force d'opposition a cœur de donner la parole à tout le spectre politique, malgré des divergences», explique au Figaro Manuel Bompard, le directeur des campagnes de LFI.

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  • Terra Nova - Politique du logement : mauvais procès, vrais enjeux

    On invoque si fréquemment le thème de la « crise du logement » qu'on ne sait parfois plus quel problème on cherche à désigner par cette expression. Cette note de Terra Nova cherche à dissiper de nombreux malentendus et à analyser les vrais enjeux des débats sur la politique du logement.

    Synthèse

    On invoque si fréquemment le thème de la « crise du logement » qu'on ne sait parfois plus quel problème on cherche à désigner par cette expression. Car si de nombreuses difficultés persistent, surtout au regard des sommes mobilisées, notamment au titre des aides publiques, tout ne va pas mal dans le domaine du logement : la construction suit un bon rythme, la taille et la qualité des logements augmentent, le taux d'effort des ménages est contenu en moyenne à l’échelle nationale même s’il est important dans les zones dites « tendues », en particulier la région parisienne. Le débat appuyé sur des moyennes nationales cache d’importantes disparités territoriales, qui apparaissent aujourd’hui décisives alors que la localisation des logements pèse toujours plus dans l’accès à l’emploi. Mais la politique du logement ne peut, à elle seule, répondre à ces nouveaux déséquilibres territoriaux. En outre, d'autres difficultés réelles relèvent de causes différentes et ne signent pas un échec des politiques du logement à strictement parler comme la grande exclusion. Enfin, cette invocation rituelle de la crise s'accompagne aussi de la mobilisation répétitive de « recettes miracles » qui ne changent rien parce qu'elles ne visent pas les vrais problèmes.  

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  • Sélection d'été - Non Fiction - Le déterminisme anthropo-géographique d'Emmanuel Todd

    Dans Où en sommes-nous ?, Emmanuel Todd, décrit, en s’appuyant sur son analyse des structures familiales , les grandes périodes de l’histoire humaine dans les principales régions du monde, étudie de manière approfondie les évolutions récentes et cherche à évaluer les forces et faiblesses des pays les plus riches. Selon Emmanuel Todd, les structures anthropologiques et les systèmes de croyance sont les fondements des sociétés humaines et permettent de comprendre leurs évolutions. Par son ambition, la clarté de sa démonstration et son apparente cohérence, la théorie de Todd ne peut laisser indifférent et provoque des débats. Néanmoins, cette approche, qui se veut globale et irréfutable, est sujette à certaines interrogations, notamment à cause de la tendance de Todd à faire certaines simplifications.

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  • France Inter - Julien Dray :"Je suis un bon marxiste"

    Julien Dray, ancien député PS de l'Essonne, conseiller régional d'Ile de France est l'invité du Grand entretien. Pourquoi se présente-il en tête de liste du PS aux élections européennes ? Comment conçoit-il l'avenir du parti socialiste ? Quelle vision porte-il sur la politique européenne actuelle ?

  • Observatoire des inégalités - Qu’est-ce qu’une inégalité ?

    Les inégalités occupent le débat public, mais de quoi parle-t-on au juste ? Dans un texte extrait de notre ouvrage à paraitre, Comprendre les inégalités, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, propose une définition. À débattre.

    Définir les inégalités est une opération complexe et un exercice rarement pratiqué, ce qui est assez étonnant vu l’ampleur du débat sur ce sujet. Le dictionnaire nous dit qu’ « une inégalité est ce qui n’est pas égal ». Et qu’une égalité (aequalis en latin) est ce qui est uni, de même niveau. « Semblable en nature, en quantité, en qualité, en valeur », note le dictionnaire Larousse. On reste sur sa faim. À l’Observatoire des inégalités, nous proposons la définition suivante : on peut parler d’inégalités « quand une personne ou un groupe détient des ressources, exerce des pratiques ou a accès à des biens et services socialement hiérarchisés », sous-entendu « et qu’une partie des autres ne détient pas ». Que voulons-nous dire par là ? Cette définition mérite quelques explications.

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  • Le Point - Européennes: au PS, le retour des éléphants

    Le Parti socialiste se cherche une tête de liste pour les européennes. Trois candidats, à ce stade, sont déclarés. Trois historiques.

    On les avait un peu perdus de vue, touchés de près ou de loin par l'écroulement du Parti socialiste depuis la fin du dernier quinquennat. Quelques-uns des anciens cadres socialistes ont choisi de changer de vie, de produire du miel, comme Arnaud Montebourg ou de travailler dans des cabinets de conseil. D'autres, après un temps de silence, ne semblent pas prêts à tourner la page. Et pour revenir dans le jeu, les élections européennes de 2019 constituent pour eux une idéale porte d'entrée.  

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  • Slate - Faut-il une nouvelle nuit du 4 août ?

    La nuit du 4 août est un mythe politique, qui résonne encore quand une affaire Benalla ou Cahuzac surgit.

    Un spectre hante la société française: celui de la nuit du 4 août. C’est un souvenir, mais aussi un fantasme. Certains et certaines invoquent la nécessité de son retour, à la façon dont d’autres attendent le messie. Quelques-uns ou unes l’évoquent encore avec frissons, y voyant l’origine de tous leurs cauchemars. Bien au-delà des faits survenus lors de la nuit du 4 au 5 août 1789, ce passé sans cesse présent renvoie à une question qui taraude la population française: qu’est-ce que l’égalité?

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  • Sélection d'été : Louis Maurin : Les maîtres du temps prospèrent grâce aux flexibles

    Travail à la chaîne, le dimanche, la nuit, en horaires décalés... Les inégalités dans l’usage et le contrôle du temps façonnent nos modes de vie. Les plus favorisés réclament toujours plus de flexibilité pour les autres, au nom de la modernité. Par Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Que faites-vous pour les vacances de février ou à Pâques ? Si vous avez la chance de pouvoir vous affranchir de votre travail pendant une semaine, vous êtes probablement du bon côté. Celui de la minorité qui dispose de plus de cinq semaines légales de congés payés par an et des moyens pour prendre le large. Les inégalités dans l’usage et le contrôle du temps façonnent nos modes de vie. Des millions d’actifs [1] voient leur rythme professionnel dicté par une machine, travaillent de nuit ou le week-end, n’ont aucune visibilité sur leurs horaires au-delà de quelques semaines ou doivent en changer d’une semaine à l’autre. Les écarts de rythme de travail s’accroissent entre les précaires du temps imposé et ceux qui le maîtrisent, qui réclament toujours plus de flexibilité pour les autres, au nom de la modernité. Pour justifier leurs privilèges, ces maîtres du temps se disent accablés de travail. Mais de quel travail parle-t-on ?

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  • Le Monde - Avec #MyCameraIsMyWeapon, des Iraniennes dénoncent les abus de la police des mœurs

    Utilisé par des femmes pour dénoncer le harcèlement qu’elles subissent suite à leur refus de porter le voile, le mot-clé est devenu viral sur les réseaux sociaux.

    Elles n’aiment pas couvrir leurs cheveux. Elles veulent y sentir le vent. Ne pas avoir à aller à l’étranger pour cela. Vous n’êtes pas d’accord ? Vous êtes de la Gasht-e-Ershad (brigade de la police des mœurs) ? Cela ne change rien. Les Iraniennes protestent et contestent le compulsory hijab (hijab obligatoire)

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  • Non Fiction - La violence inouïe de la guerre d’Espagne

    La guerre civile espagnole est la version dessinée de la somme universitaire intitulée The Spanish Holocaust écrite par l’historien britannique Paul Preston en 2012, et traduite en français en 2016. Spécialiste de l’histoire contemporaine espagnole, éminent professeur à la London School of Economics, il trouve par le biais du dessin une forme susceptible de faire connaître ses recherches à un public plus large. Avec l’illustrateur José Pablo Garcia, ils expliquent longuement et dans le détail la guerre d’Espagne.

    Dans les premiers chapitres, les auteurs reviennent sur les racines de la guerre civile depuis le XIXe siècle : pauvreté d’une population encore largement rurale et sous la coupe des grands propriétaires terriens, tensions sociales et politiques fortes devant les inégalités et l’absence de libéralisation, sans compter une violence politique omniprésente. Vient alors la République, dirigée par le Front populaire à partir de 1936. Là démarre la guerre civile proprement dite, entre la République et ceux qui souhaitent sa destruction : monarchistes, une partie des militaires ou encore organisations fascisantes. Jusqu’en 1939 et la Retirada républicaine, ont lieu les combats, avant l’enchaînement d’une répression de grande ampleur des oppositions dans les années 1940. Les chapitres sont découpés de telle manière qu’ils permettent de suivre à la fois le conflit, ses enjeux et l’évolution de chaque camp : celui des républicains, celui des « rebelles ».

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  • Sélection d'té - Emmanuel Maurel : Contre-feux républicains (mai 2018)

    En France, les Républicains ne sont pas à la fête. Certes, personne ne remet en cause la République comme régime politique. Mais les principes qui la fondent sont en revanche malmenés, voire contestés, aussi bien par le pouvoir en place que par une partie croissante  du monde politique.

    Oui, le « modèle républicain», fait l’objet d’attaques insidieuses ou frontales. Et l’exemple vient d’en haut. En libéral assumé, Emmanuel Macron s’en prend logiquement aux protections (droit du travail, assurance chômage) et au patrimoine collectif (privatisations, réforme de la SNCF), au risque de fissurer la cohésion sociale. Mais sa volonté transformatrice ne se limite pas à la sphère économique et sociale. A l’instar de Thatcher, le président pense que la société n’existe pas. Seuls valent les individus, qu’il convient d’armer pour la compétition et la concurrence. D’où une défiance pour les corps intermédiaires (syndicats, élus locaux, parlementaires, associations) qui, traditionnellement, contribuent à organiser l’action collective. D’où aussi une tentation, celle de renvoyer les individus ainsi plongés dans le grand bain libéral à une ultime bouée, la communauté supposée première, c’est à dire ethnico-religieuse.
     
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