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  • Sélection été : Xerfi, Eric Heyer, Record de la dette mondiale : vers une nouvelle crise ? (Avril 2018)

    La dette a atteint un record. Le FMI vient de donner le chiffre : 164.000 milliards de dollars. C’est plus de trois fois le PIB mondial. Alors à quoi est lié cette envolée de la dette ? Est-ce simplement conjoncturel ou est-ce une tendance de fond ? Va-t-on au devant d’une nouvelle crise mondiale ? L'analyse d’Eric Heyer, directeur du département Analyse et prévision à l’OCFE. Ecorama du vendredi 20 avril présenté par Jérôme Libeskind sur boursorama.com

  • Sélection été : Observatoire des inégalités - La pauvreté en Europe

    17 % des Européens vivent sous le seuil de pauvreté de leur pays. Cette proportion varie du simple au double, de 12 % en Finlande à 25 % en Roumanie.

    17,3 % des Européens, soit 87 millions de personnes, vivaient sous le seuil de pauvreté en 2015 selon Eurostat [1], si on prend en compte le seuil à 60 % du revenu médian de chaque pays (voir encadré ci-dessous). La Finlande (11,6 %), le Danemark (11,9 %), la Norvège (12,2 %) et les Pays-Bas (12,7 %) font partie des pays où le taux de pauvreté est le plus faible. Avec un taux à 13,6 %, le niveau de la pauvreté en France se situe également parmi les plus bas d’Europe. Il est même le plus faible des pays les plus peuplés.

    À l’opposé, la Roumanie (25,3 %), l’Espagne (22,3 %) et la Grèce (21,2 %) ont les taux de pauvreté les plus élevés. L’Italie et le Portugal ne sont pas loin avec respectivement 20,6 % et 19,0 %. Ces pays sont fortement touchés par la crise économique et ont un taux de chômage très élevé, notamment chez les jeunes.

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  • Sélection d'été : Fondation Jean Jaurès - Pierre Mendès France en 1968

    Comment Pierre Mendès France a-t-il compris les mouvements et les enjeux de 1968 ? Quelle a été son appréciation politique de cette période ? Quelles sont pour lui les conséquences de son échec aux élections législatives à Grenoble en juin 1968 et de l’élection présidentielle de 1969 ? Au-delà, quels sont les enseignements qu’il en retient pour la recomposition de la gauche socialiste qui aboutit à la victoire de François Mitterrand en 1981 ? La première table ronde de la rencontre "Pierre Mendès France, Mai 1968 et après..." est introduite et présidée par Alain Chatriot, professeur des universités, Sciences Po, et fait intervenir : - Anne-Laure Ollivier, professeure en classes préparatoires littéraires au lycée Camille Guérin (Poitiers) : Pierre Mendès France, François Mitterrand et la FGDS, - Gilles Richard, professeur des universités, université Rennes 2 : Pierre Mendès France, Pompidou, les droites.

  • L'Aurore, Jean Glavany - Réforme constitutionnelle : gare à l’antiparlementarisme!

    Le Parlement débat actuellement d'une réforme constitutionnelle dont les Français ne parlent pas du tout alors qu'elle peut avoir de grandes conséquences quant à la nature-même de notre démocratie.

    Quand il s'agit de réforme constitutionnelle, il paraît tout d’abord important d’en appeler à  l'humilité, simplement parce que les révisions constitutionnelles sont une vieille passion des politiques ...alors que les Français s'en moquent parce qu'ils savent que ça ne va pas changer leur vie de tous les jours ni régler leurs principaux problèmes. Il y a donc une ardente obligation de pédagogie des politiques pour que le peuple se saisisse de l'importance éventuelle d'une révision. Reconnaissons qu'à ce stade, cette pédagogie est absente et, peut-être pire, que trop souvent ce debat est réduit à un galimatias  de café du commerce dont on se demande parfois s'il n'est pas surtout fait pour exciter les médias et la démagogie...

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  • Voix de l'Hexagone - Naëm Bestandji : « En luttant contre l’islamisme, on lutte aussi contre l’extrême droite »

    Naëm Bestandji est militant laïque et féministe. Il a travaillé de nombreuses années dans le domaine socio-culturel dans les quartiers populaires. Depuis longtemps déjà, il observe les dérives communautaristes et tire la sonnette d’alarme face à la montée de l’islamisme dans les banlieues et à l’inertie des politiques.

    Propos recueillis par Ella Micheletti.

    Voix de l’Hexagone : Vous avez vu, sur le terrain, l’islam radical gagner du terrain au fil des années et la mixité et l’égalité ouvertement remises en cause. Quelles sont les raisons qui expliquent une telle indulgence coupable des politiques locaux et nationaux ?

    Naëm Bestandji : C’est complexe dans le sens où il y a des raisons locales et pas forcément nationales. Les quartiers populaires se trouvent la plupart du temps dans des localités dirigées par des municipalités de gauche. 

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  • Sélectio d'été - La Vie des Idées : Sorties d’usine Entretien avec Henri Eckert

    Fragilisée par le chômage de masse, l’insertion professionnelle difficile de ses jeunes, précarisée et individualisée, la classe ouvrière doit cependant encore être nommée et demeure, pour le sociologue Henri Eckert, une force politique à interroger.

    Sociologue, Henri Eckert est professeur émérite à l’Université de Poitiers et chercheur associé au Groupe de Recherches Sociologiques sur les Sociétés Contemporaines (GRESCO). Il a publié notamment L’Orientation professionnelle en Allemagne et en France. Utopie et réalité (L’Harmattan, 1993), Avoir vingt ans à l’usine (La dispute, 2006), et, en collaboration avec Sophie Béroud, Paul Bouffartigue et Denis Merklen, En quête des classes populaires. Un essai politique (La dispute, 2016).

    L’entretien a été réalisé le 31 mars 2017 à Bourges suite à la projection-débat du film d’Olivier Babinet, Swagger, organisée dans le cadre d’un partenariat entre le cinéma de la Maison de la Culture de Bourges, l’IUT de Bourges et le Centre d’Études pour le Développement des Territoires et l’Environnement (CEDETE) de l’Université d’Orléans.

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  • Séléction été : Réflexions sur mai 68 par Henri Weber

    « Comment avez-vous pu être trotskistes, maoïstes, anarchistes… ? me demandent mes enfants. Pourquoi avez-vous cessé de l’être et vous êtes-vous ralliés à la gauche réformiste ? Pour quelles heureuses raisons n’êtes-vous pas passés à la lutte armée, contrairement aux gauchistes italiens, allemands ou japonais ? »

    « Réponds-leur à la première personne, par le récit de ton parcours », m’a conseillé Régis Debray. C’est ce que je fais dans ce livre, qui me mène du camp de Léninabad, en Asie centrale, où mes parents étaient internés et où je suis né, aux barricades de la rue Gay-Lussac, en 1968, puis à la direction du Parti socialiste et au Parlement européen, en passant par le Sénat. Cet itinéraire d’un Juif polonais né en URSS et devenu parlementaire français est une manière personnelle de raconter d’où est sorti Mai 68, ce qui s’est passé pendant ce printemps fabuleux, et de comprendre ses lendemains : de l’utopie chimérique à l’utopie réaliste, de la révolution à la réforme.

    Cofondateur de la Jeunesse communiste révolutionnaire, puis de la Ligue communiste révolutionnaire, Henri Weber est une figure de Mai 68. Au terme d’un long périple politique et intellectuel, il a répondu en 1981 avec le gauchisme et adhéré en 1986 au Parti socialiste, dont il a été membre de la direction jusqu’en avril 2018. Docteur en philosophie et en sciences politiques, il a enseigné à l’université Paris –VIII et publié de nombreux essais, dont le dernier paru est Eloge du compromis (Plon, 2016).

    À l’occasion de la sortie de son livre  « Rebelle jeunesse » retrouvez les articles d’Henri Weber pour le 50ème anniversaire de Mai 68 :

    Mai-68 : comment continuer ? Publié dans l’Obs

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  • Le nouveau magazine littéraire - L'affaire Benalla souligne les faiblesses, mais heureusement également, les forces de notre démocratie

    Des faits graves, des suites administratives insuffisantes, un manque de transparence flagrant... L'affaire Benalla questionne la démocratie mais peut également, selon le politiste et chercheur CNRS au Cevipof Bruno Cautrès, contribuer à la renforcer.

    Au fond, l’histoire est simple : un chargé de mission de l’équipe présidentielle à l’Elysée a commis un ensemble de fautes graves au plan de sa responsabilité professionnelle, sans doute impardonnables au plan politique compte-tenu de sa position élevée à l’Elysée et des moyens généreux mis à sa disposition par le contribuable. Faut-il en effet rappeler que si le chiffre avancé par le porte-parole du gouvernement est avéré (5000 euros nets par mois de salaire), ce traitement est nettement plus élevé que celui de la plupart des chercheurs du CNRS, mais aussi plus élevé que le salaire médian des magistrats ou des commissaires de police (des professions peu réputées pour l’absence d’engagement professionnel de leurs membres).

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  • Sélection été : Fondation Jean Jaurès : 68, et après ? Rencontre avec Benjamin Stora

    Que reste-t-il de mai 68 ? Les héritages de cette période – ambiguë – sont-ils solubles dans la social-démocratie moderne ? L'historien Benjamin Stora évoque, à la Fondation, cette mémoire française et la génération 68 à laquelle il appartient

  • Sélection été : Fondation Jean Jaurès - Inventaire du quinquennat 2012-2017

    Quelles leçons tirer de la présidence de François Hollande entre 2012 et 2017 ? Quelles réussites ? Quels échecs ? Dans le cadre du travail de la Fondation Jean-Jaurès sur l’inventaire du quinquennat, Gilles Finchelstein, Anne Muxel et Daniel Cohen et Alain Bergounioux ont interrogé l’ancien président de la République à la Maison de la Chimie.

  • L'Aurore - Note de lecture : Jake Sullivan et le retour espéré aux fondamentaux progressistes chez les Démocrates américains

    Jake Sullivan a été l’un des piliers de la campagne de Hillary Clinton en 2016. C’est un expert des relations internationales, domaine dans lequel il a travaillé auprès du président Barack Obama puis auprès du vice-président Joe Biden. Mais dans un papier récent publié Democracy Journal (20/06/2018, https://democracyjournal.org/arguments/the-new-old-democrats/), il aborde plus largement la question de la gauche américaine. Le titre donne une idée de ce que promeut désormais Sullivan : « The New Old Democrats » que le chapeau explicite ainsi : « Nous ne sommes plus dans les années 1990. Le peuple veut que le gouvernement résolve de grands problèmes. Voilà comment les Démocrates doivent répondre ».

    Il commence son essaie en rappelant que jusqu’au début des années 1980 les Républicains et les Démocrates s’entendaient sur l’idée selon laquelle un effort gouvernemental est nécessaire pour régler les grands problèmes auxquels la société fait face. Il rappelle notamment l’anecdote sur une loi de 1971 qui a failli passer et qui aurait offert un service universel de garde d’enfants. La loi avait quatre fois plus de soutiens dans les deux chambres américaines que d’opposants. Quatre fois plus ! Elle fut néanmoins rejetée à la dernière minute par Richard Nixon.

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