La campagne pour le 2nd tour de l’élection présidentielle est partie sur les chapeaux de roues avec un thème majeur qui s’impose à tous les déplacements des deux finalistes : l’économie. Comment augmenter le pouvoir d’achat des Français ? En baissant la TVA ? En augmentant les primes ? Et les retraites : la réforme est-elle essentielle ? A toutes ces questions répondra Eric Heyer, directeur du département Analyse et Prévision à l’OFCE.
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Retraites et pouvoir d'achat : les enjeux décryptés #cadire 13.04.2022
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OFCE - Six mesures d’urgence pour l’emploi et contre la pauvreté par Bruno Ducoudré, Eric Heyer et Pierre Madec
Le quatrième trimestre 2020 a été marqué par un recul de l’activité économique moins marqué qu’attendu (-1,4% par rapport au troisième trimestre 2020). En conséquence l’ajustement de l’emploi a été largement atténué par rapport aux destructions d’emplois attendues : 400 000 emplois ont été détruits entre le quatrième trimestre 2019 et le quatrième trimestre 2020. Dans son dernier exercice de prévision, l’OFCE anticipe une croissance du PIB de 5% en 2021 en moyenne annuelle[1]. Une partie de ce rebond s’explique par la prise en compte des effets du plan de relance et notamment des mesures pour l’emploi (contrats aidés, insertion par l’activité, prime à l’embauche d’un jeune de moins de 25 ans, mesures pour l’alternance, Garantie Jeune, service civique, formations). Hors activité partielle, ces mesures auraient contribué à la sauvegarde ou à la création de 75 000 emplois en 2020 et près de 70 000 emplois en 2021[2] pour un coût de 6,7 milliards d’euros. L’activité partielle a permis la préservation de 1,4 million d’emplois ETP en 2020 pour un coût budgétaire de 26,5 milliards d’euros. En 2021, 950 000 emplois ETP seraient encore préservés en moyenne sur l’année pour un coût de 13,4 milliards d’euros, dans l’hypothèse d’une baisse des taux de prise en charge à partir du troisième trimestre 2021.
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OFCE - Quel rebond de l’emploi en 2021 ? par Bruno Ducoudré et Eric Heyer
Fin 2021, selon nos dernières prévisions, l’activité en France devrait être inférieure de 1,4% par rapport à son niveau atteint fin 2019, soit près de 5% en dessous de son niveau potentiel. Ce retard de production aurait dû se traduire par des destructions d’emplois vertigineuses de plus d’1 million fin 2021 par rapport à fin 2019. Par ailleurs, compte tenu de la hausse tendancielle de la population active prévue par l’Insee, l’augmentation du chômage aurait dû être de près de 1,2 million fin 2021. Nos prévisions décrivent pourtant un marché du travail moins dégradé : explications.
Fin 2020, près de 800 000 destructions d’emplois malgré une forte chute de la productivité du travail
Compte tenu de la chute d’activité inédite en 2020 (-9,5%) et de son hétérogénéité sectorielle, près de 2,7 millions d’emplois auraient dû être détruits en cette fin d’année (Tableau 1). Or avec une perte de 790 000 emplois salariés, nos prévisions tablent sur des destructions trois fois moindre.
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OFCE - Quelle est l’ampleur du ralentissement industriel après 15 jours de confinement ? Une analyse à partir de la consommation d’électricité en France, 10 avril 2020 par Eric Heyer
La publication de l’Indice de Production Industrielle (IPI) donnera une première indication de l’ampleur des conséquences de cette pandémie et des mesures sanitaires sur l’industrie française. Néanmoins, les premières informations portant sur le mois datent du début du confinement ; elles ne seront disponibles que le 10 mai. En attendant cette date, des données en temps réel peuvent être mobilisées afin de calibrer et d’anticiper le choc sur l’industrie.
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Sélection 2019 - Entretien OVPL, avec l'économiste Eric Heyer sur les conséquences économiques du mouvement des Gilest Jaunes
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Sélection 2019 - La bascule du CICE en baisse de charges coûte un point de déficit [Eric Heyer]
Xerfi Canal a reçu Eric Heyer, Directeur du département Analyse et Prévision de l'OFCE, enseignant à SciencesPo Paris et membre du Haut Conseil des Finances Publiques, dans le cadre du livre L'économie française 2020 . Une interview menée par Mounia Van de Casteele.
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La bascule du CICE en baisse de charges coûte un point de déficit [Eric Heyer]
Xerfi Canal a reçu Eric Heyer, Directeur du département Analyse et Prévision de l'OFCE, enseignant à SciencesPo Paris et membre du Haut Conseil des Finances Publiques, dans le cadre du livre L'économie française 2020 . Une interview menée par Mounia Van de Casteele.
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France Culture - Y a-t-il une bonne assurance contre le chômage ?
Ce vendredi entrent en vigueur les nouvelles règles d'indemnisation de l'assurance chômage. Alors que se succèdent les réformes au gré des quinquennats, quels sont les enjeux de ces nouvelles mesures ?
Pour en parler Hervé Gardette reçoit Eric Heyer (économiste, directeur du département analyse et prévision à l'OFCE) et Alain Mestre (responsable de mission au cabinet Syndex).
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Eric Heyer : Assurance-chômage : les règles se durcissent dès aujourd'hui !
Durcissement des conditions d'accès, dégressivité : les premières mesures de la réforme de l'assurance-chômage entrent en vigueur. Une réforme qui doit surtout permettre au système de réaliser plus d'un milliard d'euros d'économies par an. Décryptage avec Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l'OFCE. Ecorama du 1er novembre 2019, présenté par Audrey Maubert sur Boursorama.com
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Budget de l'Etat : les années passent, les gagnants changent [Eric Heyer]
Xerfi Canal a reçu Eric Heyer, Directeur du département Analyse et Prévision de l'OFCE, enseignant à SciencesPo Paris et membre du Haut Conseil des Finances Publiques, dans le cadre du livre "L'économie française 2020".
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Le meilleur de 2018/2019 - La Tribune - Le Grand débat national, une occasion de changer de voie, Par Dominique Méda, Eric Heyer et Pascal Lokiec
Les enquêtes d’opinion mettent en évidence l’impérieuse nécessité de changer de voie, tant celle qui a été suivie depuis plus de trente ans s’apparente à une impasse. Par Dominique Méda, Université Paris Dauphine – PSL; Eric Heyer, Sciences Po – USPC et Pascal Lokiec, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
De nombreux commentateurs ont mis en évidence les fortes limites dans lesquelles le président de la République avait encadré le « Grand débat », notamment en écrivant, dans la Lettre aux Français :
« Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d'encourager l'investissement et faire que le travail paie davantage. »
Ces limites risquent néanmoins de ne pas être respectées alors que les enquêtes d'opinion mettent en évidence l'impérieuse nécessité de changer de voie, tant celle qui a été suivie depuis plus de trente ans s'apparente à une impasse.
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