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heyer - Page 3

  • Mesures pour l'emploi : "Le véritable frein à l'embauche, c'est qu'il n'y a pas d'activité"

  • Baisse de l’euro et désinflation compétitive : quel pays en profitera le plus ?

    4 novembre 2014

    par Bruno Ducoudré et Eric Heyer

    Pendant près de deux ans, entre le milieu de l’année 2012 et 2014, l’euro s’est apprécié face aux principales monnaies du monde. En s’établissant à 1,39 dollar en mai 2014, l’euro avait vu sa valeur augmenter depuis juillet 2012 de plus de 12 % face au dollar. Au cours de la même période, la monnaie européenne s’était appréciée de 44 % par rapport au yen et de plus de 3 % face à la livre sterling.

    Depuis le mois de mai 2014, cette tendance s’est inversée : après s’être apprécié de près de 10 % entre mi-2012 et mi-2014, le taux de change effectif réel de l’euro, qui pondère les différents taux de change en fonction de la structure du commerce de la zone euro, s’est ainsi déprécié de 5,2 % au cours du dernier semestre (graphique 1). De fait, en quelques mois, la monnaie européenne s’est dépréciée de près de 10 % par rapport au dollar, de plus de 3 % par rapport au yen et de 4 % par rapport à la monnaie britannique. Concernant le taux de change avec cette dernière, la baisse a débuté en août 2013 et s’élève à plus de 9 % aujourd’hui. Nous prévoyons par ailleurs la poursuite de la dépréciation de l’euro d’ici le début de l’année 2015, avec un taux de change de la monnaie unique qui se déprécierait pour atteindre 1,2 dollar dès le deuxième trimestre 2015.

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  • OFCE : France : croissance hors taxes

    30 octobre 2014

    par Bruno Ducoudré , Éric Heyer, Hervé Péléraux, Mathieu Plane

    Ce texte résume les Perspectives 2014-2015 pour l’économie française

    Début 2011, la France était l’un des rares pays développés à avoir retrouvé son niveau de PIB d’avant-crise. La croissance économique dépassait les 2 %, atteignant même les 3 % en glissement annuel au premier trimestre 2011. Depuis, la donne a changé : la dynamique de reprise s’est interrompue et l’activité connaît une croissance, certes positive, mais proche de zéro (graphique 1). Quatre types de chocs rendent compte de l’extinction en 2011 de la phase de reprise post-récession.  Déjà malmenée par l’austérité et la dégradation des conditions de crédit, la croissance a également été freinée par les fluctuations du prix du pétrole et par celles de la compétitivité-prix, en 2012, sous l’effet de la déflation salariale des pays concurrents de la France, et en 2013 sous l’effet de l’appréciation de l’euro (tableau 1).

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  • OFCE - Réformer aujourd’hui l’Assurance chômage en France : pas une bonne idée selon des indicateurs de l’OCDE par Eric Heyer

    Six mois après la signature d’un accord national interprofessionnel sur l’indemnisation du chômage, conclu par les partenaires sociaux, dont les nouvelles règles doivent normalement s’appliquer jusqu’en 2016, le gouvernement français, désireux d’aller plus loin dans la réforme du marché du travail, évoque la possibilité de réformer à nouveau l’Assurance chômage en diminuant la durée d’indemnisation et le montant des allocations chômage.

    Si toute réforme doit viser l’amélioration de la « qualité de vie » de nos citoyens, il n’est pas sûr que la réforme de l’Assurance chômage atteigne cet objectif. C’est en tout cas ce que laisse à penser la dernière publication de l’OCDE.

    Ainsi, dans le chapitre 3  des Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2014, l’organisation internationale a mis en œuvre les recommandations du rapport Stiglitz-Sen-Fitoussi de 2009 en évaluant la qualité de l’emploi dans les pays de l’OCDE. Ce nouvel indicateur complète les mesures traditionnelles sur la quantité de travail et doit transformer à terme le contenu des politiques publiques en imposant aux acteurs publics de nouveaux critères d’évaluation.

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  • Eric Heyer : "la croissance c'est zéro dans toute la zone euro"


    Eric Heyer : "la croissance c'est zéro dans... par franceinter

  • OFCE - L’« effet ricardien » : à prendre avec précaution ! par David Ben Dahan et Eric Heyer

    La dégradation des finances publiques influence-t-elle le comportement de consommation des ménages ? Une étude récente de l’Insee tente d’y répondre en estimant économétriquement les déterminants du taux d’épargne sur des données annuelles allant de 1971 à 2011. Les résultats mènent les auteurs de cette étude à attribuer les variations récentes du taux de consommation des ménages français à la politique budgétaire et à l’état des finances publiques. Ainsi leur modèle conclut-il à l’existence significative d’un « effet ricardien » : constatant la dégradation des finances publiques au cours de la crise, les ménages auraient anticipé une hausse future des impôts, les conduisant à épargner davantage au cours de la période récente. Notons que cet effet n’est que temporaire : les résultats économétriques de l’Insee indiquent que ce dernier aurait pesé sur la consommation des ménages à court terme mais s’estomperait rapidement et disparaîtrait à long terme. Les ménages seraient donc « ricardiens » … mais à court terme uniquement !

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  • Libé - «La croissance s’écroule à cause de l’austérité et des hausses d’impôts»

    INTERVIEW

    L'économiste Eric Heyer explique pourquoi la France se retrouve avec une croissance nulle au premier trimestre 2014.

    Les chiffres de la croissance pour le premier trimestre 2014 viennent de tomber. La sentence est lourde: +0% pour la France, l’économie stagne. Le gouvernement maintient son (petit) objectif de 1% de croissance sur l’année, jugé «raisonnable» par le ministre des Finances Michel Sapin ce jeudi matin. Eric Heyer, économiste et Directeur adjoint au Département analyse et prévision de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) revient sur la signification de ce chiffre et sur l’action gouvernementale.

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  • OFCE - France : Ajustements graduels Perspectives 2014-2015 pour l'économie française

    Revue de l’OFCE / Analyses et prévisions, 135 (2014)
     
    Département analyse et prévision, Éric Heyer, Marion Cochard, Bruno Ducoudré et Hervé Péléraux
     
    En 2013, l'économie française a connu une croissance de 0,3 % en moyenne annuelle, ce qui lui a permis de retrouver en fin d’année le niveau de production atteint six ans plus tôt. Entre 2008 et le début de 2011, l’économie française a bien résisté : au premier trimestre 2011, le PIB français avait même quasiment retrouvé son niveau d’avant-crise et n’accusait que très peu de retard vis-à-vis de l’Allemagne et des États-Unis. La donne a changé à partir du deuxième trimestre 2011 lorsque les premiers effets de la politique de rigueur sont apparus. La dynamique de reprise s’est interrompue : l’activité a alors connu une croissance annuelle positive, certes, mais proche de zéro jusqu’en 2013.
     
    Depuis quelques mois, le paysage conjoncturel s’est notablement éclairci en Europe avec un retour de la croissance et un raffermissement des indicateurs conjoncturels. Pour ce qui est de la France, les enquêtes de conjoncture témoignent également d’un retour de la confiance dans les secteurs productifs.
     
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  • Inversion de la courbe du chômage selon l'Insee : "Pas de quoi se réjouir", réagit un économiste

    La courbe du chômage s'est bien inversée en 2013, selon les chiffres de l'Institut national de la statistique. Mais avant tout parce que de nombreux seniors ne sont plus comptabilisés. Explications de l'économiste Eric Heyer.

    Tout vient à point à qui sait attendre. Selon les chiffres de l'Insee, publiés le jeudi 6 mars, le gouvernement a fini par obtenir la très attendue inversion de la courbe du chômage en 2013 : au quatrième trimestre, le taux de chômage a reculé de 0,1%. Jusqu'ici, le vœu présidentiel d'inversion de la tendance avait tourné à l'échec, selon les (autres) chiffres officiels, ceux de Pôle emploi. Mais l'Insee se base, lui, sur la méthode du Bureau international du travail (BIT), offrant des chiffres enfin positifs à l'exécutif. Le gouvernement s'en est d'ailleurs immédiatement réjoui.

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  • Eric Heyer "Fin 2014, il y aura 80.000 chômeurs de plus"

    La courbe du chômage s'inversera-t-elle en 2014 ? Pas si l'on en croit l'analyse de l'OFCE Eric Heyer. Interview.

    François Hollande a lui-même reconnu ne pas avoir réussi à inverser la courbe du chômage en 2013. Mauvaise stratégie ou simple retard ? Si les chiffres de janvier, publiés mercredi 26 février, donnent un premier élément de réponse, l'analyse des fondamentaux de l'économie faite par Eric Heyer, directeur adjoint au Département analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques, laisse peu d'espoir.

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  • Les Echos - Eric Heyer (Economiste à l'OFCE) : « Il faut financer la baisse des charges par la hausse de l'activité et non par la réduction des dépenses publiques »

    Faut-il mener une politique de l'offre en France ?

    Le problème de la politique de l'offre est que, aujourd'hui, elle ne peut être menée qu'au détriment de la demande. Si le financement du choc d'offre se fait par la réduction des déficits publics, alors il s'agit d'un choc négatif pour la demande. Or les entreprises sont d'abord confrontées à une insuffisance de la demande. La croissance du PIB de la France est largement inférieure à sa croissance potentielle. Ensuite, quand l'Insee interroge les chefs d'entreprise pour comprendre pourquoi ils ne produisent pas plus, 67 % d'entre eux répondent que c'est en raison de la faible demande. D'ailleurs, le taux d'utilisation des capacités de production est très faible. Enfin, le fait que l'inflation soit très basse, à seulement 0,7 % l'an dernier en France, contre 2,2 % en 2012, est le symptôme d'une économie qui ne tourne pas à plein régime.

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