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  • La Dépêche du Midi - Le Portugal fait un bras d'honneur économique à Bruxelles, et c'est un « miracle »

    C’est un « miracle » embarrassant pour Bruxelles car il repose sur une politique anti-austérité totalement contraire à la doxa économique imposée par la technostructure européenne aux états membres.

    Et si les résultats spectaculaires obtenus par le gouvernement de gauche d’Antonio Costa depuis bientôt trois ans se poursuivent, c’est tout le référentiel européen inspiré du modèle allemand qui pourrait s’en trouver bouleversé.
    Discrètement donc, car pour la Commission européenne, citer Lisbonne en exemple reviendrait à se désavouer, le Portugal accomplit des prouesses économiques là où la plupart des pays de la zone euro échouent ou touchent aux limites du système.

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  • Le Monde - François Hollande n’assistera pas à l’université d’été du PS à La Rochelle

    Après une longue hésitation, l’ancien chef de l’Etat a finalement décliné l’invitation et ne se rendra pas à l’université d’été des élus socialistes, qui se tient fin août.

    Il a décidé de ne pas y aller. Après de longues semaines d’hésitations, François Hollande a finalement choisi de ne pas se rendre à l’université d’été des élus socialistes qui se tient à La Rochelle du 23 au 25 août.

    Après avoir envisagé d’y faire un discours sur l’Europe, l’ex-chef de l’Etat, qui était disponible seulement le jour de la clôture, a finalement décliné l’invitation, histoire de ne pas gêner le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Olivier Faure qui prononcera un discours ce jour-là. « Il laisse les choses se faire, il n’est pas élu. Sa rentrée se tiendra le 31 août à Cherbourg », explique, auprès du Monde, son entourage.

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  • Le Vent se lève - Pourquoi les capitalistes ont une « aversion » pour le plein-emploi : l’explication de Kalecki

    Trop méconnu, Michal Kalecki, né en Pologne en 1899 et fortement influencé par Karl Marx et Rosa Luxembourg, est un des auteurs dont les travaux, avec John Maynard Keynes, sont au fondement de la théorie post-keynésienne. Ici, nous montrons l’acuité et l’actualité de sa vision de l’économie politique.


    Auteur en 1933 d’un livre remarquable intitulé Essai sur la théorie du cycle des affaires, Michal Kalecki est souvent présenté, à juste titre, comme celui qui a anticipé de nombreux développements théoriques que Keynes abordera trois ans plus tard dans la Théorie Générale, à commencer par l’importance de l’investissement et du rôle de l’Etat dans l’économie.  Mais nous allons plutôt ici nous intéresser à un autre article majeur de Michal Kalecki, publié en 1943 et intitulé « Political Aspects of Full Employment » (Political Quarterly, 4), où l’auteur développe sa vision de l’économie politique, qui est comme vous allez le voir, toujours d’actualité.

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  • Le Monde Diplomatique (juillet 2012) De l’autoroute publique aux péages privés

    Jeudi 16 août 2018.

    Puisqu’il est beaucoup question du réseau routier européen après l’effondrement d’un pont à Gênes, voici un rappel concernant la France. L’été dernier, Le Canard enchaîné révélait combien l’accord passé en 2015 entre l’État et les sociétés concessionnaires d’autoroutes — qualifié à l’époque de « gagnant-gagnant » par le ministre de l’économie Emmanuel Macron —, s’est fait au détriment de la puissance publique et donc de la collectivité. Mais pourquoi avoir privatisé les autoroutes ? En 2012, Philippe Descamps racontait cette histoire, emblématique du capitalisme de connivence à la française.
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    Amorcée par le gouvernement de M. Lionel Jospin, puis généralisée par celui de M. Dominique de Villepin, la privatisation des autoroutes illustre le capitalisme de connivence à la française. L’Etat impose le système coûteux du péage, assume l’essentiel des risques, puis organise la captation de la rente par les grands groupes.

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  • Le Point - Jean-Christophe Cambadélis : «  Le PS ne peut pas faire seul l'avenir  »

    Celui que l'on surnomme « l'oracle » revient pour « Le Point » sur la désunion du parti, le bilan de Faure, l'opposition de Mélenchon, et le retour de Hollande.

    Depuis sa défaite dès le premier tour aux élections législatives de juin 2017, Jean-Christophe Cambadélis a pris ses distances avec la vie politique. L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste la suit avec attention, la commente régulièrement, via son compte Facebook, mais il l'avoue : « L'idée de me plonger dans le chaudron ou de rejoindre le bocal socialiste m'inspire peu. » Celui qui a été député pendant plus de vingt ans ne se rendra d'ailleurs pas au séminaire des élus socialistes, programmé à La Rochelle, du 23 au 25 août. En vacances, il se consacre à de nouveaux projets : la lecture, l'écriture d'un nouveau livre, d'une pièce de théâtre aussi.

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  • Pierre Bourdieu présente son livre La Distinction (INA, 1979)

    Pierre BOURDIEU présente son livre "La Distinction, critique sociale du jugement" essai sociologique sur les goûts et les styles de vies.

  • Le Vent se lève - « Nous devons accéder à l’indépendance » – Entretien avec Gabriel Nadeau Dubois

    Gabriel Nadeau Dubois (27 ans) est l’ex-leader du mouvement étudiant québécois durant le “printemps érable” de 2012. Il s’est engagé récemment en politique et a rejoint le parti Québec Solidaire, dont il est devenu co-porte-parole avec Manon Massé. Il a également été élu député au sein de l’Assemblée Nationale du Québec, lors d’une élection partielle. Québec Solidaire (QS) est un parti de gauche indépendantiste, qui agit à l’échelle de la province du Québec, qui fait partie du Canada.

    Cet entretien a été réalisé dans la perspective des élections provinciales du Québec qui auront lieu le 1er octobre 2018.

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  • Sélection d'été : Fondation Jean Jaurès - Marx aujourd’hui : que nous dit-il encore ?

    À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Karl Marx, la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation Friedrich-Ebert proposent une rencontre franco-allemande à Paris pour (re)découvrir Marx et s’interroger sur sa postérité. La deuxième table-ronde, portant sur "Marx aujourd'hui : que nous dit-il encore ?", est introduite et animée par Henri Weber, ancien sénateur, ancien député européen, et réunit : - Alain Bergounioux, administrateur de la Fondation Jean-Jaurès, professeur honoraire associé à Sciences Po Paris, - Frédérique Matonti, professeure de sciences politiques, université Paris 1 Panthéon Sorbonne, - Paula Schweers, auteure.

  • Européennes: le socialiste belge Paul Magnette refuse de mener la liste du PS français

    Début août, il avait confié à un quotidien belge qu'il avait "reçu une proposition du PS français".

    EUROPEENNES - L'une des figures du Parti socialiste belge, l'ancien ministre-président de la Wallonie Paul Magnette, a indiqué ce vendredi 17 août renoncer à conduire la liste PS française aux élections européennes, une hypothèse que les socialistes français avaient suggérée ces dernières semaines.

    "J'ai dû indiquer à Olivier Faure que, pour des raisons personnelles, je devais décliner sa proposition, qui m'honorait: je suis candidat à ma réélection comme maire de Charleroi en octobre prochain", déclare Paul Magnette dans un entretien au Monde, expliquant par ailleurs qu'il entend "jouer un rôle" politique dans son pays, tant pour les européennes, que les régionales et les législatives - toutes programmées au printemps 2019.

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  • Le Vent se lève - Comment la chute de Robespierre a inauguré le règne des technocrates

    « Maximilien Robespierre, la veille encore l’homme le plus puissant de France, est étendu, couvert de sang et la mâchoire fracassée. Le grand fauve est capturé. La Terreur prend fin. Avec elle s’éteint l’esprit enflammé de la Révolution ; l’ère héroïque est terminée. C’est l’heure des héritiers, des chevaliers d’industrie et des profiteurs, des faiseurs de butin et des âmes à double visage, des généraux et des financiers ». C’est par ces mots que Stefan Zweig évoque le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794), qui a vu l’arrestation de Robespierre et de ses alliés. C’est une certaine conception de la République qui meurt : le jacobinisme, qui a marqué ses contemporains par son caractère violemment plébéien, « populiste », dirait-on aujourd’hui, et donc résolument conflictuel. Il laisse la place au règne du consensus, du compromis, de la « modération ». On proclame la fin des conflits et des idéologies (des « opinions », disait-on alors). On souhaite achever cette ère d’agitation et de guerre civile qui s’est ouverte en 1789. Pour cela, on décide de transférer le pouvoir à une classe restreinte, qui se distingue par sa maîtrise de l’art politique et de la science économique, suffisamment sage, dit-on, pour gouverner dans l’intérêt de tous.

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