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  • Sélection été - Telos - Pas de populisme sans nationalisme, Andreas Pantazopoulos

    À lire différents « papers », un certain nombre d’études savantes venues surtout du monde anglo-saxon ainsi que des articles de presse concernant ce qu’on appelle le « populisme », on a l’impression qu’ils redécouvrent l’Amérique. Ces dernières années on assiste à une relative réorientation des recherches sur le phénomène populiste qui mettent plutôt l’accent sur son côté « nationaliste » ou « culturel » que sur son aspect « économique »[1]. Le facteur économique, en l’occurrence la crise économique, a été longtemps considéré comme étant la « base » sur laquelle était érigée la superstructure « démagogique » des promesses intenables. Ce schéma marxistoïde a montré ses limites face à la révolte contre les élites à laquelle on assiste aujourd’hui[2], qui prouve son inefficacité à comprendre le développement des mouvements politiques dits populistes dans des conjonctures nationales ne présentant pas de signes de crise économique majeure. Mais cet échec interprétatif ne doit pas en cacher un autre, plus spectaculaire : le « peuple » de ces mouvements, au-delà de ses revendications économiques et sociales, s’est constitué sur une demande profonde de souveraineté nationale ou d’identité nationale, et cette construction-là ne concerne pas seulement les cas de populisme d’extrême droite, dit populisme d’exclusion, apparu en Europe depuis la moitié des années 1980 avec l’établissement du Front National comme le premier parti d’extrême droite en Europe.

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  • Témoignage Albert PALLE sur Jean Paul SARTRE et Raymond ARON (INA, 1973=

    Bernard PIVOT reçoit Raymond ARON . Il lui propose de regarder un témoignage enregistré d' Albert PALLE, ancien élève de Jean Paul SARTRE et de Raymond ARON. Il compare la personnalité des deux philosophes lorsqu'ils enseignaient au lycée du Havre . Réaction sur le plateau de Raymond ARON.

  • Le Vent se lève - Prisons françaises : détruire plutôt qu’instruire

    Un article du Monde publié le 1er juin relatait qu’un détenu, Michel Cardon, avait été « oublié » en prison par le Parquet de Lille. Entré en 1977, il n’a été libéré « en conditionnelle » que le 1erjuin dernier. Les expertises relèvent « une dégradation importante des fonctions cognitives du détenu ». Ce que nous montre ce fait divers, ce n’est pas tellement l’incompétence de la justice que la mauvaise fonction qu’on lui a assignée et qui fut historiquement légitimée. Il convient de remettre à nouveau la fonction disciplinaire en question : veut-on punir les détenus pour soulager les familles ou veut-on éduquer un individu qui n’a pas su se comporter en société ? Pour l’instant, la prison a toujours préféré la première option.

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  • Sélection été : Non Fiction - Entretien avec Jérôme Baschet : «Défaire la tyrannie du présent»

    Jérôme Baschet est historien médiéviste, spécialiste des images, mais également l’un des meilleurs connaisseurs de la rébellion zapatiste. Il explore désormais les enjeux du monde contemporain en mobilisant cette double compétence.

    Son dernier livre, Défaire la tyrannie du présent. Temporalités émergentes et futurs inédits, porte sur la manière dont nos sociétés conçoivent le passé, le présent et, surtout, le futur. Après avoir montré ce que le présentisme doit au capitalisme, il scrute les possibilités de concevoir autrement le futur, jusqu’à s’interroger sur le sens que pourrait prendre aujourd’hui la révolution. Parallèlement, il réfléchit à ce que pourrait être l’histoire et le travail de l’historien dans un tel contexte.

    François Hartog notait dans une conférence il y a un an que plusieurs livres récents  invitaient, pour échapper au présentisme, à se tourner vers le passé pour en dégager les potentialités. Ils sont « autant de tentatives pour sortir du présentisme, en rétablissant une circulation effective entre passé, présent et futur. Puisqu’une société (pour "faire société") a besoin d’un moteur à trois temps. Et une histoire à venir aussi. » . Ce livre en fait partie et vient s'ajouter à cette liste. 

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  • Le Figaro - «Nous devons à tout prix distinguer l'idéologie du marché et l'économie du réel»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Auteur de l'essai L'économie du réel, l'économiste David Cayla analyse la logique néolibérale à l'œuvre dans les économies occidentales et plaide pour que la souveraineté populaire reprenne le pouvoir sur la logique marchande.

    David Cayla est économiste, maître de conférences à l'université d'Angers. Il est l'auteur, avec Coralie Delaume, de La Fin de l'Union européenne (Michalon, 2017). Dans son dernier ouvrage, L'Économie du réel(De Boeck supérieur, 2018), il critique le simplisme des modèles de la science économique contemporaine et propose une approche de l'économie plus proche de celle des autres sciences humaines.

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  • Marianne - Une tribune en faveur des "droits des musulmanes" s'attaque à la laïcité

    Sous couvert de lutte contre la discrimination et pour "l'égalité des genres", un manifeste publié dans le journal "La Libre Belgique" accuse la neutralité religieuse d'être un faux nez pour discriminer les femmes musulmanes. La tribune est notamment signée par la militante Rokhaya Diallo et la directrice du CCIF.

    D'habitude, les contempteurs de la laïcité à la française s'attaquent à la loi de 2004 sur le port de signes religieux ostensibles à l'école. Ou, pour les plus aventureux, à l'interdiction de la burqa décidée en 2010. Mais un nouveau pas vient d'être franchi, avec la publication ce jeudi 2 août d'une tribune qui s'attaque frontalement à un pilier de la loi de 1905 : la neutralité de l'Etat face aux religions.

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  • Fondation Jean Jaurès - Sommes-nous un peuple fatigué ?

    Phénomène universel et pourtant peu traité par les grands écrivains et philosophes, la fatigue est le démon mesquin de la quotidienneté. Comment vivre avec elle, qui rend parfois la vie si difficile ? On en a débattu à la Fondation Jean-Jaurès avec Éric Fiat, professeur à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée ; il a présenté son nouveau livre, "Ode à la fatigue", publié aux éditions de l'Observatoire (2018), lors d'une rencontre publique animée par Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation.

  • Simone de Beauvoir à propos du mot sexisme

    Simone de BEAUVOIR, présidente de la Ligue du droit des femmes, définit le mot sexisme, forgé par analogie avec le mot racisme, et utilisé par le mouvement des femmes. Elle signale que le MLF a créé la Ligue du droit des femmes afin de lutter contre toutes les formes de sexisme.

  • L'affaire de Song My : Jean Paul Sartre

    Entretien entre le journaliste Olivier TODD et Jean Paul SARTRE à propos de la guerre du Viet Nam et plus particulièrement du massacre de SONG MY ou MY LAI.Sont évoqués le parallèle avec la Seconde guerre mondiale, les massacres d'Oradour, le bombardement d'Hiroshima, les massacres commis par le Nord Viet Nam lui même.SARTRE retrace l'histoire de cette guerre et rappelle le rôle du tribunal RUSSEL qui accuse les Etats Unis de génocide.

  • Europe 1 - Qui est Paul Magnette, ce Belge attendu au chevet du PS français ?

    Le bourgmestre de Charleroi, ancien ministre-président de la Wallonie, a été contacté par le PS français pour conduire leur liste européenne en mai 2019.

    PORTRAIT

    Il en a été le premier surpris. "Oui, j'ai bien reçu une proposition du PS français, avec un certain étonnement, je l'avoue, car ils me proposent la première place sur leur liste européenne, pas moins", a déclaré jeudi Paul Magnette, ex-ministre-président de la Wallonie, au quotidien belge Le Soir, confirmant ainsi une information du Figaro. Homme fort du Parti socialiste belge – il pourrait bien succéder à Elio Di Rupo en 2019 – son nom est généralement associé par les Français au Ceta. En octobre 2016, l'opposition de son gouvernement à ce traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada a en effet bien failli faire capoter une décennie de négociations, et a placé du même coup ce fringant quadragénaire sous les projecteurs internationaux.

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  • Fondation Jean Jaurès - Quelle vie « après l’ombre » ?

    Comment reprendre une place dans la société après une longue peine ? Et surtout, quels moyens la société met-elle à disposition des anciens détenus pour assurer leur réinsertion ? Dans le cadre de ses travaux sur le milieu carcéral, la Fondation s’est penchée sur la question des conditions de détention, parfois déshumanisantes, et des conséquences sur les détenus à leur sortie de prison, lors d’un débat qui a fait suite de la projection du documentaire « Après l’ombre ». Le débat a réuni :
    - Stéphane Mercurio, réalisatrice du documentaire « Après l’ombre »,
    - Louis Perego, ancien détenu, protagoniste du documentaire « Après l’ombre »,
    - Didier Ruiz, metteur en scène de la pièce « Une longue peine »,
    - Adrien Taquet, député des Hauts-de-Seine et responsable d’un groupe de travail sur les prisons à la Fondation, et était animé par Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès