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  • Telos - Qu’est-ce que le rocardisme? Gérard Grunberg

    Qu’est-ce que le rocardisme ? Aussi curieux que cela puisse paraître, si nous possédons de nombreuses études sur Michel Rocard et sur la Deuxième Gauche, Alain Bergounioux et Jean-François Merle nous donnent ici le premier ouvrage sur le phénomène du rocardisme, ensemble constitué par Michel Rocard et par ceux qui l’ont suivi dans son aventure politique. Les deux auteurs ont été des « rocardiens » et ont donc une connaissance intime du phénomène étudié. Mais, en même temps, ces deux intellectuels ont réussi à porter sur leur objet d’étude un regard suffisamment distancié et informé pour que la lecture de leur livre nous incite, tout en revisitant cette histoire, à nous réinterroger sur ce qu’a été le phénomène rocardien et à croiser notre interprétation avec la leur.

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  • Libé - Un voile de confusion Par Laurent Joffrin, Directeur de la publication de Libération

    .... Mais le voile n’est pas que cela, c’est le moins qu’on puisse dire. Sa diffusion dans les communautés musulmanes au fil des décennies correspond à la progression dangereuse du fondamentalisme religieux. S’il était vraiment un indice d’émancipation, il faudrait en déduire que les pays où il est le plus porté sont ceux où la condition de la femme est la meilleure : l’Arabie Saoudite, par exemple… On voit à quelles absurdités mène cette contorsion rhétorique. Le voile, dans la grande majorité des cas à notre sens, traduit la «réislamisation par le bas» menée depuis des lustres par les courants de l’islam politique ou du fondamentalisme.

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  • L'actualité des socialistes du 4 au 10 avril

    MAI 68 EN CHANSON

    Dominique Grange : Nous sommes tous.....

    TZCLD

    La Lettre du cadre - Bilan positif pour les « Territoires zéro chômeur de longue durée »

    La démarche « Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD) » vise à enrayer le chômage de longue durée sur 10 territoires ruraux et périurbains. Un objectif bien engagé. Cinquante nouveaux candidats tapent à la porte pour entrer dans le dispositif, lequel devrait sensiblement évoluer…

    En 2021, les 10 territoires expérimentaux (1) auront remis 2 000 chômeurs de longue durée au travail. En mars 2018, environ 500 parmi eux ont déjà obtenu un CDI. « Quelles entreprises sont capables aujourd’hui d’embaucher aussi vite ?! » questionne Laure Descoubes, à la tête de l’entreprise à but d’emploi (EBE) Actypoles-Thiers dans le Puy-de-Dôme. « Et on casse vraiment, pour le coup, l’image du chômeur qui ne veut pas travailler ! » ajoute-t-elle.

    EUROPEENNES

    Slate, Gaël Brustier - Les élections européennes sont peut-être la dernière chance du PS

    Elles ont rarement été favorables au PS. Annoncées un an à l’avance comme catastrophiques pour le parti fondé par François Mitterrand, elles pourraient pourtant être l’occasion d’un fructueux tournant idéologique et politique…

    Le prochain scrutin national aura lieu en juin 2019. Il s’agit des élections européennes. Donné à 8% dans un sondage Ifop datant de décembre dernier (Génération-s de Benoît Hamon n’était pas testé), le PS a-t-il une chance de faire son retour politique à l’occasion d’un scrutin d’ordinaire coûteux électoralement? Le PS n’a pas droit à l’échec. Pour survivre, il doit remettre à plat tout son corpus européen, depuis 1983 sinon depuis les origines du projet européen. Désormais, le PS n’a d’autre choix que d’opérer une profonde révision de son rapport à l’Europe et de son passé post-1983 à moins bien sûr de renoncer à avoir un avenir.

    INEGALITES

    Le Vent se lève - « De l’inégalité en Europe » – Conférence de Thomas Piketty à l’ENS

    Comment faire de l’Europe un espace d’égalité ? La question posée par Thomas Piketty lors de la troisième conférence du cycle « Une certaine idée de l’Europe » à l’ENS est immédiatement nuancée, par lui-même : parler d’inégalités en Europe a quelque chose de paradoxal dès lors qu’elle apparaît comme l’une des régions les moins inégalitaires au monde. L’égalité, entendue ici au sens « d’équité », reste pourtant l’un des grands défis de notre temps, qui voit se creuser les écarts de revenus au sein des sociétés européennes et entre elles, et nourrit – entre autres – un sentiment de déclassement chez ceux qu’on désigne comme les classes moyennes. Thomas Piketty ne renverse pas la table, devant ce qu’il juge comme une incapacité de l’Union européenne à sortir de la « pensée magique » et de la crise des dettes souveraines, mais espère une révolution de velours, de l’intérieur : réformer l’équilibre institutionnel européen pour en changer le cap.

    UNEDIC

    Jean Gadrey - Dette de l’Unédic : comment engraisser la finance spéculative au détriment des chômeurs, des salariés, et du service public

    Parmi les arguments utilisés par l’oligarchie pour pousser à la libéralisation puis la privatisation des services publics, il y a presque toujours « l’énormité de la dette ». On oublie de préciser que cette dette a été délibérément produite par des décisions publiques diverses concernant soit des investissements insensés devenus des boulets (exemple de la SNCF), soit (ou en même temps) l’étranglement financier - l’austérité imposée - induisant un déficit annuel récurrent.

    PLEIN EMPLOI

    Alternatives Economiques - Analyse Objectif plein-emploi : c’est possible ! Michel Husson 

    Lire les commentaires de beaucoup d’économistes sur le chômage a quelque chose de désolant. L’un (Pierre Cahuc) explique que « le meilleur moyen de faire entrer les moins qualifiés sur le marché du travail, c’est de baisser le coût de ce dernier », l’autre (Patrick Artus) que « le taux de chômage est proche du taux de chômage structurel ». Ces constats ont en commun l’idée qu’il existe des lois économiques déterminant de manière rigoureuse un niveau du chômage plus ou moins incompressible. C’est au fond la même logique de résignation qui sous-tend les discours sur une supposée « fin du travail » dont il faudrait prendre acte pour se replier sur le droit au revenu.

    RUFFIN

    Le Vent se lève - La fête à Macron a bien eu lieu

    Malgré la forte appréhension autour de la marche du 5 mai lancée initialement par François Ruffin et Frédéric Lordon, la « Fête à Macron » a été un succès. Celui-ci donne un bol d’air à l’opposition après les tensions et les débordements qui ont eu lieu le premier mai.

    Entre Freed from desire de Gala, Despacito de Luis Fonsi et Bella Ciao, l’ambiance de la manifestation « pot au feu » de samedi était décidément bien différente de celle qui était anticipée. Exit les blacks blocks, place aux sourires et à la danse dans la joie et la bonne humeur.

    DEMOCRATIE

    Le Figaro - La sécession des « élites » ou comment la démocratie est en train d'être abolie, par Coralie Delaume

    Coralie Delaume analyse les raisons de la fracture qu'elle observe entre les «élites», une classe minoritaire de privilégiés, et la masse qui n'a pas accès aux études prestigieuses ou qui n'a pas son mot à dire dans les orientations économiques de l'Union européenne.

    La Révolte des élites et la trahison de la démocratie est le titre d'un livre du sociologue américain Christopher Lasch, publié à titre posthume en 1995. Bien sûr, l'ouvrage analysait l'Amérique de son temps. Pourtant, il s'applique parfaitement à la France et à l'Europe d'aujourd'hui, dont il semble avoir anticipé l'évolution des classes favorisées avec une acuité visionnaire.

  • Fondation Jean Jaurès - 2012-2017 : quel bilan économique ? Débat avec Michel Sapin et Xavier Ragot, en direct le 17 mai à 19h

    Dans le cadre du travail de la Fondation Jean-Jaurès sur l'inventaire du quinquennat 2012-2017, l'Observatoire de l'économie de la Fondation-Jaurès revient sur la partie économique de ce bilan. Un débat réunira :
    - Michel Sapin, ancien ministre de l’Économie et des Finances, ancien ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social,
    - Xavier Ragot, président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), et sera animé par Sandrine Duchêne, directrice de l'Observatoire de l'économie de la Fondation Jean-Jaurès.

  • La Vie des idées - La nouvelle puissance chinoise, Entretien avec Juliette Genevaz

    Lors du XIXe congrès du Parti communiste chinois en octobre 2017, Xi Jiping a révélé une vision ambitieuse et idéologique de l’avenir de la Chine. Juliette Genevaz revient ici sur la particularité de ce modèle politique et sur les objectifs de développement économique et de politique étrangère.

    La Vie des idées : Quel bilan faites-vous du premier mandat de Xi Jinping ?

    Juliette Genevaz : Xi Jinping marque un retour à l’idéologie. Lors du XIXe congrès du Parti communiste chinois (PCC), il a fait inscrire sa pensée dans la Constitution de la Chine. Il ne s’agit pas là de rhétorique : Xi a une vision politique pour les 30 ans à venir. Dans la tradition maoïste, la vision de Xi s’articule autour d’une contradiction, celle qui oppose l’aspiration des riches à une vie meilleure à celle des pauvres à gagner plus d’argent. Les moins fortunés ne peuvent pas suivre le même chemin que ceux qui forment aujourd’hui la classe moyenne parce que la croissance économique qui a permis la formation de cette nouvelle classe a également engendré les maux qui l’affligent : taux très élevé de pollution et privatisation forcenée de l’éducation et de la sécurité sociale. Sous Xi Jinping, le Parti communiste chinois (PCC) a pris acte des graves conséquences de 30 ans de croissance économique tous azimuts. Pour pallier les problèmes qui se posent à la société chinoise (inégalité, allongement de la durée de vie, faible natalité, niveaux dangereux de pollution), le gouvernement de Xi Jinping propose de changer de politique industrielle pour mettre l’accent sur l’innovation et les secteurs économiques de pointe.

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  • Fondation Jean Jaurès - Une jeunesse rebelle : débat avec Henri Weber, en direct le 16 mai à 18h30

    D’où est sorti Mai 68 ? Que s’est-il passé pendant ce printemps fabuleux ? Comment comprendre ses lendemains, de l’utopie chimérique à l’utopie réaliste, de la révolution à la réforme ?

    La Fondation Jean-Jaurès reçoit Henri Weber, figure de Mai 1968, cofondateur de la Jeunesse communiste révolutionnaire, puis de la Ligue communiste révolutionnaire, auteur de Rebelle jeunesse (Robert Laffont, mai 2018), lors d’une rencontre publique animée par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Telos - Politique de la ville: un bilan globalement négatif? Julien Damon

    Jean-Louis Borloo – qui connaît le dossier – vient de remettre un rapport très attendu, critique et volontariste, sur la politique de la ville et les quartiers sensibles. Son analyse d’une action à laquelle il a d’ailleurs contribué est sombre. Mais quel inventaire peut-on vraiment faire ? À la lecture des innombrables évaluations concernant la politique de la ville, il ressort un bilan localement contrasté et laborieux à établir nationalement.

    .... Si le bilan, au niveau local, de la politique de la ville est, presque par nature, contrasté, il n’en va pas aussi facilement au niveau national. Ce serait une facilité de langage de dire de la politique de la ville, à l’échelle nationale, qu’elle produit un bilan contrasté. Agrégeant les évolutions locales, on peut noter des quartiers dont la situation s’améliore, d’autres dont la situation se détériore, et ce sur une multitude d’indicateurs. Ce tableau de bord, qui a ses vertus, ne saurait tenir lieu de bilan pour une politique. En fait, la politique de la ville, à l’échelle nationale, malgré tous les efforts et toutes les belles paroles, est peu évaluable. 

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  • Slate - Les soixante-huitards veulent aussi révolutionner leur vieillesse

    Après avoir voulu changer leur vie, de l’université au monde du travail en passant par la famille, les soixante-huitards réussiront-ils à en réinventer le dernier âge?

    Thérèse Clerc était une pure soixante-huitarde, même si elle n’a pas pris part aux manifestations de mai. Il est vrai qu’elle avait déjà, à cette époque, 40 ans et quatre enfants. Cette militante féministe de la première heure qui, comme elle aimait à le rappeler, avait découvert Marx «grâce à l’église» (et aux prêtres ouvriers), était une personnalité de Montreuil, où elle avait créé la Maison des femme

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  • Fondation Jean Jaurès - Existe-t-il une école socialiste ? en direct le 15 mai à 18h30

    Est-il possible de changer l'école sans changer la société ? Existe-t-il une conception de l’éducation propre au socialisme ? Quels furent les liens entre les enseignants, leurs syndicats et le Parti socialiste ? Des questions qui ont traversé les générations du XIXe au XXIe siècle, et font l’objet d’un débat à la Fondation Jean-Jaurès autour de deux livres d’histoire récemment publiés. Cette soirée-débat réunit :
    - Gilles Candar et Guy Dreux pour l'ouvrage collectif qu'ils ont dirigé avec Christian Laval "Socialismes et éducation au XIXe siècle" (Le Bord de l’eau, janvier 2018),
    - Ismaïl Ferhat pour son livre tiré de sa thèse, "Socialistes et enseignants. Le Parti socialiste et la Fédération de l’Éducation nationale de 1971 à 1992" (Presses universitaires de Bordeaux, février 2018), et est animée par Dominique Meurs, professeure à l'Université Paris Ouest-Nanterre La Défense et membre de l’Observatoire de l'éducation de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Le Parti socialiste pourrait installer son siège dans un bastion communiste

    Ivry-sur-Seine, où le PS investirait une manufacture, est dirigée par le PCF depuis 1925.

    Ils ont choisi le seul département communiste de France. Le Parti socialiste, qui prépare activement le départ de la rue de Solférino dans le 7e arrondissement de Paris, devrait s’implanter à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Dans cette ville dirigée par le Parti communiste depuis 1925, une ancienne manufacture a « la préférence » du premier secrétaire, Olivier Faure, pour les nouveaux locaux, parmi d’autres propositions parisiennes.
     
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