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  • Libé - Le Parti socialiste s'ouvre au débat, mais à quel prix ?

    Une promesse de campagne : le nouveau chef des socialistes, qui rêve de mettre à pied un parti ouvert sur la société, passe à l’acte. Conscient que le PS boitillant n’attire pas les foules, Olivier Faure, comme le révèle le Parisien, travaille sur une plateforme pour prendre langue avec les adhérents afin de mettre au monde un nouveau programme. Le chantier est immense : au PS, les nombreuses tendances s’affrontent sur tous les sujets.

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  • PS : Nicolas Hulot, l’arbre qui cache une forêt de renoncements

    Nicolas Hulot est l’arbre qui cache la forêt d’une année jalonnée par autant de contradictions que de renoncements.

    Le Ministre présentait ce jour à Marseille son plan national de mobilisation pour la biodiversité, une urgence au regard du retard pris par le gouvernement sur ses engagements en la matière. Alors que le Muséum d’Histoire Naturelle et le CNRS désignent tout deux les pesticides, l’interdiction du glyphosate a été reportée. Par ailleurs, le gouvernement vient d’autoriser Total à raffiner de l’huile de palme pour en faire du carburant et ne s’oppose aucunement aux projets de mine d’or ou de forage pétrolier en Guyane.

    Cette inaction n’est pas sans conséquence sur la santé des Français.es. Le gouvernement a sèchement refusé une proposition de loi, portée par la sénatrice socialiste Nicole Bonnefoy, visant à créer un fonds d’indemnisation des victimes des pesticides abondé par les firmes agrochimiques, pourtant votée à l’unanimité au Sénat le 1er février.

    La France a également été renvoyée devant la Cour de Justice de l’Union pour non respect de la qualité de l’air alors que les maladies respiratoires liées à la pollution sont en constante augmentation.

    La réduction de la part du nucléaire dans la production électrique française inscrite dans la loi de transition énergétique en 2015 a été renvoyée de 75 à 50%. La production d’énergies renouvelables n’a en revanche pas été encouragée de manière volontariste, ni en matière de transports, ni en matière d’éolien maritime, ni en matière de production d’ENR.

    Il ne suffit pas de faire la leçon à Donald Trump (« make our planet great again ») : en un an, aucune mesure significative n’a été prise pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. La signature du CETA, incompatible avec les engagements de la COP21 condamne la France à un recul sur les enjeux environnementaux sur lesquels elle faisait figure de force motrice sur le plan international.

    Il n’est donc pas étonnant que Nicolas Hulot,  membre d’un gouvernement pour lequel l’écologie doit toujours céder la priorité aux enjeux court-termistes de l’économie libérale, s’interroge sur sa pérennité à la tête de ce ministère.

    La France doit continuer à entrainer l’Europe et le monde dans un cycle vertueux : accroitre les exigences pour répondre à l’urgence climatique, promouvoir une « COP21 » de la biodiversité, préparer la transition écologique de la société par des mesures courageuses. 

  • Le Vent se lève - « L’hypothèse de changer les traités européens est sans espoir » – Entretien avec Stefano Fassina

    Alors vice-ministre de l’économie et des finances, Stefano Fassina a quitté le gouvernement dirigé par Enrico Letta en 2014. Dans cet entretien, il revient sur son analyse de la situation politique italienne et sur les raisons qui l’ont poussé à rompre avec le Parti Démocrate. En février 2017, Stefano Fassina a participé activement à la fondation du parti Sinistra italiana (Gauche italienne) qui a intégré la coalition Liberi e Uguali (Libres et Egaux), située à la gauche du Parti Démocrate, en vue des élections du 4 mars 2018. Cet entretien a eu lieu en avril 2018, avant l’annonce d’un futur accord de gouvernement entre le Mouvement Cinq Etoiles et la Lega (Ligue, anciennement Ligue du Nord).

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  • Blog Mediapart - Petite histoire tragique de la division à gauche Par cartographe encarté

    Pourquoi le Front de gauche a t-il explosé ? Pourquoi est-ce si dur de faire émerger un cadre unitaire dans les luttes sociales ? Pourquoi la France Insoumise ne fera pas d’alliance aux prochaines élections européennes. Dans ce billet, j’essaye de retracer le fil d’une histoire vécue, une trajectoire qui débouche tout droit sur un cul de sac.

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  • Observatoire des inégalités - Crise alimentaire : « Les chiffres des Nations unies sont discutables ». Entretien avec Rony Brauman

    Rony Brauman, cofondateur de Médecins sans frontières (MSF) dénonce la tentation alarmiste des organisations internationales. Les indicateurs globaux ou exagérés ne tiennent pas compte des disparités sur le terrain. Entretien extrait du journal Le Monde.

    En février 2017, l’ONU avait braqué les projecteurs sur quatre pays – Nigeria, Somalie, Soudan du Sud et Yémen – pour alerter sur les risques de famines auxquels elle jugeait 20 millions de personnes potentiellement exposées. Ces risques ne se sont heureusement pas matérialisés depuis. Ce qui incite le cofondateur de Médecins sans frontières (MSF) et directeur d’études de l’ONG à dénoncer la tentation alarmiste des organisations internationales, qui ne permet plus d’établir des priorités et nuit à l’action.

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  • PS : Réforme de l’Etat : le Gouvernement doit changer de méthode

    La remise du rapport du « Comité Action Publique 2022 » se fait attendre dans un contexte de tensions sociales généralisées. La presse se fait écho de propositions outrancières alors qu’un passage en force d’une réforme est à craindre.
     
    Une réflexion approfondie sur le service public peut et doit être menée. Le sens de notre service public, l’ambition que nous nourrissons collectivement pour lui, doivent être réinterrogés en permanence pour lui permettre de se transformer, et rendre le meilleur service public à chacun. Pour porter les fruits d’un changement réel, bénéfique pour tous les citoyens, bien compris et largement accepté, cette démarche ne peut pas se passer d’un large rassemblement et d’un long temps de réflexion, de consultations avant l’application. Une réforme ne peut pas non plus menacer les fondements du service que sont l’équité territoriale ou le statut des fonctionnaires qui le font vivre au quotidien.
    C’est au contraire dans une grande impréparation et avec la méthode aujourd’hui trop bien connue, faite de consultations de façade et de passages en force, que le gouvernement entend réformer. D’ici quelques semaines sera rendu public le rapport du « Comité action publique 2022 ». Comme le rapport Spinetta l’a fait pour la SNCF, des informations récentes permettent d’en attendre les propositions les plus outrancières, que le gouvernement aura beau jeu de ramener à des mesures plus modestes quoiqu’encore inacceptables.
     
    Le recours massif à la contractualisation y compris dans certaines fonctions régaliennes comme la police serait envisagé. Nous ne pouvons que nous opposer fermement à cette idée. Une telle mesure serait de nature à mettre en danger des libertés publiques et la neutralité des fonctionnaires, qui sont les bases mêmes du service public. Les agents contractuels n’ont à l’évidence pas la même liberté de désobéir aux ordres manifestement illégaux qu’ils peuvent recevoir, et peuvent constamment être soumis à un chantage à l’emploi.
     
    La suppression aveugle et idéologique de 120 000 postes de fonctionnaires, alors que nombre de services disposent déjà de moyens réduits à peau de chagrin, relève du pur arbitraire, ne s’appuyant sur aucune donnée concrète, si ce n’est une recherche forcenée d’économies budgétaires liée aux cadeaux fiscaux aux plus riches. L’heure de la fracture est arrivée.
     
    Le Parti Socialiste demeure ouvert au principe d’une réforme si elle sert le renforcement de nos services publics. Les bases actuelles du débat font craindre tout l’inverse. Le gouvernement doit radicalement changer de méthode et lancer dès à présent des consultations généralisées, ouvertes et publiques prolongées, impliquer le Parlement et renouer sans délai les fils de la négociation avec les organisations représentatives des agents des fonctions publiques.
     
    Le Parti Socialiste appelle les Français.es à se joindre à la manifestation du 22 mai 2018 pour défendre nos services publics.

  • Observatoire des inégalités - Les milieux populaires largement sous-représentés dans l’enseignement supérieur

    Près d’un tiers des étudiants sont enfants de cadres supérieurs, seulement un sur dix a des parents ouvriers. Les jeunes de milieu populaire sont très rarement présents dans les filières sélectives, en master ou en doctorat.

    Les enfants d’ouvriers représentent 11 % des étudiants selon le ministère de l’Éducation nationale [1], soit trois fois moins que leur part parmi les jeunes de 18 à 23 ans. À l’opposé, les enfants de cadres supérieurs représentent 30 % des étudiants mais seulement 17 % des 18-23 ans.

    Les écarts sont encore plus grands dans certaines filières. Pour comprendre ce phénomène, nous avons calculé le rapport entre la part d’enfants de cadres et celle d’enfants d’ouvriers selon le type d’études. Parmi l’ensemble des jeunes de 18 à 23 ans, on compte 0,6 enfant de cadres pour un enfant d’ouvriers. Cela veut dire que les enfants de cadres sont 40 % moins nombreux que ceux d’ouvriers mais en revanche trois fois plus présents qu’eux dans l’enseignement supérieur.

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  • Fondation Jean Jaurès - Existe-t-il une école socialiste ?

    Est-il possible de changer l'école sans changer la société ? Existe-t-il une conception de l’éducation propre au socialisme ? Quels furent les liens entre les enseignants, leurs syndicats et le Parti socialiste ? Des questions qui ont traversé les générations du XIXe au XXIe siècle, et font l’objet d’un débat à la Fondation Jean-Jaurès autour de deux livres d’histoire récemment publiés. Cette soirée-débat réunit :
    - Gilles Candar et Guy Dreux pour l'ouvrage collectif qu'ils ont dirigé avec Christian Laval "Socialismes et éducation au XIXe siècle" (Le Bord de l’eau, janvier 2018),
    - Ismaïl Ferhat pour son livre tiré de sa thèse, "Socialistes et enseignants. Le Parti socialiste et la Fédération de l’Éducation nationale de 1971 à 1992" (Presses universitaires de Bordeaux, février 2018), et est animée par Dominique Meurs, professeure à l'Université Paris Ouest-Nanterre La Défense et membre de l’Observatoire de l'éducation de la Fondation Jean-Jaurès.