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  • Konbini - "Écrivez partout !" : Mai 1968, c’était aussi le printemps des slogans

    Le mouvement de Mai 1968 a débuté le 22 mars, au sein de la faculté de Nanterre. À cette occasion, petit retour sur ses slogans les plus marquants.

    "Il est interdit d’interdire", "Sous les pavés la plage", "Jouissez sans entraves" : provocateurs, drôles ou poétiques, les slogans qui ont fleuri sur les murs parisiens en mai 1968 ont contribué à forger le mythe de ce moment historique.

    "On a pris la parole comme on a pris la Bastille en 1789", analysait l’intellectuel Michel de Certeau dès juin 1968. "Écrivez partout", lit-on sur les murs du centre universitaire Censier. Très tôt, les acteurs du mouvement ont conscience de la valeur de ces inscriptions. "Brûlons la Sorbonne. Mais avant sauvons les graffitis, c’est un trésor à ne pas perdre", écrivent des étudiants dans un hall de la faculté au printemps 1968.

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  • Terra Nova - Etat d'urgence, terrorisme et sécurité intérieure Comment trouver la sortie ?

    Ce rapport de Terra Nova, élaboré conjointement par des professionnels du droit et des experts en stratégie, dresse un bilan de l'état d'urgence et de ses conséquences sur l'organisation de nos institutions et de notre justice. Devant l'importance des enjeux liés aux libertés publiques, et la menace que le terrorisme fait peser sur notre société, c'est en effet l'ensemble de notre débat politique sur la lutte contre le terrorisme qui doit être mieux informé et mieux conduit, pour une plus grande garantie de l'Etat de droit.

    Synthèse

    Alors que la menace terroriste se rappelle à nous, il est légitime de s'interroger sur les réponses qui lui ont été opposées ces dernières années, dans un souci à la fois de lutter plus efficacement contre ce fléau et de préserver au maximum nos libertés publiques et l'Etat de droit. Au coeur de ces interrogations figure naturellement l'état d'urgence.  Quelles sont les inquiétudes que sa transposition partielle dans le droit commun depuis novembre 2017 suscitent aujourd'hui ? Pourquoi le prix politique de la sortie de l'état d'urgence est-il apparu si élevé aux décideurs publics? Quelles sont les modalités de contrôle des mesures anti-terroristes  et comment pourraient-elles être améliorées ?

    Ce rapport de Terra Nova, élaboré conjointement par des professionnels du droit et des experts en stratégie, dresse un bilan de l'état d'urgence et de ses conséquences sur l'organisation de nos institutions et de notre justice. Devant l'importance des enjeux liés aux libertés publiques, et la menace que le terrorisme fait peser sur notre société, c'est en effet l'ensemble de notre débat politique sur la lutte contre le terrorisme qui doit être mieux informé et mieux conduit, pour une plus grande garantie de l'Etat de droit. 

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  • L'Est Républicain - Islamisme : quel état des lieux en Bourgogne Franche-Comté ?

    Des islamistes activistes aux sympathisants, la Bourgogne Franche-Comté est emblématique de la progression de la version extrémiste de l’islam. Et dont, « ici comme en Syrie, les musulmans sont les premières victimes ».

    « L’islamisme est un sujet à la fois simple et compliqué. Simple dans ce qu’il est réellement et compliqué dans ses ressorts, ses enjeux et ce qu’il révèle des uns et des autres et de notre société », avait prévenu un spécialiste de la question, membre au sens large des services de renseignement qui, comme tous les interlocuteurs rencontrés sur le sujet, a souhaité conserver l’anonymat.

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  • L'actualité des socialistes du 23 au 29 mars

    SNCF

    Le Monde - Tribune : SNCF : « L’ouverture à la concurrence ne garantit en rien une baisse des prix favorable au voyageur »

    Ni les exemples étrangers ni la modélisation économétrique ne démontrent l’efficacité de la réforme envisagée, estiment, dans une tribune au « Monde », Marc Ivaldi et Frédéric Cherbonnier, professeurs à l’Ecole d’économie de Toulouse.

    Si la réforme annoncée de la SNCF veut mettre un terme à l’augmentation inexorable de sa dette, elle est aussi motivée par la nécessité de transposer la récente directive européenne qui fixe le cadre juridique de l’ouverture à la concurrence sur les lignes à grande vitesse (LGV) à partir de 2020, puis sur les lignes régionales (TER, TET) au plus tard en 2023.

    La Vie des idées - Faut-il libéraliser la SNCF ?

    Les réformes annoncées de la SNCF pointent, une fois de plus, son endettement et le statut des cheminots. Mais est-ce que le problème est bien posé ? Retour sur l’histoire d’un débat et sur ses enjeux politiques.

    La publication d’un rapport sur L’Avenir du transport ferroviaire et la déclaration par le Premier ministre Édouard Philippe d’un projet de loi visant à moderniser la SNCF mettent une fois de plus le secteur ferroviaire français sous les feux des projecteurs. Cet article propose de revenir sur l’histoire des chemins de fer français de manière à saisir les conditions de naissance de la crise actuelle du rail et, plus particulièrement, à analyser la construction du cadre cognitif et normatif faisant de l’organisation historique du secteur un modèle de gestion qui passe pour archaïque.

    Jean Gadrey - SNCF et services publics de réseau (3) : les arguments en faveur de la « dérégulation » et ses modalités concrètes

    Le premier argument est celui de la prétendue supériorité générale de la concurrence sur le monopole (public ou privé) pour faire baisser les prix et pour améliorer le rapport qualité/prix, au grand bénéfice des consommateurs, de la croissance, de la productivité et de l'innovation. Quitte à me faire traiter de noms d’oiseaux, je dirai d’abord que cet argument n’a pas toujours été faux dans le passé. C’est sa généralisation qui est absurde, surtout lorsque des missions de service public sont en jeu.

    Jean Gadrey - SNCF et services publics de réseau (4) : les arguments contre la « dérégulation »

    Les idées libérales du précédent billet s’opposent à d'autres thèses qui défendent les services publics de réseau sous l’angle de l'intérêt général. Mais cela doit être précisé, car on peut toujours soupçonner certains de se cacher derrière l'intérêt général pour défendre des intérêts corporatistes. C'est ce que les libéraux reprochent aux syndicats, en oubliant qu’on peut avoir des soupçons bien plus justifiés à l'égard de ceux qui défendent la mise en concurrence au nom de l'intérêt général des consommateurs, alors que l’objectif est le profit des capitaux privés...

    Incidente : je signale cette tribune de plus de 160 intellectuels et chercheurs appelant, dans Le Monde, à soutenir la lutte des cheminots contre la « fin du service public ferroviaire ». Titre : Ce projet de loi « sans légitimité démocratique » est « un danger mortel pour la cohésion territoriale »

    Jean Gadrey - SNCF et services publics de réseau (5) : le bilan des dérégulations engagées serait certainement mauvais… s’il existait !

    Il n’existe pas de bilan digne de ce nom de la libéralisation des services publics en Europe, en dépit des demandes réitérées depuis les années 1990 d’associations diverses. Ces dernières avaient pourtant obtenu, le 13 novembre 2001, l’adoption par le Parlement européen d’une excellente résolution que je cite :

    « La politique de libéralisation de différents services d'intérêt général peut avoir des incidences aussi bien positives que négatives pour le citoyen-usager ». Cela « nécessite une évaluation précise et comparative », impliquant « une participation active des citoyens et des usagers au processus de définition, d'évaluation et d'appréciation des missions, … notamment en termes de contribution à la cohésion sociale et territoriale de l'Union, de qualité de service, d'égalité d'accès et de prix équilibré et transparent ».

    Jacques Littauer - SNCF : quand le rapport Spinetta contredit la propagande mensongère du gouvernement

    Billet invité que j’intercale dans ma longue série sur le sujet, avec l’autorisation de son auteur Jacques Littauer. Cet excellent article a été publié dans Charlie Hebdo le 7 mars.

    Attention : le rapport Spinetta est terriblement néolibéral et favorable à la mise en concurrence générale, dans la ligne de ce que j’ai expliqué dans les billets précédents. Sur ce point, voir cette analyse détaillée du rapport Spinetta. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’il contient AUSSI des constats qui contredisent les mensonges gouvernementaux actuels.

    EUROPE

    Le vent se lève - L’Europe sans les États ? Sur la conférence prononcée par Antonio Negri le 5 mars à l’ENS

    Le 5 mars, dans un amphithéâtre bondé de la rue d’Ulm, le philosophe marxiste et homme politique Antonio Negri prononçait la leçon inaugurale d’un cycle de conférence proposé par le Groupe d’études géopolitiques de l’ENS, dont le titre reprend celui d’un petit livre de George Steiner, « Une certaine idée de l’Europe ». « Pour que l’Europe redevienne une idée » : l’ambition affichée par le groupe d’étudiants peut faire sourire, mais elle a le charme de son panache, et le mérite d’encourager un débat transnational nourri de recul par les temps chahutés que nous traversons.

    Étayant le constat d’une Europe défaite, Toni Negri a placé son discours sous le signe de la reconstruction. Est interrogée la possibilité d’associer l’idée d’Europe à celle d’un nouvel « internationalisme » : comment transformer la lutte des précaires en discours sur l’Europe ? La solution proposée est celle de la « rupture » : l’Europe devrait être déliée d’un cadre atlantiste libéral « aliénant », pour être mieux reconstruite, en dehors des États, avec  l’objectif d’œuvrer à la constitution d’un ordre mondial dénué de toute forme d’impérialisme.

    MAI 68

    Paris Normandie - TEMOIGNAGE : Mai 68, Henri Weber, ancien sénateur de Seine-Maritime

    Ancien conseiller municipal à Dieppe, sénateur socialiste de Seine-Maritime puis député européen, Henri Weber évoque l’héritage de Mai 68. Il était alors étudiant à la Sorbonne. Exclu du PCF et de l’Union des étudiants communistes, il fut, auprès d’Alain Krivine, l’un des fondateurs de la Ligue communiste révolutionnaire. Selon lui, seules restent les conquêtes sociales. Le rêve utopiste a été emporté par l’effondrement du bloc communiste.

    MACRON

    BFMTV - 3 Français sur 4 jugent la politique d'Emmanuel Macron injuste

    Alors que les mouvements sociaux se déclarent dans le pays, la politique engagée par l'exécutif trouve une majorité de critiques parmi les Français, selon le nouveau sondage "L'Opinion en direct" de l'institut Elabe pour BFMTV. 


     

  • Le Vent se lève - « March for Our Lives » : la génération post-2001 se soulève contre le port d’armes

    Premier mouvement social de masse du mandat de Donald Trump, la March for Our Lives est aussi la plus grande manifestation anti-armes à feu de l’histoire des États-Unis. La mobilisation est d’ores et déjà historique, et couronnée de succès en Floride, où la législation a été modifiée. Mais au-delà de la question des armes, le 24 mars a des allures d’acte de naissance pour une nouvelle génération politique.

    Les images étaient impressionnantes, samedi 24 mars, à Washington. 800 000 personnes sont descendues dans les rues de la capitale américaine pour réclamer un contrôle plus strict de la vente d’armes à feu dans le pays. Des mobilisations similaires ont eu lieu un peu partout aux États-Unis : 850 villes concernées, pour un million et demi de manifestants en tout. Le mouvement « March for Our Lives » (littéralement, « marcher pour nos vies ») est déjà à inscrire dans les livres d’histoire comme la plus grande manifestation anti-port d’armes de l’histoire américaine.

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  • OFCE - Salaire minimum : du coût salarial au niveau de vie. Une comparaison France, Allemagne et Royaume-Uni

    La plupart des pays développés ont aujourd’hui un salaire minimum, en particulier 22 des 28 pays de l’UE. La France a longtemps fait figure d’exception, avec un salaire minimum relativement élevé. Mais, en 1999, le Royaume-Uni a mis en place un salaire minimum, et l’objectif du gouvernement britannique est de porter ce salaire à 60 % du salaire médian d’ici 2020, ce qui le placerait au niveau de la France dans le haut du classement des pays de l’OCDE. Plus récemment, en 2015, l’Allemagne a introduit un salaire minimum.

    Toutefois, le salaire brut est une notion juridique. Ce qui importe du point de vue économique est le coût du travail pour l’entreprise, et le revenu disponible (tenant compte des prestations et des impôts) des ménages de salariés payés au salaire minimum.

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  • Marianne - Une étude du CNRS observe une inquiétante tentation pour la radicalité chez les lycéens musulmans

    Après deux ans d'enquête auprès de 7.000 lycéens issus en grande partie de quartiers populaires, les sociologues Anne Muxel et Olivier Galland rendent leurs conclusions dans "La Tentation radicale". La radicalité, qu'elle soit religieuse, politique ou culturelle, atteint des proportions inquiétantes, notamment chez les jeunes musulmans.

    Les lycéens de France sont-ils tentés par la violence et la radicalité religieuse ? C'est la question que se sont posée les sociologues du CNRS Anne Muxel et Olivier Galland, au lendemain des attentats de novembre 2015. Les chercheurs publient leurs travaux ce mercredi 4 avril aux Presses universitaires de France (PUF), dans un ouvrage intitulé La Tentation radicale. Et leurs conclusions sont plutôt inquiétantes.

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  • Libé - SNCF-Deutsche Bahn, le match

    La SNCF plus productive

    La SNCF n’est pas le mamouth mal géré qu’aiment caricaturer la droite et le gouvernement. Elle apparaît même comme plus productive que son concurrent allemand. C’est que la SNCF a supprimé des postes par non-renouvellement partiel des départs à la retraite et augmenté son chiffre d’affaires grâce à sa politique commerciale. A l’instar du transport aérien, elle optimise ses recettes, en proposant des prix attractifs à ceux qui achètent leurs billets à l’avance ou acquièrent une carte de réduction.

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  • Fondation Jean Jaurès - Entreprises : nouvelle conception, nouvelle gouvernance ? en direct le 4 avril à 18h30

    Alors que le gouvernement doit présenter le projet de loi « Pacte » au printemps 2018 et quelques jours après la remise du rapport Sénard-Notat, la Fondation Jean-Jaurès poursuit le débat sur la gouvernance de l’entreprise en organisant une rencontre en partenariat avec l’Association des amis de Nicole Bricq. La Fondation Jean-Jaurès présentera à cette occasion les propositions de son rapport "Entreprises engagées. Comment concilier l’entreprise et les citoyens" (Pierre Victoria, Valentin Schmite, Marinette Valiergue, février 2018) tandis que l’Association des amis de Nicole Bricq mettra également au débat les siennes, contenues dans le rapport "Une nouvelle gouvernance dans l’entreprise : l’ambition d’une co-détermination à la française" (Christian Pierret, mars 2018). La rencontre réunira :
    - Philippe Peuch-Lestrade, directeur délégué de l’International Integrated Reporting Council (IIRC) auprès de l’Union européenne, représentant permanent de l’IIRC en France
    - Christian Pierret, ancien ministre, auteur du rapport pour l’Association des amis de Nicole Bricq
    - Valentin Schmite, planneur stratégique, Havas Paris, co-auteur du rapport de la Fondation Jean-Jaurès et sera animée par Pierre Victoria, administrateur représentant des salariés à Veolia, co-auteur du rapport pour la Fondation Jean-Jaurès.