Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 14

  • The Conversation - Comment l’extrême droite radicale se recompose en France

    Paris : le lycée autogéré est attaqué le 16 mars par des militants d’extrême-droite. Lyon : un nouveau local appelé Bastion Social et géré par le Groupe Action Défense (GUD) ouvre en mars, confirmant l’installation de l’extrême droite radicale dans la vieille ville. Même histoire ou presque, à Marseille : des centaines de personnes ont ainsi défilé jusqu’au vieux port dénonçant l’ouverture de ces locaux. À Angers en début d’année, la polémique monte autour d’un bar « identitaire », l’Alvarium. Le 10 février le Courrier de l’Ouest titrait : Les identitaires d’extrême droite font leur nid en Anjou

    Juste après les attentats de l’Aude, ce sont des panneaux de signalisation « djihadistes » aux portes de la ville rose qui font parler du groupe Génération Identitaire.

    À Montpellier enfin, la faculté reste fermée jusqu’au 3 avril après une descente d’individus armés de bâtons cagoulés dans les amphis, venus écraser les étudiants manifestant et occupant les locaux. Beaucoup soupçonnent ces « gros bras » d’être proches de groupuscules d’extrême droite.

    Lire la suite
    ___________________
    ___________________

  • Vie Publique - La démocratie directe peut-elle être une réponse à la crise de la démocratie représentative ? par Luc Rouban

    La conception originelle de la Ve République reposait à la fois sur la démocratie représentative, fortement encadrée par la nouvelle Constitution, et sur la démocratie directe avec l’usage fréquent du référendum. Depuis la demande de démocratie directe n’a cessé de progresser en France.

    La démocratie directe risque-t-elle de renforcer le populisme ?

    En fait, le populisme a déjà envahi la sphère politique. Cependant, il faut bien prendre garde à définir les concepts que l’on utilise. Le populisme renvoie évidemment à la critique des élites et du personnel politique. Il accuse la démocratie représentative d’instaurer une fracture entre les représentants, qui se sont fortement professionnalisés, et les représentés. Il appelle donc à davantage de démocratie directe, que ce soit en confiant aux élus un mandat impératif les réduisant à un rôle de délégués obligés de respecter les directives de leurs électeurs, ce qui est prohibé par la Constitution de la Vᵉ République (article 27), ou en favorisant le référendum comme toutes les formes d’expression directe de la volonté populaire.

    Lire la suite
    ________________
    ________________

  • La Vie des idées - La dette odieuse

    À propos de : Éric Toussaint, Le système dette. Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation, Les liens qui libèrent

    Le remboursement des créances publiques par les États surendettés constitue-t-elle vraiment une priorité politique ? Éric Toussaint, économiste militant, explique que certaines dettes sont odieuses et propose de réformer l’architecture financière internationale en conséquence.

     La dette publique est au cœur des nombreuses crises qui ont jalonné l’histoire financière depuis le début du XIXe siècle. La récente crise de la dette grecque est encore dans les esprits. Malgré des plans d’austérité à répétition, le niveau de l’endettement de la Grèce n’a pas diminué, bien au contraire. Aujourd’hui, le niveau de la dette publique est également une préoccupation majeure au Venezuela, à Porto Rico, mais aussi en Italie et en Argentine. Comment se construit une situation de surendettement ? Quelles sont les conséquences de la dette sur la souveraineté d’un pays ? Qui est responsable lorsqu’un État n’est plus en mesure de repayer sa dette ? Y a-t-il des circonstances particulières justifiant qu’un État répudie (c’est-à-dire ne rembourse pas) tout ou partie de sa dette ?
     
    Lire la suite
    ___________________
    ___________________
  • The Conversation - Réforme de la SNCF : en finir avec les données fausses sur les chemins de fer

    Le projet de réforme ferroviaire qui fait suite à la publication du rapport sur l’avenir du transport ferroviaire de Jean‑Cyril Spinetta, en février 2018, marque le début d’une double bataille du rail.

    Cette bataille, c’est d’abord celle de la SNCF confrontée à un risque destructeur, du fait de l’arrivée prochaine d’entreprises concurrentes circulant sur le réseau, mais aussi du fait de l’intensification de la concurrence intermodale avec le développement du covoiturage et du transport par autocar.

    Mais ce qui se joue également est une bataille des chiffres autour des performances du système ferroviaire français et des effets attendus d’une réforme en cours, déjà qualifiée d’historique. Nous voudrions montrer ici que, pour justifier certaines des orientations du gouvernement, une partie des médias et des commentateurs paraissent avoir cédé à quelques arguments simplificateurs quand ils ne sont pas faux, n’hésitant pas à mobiliser des statistiques tronquées, voire en complet décalage avec la réalité.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________