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  • Non Fiction - André Gorz, critique rigoureux du capitalisme

    André Gorz nous a quittés volontairement en 2007. La mort d’un écrivain militant, philosophe, dont l’œuvre n’est pas toujours facile d’accès, marque souvent son entrée dans une traversée du désert ou dans la catégorie des auteurs « beaucoup cités, très peu lus ». Ce n’est pas le cas pour Gorz. La publication de quelques-unes de ses œuvres encore inédites, d’une biographie, d’essais et de nombreux articles, a assuré sa présence dans les librairies. Une présence relayée auprès d’un public plus large par des émissions de radio et des pièces de théâtre. Christophe Fourel, qui a coordonné avec Alain Caillé Le Moment Gorz, est sans nul doute le plus actif des amis et disciples du philosophe. Il a organisé ces dernières années deux colloques d’une grande tenue et réuni une trentaine de contributeurs — chercheurs, militants et témoins — pour écrire ce livre, dont Alain Touraine, Robert Castel, Alain Lipietz, Dominique Méda, Jean-Pierre Dupuy … Certains d’entre furent des amis de Gorz, d’autres ne l’ont pas connu mais ont été marqués par sa philosophie ou par ses analyses politiques.

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  • Le Nouveau Magazine Littéraire - Mai 68 a-t-il « désintégré » la société française ? Les Français répondent non à Zemmour

    Selon que vous lisiez « Le Figaro magazine » ou « Le Nouveau Magazine littéraire » ce weekend, votre vision de mai 68 va varier du tout au tout. Le premier, avec Eric Zemmour au bazooka, dénonce sans ambiguïté l’héritage tandis que le second a interrogé les Français… qui le défendent ardemment.

    .... Eh bien la grande majorité des Français sont en désaccord, si l’on en croit notre sondage Le NML/Harris interactive, paru mercredi : 79 % des Français attribuent des conséquences positives à Mai 68 et 83 % estiment que ce mouvement a participé à l’amélioration des conditions de travail. Loin de désapprouver ce mouvement de contestation qui déboucha sur la plus grande grève dans un pays industriel, les Français plébiscitent au contraire massivement ces événements.

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  • Anne Hildago est l'invitée du grand entretien de France Inter

    Anne Hidalgo répond aux questions de Nicolas Demorand sur la piétonisation des voies sur berge, les problèmes de mise en circulation des nouveaux velib. Ils reviennent également sur le débat des quatre postulants à la tête du PS et sur ses ambitions pour les municipales de 2020.

  • Non Fiction - Islamisme, fondamentalisme ou conservatisme islamique ?

    Un dialogue anglo-américain sur les différentes conceptions de l’islam, sur les rapports entre religion et violence, et sur les possibilités de réforme du culte.

    Les débats sur l’islamisme connaissent des développements qui sont propres à chaque pays en fonction de leur actualité, de la place qu'y occupent les violences religieuses, de leur histoire et de leur situation politique et sociale. Ainsi est-il compliqué de restituer les prises de positions auxquelles ces débats donnent lieu et, plus encore, d’opérer les transpositions ou les rapprochements qui pourraient être pertinents et utiles. Lorsque ces positions sont exprimées dans des ouvrages rédigés en langue étrangère s'ajoute une difficulté supplémentaire, liée à l'inévitable décalage temporel impliqué par le travail de traduction.

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  • Inégalités entre les femmes et les hommes : les leurres du 8 mars

    50 % de femmes députées ou dirigeantes d’entreprise, pour quoi faire ? L’égalité entre les femmes et les hommes passe par une remise en cause du fonctionnement de l’entreprise, de la famille ou de l’école. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Officialisée en 1977 par les Nations Unies, la Journée internationale des droits des femmes est devenue au fil du temps une fête de « la » femme aux relents commerciaux. Un rituel qui laisse un goût amer aux femmes les 364 jours restants, jours de « l’ » homme. Cette journée est dévoyée par des marques qui y voient la célébration de l’idéal féminin. De plus, une partie du discours de défense de la condition féminine occulte les inégalités sociales dont sont victimes les femmes les moins favorisées.

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  • Le Figaro - PS : revivez le débat entre les candidats au poste de premier secrétaire

    Les 4 candidats déclarés au poste de premier secrétaire, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas, Olivier Faure et Emmanuel Maurel débattent de leur vision du pouvoir, de l'économie, de l'Europe et de la mondialisation.

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    France Info - Le débat du PS a été "assez tonique", mais "on peut se demander si les candidats sont à la hauteur des enjeux"

    Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à Lille 2, a expliqué, mercredi sur franceinfo, que le débat entre les 4 candidats à la tête du Parti socialiste interroge sur leur capacité à être "à la hauteur des enjeux".

    Libé - PS: des hommes et débat

    Liberation a suivi le débat téléviséentre les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Points forts, points faibles, punchlines. Revue de détails.

    Le Monde - Le débat du PS vire à l’inventaire du quinquennat Hollande

    Les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste sont largement revenus, mercredi, sur le bilan de l’ancien président.

    Il était temps que les socialistes fassent l’inventaire du quinquennat de François Hollande. Un an après la campagne présidentielle, c’est chose faite, avec le débat qui a opposé, mercredi 7 mars au soir, sur le plateau de LCI avec RTL et Le Figaro, les quatre candidats au poste de premier secrétaire du Parti socialiste qui sera désigné lors du congrès qui se tiendra à Aubervilliers les 7 et 8 avril.
     
    Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel ont débattu mercredi soir à la télévision. Les candidats à la tête du PS se sont rassemblés dans la critique d'Emmanuel Macron, mais se sont montrés divisés sur le quinquennat de François Hollande.

    Le Dauphnié Libéré - Ce qu'il faut retenir du débat socialiste

    Olivier Faure, Stéphane Le Foll, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel ont débattu durant une heure et demi mercredi soir.

    Stéphane Le Foll a incontestablement été le plus à l'aise lors de soirée. Celui qui assume qu'il faut "une voix forte" pour le PS a prouvé que s'il était élu, il saurait hausser le ton. Ce n'est pas une surprise.

    En revanche, de nombreux Français auront sans doute découvert Emmanuel Maurel, qui incarne l'aile gauche du parti.

    Très structuré, le député européen n'a jamais été pris en défaut d'incohérence et assumé toutes ses positions. "Dans socialisme, il y a social", a-t-il dit.

    Congrès du PS. Les quatre candidats débattent pour « rallumer la lumière »

    Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, les quatre candidats à la tête du Parti socialiste, se sont affrontés dans un débat ce mercredi soir sur RTL et LCI, à huit jours du premier tour du scrutin.

    Un débat pour « rallumer la lumière » à l'heure où le PS est moribond. Les quatre candidats à la tête du PS, Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, s'affrontaient ce mercredi soir, à huit jours du premier tour du scrutin, avec l'espoir de convaincre les militants de venir voter les 15 et 29 mars, et de montrer aux Français que le parti est toujours vivant.

    BFMTV - Quand Emmanuel Maurel cite Orelsan en plein débat PS

    L'invité surprise. Orelsan n'était pas attendu dans le débat entre les candidats à la tête du Parti socialiste, ce mercredi, sur LCI et RTL. Mais le rappeur s'est invité dans la bouche d'un des candidats, Emmanuel Maurel. 

    Alors qu'il est interrogé sur les questions de pouvoir d'achat, le représentant de l'aile gauche du PS a revisité le gimmick d'un des tubes d'Orelsan: "Simple, basique". Morceau où le rappeur évoque d'ailleurs le Front national, lâchant que "les mecs du FN ont la même tête que les méchants dans les films". 

  • LCI - Parti socialiste : le débat avant l'élection du Premier secrétaire - 7 mars 2018

  • L'actualité des socialistes du 23 février au 1er mars

    A LA UNE

    Le Vent se lève - « Les socialistes en sont venus à s’accommoder du libéralisme par petites touches » – Entretien avec Frédéric Sawicki

    Le 15 mars prochain, les militants sont invités à se prononcer sur les textes d’orientation du Parti socialiste, avant de déterminer le 29 mars qui de Stéphane Le Foll, Luc Carvounas, Emmanuel Maurel et Olivier Faure en deviendra le premier secrétaire. Un peu moins d’un an après l’échec de Benoît Hamon à l’élection présidentielle, où en est le PS ? Pour en savoir plus, nous avons interrogé Frédéric Sawicki, professeur de science politique à l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur les socialistes français.

    ITALIE

    Terra Nova - L'Italie à l'épreuve des élections

    Le 4 mars prochain, les Italiens éliront leurs sénateurs et leurs députés. Cette élection viendra ponctuer un long cycle d'échéances politiques décisives en Europe, depuis le referendum sur le Brexit en 2016 aux élections catalanes fin 2017, en passant par les élections législatives en Allemagne. Dans cette longue liste, le rendez-vous italien fait figure de dernier grand « risque politique » au sein de l'Union. Les électeurs italiens vont-ils contribuer au rétablissement de la confiance en Europe ou paralyser leur pays ? Avec cette élection, les Italiens parviendront-ils à s'extraire de leurs débats internes et à revenir sur la scène européenne ? Marc Lazar, spécialiste de la vie politique italienne et professeur d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po, a analysé pour Terra Nova les enjeux de ce scrutin à venir.

    POPULISME

    Le Vent se lève - Íñigo Errejón : « Les peuples ne veulent pas faire la révolution tous les jours »

    Le Vent Se Lève a traduit l’intervention d’Íñigo Errejón au forum pour la construction d’une nouvelle majorité populaire qui a eu lieu en Argentine le 26 août 2017. L’intellectuel de Podemos y aborde beaucoup de thèmes : ce qu’est une construction hégémonique ; ce que signifie perdre les élections ; la façon dont les élites s’emparent de l’État ; et le rôle du militant qui doit rester connecté au sens commun. Il s’agit d’une contribution importante à la réflexion politique et stratégique.

    LES INNOVATIONS LOCALES

    Le Courrier des maires - Vers un nouvel âge du « socialisme municipal » ?

    Chargé d'animer le débat d'idées à gauche, la Fondation Jean-Jaurès a mis sur pied un Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales (OEIL). Objectif : documenter des pratiques territoriales émergentes et pousser les élus socialistes à réfléchir au pouvoir d'agir citoyen ou encore l'expérimentation locale – sujets des deux premières notes publiées par cet Observatoire. Dijon (photo) en tant que smart city fera l'objet d'une prochaine étude.

    METIERS

    Jean Gadrey - Les métiers qui devraient créer le plus d’emplois dans les 10 ans aux États-Unis et en France : de quoi relativiser la grande peur des robots

    Tous les deux ans, aux États-Unis, le BLS (Bureau of Labor Statistics) fournit des projections d’emplois à dix ans selon les métiers. Je m’y intéresse depuis les années 1990 et elles se sont révélées assez fiables, au moins pour leurs prévisions sur ceux des métiers (« occupations » en anglais) qui sont appelés à croître le plus et le moins. Il y a d’ailleurs des tendances lourdes assez semblables depuis une trentaine d’années. Pour les personnes très courageuses qui s’interrogeraient sur la méthode, les hypothèses (certaines sont discutables mais pas déraisonnables) et les sources, voir cet article très complet.

    FISCALITE

    Libé - La progressivité de l’impôt, sujet secondaire, Par Bruno Amable, professeur à l’université de Genève

    Une lutte efficace contre les inégalités croissantes dans nos sociétés ne passe pas uniquement par une fiscalité progressive mais aussi par la fourniture de prestations sociales et de services publics de qualité.

    L’augmentation des inégalités est devenue un thème central de la réflexion des économistes et une préoccupation importante des populations concernées. La question de la réduction des inégalités est souvent posée en lien avec celle de la redistribution des revenus, que celle-ci prenne la forme de transferts directs vers certaines catégories de population, ou la fourniture de services publics. Cette question est elle-même liée à celle de la fiscalité, à la fois en ce qui concerne le montant des recettes fiscales, qui indique ce qu’il est possible de redistribuer, et le profil de l’imposition, qui détermine les contributions relatives, positives ou négatives, de chacun à la redistribution en fonction de ses revenus.

    BUDGET 2018

    OFCE - BUDGET 2018 : PAS D'AUSTÉRITÉ MAIS DES INÉGALITÉS

    L’objectif de cette étude est de fournir un panorama exhaustif du budget 2018, tant en analysant le détail des mesures votées, leur montée en charge et leur impact macroéconomique sur la croissance et le pouvoir d’achat des ménages en 2018 et 2019 qu’en évaluant leurs effets redistributifs selon le niveau de vie des ménages.Les évaluations portent à la fois sur les nouvelles mesures fiscales et budgétaires issues de la Loi de finance mais aussi celles décidées par la précédente majorité ayant unim pact en 2018-2019. À cela s’ajoutent les mesures entrées en application avant 2018 mais dont les effets économiques peuvent être différés ou évoluer au cours du temps.

    SONDAGES

    Centre d'Observation de la Société - Le sondage, un mauvais outil pour comprendre la société

    Depuis leur introduction à la fin des années 1930 en France, et surtout leur application à partir du milieu des années 1960 au cas électoral, les sondages ont pris une place croissante dans le débat public. Pas un jour ne passe sans qu’un média ne rende compte d’une enquête. Les sondages partent d’un principe d’économie : observer une partie d’un ensemble permet, en extrapolant, de porter un regard global. La plupart des enquêtes d’opinion sont réalisées par des entreprises privées à des fins commerciales pour anticiper les ventes d’un produit et ne sont pas connues du grand public. De plus en plus d’enquêtes sont rendues publiques et commandées pour leur médiatisation par un groupe de pression, un « think-tank », une institution ou un média lui-même. Que valent ces sondages? Pas grand-chose sur le fond. La question qui se pose est surtout la croyance collective dans la valeur de l’outil.

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Les classes sociales : permanence et renouveau

    Les classes sociales n’ont pas disparu. Elles se sont recomposées et restent une clé de lecture essentielle des inégalités. Une analyse de Julien Damon, sociologue, extraite du site Telos.

    La communauté des sciences sociales s’agite régulièrement autour des classes sociales. Au tournant de ce siècle, des experts ont publié leur acte de décès. D’autres ont signalé leur retour.

    Le concept a été élaboré et discuté par des auteurs aussi éminents que Karl Marx et Max Weber, dans une société industrielle alors clivée entre groupes sociaux relativement homogènes, conscients de leurs différences et de leurs intérêts respectifs. La fin de ces classes sociales est en réalité annoncée ou prophétisée depuis des décennies, voire depuis que leur existence a été attestée en ces termes. Une fin annoncée, car elles n’existeraient plus vraiment dans des structures sociales plus centrées autour d’une vaste classe moyenne. Une fin prophétisée, car la lutte des classes aboutirait à leur disparition.

    La Vie des Idées - Pourquoi rejeter les inégalités ?

    À propos de : T. M. Scanlon, Why Does Inequality Matter ? Oxford UP

    Pour Thomas Scanlon, l’égalité n’est pas une valeur politique en soi. C’est bien plutôt parce que nous souffrons des inégalités économiques que nous lui sommes attachés. Mais peut-on fonder un idéal politique uniquement sur des objections ?

    Pour Thomas Scanlon, nos raisons de nous soucier des inégalités économiques ne relèvent pas d’une volonté de défendre une valeur politique intrinsèque, l’égalité : elles correspondent plutôt à nos objections contre les inégalités dont nous souffrons. Mais peut-on fonder un idéal politique uniquement sur des objections ?

    Observatoire des inégalités - Inégalités : comment expliquer l’hypocrisie de la gauche ?

    « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». La bourgeoisie culturelle s’enflamme de façon aussi ardente qu’hypocrite contre les inégalités. Au fond, elle n’a pas grand-chose à faire des catégories populaires. Comment expliquer cette situation ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Le débat sur les inégalités en France est marqué par une profonde hypocrisie. Les grandes envolées lyriques, souvent à gauche de l’échiquier politique, cachent mal une indifférence au sort des catégories populaires [1]. Il ne suffit pas de dénoncer ce grand écart entre les discours et les actes, il faut aussi essayer d’en comprendre les raisons.

    « Voulons-nous vraiment l’égalité ? » s’interrogeait en 2015 le philosophe – et président de l’Observatoire des inégalités – Patrick Savidan [2]. Qui est ce « nous » ? Certainement pas les « libéraux-conservateurs » qui, fidèles à leur idéologie, estiment que la liberté prime sur tout et que l’égalité est au fond un sous-produit. Bien davantage les « progressistes » qui affirment que, sans l’égalité, la liberté ne peut se construire.

    KEYNES

    Alternatives Economiques - Que faudra-t-il pour que les keynésiens abandonnent ? Des arguments solides !

    Avec son sens habituel de la provocation, Patrick Artus, l’économiste en chef de Natixis, vient de publier une petite note intitulée « Que faudra-t-il pour que les keynésiens abandonnent ? ». Suivent trois séries d’arguments, censés démontrer que la France est une économie où la demande ne peut plus jouer aucun rôle positif. Mais ils sont loin d’être convaincants.

    L’argument du taux de chômage naturel

    Premier argument, la France est proche du taux de chômage structurel, celui à partir duquel toute demande supplémentaire de main-d’œuvre n’aboutit pas, faute de gens formés, et se traduit par des hausses des salaires et des prix. Mettez plus de demande, nous dit Patrick Artus, et vous aurez plus d’inflation et pas moins de chômage.

    FONCTIONNAIRES

    Jean-Marie Harribey - 120 000 fonctionnaires priés de partir… où ?

    Le 1er février 2018, le gouvernement a annoncé son intention de réformer de fond en comble la fonction publique, notamment en supprimant 120 000 emplois publics d’ici la fin du quinquennat. Au nom de la baisse des dépenses publiques de 3 points de PIB, d’une « gestion contemporaine » de l’action publique et d’une réorganisation « comme le font les entreprises », dixit le président.

    CHRISTOPHE GUILLUY

    Telos - Le mythe des « deux France »

    L’idée que la France est coupée en deux et que le clivage social se superpose à un clivage géographique, opposant la France des métropoles à la « France périphérique », est solidement ancrée dans l’opinion. C’est pourtant, à ce degré de généralité, une idée fausse.

    Je l’avais déjà écrit dans Telos en rendant compte des ouvrages de Christophe Guilluy qui a popularisé ces thèses. Pour le faire je m’étais appuyé sur une série de travaux de géographes et d’économistes publiés dans la très bonne revue de l’Insee Economie et statistique, notamment un numéro consacré en 2008 aux « disparités territoriales ». Il se trouve que cette revue récidive, presque dix ans après, en publiant un numéro spécial consacré aux « Régions et territoires »

    LA CROISSANCE

    OFCE - La croissance française en 2018-2019 : ce qu’en disent les prévisionnistes …Par Sabine Le Bayon et Christine Rifflart

    Alors que l’INSEE vient de publier la première version des comptes du quatrième trimestre 2017 et donc une première estimation de la croissance annuelle, nous nous interrogeons sur les perspectives 2018 et 2019 à travers une analyse comparative des prévisions réalisées sur la France par 18 instituts (publics et privés, dont l’OFCE), entre septembre et décembre 2017. Ce billet de blog présente les points saillants de cette analyse, détaillée dans le Policy brief de l’OFCE (n° 32 du 8 février 2018), intitulé « Une comparaison des prévisions macroéconomiques sur la France », et le document de travail (n° 06-2018) associé (où figurent les tableaux des prévisions par institut).

    OFCE - L’indicateur avancé : l’amarre est haute

    La publication ce jour des enquêtes de conjoncture dans les différentes branches confirme l’optimisme des chefs d’entreprise interrogés par l’INSEE en février (graphique 1). Le climat général des affaires reste dans une zone comprise entre son niveau de la fin 2007 et son pic de rebond de début 2011. Depuis deux mois consécutifs, le climat est toutefois en repli, sous l’effet en particulier d’un optimisme moindre dans les services.

    CAMBADELIS

    Telos - Le rassemblement de la gauche ou le rêve éveillé de Jean-Christophe Cambadélis, Gérard Grunberg

    Jean-Christophe Cambadélis, dans un long entretien accordé au journal Le Monde paru le 6 février, livre sa vision de la stratégie que devrait adopter le Parti socialiste pour revenir dans le jeu : une ligne d’autonomie au sein d’une gauche non alignée (Le Monde précise « sur Macron ou sur Mélenchon »). Il estime que « le socialisme, dans les conditions politiques actuelles, n’est qu’une partie de la gauche et qu’il doit impérativement se renouveler dans un ensemble plus large ». L’adversaire commun des « progressistes » n’est-il pas d’abord, en effet, « le marché libéral parce qu’il ne fait pas société ? » et celui qui l’incarne, Emmanuel Macron ? Il propose au niveau européen la création d’un « rassemblement large allant de Schulz à Tsipras ».

  • Observatoire des inégalités - L’égalité n’a pas à être « performante »

    Plus de femmes ou d’immigrés, c’est « bon pour la croissance » ? Défendre l’égalité au nom de la « performance » est une démission politique. L’égalité doit rester un principe sans conditions, non soumis à la loi du marché. Une analyse de Réjane Sénac, chargée de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po - Cevipof.

    « Plus de femmes dans les instances dirigeantes des entreprises, c’est une valeur ajoutée. », « La diversité, c’est bon pour le business. », « Plus d’immigrés, ça améliore la croissance. ». Ces arguments sont de plus en plus fréquents, à gauche comme à droite. Peut-on encore, en France, défendre l’égalité sans conditions, comme un principe fondamental, sans avoir besoin de prouver son « utilité » ? Que se passera-t-il si le coût de l’égalité est prouvé ? Cela justifierait-il les discriminations sexistes, racistes et/ou la fermeture des frontières ?

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