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  • Le Figaro - Thèmes, temps de parole... Le détail du débat pour la direction du PS

    Les quatres candidats à la direction du Parti socialiste débattront notamment sur des thématiques à portée nationale.

    De quoi vont-ils bien pouvoir parler? Mercredi 7 mars, les quatre prétendants à la direction du Parti socialiste vont s'affronter lors d'un débat télévisé, organisé conjointement par Le Figaro, LCI et RTL. Raillé par certains observateurs, qui trouvent étrange qu'un tel événement médiatique soit organisé pour un mouvement ayant subi tant de revers électoraux, ce débat sera l'occasion pour ses participants de faire état de leurs divergences sur des thèmes d'envergure nationale.

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  • Le JDD - "Ni Jupiter ni César…", la chronique d'Anne Sinclair sur le Parti socialiste

    La débâcle du Parti socialiste en 2017, sans précédent depuis 1981, fit chuter son score à 6,35%, mettant non seulement en péril le statut central et dominant du PS au sein de la gauche, mais l'existence même de ce parti. Depuis, les militants ont pratiqué ce que Rémi Lefebvre, dans une note de la Fondation Jean-Jaurès, Après la défaite, appelle le "naming" (nommer le désastre), le "blaming" (identifier les responsables) et le "claiming" (lister les revendications).

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  • Organisation du parti : le texte d’Olivier Faure

     

    Le Parti de notre renaissance

    Le congrès d’Aubervilliers sera historique : il déterminera si notre parti doit renaitre ou disparaitre. En rassemblant toutes les générations, toutes les histoires et tous les territoires de notre parti, Olivier Faure, 1er signataire de la Motion 3, est candidat pour conduire la renaissance des socialistes. Ce dépassement de tous les vieux clivages est la prémisse d’une nouvelle aventure collective.

    Nous voulons bâtir une nouvelle maison commune : un parti-plateforme, parti des solutions

    Si nous voulons donner une suite à notre histoire, nous devons profondément changer et construire une nouvelle maison commune.

    Fraternel. Le respect doit prévaloir : respect des règles collectives, du débat, du vote. La camaraderie doit revenir et cela dès notre congrès. Le travail doit primer : être un élu ou un responsable du PS est un engagement, pas un privilège. Le premier des changements, c’est celui des comportements et l’exemple doit venir d’en haut.

    Décentralisé. Avec une plus grande liberté d’organisation et d’initiative pour les sections et fédérations. Avec une valorisation de notre ancrage local et des expériences menées dans les territoires, socles de notre renaissance. Avec une prise en compte des enjeux spécifiques des territoires ultramarins et des Français de l’étranger. Avec des camarades tirés au sort pour être associés aux instances nationales débattant d’une thématique. Avec la mobilisation du Parti en vue des européennes de 2019 et des municipales de 2020.

    Digital. Une plateforme numérique dynamisera les échanges entre socialistes, mais aussi avec les citoyens, les intellectuels, les acteurs du mouvement social, les partenaires sociaux, les autres forces de gauche réformiste. Le vote numérique et les consultations en ligne seront développés.

    Au travail. Engageons plusieurs dizaines de chantiers sur des questions précises, animés par des équipes paritaires, ouverts à la société, collaboratifs, conclus par un vote des adhérents.

    Ouvert. Aux adhérents, militants, citoyens qui ne se reconnaissent pas dans les offres politiques actuelles et qui attendent une alternative. Une campagne nationale d’adhésion et de participation citoyenne sera lancée. Renouvellement des équipes, féminisation et diversité sont des enjeux cruciaux.

    Féministe. Un secrétariat national à l’égalité femmes-hommes sera placé auprès du Premier secrétaire. Des actions de formation et de sensibilisation seront engagées pour lutter contre le sexisme et les violences faites aux femmes. L’accès des femmes aux fonctions internes les plus stratégiques du parti sera concrétisé.

    Un congrès statutaire fixera les principes d’un nouvel agir ensemble, d’une nouvelle démocratie : conditions d’adhésion (militants et sympathisants), non cumul dans le temps des responsabilités, référendum d’initiative militante, nouvelles modalités de la primaire (avec un corps électoral composé des adhérents et citoyens ayant accompagné pendant trois ans la reconstruction par leurs idées et leurs votes).

    Nous voulons un congrès d’affirmation de l’identité et de l’utilité des socialistes

    Nous n’avons pas été remplacés, le socialisme n’a pas été remplacé. Ni en France ni ailleurs, aucune des visions du monde qui prétendent lui succéder – libéralisme autoritaire, populisme protestataire, nationalisme identitaire – ne constitue un substitut aux objectifs et aux réponses socialistes. Nos valeurs, celles de la République et du socialisme, n’ont jamais été aussi actuelles, réaffirmons-les : liberté, égalité, fraternité, laïcité ; émancipation des individus, lutte contre les inégalités, combat pour l’écologie et pour la démocratie, engagement européen et internationaliste.

    Pour renaître, il faut tirer les leçons de notre expérience au pouvoir. Avant fin 2018, une Convention nationale traitera de notre bilan. Rigoureuse, la démarche permettra un débat serein et utile à la refondation du PS.

    Dans ce quinquennat, et face à ce pouvoir, nous sommes l’opposition de gauche responsable. En France, il y a un gouvernement qui n’est pas de gauche et une gauche qui n’est pas de gouvernement : socialistes, nous sommes la gauche de gouvernement.

    Le clivage gauche-droite est essentiel à notre démocratie. Prétendre qu’une politique puisse être « et de droite et de gauche » crée de la résignation et nourrit les populismes. De même, substituer au clivage gauche-droite l’opposition peuples-élites comme le fait J-L. Mélenchon est dangereux : cette approche divise la nation et affaiblit le mouvement social. Notre devoir est de le dire.

    Nous voulons construire la gauche de demain. Parlons aux Français déçus, partis marcher ou déclarer leur insoumission, mais aussi devenus abstentionnistes. Partageons des projets avec les forces en mouvement dans la société. Réconcilions et rassemblons des gauches que certains voudraient séparer. Affirmons en toute autonomie qui nous sommes – l’opposition de gauche responsable – et ce que nous voulons – incarner l’alternative au pouvoir.

  • La Vie des Idées, Pierre Lascoumes - Grandes entreprises, petits arrangements

     

    À propos de : B. L. Garrett, Too Big to Jail : How Prosecutors Compromise with Corporations, Belknap Press - Harvard UP

    Alors qu’un dispositif inspiré de la procédure de plaider coupable vient d’être introduit en France, B. L. Garrett montre les avantages et les limites de cette pratique aux États-Unis. Si elle accélère le processus judiciaire et minimise les risques de déstabilisation de l’économie, les sanctions qui en résultent, souvent faibles, ne reflètent pas la gravité des transgressions commises.

    L’ouvrage de B. L. Garrett, professeur de droit pénal à l’Université de Virginie, développe un paradoxe original. Depuis le début des années 2000, les poursuites judiciaires contre les grandes entreprises ont fortement progressé, mais cela ne s’est pas traduit par l’augmentation attendue des condamnations. En effet, les procureurs fédéraux ont systématisé, avec les grands transgresseurs économiques, le recours au compromis (Non-prosecution Deals, NPD). Il s’agit de transactions qui permettent d’accélérer les procédures, d’éviter les querelles d’experts et l’aléa des audiences, enfin, d’obtenir pour l’avenir des engagements de mise en conformité.

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  • OFCE - L’économie européenne 2018 : l’hymne aux réformes par Jérôme Creel

     

    L’OFCE vient de publier L’économie européenne 2018. L’ouvrage dresse un bilan de l’Union européenne (UE) après une période de fortes tensions politiques mais dans un climat conjoncturel raffermi qui devrait être propice aux réformes, avant que s’enclenche le processus de séparation entre l’UE et le Royaume-Uni.

    De très nombreuses questions économiques et politiques cruciales pour mieux appréhender l’avenir de l’UE sont au sommaire de l’ouvrage : l’histoire de son intégration et les risques de désintégration, l’amélioration récente de sa conjoncture, les enjeux économiques, politiques et financiers du Brexit, l’état de la mobilité du travail en son sein, sa politique climatique, la représentativité de ses institutions européennes, et les réformes de sa gouvernance économique, tant budgétaires que monétaires.

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  • Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, répond aux questions de Nicolas Demorand

    Nicolas Demorand reçoit Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT au lendemain de la remise du rapport de Jean-Cyril Spinetta sur l'avenir du transport ferroviaire, dont les propositions, comme la suppression du statut de cheminot et l'accélération de l'ouverture du rail à la concurrence, ont fait bondir les syndicats.

  • PS - Organisation du parti : le texte d’Emmanuel Maurel

     

    Un Parti Socialiste exemplaire et offensif

    Nous ne reviendrons pas aux responsabilités par un simple effet de balancier. Il nous faut redevenir le Parti du mouvement et reprendre l’offensive. Pour cela nous avons besoin d’un Parti Socialiste réconcilié avec l’ensemble des acteurs sociaux de terrain, avec les syndicats, les ONG, le monde de la culture.

    Nous en sommes capables ! Parce que nous continuons à croire en l’actualité du message socialiste. Parce que, sur le terrain, des milliers de militant-e-s et d’élu-e-s continuent d’agir sans rien renier de nos principes communs et se mobilisent contre les mesures de Macron. À celles et ceux qui ont eu le courage de rester, nous proposons de relever la tête et de redonner l’espoir.

    Revenir à nos fondamentaux

    Ce n’est pas parce que le monde a changé, que de nouveaux problèmes sont apparus, que l’on doit renoncer à ce qui fait notre identité, c’est-à-dire le partage : partage des richesses, partage des pouvoirs, partage des savoirs. Nos préoccupations et nos mots d’ordre doivent être en résonance avec nos déclarations. Jamais nous n’avons eu autant besoin d’un socialisme républicain, antilibéral, écologiste. Nous réaffir­mons notre singularité et notre fierté socialistes !

     Clarté et authenticité à gauche

    La clarté par rapport au nouveau pouvoir, c’est être dans une opposition résolue à Emmanuel Macron. Ça n’a pas toujours été le cas, parce les premiers mois du quinquennat ont été marqués par une très grande confusion chez les socialistes, qui ont voté de trois manières différentes à l’Assemblée nationale sur la confiance au Gouvernement. Il nous faut aussi bien sûr de la clarté par rapport au bilan, et enfin de la clarté sur les orientations stratégiques.

    Amorcer une dynamique unitaire à gauche

    La ligne stratégique du PS doit être celle d’un dialogue avec toutes les forces de gauche qui veulent transformer la société en profondeur. Sur ces bases nous proposons aux socialistes une syn­thèse nouvelle rassemblant toutes celles et ceux qui veulent engager la reconquête.

    Refonder le PS et le mettre au travail

    Nous voulons que les militants soient les acteurs de la reconquête en leur donnant les outils de la transformation politique et leur permettant d’être réellement associés à la refondation du Parti.

    Le PS et ses groupes parlementaires vivent trop souvent de manière autonome. Les dirigeants socialistes auront tout à la fois la mission de porter l’orientation du parti et de s’assurer qu’elle se nourrit et irrigue tout à la fois le travail parlementaire.

    Nos propositions

    • Tenir de grandes conventions trimestrielles, et recourir au référendum militant pour trancher les questions essentielles ;
    • Créer des universités populaires à l’initiative du Parti avec d’autres organisations politiques, syndicales et associatives ;
    • Créer une plateforme offrant aux militants de participer activement et efficacement à la vie du Parti ; 
    • Organiser, dans tous les ter­ritoires, des assemblées de toutes les gauches qui regrouperont des groupes issus de toutes leurs sensibilités : associations, ONG, monde de la culture, syndicats, intellectuels… ;
    • Réfléchir à une nouvelle organisation qui parachève la parité en instaurant des « co-présidences » à tous les niveaux, et qui valorise toutes les formes d’engagement : local, thématique, professionnel ou en entreprise ;
    • Remettre la nécessité de l’implication syndicale et associative en tête de nos préoccupations;
    • Mettre en chantier l’élaboration d’un manifeste pour le socialisme des temps nouveaux confrontant nos fondamentaux aux luttes et défis contemporains qui bouleversent l’humanité ;
    • Limiter strictement le cumul des fonctions au sein du parti;
    • Établir une culture de la responsabilité. Les mandataires, les élus, à tous les échelons, rendront compte tous les 6 mois des projets engagés sous leur responsabilité ;
    • Redonner un rôle moteur aux Fédérations en organisant une Conférence des Territoires qui réunira direction nationale et représentants de chaque Fédération, sous forme de visioconférences ;
    • Renforcer notre influence sur les réseaux sociaux en élaborant une véritable stratégie de communication afin d’investir massivement les plateformes et de disposer d’une plus forte visibilité, en phase avec la société connectée ;
    • Créer une ou plusieurs chaînes YouTube, permettant aux militants, dans des vidéos de 2-3 minutes, d’éclairer l’actualité politique pour les catégories de citoyens visés ;
    • Renforcer et donner la priorité à la formation idéologique et militante, grâce à plusieurs leviers :

    – retour de véritables universités militantes de qualité sans craindre de faire intervenir intellectuels, chercheurs, militants associatifs dans nos ateliers ;

    – mise en place d’un MOOC socialiste, c’est-à-dire une plateforme numérique de formation, collaborative ;

    – parcours militant élaboré par toutes les fédérations ou sections ;

    – obligation pour les élu-e-s, en contrepartie de leur investiture, d’assurer des sessions de formation sur leurs domaines de compétence.

  • Un peu d'histoire, Slate : Comment est née la SNCF

    ..... Mais alors qu’on évoque des transformations en profondeur de la SNCF, endettée à hauteur de 44 milliards d’euros, et dont le matériel roulant et le réseau est de plus en plus vieillissant, il n’apparaît pas inutile de raconter comment le rail est né en France et comment une suite de déconvenues économiques a fini par déboucher sur la création, par décret (tiens!), de la Société Nationale des Chemins de Fer à l’été 1937, avec prise d’effet au 1er janvier 1938, il y a quatre-vingts ans.

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