Le gouvernement a lancé une concertation avec tous les partenaires sociaux pour aboutir à une réforme systémique visant à créer un régime universel. Pour comprendre le fond du dossier, connaître le contenu des concertations et soumettre un certain nombre de propositions, l’Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès a organisé une rencontre à laquelle ont participé notamment la CFDT, la CFTC et l’UNSA. Ce débat a réuni : - Dominique Corona, secrétaire national de l’UNSA en charge des retraites - Pascale Coton, vice-présidente de la CFTC en charge des retraites - Jean Grosset, directeur de l’Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès - Frédéric Sève, secrétaire national à la CFDT en charge des retraites - Michel Yahiel, directeur des retraites et de la solidarité de la Caisse des dépôts.
Actualités socialistes - Page 717
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Fondation Jean Jaurès - Quelle réforme des retraites ?
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Framablog - Ils liquident la démocratie, si nous la rendions liquide ?
Avec un pourcentage très important d’abstentions, les dernières élections ont fait apparaître une fois encore l’insatisfaction éprouvée par tous ceux qui estiment que le mode de scrutin ne leur convient pas : pas de prise en compte des votes blancs dans les suffrages exprimés, candidats choisis et présentés par les partis et souvent parfaitement inconnus des électeurs, offre électorale réduite au choix du « moins pire » par l’élimination arithmétique des « petites listes » au deuxième tour, etc. Plus largement, et sans entrer dans les débats sur la tumultueuse situation actuelle, de gros doutes sur la représentativité des politiques une fois élus se sont durablement installés, au point que certains en viennent à souhaiter tourner la page de la démocratie représentative (notre framasoftien Gee est lui-même étonné d’avoir touché juste) et expliquent avec de solides arguments qu’ils n’ont pas voté et ne le feront pas.
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Le Soir - Manifeste pour la démocratisation de l’Europe
Nous, citoyens européens venus d’horizons et de pays différents, lançons aujourd’hui un appel pour transformer profondément les institutions et les politiques européennes. Ce Manifeste contient des propositions concrètes, en particulier un projet de Traité de démocratisation et un projet de Budget, qui peuvent être adoptés et appliqués en l’état par les pays qui le souhaitent, sans qu’aucun pays ne puisse bloquer ceux qui souhaitent avancer. Il peut être signé en ligne (http://tdem.eu/) par tous les citoyens européens qui s’y reconnaissent. Il peut être repris et amélioré par tous les mouvements politiques.
Après le Brexit et l’élection de gouvernements anti-Européens à la tête de plusieurs pays membres, il n’est plus possible de continuer comme avant. Il n’est plus possible de se contenter d’attendre les prochaines sorties, les prochains démantèlements, sans rien changer de fondamental à l’Europe actuelle.
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"Il ne faut pas mentir Gilles !" : le député Olivier Faure interrompt le député Gilles Le Gendre
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Le Vent se lève - « La gratuité est beaucoup plus réaliste économiquement que le revenu universel » – Entretien avec Paul Ariès
Paul Ariès est journaliste et politologue, reconnu notamment comme l’un des penseurs contemporains de la décroissance. Il travaille depuis plus de 10 ans sur le concept de « gratuité » comme contre modèle à la marchandisation du monde insufflée par le néolibéralisme. En septembre 2018, il publie Gratuité contre capitalisme : des propositions concrètes pour une nouvelle économie du bonheur, sous la forme d’un manifeste, à l’occasion des 10 ans de l’Observatoire international de la gratuité. Notre interviewé prend en cette période une part active dans l’organisation de Forum national de la gratuité, dont la deuxième édition se tiendra à Lyon le 5 janvier 2019. Retour sur ce concept de gratuité subversive.
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Les classes moyennes victimes des dépenses pré-engagées [Alexandre Mirlicourtois]
Si les classes moyennes et populaires se sentent asphyxier, c’est parce que face à des revenus qui ne progressent pas ou peu, leurs dépenses pré-engagées, elles, se sont envolées si bien qu’au fil du temps, le « le reste à vivre » s’est réduit à trois fois rien. Selon la méthodologie retenue par l’INSEE, les dépenses pré-engagées, qui résultent d’engagements contractuels difficilement renégociables à court terme [...]
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Ariane Mnouchkine : "Je n'ai pas envie qu'on tue un flic"
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Olivier Faure : "vous avez fait le choix d'en revenir aux recettes éculées"
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Mediapart - Que peut la démocratie ? Le débat Badiou-Rosanvallon
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La Vie des idées - Dossier : Qui sauvera le climat ? L’improbable État de la justice climatique
Faut-il compter sur les gouvernements nationaux pour sauver le climat ? Un État peut-il être capitaliste et écologiste ? Pour Geoff Mann et Joel Wainwright, l’appel à cette solution manque de réalisme, et d’autres formes de lutte contre le réchauffement climatique doivent être envisagées.
En août 2018, un consortium associant l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale, l’Université Yale et d’autres entités a publié un rapport sur les engagements d’environ 6000 villes et régions, 2000 entreprises (dont le siège est situé dans l’Union européenne et le chiffre d’affaires cumulé dépasse 21 000 milliards de dollars), et 9 pays « fortement émetteurs » de CO2 (le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, le Mexique, la Russie, l’Afrique du Sud, et les États-Unis), en vue d’atténuer le changement climatique. Les auteurs louent l’engagement de certaines entreprises et de certains gouvernements sous-nationaux à réduire les émissions de dioxyde de carbone en conformité avec l’accord de Paris de 2015.
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Le Point - Le « décolonialisme », une stratégie hégémonique : l'appel de 80 intellectuels
Ils sont philosophes, historiens, professeurs… Ils dénoncent des mouvances qui, sous couvert de lutte pour l'émancipation, réactivent l'idée de « race ».
C'est au rythme de plusieurs événements universitaires et culturels par mois que se multiplient les initiatives militantes portées par le mouvement « décolonial » et ses relais associatifs (1). Ces différents groupes sont accueillis dans les plus prestigieux établissements universitaires (2), salles de spectacle et musées (3). Ainsi en est-il, par exemple, du séminaire « Genre, nation et laïcité » accueilli par la Maison des sciences de l'homme début octobre, dont la présentation regorge de références racialistes : « colonialité du genre », « féminisme blanc », « racisation », « pouvoir racial genré » (comprendre : le pouvoir exercé par les « Blancs », de manière systématiquement et volontairement préjudiciable aux individus qu'ils appellent « racisés »).
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