Actualités socialistes - Page 718
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Joan Baez - Le Déserteur (Boris Vian) - Paris 2014
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Best of 2018 - Telos, Gilets jaunes: une rupture culturelle autant que territoriale Philippe Genestier 5 décembre 2018
Sur les ronds-points tenus par « les gilets jaunes », une lassitude se fait sentir au bout d’une quinzaine de jours d’occupation, qui ne laisse en place que les plus motivés (c'est-à-dire ceux qui ne sont pas dénués de culture militante). La situation est donc instable et le mouvement paraît destiné soit à s’éteindre de lui-même, soit à être repris en main par les partis politiques radicaux ou les syndicats. Néanmoins, si l’on considère ses premiers jours, comme j’ai pu le faire lors d’observations de terrain en grande banlieue parisienne, on perçoit que le mouvement des « gilets jaunes » est un révélateur de segmentations sociales radicales. Là, en effet s’exprime quelque chose de plus fondamental qu’une fracture sociale entre les riches et les pauvres, entre les bien intégrés et les laissés pour compte de la mondialisation, de plus profond qu’une cassure territoriale entre la France des métropoles et « la France périphérique » (Ch. Guilluy, Flammarion, 2014). Et même si tout cela existe à la fois, ce mouvement apparaît comme l’expression d’une rupture consommée depuis plusieurs décennies entre deux visions du monde contemporain et deux systèmes de motivations et d’aspirations, issues de deux expériences de la vie en société dans notre pays, étrangères et imperméables l’une à l’autre.
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Valérie Rabault au micro de Frédéric Métézeau le 26 décembre
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Le Parti socialiste vous souhaite une bonne année 2019 !
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Best of 2018 : PA Muet, Un impôt juste : c’est possible ! (4/10/2018)
On ne peut que comprendre la défiance des Français vis-à-vis de l’impôt sur le revenu (IR). Il est en effet injuste, complexe, mité par les niches et l’optimisation fiscale et perpétue une conception archaïque de la famille au détriment des femmes et de la liberté de choisir sa vie.
De plus, avec la montée en charge depuis trente ans d’une contribution sociale généralisée (CSG) à la logique profondément différente, le système français d’imposition des revenus est devenu atypique dans le paysage européen. Il commence en effet à un taux moyen très élevé – celui de la CSG, fixé à 9,2 % en 2018, auquel s’ajoute un demi-point de contribution au remboursement de la dette sociale –, qui pèse fortement sur la moitié la plus modeste de nos concitoyens. De fait, l’imposition sur le revenu n’est plus véritablement progressive que pour la moitié la plus aisée de la population. De quoi conforter dans l’opinion l’idée reçue selon laquelle seule une moitié des Français paieraient un impôt sur le revenu, alors même que personne n’échappe à la CSG…
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« Reds », un film de Warren Beatty : l'Internationale
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MON DRAPEAU ROUGE / MOUSSU T E LEI JOVENTS
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Leonid et ses invité(e)s dans : La révolution d'octobre
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Les Canuts (Aristide Bruant)
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Best of 2018 - Lordon, Casaux, Ziegler, etc. : faut-il être anticapitaliste pour « sauver la planète » ? Jean Gadrey
Frédéric Lordon vient de poster sur son blog un texte qui condamne « sans appel » divers appels qui ont circulé récemment, en particulier sur le climat. Ce texte s’intitule « Appels sans suite ». En voici trois courts passages pour ceux et celles qui ne l’auraient pas lu (mais ils ou elles devraient le faire) :
« Que faire quand les choses vont mal ? Des appels bien sûr. Pour demander qu’elles aillent mieux, naturellement. C’est important que les choses aillent mieux... » … « On se demande combien de temps encore il faudra pour que ces appels à sauver la planète deviennent capables d’autre chose que de paroles sans suite, de propos en l’air et de mots qui n’engagent à rien — pas même à articuler le nom de la cause : capitalisme. »…
… « Ce qui détruit la planète, ça n’est pas l’« homme » : c’est le capitalisme. On comprend que de partout, entre niaiserie humaniste des uns et refus catégorique des autres, on peine à se rendre à cette idée qui, si elle était prise au sérieux, serait, en effet, de quelque conséquence. »
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Fondation Jean Jaurès - La frivolité est une chose sérieuse : débat avec Frédéric Beigbeder
Le romancier et réalisateur Frédéric Beigbeder n’a cessé de tourner en dérision le monde auquel il appartient. Aujourd’hui, il fait de la frivolité une forme de militantisme. Il présente son dernier livre, "La frivolité est une affaire sérieuse" (Éditions de l’Observatoire, octobre 2018) lors d’un débat animé par Jérémie Peltier, directeur des études à la Fondation Jean-Jaurès.