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Actualités socialistes - Page 714

  • Fondation Jean Jaurès - Quel bilan de la stratégie européenne d’élargissement aux Balkans ?

    Quel bilan tirer, à la fin de l’année 2018, de la nouvelle stratégie européenne pour les Balkans occidentaux, après les sommets de Sofia et de Londres ? Sébastien Gricourt, directeur de l’Observatoire des Balkans de la Fondation Jean-Jaurès, interroge Florent Marciacq, secrétaire général adjoint au Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe et chercheur associé au Centre international de formation européenne (CIFE) à ce sujet. Selon Florent Marciaq, la déception est notable dans cette stratégie qui ne change en rien la méthode. Pour endiguer le départ de la population des Balkans vers l’Union européenne, il est nécessaire de donner des perspectives crédibles. Florent Marciaq plaide ainsi pour un investissement politique plus fort de la part de l’Union européenne qui devrait miser sur une coopération régionale inclusive et envisager une adhésion aux pays des Balkans en tant que « membres associés ». Cela impliquerait des mécanismes de suivi avant et après l’adhésion, afin d’empêcher le détricotage des réformes engagées.

  • Les 3 catastrophes de 2019 [Olivier Passet]

    Quel pourraient être les ou l’évènement majeur de 2019. Un évènement, au sens commun, ça a plusieurs attributs, c’est daté, c’est localisé, et ça a un pouvoir de transformation des choses et de l’histoire. Autant dire que le risque d’imposture intellectuelle est grand. 2019, aura probablement ses Fukushima, ses catastrophes climatiques, ses attentats [...]

  • La caste au pouvoir par Laurent Mauduit

    Conférence-débat le 12 décembre 2018 à La Carmagnole (quartier Figuerolles, Montpellier) avec Laurent MAUDUIT, écrivain, journaliste citoyen et cofondateur de Mediapart autour de son livre : La caste : Enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir (2018, La Découverte).

  • Communiqué du PS le 11 janvier

    Ségolène Royal vient d’annoncer sa volonté de ne pas être candidate dans la campagne européenne à venir.

    De la même manière que Nicolas Hulot a poussé un cri d’alerte salutaire sur le combat climatique en quittant le gouvernement, par son geste Ségolène Royal invite au sursaut. Ce geste l’honore, son appel doit être entendu.

    Le Parti socialiste partage depuis le début son diagnostic sur la situation politique : face à l’urgence sociale, démocratique et écologique, il n’y a aucune excuse pour refuser l’union. Le rassemblement est impératif ; à défaut, le pire n’est pas seulement possible, il est certain.

    C’est la raison pour laquelle après avoir adopté notre projet « Changeons d’Europe » dès le mois d’octobre dernier, nous avons entamé les démarches utiles à la convergence des forces de gauche progressistes, écologistes et pro-européennes.

    Pour notre part, nous y sommes prêts. En cohérence avec ce que nous plaidons depuis des mois, nous continuons de travailler au rassemblement autour de combats communs. C’est le sens que nous donnons notamment au travail constructif mené avec le mouvement Place Publique.

    Les calculs boutiquiers et les intérêts personnels ne sont plus de saison. Dans une crise comme celle que nous traversons, chacun doit se placer à la hauteur de l’attente et du moment. Il serait irresponsable de prendre le risque d’un effacement de la gauche et des écologistes qui aurait pour conséquence d’offrir à l’extrême-droite la possibilité de se présenter comme la seule alternative possible aux libéraux qui dirigent la France et l’Union européenne.

  • France Culture - Les migrants sont-ils mieux traités que les S.D.F. ?

    Avec l'arrivée du froid c'est aussi le retour du refrain selon lequel l'arrivée de migrants privent les S.D.F dits "nationaux" de place dans les centres d'hébergements d'urgence. Un refrain fredonné sur les réseaux sociaux et par certains hommes et femmes politique, insinuant que les migrants arrivés récemment en France seraient mieux traités que les sans-abris. Pour faire le point sur les droits et la situation de chacun, nous avons demandé à Édouard Gardella, chercheur au CNRS et membre du Conseil de l’ONPES (Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale) de répondre à nos questions.

  • Le Monde - Impôts : d’où vient le « ras-le-bol fiscal » ?

    Alexis Spire, sociologue et directeur de recherche au CNRS, a conduit une grande enquête statistique auprès d’un échantillon de 2 700 personnes, représentatif de la population, pour comprendre les racines du problème. Dans son livre, Résistances à l’impôt, attachement à l’Etat (Seuil), il remonte aux racines du désamour des Français pour l’impôt. Sources : - "Résistances à l’impôt, attachement à l’Etat - Enquête sur les contribuables français", Alexis Spire (Seuil, 2018) // https://bit.ly/2EzzU2G - Rapport général de l’Assemblée nationale sur le Projet de loi de finances 2019 // https://bit.ly/2R99onK - Rapport sur la fiscalité des ménages (2014), Dominique Lefebvre et François Auvigne // https://bit.ly/2PTJNdv - Impôts en 2017 Données annuelles de 1995 à 2017 (Insee) // https://bit.ly/2BuOJjS - Dossier Statista sur les impôts en France // https://bit.ly/2SYgqZA - Observatoire des inégalités : Les impôts et les inégalités : comment ça marche ? // https://bit.ly/2BwpoWV

  • Le Vent se lève - Le post-keynésianisme, un courant encore trop méconnu en France – Entretien avec Jean François Ponsot et Virginie Monvoisin

    Le 20 septembre dernier est paru L’économie post-keynésienne, Histoires théories et politiques, un ouvrage collectif dirigé par Eric Berr, Virginie Monvoisin, et Jean-François Ponsot. Il s’agit là d’une première grande synthèse française sur une école de pensée hétérodoxe relativement méconnue, ou du moins encore mal identifiée dans l’hexagone. Dans cet entretien avec Virginie Monvoisin, enseignante-chercheuse à Grenoble Ecole de Management et Jean-François Ponsot, professeur à l’université Grenoble Alpes, nous revenons sur des points essentiels du corpus post-keynésien, puis tentons d’appréhender certains débats économiques à travers le regard post-keynésien.

    LVSL – Le courant post-keynésien a pour principales références historiques John Maynard Keynes, Michal Kalecki, ou encore Joan Robinson, mais il n’a réellement pris forme que dans les années 1970, notamment avec la création par Paul Davidson et Sidney Weintraub du Journal of Post Keynesian Economics en 1978. Alors qu’en France, le courant économique hétérodoxe dominant fut pendant des années l’École de la Régulation, comment avez-vous personnellement découvert l’économie post-keynésienne, et pourquoi vous a-t-elle attirés ?

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  • HK "L'Empire de Papier"

  • Le Vent se lève - L’uberisation, un retour au XIXème siècle ? – Entretien avec Sarah Abdelnour

    Sarah Abdelnour est sociologue du travail et maîtresse de conférences au laboratoire de recherche IRISSO de l’Université Paris-Dauphine, spécialiste des transformations des formes de travail et d’emploi. Elle est entre autres l’autrice de l’ouvrage Les nouveaux prolétaires, paru en 2012.


    LVSL – En lisant vos articles, on comprend que l’auto-entrepreneuriat a pour cause et pour conséquence la destruction du modèle de l’État-Providence. Pouvez-vous nous faire une chronologie des événements et choix politiques qui nous ont fait passer d’un État-protecteur à un État-responsabilisateur ? En quoi l’Etat, en redéfinissant son périmètre d’action depuis les années 1980, a-t-il encouragé cette transformation?

    Sarah Abdelnour – On identifie globalement un tournant, reconnu par de nombreux historiens et sociologues, entre la fin des années 1970 et le début des années 1980. Il s’agit d’un tournant libéral couplé à la « crise » et à l’augmentation du chômage.

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  • OFCE - L’euro a vingt ans et il s’agirait de grandir Par Jérôme Creel et Francesco Saraceno

    Du haut de ses vingt ans, l’euro aura connu une adolescence difficile. Les divergences croissantes, les politiques d’austérité et leur coût réel, le refus d’accompagner l’austérité dans les pays de la périphérie par des politiques expansionnistes au centre, qui en auraient minimisé l’impact négatif, tout en soutenant l’activité dans la zone euro dans son ensemble et enfin, la reconnaissance tardive du besoin d’intervention, avec une politique monétaire d’assouplissement quantitatif qui a commencé en Europe très en retard par rapport aux autres grands pays, et une relance budgétaire, le plan Juncker, elle aussi tardive et insuffisante, n’ont pas contribué au succès de l’euro.

    Et les problèmes rencontrés par la zone euro vont au-delà de la gestion de la crise. La zone euro croît à des rythmes inférieurs à ceux des États-Unis depuis 1992 au moins, soit l’année d’adoption du Traité de Maastricht. Ceci s’explique notamment par l’inertie de la politique économique qui a ses racines dans les institutions de l’euro : un mandat très limité et restrictif pour la banque centrale européenne, et des règles budgétaires dans le Pacte de stabilité et de croissance, puis dans le traité budgétaire de 2012, qui ne laissent pas d’espace suffisant aux politiques de relance. En fait, les institutions européennes et les politiques menées avant et pendant la crise sont imprégnées du consensus qui a émergé à la fin des années 1980 en macroéconomie qui, sous l’hypothèse de marchés efficients, prônait une politique économique « par les règles » dont le rôle serait forcément limité. La gestion de la crise, avec ses plans de relance budgétaire et l’activisme accru des banques centrales, a posé un véritable défi au consensus, au point que les économistes qui s’en réclamaient s’interrogent aujourd’hui sur la direction que devrait prendre la discipline. Malheureusement, ce questionnement n’a que marginalement et tardivement impliqué les décideurs européens.

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