Editorial. La perte de villes comme Istanbul et Ankara par l’AKP montre que le président turc, devenu de plus en plus autoritaire, s’est coupé des parties les plus dynamiques du pays.
Le camouflet est cinglant pour le très autoritaire président turc Recep Tayyip Erdogan. L’ancien maire de la métropole du Bosphore rappelait volontiers que « remporter Istanbul, c’est remporter la Turquie ». Malgré tous les moyens mis en œuvre et le contrôle des médias, l’AKP (Parti de la justice et du développement), le parti islamiste au pouvoir depuis 2002, a perdu, lors du scrutin du 31 mars, la mairie d’Istanbul, ainsi que celles de la capitale, Ankara, et de nombreuses autres villes.
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