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Actualités socialistes - Page 712

  • Best of 2018 - Pour Olivier Faure, un espace vraiment dégagé ? 20/3/2018

    Arrivé largement en tête lors du scrutin interne du Parti socialiste, Olivier Faure sera le seul candidat au second tour après le retrait du second, Stéphane Le Foll. Le paysage socialiste semble donc dégagé pour Olivier Faure. Mais quel espace réel sera celui du futur dirigeant du Parti socialiste?

    Arrivé largement en tête lors du scrutin interne du Parti socialiste, Olivier Faure sera le seul candidat au second tour après le retrait du second, Stéphane Le Foll. Le paysage socialiste semble donc dégagé pour Olivier Faure. Mais quel espace réel sera celui du futur dirigeant du Parti socialiste?

    Pour répondre à cette question, il faut s’intéresser d’abord aux dispositions particulières qui, au-delà des contingences de la vie politique, expliquent le succès d’Olivier Faure. C’est alors, en ayant défriché le terrain qu’on pourra se demander ce que sera son autonomie réelle et le cadre dans lequel elle pourrait s’exercer.

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  • Best of 2018 - Observatoire des inégalités, 600 000 pauvres de plus en dix ans

    La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2006 et 2016, le nombre de personnes concernées a augmenté de 630 000 personnes au seuil à 50 % et de 820 000 au seuil à 60 %. Principalement sous l’effet de la progression du chômage.

    La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et 8,8 millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2016 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,0 % et dans le second de 14,0 %. Au cours des dix dernières années (2006-2016), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 630 000 au seuil à 50 % et de 820 000 au seuil à 60 %. Le taux de pauvreté s’est élevé de 0,7 point au seuil à 50 % et à 60 %.

    La pauvreté a fortement progressé à partir de 2008 avec l’accentuation des difficultés économiques liées à la crise financière. Entre 2008 et 2012, le nombre de pauvres, au seuil à 50 % comme à 60 %, a augmenté de près de 800 000. Le taux de pauvreté à 50 % s’est élevé de 7,4 à 8,5 %, celui à 60 % de 13,2 à 14,2 %. Depuis 2012, le taux et le nombre de pauvres stagnent. Cette stagnation est trompeuse, car elle résulte en partie de l’extension de la crise aux couches moyennes [3]. Le niveau de vie médian de 2016 est du niveau de 2011. Or le seuil de pauvreté est calculé en fonction du niveau de vie médian.

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  • Best of 2018 - Non Fiction - André Gorz, critique rigoureux du capitalisme [mercredi 28 février 2018]

    André Gorz nous a quittés volontairement en 2007. La mort d’un écrivain militant, philosophe, dont l’œuvre n’est pas toujours facile d’accès, marque souvent son entrée dans une traversée du désert ou dans la catégorie des auteurs « beaucoup cités, très peu lus ». Ce n’est pas le cas pour Gorz. La publication de quelques-unes de ses œuvres encore inédites, d’une biographie, d’essais et de nombreux articles, a assuré sa présence dans les librairies. Une présence relayée auprès d’un public plus large par des émissions de radio et des pièces de théâtre. Christophe Fourel, qui a coordonné avec Alain Caillé Le Moment Gorz, est sans nul doute le plus actif des amis et disciples du philosophe. Il a organisé ces dernières années deux colloques d’une grande tenue et réuni une trentaine de contributeurs — chercheurs, militants et témoins — pour écrire ce livre, dont Alain Touraine, Robert Castel, Alain Lipietz, Dominique Méda, Jean-Pierre Dupuy … Certains d’entre furent des amis de Gorz, d’autres ne l’ont pas connu mais ont été marqués par sa philosophie ou par ses analyses politiques.

    La première partie du Moment Gorz trace le « portrait à plusieurs voix » d’un homme qui a marqué le monde intellectuel de la critique sociale des cinquante dernières années. La deuxième partie, plus longue et très riche, présente et nourrit les débats animés qu’ont suscités et que suscitent encore les positions de Gorz. Si l’actualité d’une pensée se mesure à la qualité des critiques qu’elle provoque, il n’y a aucun doute : la pensée de Gorz est bien vivante et très actuelle !

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  • Best Of 2018, France Info le 8 mars 2018 - Le débat du PS a été "assez tonique", mais "on peut se demander si les candidats sont à la hauteur des enjeux"

    Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques à Lille 2, a expliqué, mercredi sur franceinfo, que le débat entre les 4 candidats à la tête du Parti socialiste interroge sur leur capacité à être "à la hauteur des enjeux".

    Le débat entre les quatre candidats à la tête du PS, Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel, mercredi 7 mars, a été "assez tonique avec de la répartie" et qu'il "redonne confiance dans la vitalité possible du PS", selon Rémi Lefebvre. Cependant, le professeur de sciences politiques à Lille 2 a estimé que les quatre candidats ont été incisifs lorsqu'ils ont évoqué Emmanuel Macron, mais ont été moins convaincants sur les autres sujets et "on peut se demander s'ils sont à la hauteur des enjeux".

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  • Best Of 2018 - Observatoire des inégalités - La déroute prévisible d’une politique fiscale injuste, 30 novembre 2018

    Sans justice fiscale, pas de consentement à l’impôt. À quelles conditions une réforme fiscale est-elle acceptable ? Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Un effort, pourquoi pas. À condition de comprendre pourquoi, et que personne ne passe à travers les mailles du filet. Les cadeaux accordés aux plus aisés au début du quinquennat ont ruiné la légitimité de la politique fiscale. C’était couru d’avance. Le mystère, c’est que l’élite du pouvoir française n’ait pas compris un principe de base du consentement à l’impôt : la justice fiscale.

    Pour comprendre ce qui bloque, il faut d’abord revenir sur la politique mise en œuvre. Simplifions. D’un côté, on baisse certains prélèvements : la taxe d’habitation, certaines cotisations sociales salariales, l’impôt sur la fortune (ISF, désormais concentré sur l’immobilier) et l’impôt sur les revenus du patrimoine [1]. La fin de la taxe d’habitation profite à tous les ménages, en proportion de la valeur locative de leur logement, qui dépend en gros de leurs revenus et de la taille de la famille. Sauf les plus pauvres qui en étaient déjà exonérés – pas moins de 4,9 millions de ménages – pour qui la réforme ne change rien. En parallèle, la réduction des cotisations salariales bénéficie à ceux qui ont un salaire et qui travaillent dans le privé. Pas à ceux qui sont privés d’emploi ou aux non-salariés. pour les fonctionnaires, un mécanisme ne fait que compenser la hausse de la contribution sociale généralisée (voir plus loin). La baisse de l’impôt sur la fortune et de la taxation des revenus du patrimoine [2] concerne des contribuables très fortunés.

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  • Best of 2018, La vie des idées - À propos de : Marcel Gauchet, L’idéologie de la modernité, L’Avènement de la démocratie, IV : Le Nouveau monde, Gallimard

    La modernité, explique M. Gauchet, est un projet cohérent : celui de faire advenir une société autonome. C’est là incontestablement une de ses significations, mais peut-on considérer qu’il s’agit là d’un processus aussi unifié que l’auteur l’affirme ?

    On peut appeler idéologie de la modernité l’ensemble des motifs qui conduisent à appréhender la trajectoire occidentale selon une certaine perspective : à la fois comme singulière, comparée à ce qu’ont réalisé les autres civilisations, comme cohérente dans son développement pluriséculaire et enfin comme globalement positive dans ses apports essentiels. Est-elle totalement fausse ou au moins dépassée ? Ou bien au contraire contient-elle un noyau de vérité qui mérite d’être reformulé aujourd’hui, simplement de façon plus précise et plus modeste ? Le thème de la postmodernité va plutôt dans le premier sens. Lyotard, dans son célèbre livre de 1979 [1], ne se bornait pas à contester l’idée de progrès, corrélat fidèle de l’idéologie de la modernité depuis l’âge des Lumières. Plus finement, il faisait valoir l’existence d’une discontinuité historique qui serait intervenue au moment où s’épuisait l’énergie issue des reconstructions consécutives à la Seconde Guerre mondiale : des rationalités plus fragmentaires, la fin d’un universalisme trop sûr de lui-même, l’épuisement de la force entraînante contenue dans l’idéal de maîtrise du monde et d’émancipation de l’humanité. Depuis l’intervention de Lyotard, la contestation de l’idéologie de la modernité s’est elle-même fragmentée, et chacune de ses différentes composantes a fait l’objet de déconstructions critiques spécifiques.

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  • Best Of 2018 - La Règle du jeu - Démocrates, il vous faut lire Yascha Mounk ! 5 septembre 2018

    Montée des populismes, confiscation du pouvoir de décision : notre système politique traverse une crise sévère. Dans Le peuple contre la démocratie (éditions de l’Observatoire), Yascha Mounk dresse un constat sévère et appelle au sursaut.

    C'est à plus d’un titre, par sa dimension et son ambition, son propos et ses objectifs, l’essai politique de la rentrée. Déjà best-seller à travers le monde, The People vs. Democracy. Why our freedom is in danger & how to save it, du jeune politologue Yascha Mounk, trouve une judicieuse édition française grâce au travail des éditions de l’Observatoire. Sitôt en librairie, le livre, publié en VF sous le titre Le peuple contre la démocratie, suscite un rare intérêt dans la presse d’opinion. De droite comme de gauche, Le Figaro, Le Nouveau Magazine Littéraire et Le Point se sont tous battus pour obtenir interviews et bonnes feuilles. Mais pourquoi au juste ? Certainement par sa capacité à raconter l’époque avec une acuité et dans un souci de globalité rarement atteints.

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  • Best Of 2018 - Réforme des retraites : mission impossible ou mission cachée ? 17 Octobre 2018 - 10 par Henri Sterdyniak

    Nommé en septembre 2017, le Haut-commissaire à la réforme des retraites a enfin publié le 10 octobre 2018, un premier texte : « Vers un système de retraite, plus simple, plus juste, pour tous ». Ce texte consacre dix pages à critiquer le système actuel, mais n’en comporte que trois pages consacrées à présenter la réforme envisagée. Aucun des problèmes qu’elle pose n’est vraiment résolu. La réforme imaginée par Emmanuel Macron est-elle impossible à mettre en œuvre ou vaut-il mieux cacher ses conséquences ?

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  • Best Of 2018 - Slate - Le PS peut-il connaître un «moment Corbyn»? Gaël Brustier — 20 février 2018

    Alors que le débat s’envenime entre les trois candidats héritiers de la ligne de François Hollande et Manuel Valls, l’hypothèse d’une victoire de l’aile critique du parti, menée par Emmanuel Maurel, n’est plus inenvisageable.

    Jadis, il était de coutume que le Parti socialiste, à chaque congrès, débatte de «contributions» puis vote sur des «motions». Ces textes étaient rythmés par des concepts forgés par les différents «courants». Ainsi, chaque militant recevait un épais cahier de textes reliés, que certains annotaient religieusement. L’élection du premier secrétaire était le produit de l’alchimie du congrès et, évidemment, du jeu des rapports de forces entre fiefs, et zones d'influence des personnalités politiques.

    Après 1983, jamais le Parti socialiste n’alla au fond du débat pourtant nécessaire au moment où le libéralisme était instauré progressivement partout et que la transition au socialisme n’était plus un projet politique réalisable dans ce contexte nouveau. Ce débat n’eut pas lieu ou de façon très partielle. La stratégie d’Épinay [faire l'union de la gauche et proposer la rupture avec le capitalisme, ndlr] était enterrée en cachette et chacun faisait comme si elle vivait encore dans les recoins de Solférino. Lui était substituée une identité socialiste en kaléidoscopie.

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