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general electric

  • Le Vent se lève - Alstom – General Electric, une affaire d’État ?

    Le 17 janvier 2019, le député LR Olivier Marleix a saisi le parquet de Paris sur l’affaire Alstom – Generel Electric (GE), au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale. Cet article oblige toute autorité constituée ou tout fonctionnaire à informer la justice d’un crime ou d’un délit porté à sa connaissance. Mais le député d’Eure-et-Loir, ancien président de la commission d’enquête parlementaire sur les décisions de l’État en matière de politique industrielle, va plus loin et vise directement Emmanuel Macron dans ce dossier, alors secrétaire général adjoint à la présidence de la République. Entretien avec David Gendreau et Alexandre Leraître, réalisateurs du documentaire « Guerre fantôme, la vente d’Alstom à General Electric ».

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  • PS - Abandon des 1000 créations d’emplois en France par General Electric

    Le groupe américain General Electric (GE), qui a acquis la branche énergie d’Alstom il y a 4 ans, a annoncé ce jeudi qu’il ne tiendrait pas son engagement de créer 1.000 emplois en France d’ici la fin 2018. Cette décision est non seulement regrettable, elle est inadmissible.
     
    GE a indiqué qu’il ne respecterait pas ses engagements et qu’il n’avait créé que 323 emplois en France à la fin avril. Cela ne peut être satisfaisant. Si, comme invoqué par le nouveau PDG John Flannery, le groupe américain est « confronté à un environnement difficile » dans le secteur de l’énergie, force est de constater que cette situation n’est pas uniquement due à la conjoncture : en 2016-2017, General Electric était le premier distributeur de dividendes et de rachats d’actions avec 33 milliards de dollars. Le groupe paye aujourd’hui une gestion de l’entreprise sur un modèle de courte-vue pour satisfaire les actionnaires. Ces gestions actionnariales nous conduisent collectivement dans le mur, c’était le sens des propositions apportées par le groupe Nouvelle gauche à l’Assemblée dans sa proposition de loi « Entreprise nouvelle » que l’actuelle majorité n’a pas voulu examiner.
     
    Le Gouvernement, qui s’honorerait d’avoir une politique industrielle, doit être intraitable dans la défense de nos bases industrielles et de l’emploi en France. Il doit exiger le respect des engagements pris et peser de tout son poids. Il en va de la confiance entre l’entreprise et l’État, entre les salariés et leurs représentants politiques et du respect des accords passés.