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Actualités socialistes - Page 487

  • Il est "nécessaire" de soutenir aéronautique et automobile tout en exigeant des contreparties, estime Christophe Ramaux

  • Huffington Post - La réponse de l'écrivaine Tania de Montaigne à la lettre de Virginie Despentes

    Dans le "privilège blanc" évoqué par Virgine Despentes, Tania de Montaigne voit surtout le non-respect "des droits humains" pour des questions de couleur de peau, de sexe, de religion ou d'orientation sexuelles.
    La lettre de Virginie Despentes pour dénoncer le racisme en France n’a pas fait l’unanimité, y compris auprès de ceux qui luttent également pour cette cause. Sur le plateau de “C Politique” dimanche 7 juin, la romancière Tania de Montaigne a expliqué en quoi le texte de l’autrice de “Vernon Subutex” lui posait problème.
     
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  • Basta - Crise alimentaire mondiale : « Nous sommes au bord d’une pandémie de faim »

    Un risque de pénurie alimentaire n’est, pour le moment, pas à craindre. Mais des dizaines de millions de personnes sont menacées de ne plus pouvoir manger à leur faim, du fait de l’absence de revenus, de protections sociales et de rupture des chaînes d’approvisionnement.

    C’est une donnée qui résonne comme un terrible avertissement. Le nombre de personnes au bord de la famine pourrait doubler, de 135 millions en 2019 à 265 millions d’ici la fin de l’année 2020, a prévenu l’ONU dans un rapport publié fin avril [1]. « Alors que nous affrontons une pandémie de Covid-19, nous sommes également au bord d’une pandémie de faim », déclarait alors le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial.

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  • L'actualité des municipales et du Monde d'après du 29 avril au 4 juin

    Society - Raphaël Glucksmann: “Soit on assume une rupture avec le dogme libéral, soit l’UE finira par mourir”

    L'Union européenne a été accusée de tous les maux ces dernières semaines. À raison, selon Raphaël Glucksmann, député européen cofondateur du mouvement Place publique. Qui n'abandonne pourtant pas le rêve d'une réforme des institutions continentales.

    Vous avez parlé de la crise du coronavirus comme d’un ‘fait social total’. C’est-à-dire?

    La crise sanitaire se double d’une crise économique, sociale et politique… En soi, une telle mise en pause de l’économie mondiale est un phénomène inouï. Il s’agit d’un bouleversement global, d’un événement extrêmement rare: dans notre génération, on n’a aucune expérience de faits sociaux impliquant à ce point tant la collectivité que chacun d’entre nous, dans sa propre intimité. Pour les autres crises que l’on a pu connaître, telles que le terrorisme ou la crise financière, il y avait toujours plus ou moins la possibilité de faire le refus de l’expérience et de s’en tenir à distance, pour laisser ça aux victimes directes – celles qui perdent un proche ou leur emploi, par exemple.
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    Libé - Monde d'après : les gauches le conjuguent au présent, les marcheurs au futur

    Il est pour quand, le monde d’après ? L’expression a surgi dès le début de la crise, prenant au mot la tonitruante déclaration présidentielle sur l’avènement d’un «jour d’après» qui «ne sera pas un retour au jour d’avant». Seulement entre la menace épidémique, pas encore dissipée, et les premiers effets du choc économique, les tenants d’un changement de modèle pressentent le risque du contretemps. Les Français sont-ils prêts à entendre parler d’un «après», fut-il plus écologique et solidaire, à l’heure des plans sociaux qui se profilent et des fins de mois encore plus difficiles ?
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    L'Obs - Entre LREM et la droite, cascade d’alliances au second tour pour battre la gauche et les écolos

    Lyon, Strasbourg, Bordeaux... Les alliances conclues par le parti majoritaire penchent invariablement à droite, malgré l’évolution du discours d’Emmanuel Macron.

    Un « moment de clarification » : voici le diagnostic posé ce mercredi 3 juin d’Olivier Faure, appelé à commenter sur France-Info les multiples alliances de La République en marche avec la droite, conclues ces derniers jours à trois semaines du second tour des élections municipales. « Partout La République en marche fait alliance avec Les Républicains », constate le premier secrétaire du PS. « C’est d’ailleurs logique car le Premier ministre en est issu. Et ceux qui dominent la scène du côté de La République en marche, ce sont M. Darmanin [ministre du Budget, NDLR], M. Le Maire [ministre de l’Economie, NDLR], qui portent des propositions que portait autrefois la droite. »
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    20 minutes - Olivier Faure déplore le « splendide isolement » de Jean-Luc Mélenchon

    ULTRA MODERNE SOLITUDE Le premier secrétaire du PS a ouvert la porte à ce qu’un candidat ou une candidate unique de la gauche en 2022 ne soit pas socialiste

    Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a déploré mercredi le « splendide isolement » du chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon et plaidé pour « un candidat unique pour l’ensemble de la gauche et des écologistes » à la présidentielle de 2022. Sur franceinfo, il a aussi laissé la porte ouverte à ce que ce candidat ou cette candidate ne soit pas socialiste. « Il faudra choisir celui ou celle qui peut nous rassembler sur un projet que l’on aura défini ensemble et qui sera en mesure de nous emmener à la victoire. Sera-t-il issu des rangs écologistes, socialistes, d’autres partis de gauche ? Je n’en sais rien », a-t-il poursuivi.
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    Libé - Olivier Faure «Si nous formons un bloc commun, il n’est plus interdit de rêver»
     
    Chacun son combat. Depuis son arrivée à la tête du Parti socialiste, Olivier Faure pousse des deux mains pour la (re)naissance d’une union des gauches et des écologistes. Un rêve comme un autre. Une lutte qui ne fait pas toujours rêver. Des moqueries, des doutes et des portes qui se ferment. Le député de Seine-et-Marne répète son refrain tous les matins : «La victoire est impossible sans union.» Petit à petit, «ça avance», dit-il. Quelques portes s’ouvrent lentement. D’autres à gauche se retroussent les manches afin de proposer une alternative commune à Emmanuel Macron. La crise sanitaire est un accélérateur : elle facilite le dialogue et les initiatives. Mais l’affaire reste complexe. On n’efface pas les nombreuses résistances du jour au lendemain.
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    Le Monde - La crise existentielle du parti présidentiel
     
    Editorial. L’échec annoncé de La République en marche au second tour des élections municipales, le 28 juin, et le départ de plusieurs députés du groupe parlementaire de la majorité sont le signe d’un profond malaise.
     
    Editorial du « Monde ». Contraint de redéfinir son projet pour faire face à la récession, Emmanuel Macron doit compter avec un handicap de taille. La République en marche (LRM), qu’il avait lancée en avril 2016, pour appuyer sa conquête de l’Elysée, est en mauvaise posture. Sans attendre la tenue du second tour des élections municipales, prévu dimanche 28 juin, le parti présidentiel sait qu’il va encaisser une lourde déconvenue. Ses espoirs de conquête, concentrés sur quelques grandes métropoles comme Paris ou Marseille, se sont réduits comme peau de chagrin. Si Strasbourg semble encore à portée de main grâce aux divisions de la gauche et à une alliance de dernière minute avec la droite, Stanislas Guerini, son délégué général, met surtout en avant les 10 000 conseillers municipaux qu’il espère faire élire. Le chiffre est faible, comparé aux plus de 500 000 qui seront désignés à l’occasion de ce scrutin.
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    Libé - Yannick Jadot : «Quand une partie de la gauche vient à l'écologie, je m'en réjouis»
     
    La politique évolue toujours au fil des saisons et de l’actualité. Le Covid-19 remet tout à plat. Il apaise les tensions et ouvre des portes. Yannick Jadot, par exemple. L’an passé, le leader médiatique des écolos enchaînait les mots durs contre la «vieille gauche». Aujourd’hui, il se dit prêt à travailler avec le plus grand nombre.
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    Institut Rousseau - L’économie circulaire, un élément d’une politique de reconstruction écologique – Le point de vue des conditions de travail et des risques professionnels

    À la lecture de l’article Comment financer une politique ambitieuse de reconstruction écologique publié par Gaël Giraud, Nicolas Dufrêne et Pierre Gilbert sur le site de l’Institut Rousseau[1], ce ne sont pas tant ses aspects économiques que nous avons retenus (ils ne sont pas dans notre domaine de compétences) que l’utilisation du terme reconstruction. Il y a là en effet un écho aux réflexions que nous avait inspirées la réalisation récente d’un exercice de prospective consacré à l’économie circulaire (EC). Cette EC qui à coup sûr serait un des éléments importants dans la reconstruction écologique appelée de leurs vœux par les auteurs de l’Institut Rousseau.

    Nous nous proposons dans cet article, après un bref aperçu de ce que cette notion d’EC recouvre, de décrire les principaux bouleversements qui résulteraient de ce changement dans les modes et méthodes de production. La prévention des risques professionnels étant notre métier, nous insisterons également sur les évolutions des conditions de travail et leurs conséquences en termes d’accidents et de maladies professionnelles.
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    Libé - De la CGT à Greenpeace, un «plan de sortie de crise» sociale et écologique

    Que sera le «monde d’après» la pandémie de Covid-19 ? Bien malin qui pourrait déjà le dire, mais gageons qu’à gauche, on ne perdra pas de sitôt l’habitude de produire à la chaîne des «tribunes» et autres «appels unitaires» pour faire advenir «un autre monde». Fait notable : ce mardi, l’une de ces multiples démarches franchit une étape supplémentaire avec la mise sur la table d’un «plan de sortie de crise» comprenant 34 propositions. Autre fait notable : l’initiative réunit une vingtaine d’organisations dont le spectre s’étend de la CGT à Alternatiba en passant par Solidaires, la FSU, Greenpeace France, Oxfam France, les Amis de la Terre, l’Unef ou encore Attac, soit quelque chose qui commence à ressembler à une convergence concrète entre le social et l’écologie, ce doux rêve de gauche que synthétise le slogan «fin du monde, fin du mois, même combat» né dans le sillage des gilets jaunes.
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    Greenpeace - Plus Jamais ça : 34 mesures pour un plan de sortie de crise

    Mardi 26 mai, 20 organisations associatives et syndicales publient un plan de sortie de crise. Dans un document détaillé de 24 pages, les organisations signataires défendent 34 mesures pour répondre de concert aux enjeux sanitaires, sociaux, économiques et écologiques auxquels font face nos sociétés.

    Depuis janvier, les différentes organisations ont multiplié les rencontres et collaborations, convaincues qu’il n’est pas de réponse à l’urgence écologique sans une réelle justice sociale. Ce collectif qui a lancé le 27 mars une pétition appelée Plus jamais ça, n’a eu de cesse de souligner l’impérieuse nécessité d’une rupture avec les politiques menées jusqu’à présent, nécessité dramatiquement rappelée par la crise actuelle. Poursuivant cette démarche, il publie ce 26 mai, une série de mesures concrètes pour répondre à la crise sanitaire et la crise économique qui suit, tout en posant les jalons d’un nouveau projet de société.
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    Le Vent se lève - L’OMS sous perfusion des philanthropes

    Depuis sa création, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est sujette à des critiques quant à sa gestion des crises. Ses réactions sont souvent jugées trop précipitées, ou trop laxistes. Ces décalages décisionnels résultent du poids des États membres ou de celui de riches fondations dans le fonctionnement de l’institution. Depuis les années 1980, l’OMS s’est adaptée aux idéologies dominantes et a dû peu à peu, par la contrainte financière, intégrer le secteur privé dans ses prises de décisions. Un choix lourd de conséquences. Par Rodrigue Blot et Jules Brion. 
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    BFM TV - Le Grand Oral de Gilles Raveaud, économiste - 21/05

    Aujourd'hui, c'est au tour de Gilles Raveaud, économiste, de passer le Grand Oral des GG. - Avec : Maxime Lledo, étudiant. Marie-Anne Soubré, avocate. Et David Dickens, directeur marketing. - Les Grandes Gueules, du jeudi 21 mai 2020, présenté par Alain Marschall et Olivier Truchot, sur RMC et en simultané sur Numéro 23.

    Les « Grandes Gueules », le show animé par Alain Marschall et Olivier Truchot qui vous parle et qui parle de vous ! Agriculteur, avocat, cheminot… Les 16 «Grandes Gueules », toutes représentatives de la diversité de la société française, n’ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires : trois heures de talk-show pour parler, décrypter et débattre de l’actualité et des véritables préoccupations des Français. De 9h à 12h sur RMC et en simultané sur RMC Story.
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    Marianne, Nathalie Bianco  - Camélia Jordana : ras-le-brushing de la posture victimaire

    Réponse à Camélia Jordana, chanteuse, spécialiste du "marketing des origines" et nouvelle égérie de la France "anti-flics".

    Camélia, on ne se connait pas, mais je tenais à te dire que par certains côtés, nous sommes un peu sœurs. Moi aussi j’ai les cheveux frisés. Moi aussi, mon père est d’origine algérienne. Moi aussi, j’ai chanté pour la victoire de François Hollande (mais moi, j’ai une excuse, je picole toujours les soirs d’élections, même pour les Miss France).

    Par certains côtés donc, du moins « ethniques » et « capillaires », nous sommes un peu sœurs. Sœurs de souffrance en ce qui concerne les cheveux, parce que, je te l’accorde, c’est chiant quand il pleut. Toi, il paraît que « quand tu portes tes cheveux frisés, tu ne te sens pas en sécurité face à un flic en France ». C’est ton ressenti, il t’appartient et tu as tout à fait le droit de l’exprimer. Personnellement, jamais un policier n’a émis le moindre jugement sur ma coiffure, et même quand j’ai un brushing impeccable, je ne peux pas exclure tout à fait l’hypothèse que les forces de l’ordre s’en foutent royalement.

     

  • QAG 9.06 | Olivier Faure

    Lors de la séance de QAG à l'Assemblée nationale de ce mardi 9 juin, Olivier Faure a interrogé le gouvernement sur sa politique en matière de maintien de l'ordre : « Il n'y a pas d'ordre sans justice ».

  • Libé - Déconfinement de la culture, poids et mesures

    Par Christophe Perton, metteur en scène, Compagnie Scènes et Cités , Muriel Mayette-Holtz, comédienne, metteuse en scène, directrice du Centre Dramatique National Nice Côte d’Azur , Charles Berling, comédien, metteur en scène, directeur de la Scène Nationale Théâtre Liberté / Châteauvallon et Bartabas, Théâtre Equestre Zingaro

     
    Est-ce que l’économie du spectacle vivant, contrainte à un empilement de mesures sanitaires drastiques, peut oser la comparaison de sa survie à celle des transports publics ?

    Tribune. Est-ce parce que le spectacle vivant, qu’il soit théâtre, musique, danse ou cirque, prend racine dans l’irrationnel que s’applique à sa réouverture des règles qui finissent par sembler tout aussi irrationnelles ?

    Est-ce parce que les transports publics sont pragmatiques et rationnels qu’ils échappent à ces mêmes règles, permettant ainsi au secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, de lever en un tournemain les mesures de distanciation pour ce secteur ?

    Est-ce qu’une haute autorité scientifique s’est penchée sur l’exemple du transport aérien qui dès le mois d’avril s’autorisait régulièrement à remplir la jauge complète des sièges étroits de certains de ses vols ?

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  • Le Vent se lève - Pourquoi Bernie Sanders a perdu son pari

    Passé à deux doigts de la nomination en 2016, Bernie Sanders abordait les primaires de 2020 en position de force. À quatre jours du Super Tuesday, les sondages lui promettaient une victoire décisive. Pourtant, c’est Joe Biden qui, en remportant une série d’États dans de très larges proportions, s’est rapidement constitué une avance insurmontable. Comment expliquer cet échec ? La campagne de Bernie Sanders était-elle trop « à gauche », pas assez « populiste » ou bien l’appareil démocrate est-il trop puissant pour être renversé ? Autrement dit, la défaite s’explique-t-elle par des erreurs stratégiques ou par le contexte structurel de cette élection ?

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  • PS - Plan de relance européen | Sylvie Guillaume

    Découvrez le message de Sylvie Guillaume sur la situation européenne actuelle dans lequel elle dénonce les coupes budgétaires auxquelles vont faire face des programmes éducatifs et culturels comme Erasmus+ dans le cadre du plan de relance européen.

  • Institut Rousseau - Profiter de la crise pour réduire durablement nos émissions de CO2

    Au plus fort du confinement, la crise du Covid-19 aura généré une baisse ponctuelle de 17 % des émissions mondiales de CO2, nous ramenant temporairement à notre niveau d’émissions de l’année 2006. La réduction sur l’année entière est attendue autour de – 4 % à – 7 % par rapport à 2019, un chiffre absolument inédit depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais pas suffisant cependant pour nous placer sur une trajectoire de neutralité carbone à l’horizon de la seconde moitié du siècle, qui nous commande de réduire nos émissions de 7,6 % chaque année. Devons-nous en conclure que la transition bas carbone est de fait irréaliste et non souhaitable, sauf à vouloir le chômage de masse, la restriction de nos libertés et des milliers de morts ?

    Ce serait faire un redoutable contresens : car s’il est bien deux choses que la crise du Covid-19 doit nous enseigner sur les sujets liés au climat, c’est, d’une part, qu’il n’existe aucune comparaison possible entre la privation de liberté que nous avons subie et la société sobre en carbone qu’il nous faudra bâtir, et, d’autre part, qu’une transition bas carbone réussie nécessitera des transformations profondes de nos systèmes énergétiques et économiques et pas seulement une modification conjoncturelle de nos comportements individuels. La crise du Covid-19 constitue ainsi un moment de bascule : elle doit nous révéler que la neutralité carbone est un impératif physique non négociable, un attracteur autour duquel nos choix collectifs devront désormais graviter. La France a une empreinte carbone importante, une responsabilité historique élevée et les moyens d’agir : elle doit donc être exemplaire aux yeux de l’Europe et du reste du monde. Il est de notre devoir de nous organiser correctement et intelligemment pour faire advenir, en l’espace d’une trentaine d’années, une société française désirable et juste, sobre dans les usages, et libérée de toute forme d’énergie fossile

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  • Switch - Les contre-effets traumatiques du choc pandémique

    Neurologiste et artiste, Jean-François Chermann livre ici ses impressions à propos des conséquences du Covid sur son travail, son état d’esprit et notre société toute entière. Angoissé par le confinement nocturne, il a apprivoisé sa solitude en créant de nouvelles œuvres, confrontant ces dernières à sa propre expérience médicale.

    Nous sommes dans le 15e arrondissement de Paris, à deux pas du Pont Mirabeau où plane le spectre de Guillaume Apollinaire, dans l’un des premiers immeubles Art déco parisiens. On entre d’emblée dans la salle d’attente du neurologiste, dont le mur de gauche est couvert de vinyles de l’époque post-punk comme dans la boutique New Rose des années 1980, rue Pierre Sarrazin près du Couvent des Cordeliers, aujourd’hui disparue. Sur le mur de droite, derrière le divan, trône une carte du monde en pâte à modeler encadrée par des masques de Papouasie.

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  • PS - Meurtre de George Floyd : la lutte contre le racisme et pour la justice est partout le combat de la gauche

    Le Parti socialiste condamne avec vigueur l’acte inhumain et odieux dont a été victime George Floyd.

    Le Parti socialiste condamne avec vigueur l’acte inhumain et odieux dont a été victime George Floyd.

    Ce meurtre pose une nouvelle fois la question de l'exercice de l'autorité par la police aux États-Unis. En État de droit, détenir le monopole de la violence légitime ne doit pas légitimer toutes les violences. Si des avancées ont été accomplies ces dernières années, en particulier dans de nombreuses villes progressistes, il reste encore beaucoup à faire dans un pays marqué par une histoire de ségrégation raciale.

    Le Parti socialiste déplore les violences et les pillages qui n'offrent aucune perspective et, pire, contribuent à décrédibiliser le mouvement, pacifique et juste, né au lendemain de l’homicide de George Floyd.

    Ce meurtre est l'expression du racisme systémique et des profondes inégalités économiques et sociales qui frappent tout particulièrement les Afro-Américains, et qui sont à la source des violences et des divisions de la société américaine.

    Le Parti socialiste apporte son soutien aux Américaines et Américains qui exigent, par des actions pacifiques et de solidarité, que justice soit rendue.

    Ce crime, diffusé dans le monde entier, met Donald Trump face à de grandes responsabilités, celles d’exiger une justice impartiale et d’apaiser le pays. Or, celui-ci ne semble pas en prendre le chemin. Le président américain a minimisé ce crime raciste et opté pour une stratégie de la tension dans l'espoir d'en tirer un bénéfice électoral en novembre prochain. Ce « moi ou le chaos » pourrait bien conduire l'Amérique au précipice.

    Le Parti socialiste se tient au côté des familles endeuillées, des militants antiracistes et des minorités qui subissent la relégation et la violence. Partout, les forces de l'ordre ont le devoir d'être irréprochables et, dans ce domaine, la France a vocation à donner l’exemple.

    La lutte contre le racisme n'est jamais un combat acquis. Il oblige toujours à s'ajuster face à de nouvelles menaces. Partout où il s'exprime, aux États-Unis, en France ou dans n'importe quel pays du monde, le racisme étouffe. Partout où le racisme se manifeste, la gauche est à sa place dans le combat.