Dans un éditorial du 12 avril dernier, l’Institut Rousseau alertait sur les mirages et les faux-semblants de l’idée en vogue des « Coronabonds »[1] et d’un mécanisme de financement européen. Nous écrivions : « le principal intérêt des Eurobonds serait alors de rajouter une capacité de financement budgétaire supérieure à celle de la totalité des États membres pris individuellement. On fait alors le pari que le tout dépasserait la somme des parties, et que davantage d’investissements seraient permis en Europe, en particulier au Sud, car les pays du Sud ne disposent pas de réserves budgétaires équivalentes à celle du Nord. ». Ce pari que le tout dépasserait la somme des parties est-il tenu dans le plan de relance européen qui vient d’être conclu ce mardi 21 juillet 2020 ? Assurément non, et ce n’est pas là le seul de ses défauts.
Actualités socialistes - Page 491
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Institut Rousseau - Plan de relance européen : quand l’artifice des petits pas se transforme en occasion manquée
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Brut - 5 bonnes nouvelles pour la planète
Les saïgas renaissent, les chiens ne seront plus mangés dans l'État du Nagaland en Inde, une araignée qui ressemble au Joker vient d’être découverte… 5 bonnes nouvelles pour la planète.
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Libé - A Tours, les maires verts et roses en têtes de réseau
Ecolos et socialistes, maires réélus ou nouveaux venus, une vingtaine d'édiles ont fait le déplacement ce mardi pour parler de «social-écologie» et de «contre-pouvoirs». Mais pas (encore) de la présidentielle.
On a toujours le temps de prendre une belle photo de famille. Moins d’un mois après leur élection, une vingtaine de maires écolos et socialistes ont réussi à se rendre disponibles mardi pour une journée d’échanges et de travail à Tours. L’initiative revient à Emmanuel Denis, le nouvel édile (EE-LV) de la ville, qui a mis les petits plats dans les grands pour l’occasion, appelant de ses vœux la création d’une association de villes «de la social-écologie». Venu accueillir ses homologues à la sortie du train, le maire élu sous l’étiquette écolo mais venu des rangs socialistes les a escortés jusqu’à l’hôtel de ville, où un temps de travail interdit à la presse était prévu avant de prendre la pose devant les photographes et de déjeuner dans une guinguette sur les bords de la Loire.
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Gaël Giraud, économiste : "Le monde financier sait que ses jours sont comptés"
Pour l'économiste et directeur de recherche au CNRS Gaël Giraud, l'économie entre dans l'ère de "l'après-pétrole". Il nous explique dans la chronique "Et Maintenant" de Steve Jourdin.
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Les 4 vérités - Valérie Rabault le 21 juillet
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Libé - Relance européenne : accord trouvé au cinquième jour de sommet
Le sommet marathon est enfin terminé. Au petit matin du cinquième jour de sommet, les 27 ont arraché un accord portant sur un plan de relance de 750 milliards d'euros, financé pour la première fois par un emprunt commun. Objet d'une bataille acharnée entre les pays «frugaux et le couple franco-allemand, ce plan de relance post-coronavirus historique s'adosse à un budget pluriannuel de l'UE (2021-2027) de 1 074 milliards d'euros.
Déjà lundi soir, au terme du quatrième jour de débats, le principe d'une mutualisation d'une partie des dettes nationales semblait enfin acté
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France Culture - La gauche a-t-elle renié ses valeurs ?
La gauche pourrait-elle être devenue anti-humaniste, anti-progressiste et anti-universaliste ? Dans quelle mesure certains de ses courants se défont-ils aujourd'hui de l'héritage des Lumières ? On en discute avec la philosophe Stéphanie Roza, auteure de "La gauche contre les lumières" (Fayard).
Comment expliquer l'hostilité croissante à l'égard de l’universalisme, du rationalisme, du progressisme des Lumières, de la part de certains mouvements de gauche pourtant censés s'orienter vers l’émancipation humaine ? C’est la question que pose notre invitée, Stéphanie Roza, agrégée et docteure en philosophie politique, chercheuse rattachée au CHSPM (Paris I Panthéon-Sorbonne) et chargée de cours à l’université Paris I. Ses recherches portent sur l’utopie, l’histoire de la pensée républicaine en lien avec les origines du socialisme moderne et l’archéologie des sciences sociales.
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Thomas Porcher : "Les délaissés représentent 85 % de la population française"
Thomas Porcher est membre des Économistes atterrés et professeur associé à la Paris School of Business. Il vient de publier "Les délaissés" (éd. Fayard), essai dans lequel il soutient la convergence des luttes entre Gilets jaunes, agriculteurs, banlieusards et cadres moyens. Usines fermées, austérité budgétaire, financiarisation : selon lui, ces groupes sociaux paient le même tribut à la mondialisation. Au-delà de leurs divergences, il les appelle à se "conscientiser comme une classe" afin de faire bouger les lignes et "choisir un candidat qui serve leurs intérêts".
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Libé - Sommet européen : «Un échec peut déboucher sur la sortie de la zone euro de plusieurs pays»
L’économiste Xavier Timbeau redoute une hausse des taux dans les pays les plus fragiles si le plan n’est pas voté. En cas de succès, c’est selon lui un nouveau monde qui s’ouvre pour la Commission, car elle sera contrainte de générer des ressources propres.
Selon Xavier Timbeau, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), la poursuite d’un échec des négociations risque de provoquer une désunion de la zone euro.
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Libé - Dans le Finistère, un projet d'extension de porcherie fait grouiner
L'élevage porcin de Plougonvelin devrait agrandir ses capacités d'accueil, faisant craindre des conséquences néfastes sur l'environnement. Une concertation publique va s'ouvrir le 19 juillet.
L’extension d’un élevage porcin à Plougonvelin, petite station balnéaire et agricole du Nord Finistère, aux côtes découpées et hérissées de pointes rocheuses, baignant dans les eaux claires de la mer d’Iroise, aura-t-elle un impact sur son environnement ? La question agite depuis quelques semaines la population locale. Une question récurrente en Bretagne, région particulièrement touchée par les effets néfastes des élevages intensifs sur la qualité des eaux – à l’origine, entre autres, du phénomène des algues vertes.
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Nos océans deviennent plus acides et c’est un danger #PlanB
L’eau de mer est normalement une solution basique. Mais ça, c’est quand tout est normal. Sauf qu’avec l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère, les océans ont tendance à en absorber davantage. Et cette absorption diminue le pH de l’eau. Le problème, c’est que qui dit baisse du pH, dit augmentation de l’acidité de l’eau.