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Actualités socialistes - Page 492

  • Lyon - Bernard : "Collomb passe de plus vert que vert, à tout sauf l’écologie"

    Interview - Tête de liste des Verts pour la métropole de Lyon, Bruno Bernard va faire face à ce qu’il qualifie de "coalition anti-climat" menée par Gérard Collomb et François-Noël Buffet. Ouvrant une porte à une possible alliance avec David Kimelfeld, le candidat est clair "personne ne naît écologiste, on le devient".

    Lyon Capitale : Vous êtes devenu la cible d’une coalition entre la droite et Gérard Collomb visant à vous faire barrage. Depuis plusieurs jours, les déclarations apocalyptiques se multiplient sur les conséquences d’une possible victoire des Verts, comment réagissez-vous à ces attaques ?

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  • TQA | Bastien François

    Cette semaine, Isabelle This Saint-Jean a interrogé Bastien François, professeur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sur la crise de la démocratie et sur la nécessité (ou non) d'aller vers une VIème République.

  • Marianne, Nathalie Bianco  - Camélia Jordana : ras-le-brushing de la posture victimaire

    Réponse à Camélia Jordana, chanteuse, spécialiste du "marketing des origines" et nouvelle égérie de la France "anti-flics".

    Camélia, on ne se connait pas, mais je tenais à te dire que par certains côtés, nous sommes un peu sœurs. Moi aussi j’ai les cheveux frisés. Moi aussi, mon père est d’origine algérienne. Moi aussi, j’ai chanté pour la victoire de François Hollande (mais moi, j’ai une excuse, je picole toujours les soirs d’élections, même pour les Miss France).

    Par certains côtés donc, du moins « ethniques » et « capillaires », nous sommes un peu sœurs. Sœurs de souffrance en ce qui concerne les cheveux, parce que, je te l’accorde, c’est chiant quand il pleut. Toi, il paraît que « quand tu portes tes cheveux frisés, tu ne te sens pas en sécurité face à un flic en France ». C’est ton ressenti, il t’appartient et tu as tout à fait le droit de l’exprimer. Personnellement, jamais un policier n’a émis le moindre jugement sur ma coiffure, et même quand j’ai un brushing impeccable, je ne peux pas exclure tout à fait l’hypothèse que les forces de l’ordre s’en foutent royalement.

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  • Le vent se lève - LE 28 MAI 1871, LA COMMUNE EST ASSASSINÉE

     

    Le 28 mai 1871, après sept jours de tueries, environ 10 000 Parisiens étaient massacrés par les « Versaillais » dirigés par Adolphe Thiers. Cette « Semaine sanglante » signe la fin de la Commune, et son souvenir hantera les classes populaires.

  • David Djaïz: «L’Europe et ses nations doivent reconquérir une autonomie stratégique»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Cette crise représente un désaveu majeur de l’hypermondialisation, estime David Djaïz. Elle nous oblige selon lui à bâtir un ordre international plus équilibré, dans lequel les nations joueraient à nouveau un rôle de premier plan.

    Normalien et énarque, David Djaïz, 30 ans, est aujourd’hui enseignant à Sciences Po. Il vient de publier un essai remarqué - Slow Démocratie (Allary Éditions, 2019) - sur la nécessité de reprendre le contrôle d’une mondialisation débridée.


    FIGAROVOX.- Cette pandémie suscite des commentaires tous azimuts. Il y en a pour tous les goûts. Pour certains, elle condamne la mondialisation ; pour d’autres, elle justifie le retour des frontières et des nations ; pour d’autres encore, elle est le signe qu’il faut plus d’Europe ou d’écologie. Et pour vous?

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  • Solidaire - Naomi Klein, ou comment vaincre le coronavirus... et le capitalisme

    En août 2005, Katrina détruit une partie de la Louisiane et de la Nouvelle Orléans. En 2008, la crise financière éclate. Depuis quelques mois, un virus tue des dizaines de milliers de personnes partout dans le monde... Le point commun entre ces événements ? Ils peuvent être utilisés par la droite pour casser notre protection sociale. Mais ils peuvent aussi être utilisés par la gauche pour la renforcer... Explications de la journaliste canadienne Naomi Klein.

    « Nous connaissons le scénario. En 2008, la dernière fois que nous avons eu un effondrement financier global, des idées visant à renflouer sans conditions les entreprises l’ont emporté. Et les citoyens, partout dans le monde, en ont payé le prix. (...) Il y a 13 ans, j’ai écrit un livre, La stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre, où je décrivais une tactique brutale et récurrente des gouvernements de droite : après un événement choquant – une guerre, un coup d’État, une attaque terroriste, une crise financière ou une catastrophe naturelle – le pouvoir exploite la désorientation du public, suspend la démocratie et pousse des mesures libérales radicales qui enrichissent les 1 % au détriment des pauvres et de la classe moyenne. Mais voici ce que mes recherches m’ont appris : les chocs et les crises n’aboutissent pas toujours à la stratégie du choc. »

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  • Reporterre - Appel des soignants : la plus grande menace sur notre santé est le réchauffement climatique

    La dégradation des conditions de vie sur Terre, à cause de la pollution et du réchauffement climatique, aura des conséquences délétères sur la santé, expliquent les autrices et auteurs de cette tribune. En tant que soignantes et soignants, ils soutiennent le plan de sortie de crise proposée par la Convention citoyenne pour climat.

    Nous traversons une crise sanitaire d’une ampleur extraordinaire. Cette crise du Covid-19 met nos vies en péril, et vient nous rappeler que la santé est notre bien le plus précieux. Elle nous invite à admettre avec humilité notre vulnérabilité, mais aussi à reconnaître avec courage et honnêteté nos responsabilités. Par-dessus tout, ces temps étranges et suspendus nous donnent l’occasion de prendre du recul sur nos choix individuels et collectifs. Et cette confrontation collective à la mort vient nous questionner sur le sens profond de nos vies et de notre Histoire.

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  • Institut Rousseau - Ce qui doit échapper à la logique de la mondialisation : quelle méthode pour identifier les secteurs stratégiques de l’économie ?

    Depuis l’éclatement de la crise sanitaire, l’idée que la France doit s’émanciper de chaînes de valeur mondialisées pour son approvisionnement en biens vitaux fait brusquement consensus. La pénurie criante de masques de protection qui a obéré la réponse française à l’épidémie s’est accompagnée d’autres fragilités dans le domaine des respirateurs ou encore des médicaments. De telles circonstances expliquent pourquoi des politiques ayant fait leur métier de porter des recettes libérales dissertent désormais sur la souveraineté économique, de Dominique Strauss-Kahn [1] à Emmanuel Macron, qui le 12 mars a déclaré : « Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond à d’autres est une folie » [2].

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  • Marianne - Produire en France, protéger les industries du dumping social, faire de l'Etat un visionnaire... "Reprendre le contrôle"  ? Chiche  !

    .... Mais pas la peine d’aller si loin dans les montants : deux économistes, Michel Lepetit et Gaël Giraud, suggèrent de commencer par la rénovation thermique de tous les bâtiments publics. Ecoles, lycées, bureaux de poste, mairies, gymnases, devenus parfois des passoires thermiques fort coûteux à entretenir et à chauffer. « Il faudrait mettre 36 milliards d’euros sur la table et se donner trois ans pour faire les travaux. Un tel chantier engagé sur l’ensemble du territoire national créerait 15 emplois par million engagé, soit 540.000 postes. Sans compter les économies sur la facture énergétique évaluée à 7 milliards par an. En un quinquennat, la somme investie se retrouve amortie », démontre, calculette au poing, Gaël Giraud. Alors évidemment, l’Etat devrait recourir à l’emprunt, mais, comme le cholestérol, il existe de la bonne dette.

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  • Observatoire des inégalités - Face à la crise, arrêtons la démagogie. Un effort collectif est nécessaire

    Points de vue, 15 mai 2020

    À gauche comme à droite, personne ne veut payer l’addition de crise sanitaire. La manière la plus juste consiste à mettre en place un impôt progressif très large. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Face à l’impact de la crise sanitaire sur l’économie, l’État a décidé d’amortir le choc. Par différents moyens : en continuant à payer les fonctionnaires à l’arrêt, en finançant le chômage partiel des salariés du privé et par diverses mesures prises pour les non-salariés et les plus modestes. Demain, l’économie va repartir. Il faudra alors faire les comptes et régler l’addition. L’argent de la collectivité, c’est l’argent commun. Quand l’État paie les salaires, c’est chaque citoyen qui met la main à la poche.

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