"Je suis très en colère, c'est une trahison. Le président de la République se place en cohabitation avec le Rassemblement national. Nous censurerons le gouvernement Barnier" Lucie Castets, candidate à Matignon du Nouveau Front Populaire, invitée de Thomas Sotto dans #RTLMatin (intégrale)
Actualités socialistes - Page 23
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RTL - Lucie Castets : Michel Barnier Premier ministre : ""Je suis très en colère, c'est une trahison
6 sept. 2024 Les invités de RTL : l'intégrale -
La Vie des Iées - Jerry Cohen, défenseur radical de l’égalité
On doit à Gerald Allan Cohen d’avoir reposé le marxisme sur d’autres bases philosophiques, guidé comme il a toujours été par le souci de lutter contre tous les arguments anti-égalitaristes.
Né à Montréal en 1941, Gerald A. Cohen – il se faisait appeler Jerry – est brutalement décédé d’un AVC le 5 août 2009, laissant derrière lui une œuvre inachevée, tant furent nombreux les champs de réflexion qu’il a ouverts. Professeur à Oxford, critique sans concession de ses interlocuteurs, fidèle à ses convictions égalitaristes issues de sa jeunesse, il était à la fois radical, nuancé et plein d’humour. Il a grandi dans un milieu populaire imprégné de marxisme. Sa mère, originaire d’Ukraine – elle a fui le stalinisme à l’âge de 18 ans – était ouvrière, elle fut longtemps militante au Parti communiste du Québec. Son père, canadien, doté d’un « pedigree prolétarien irréprochable... sans aucun enseignement secondaire », était lié à l’Ordre du peuple Juif uni, une organisation prosoviétique, antisioniste et antireligieuse, qui gérait l’école Morris Winchewsky, dans laquelle le jeune Cohen reçut son éducation primaire, jusqu’en 1952 lorsque cet établissement fut réprimé par la Brigade anti-subversive de la police provinciale du Québec. Il poursuivit sa scolarité dans une école publique protestante, avant d’intégrer l’Université McGill, à Montréal, en 1958, puis l’Université d’Oxford, en Angleterre, où il étudia la philosophie analytique (notamment sous la direction de Gilbert Ryle et d’Isaiah Berlin) de 1961 à 1963.
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#CamPuS24 : La fin du greenwashing et une véritable écologie populaire
7 sept. 2024 Vendredi 30 août au #CamPuS24 à Blois, se tenait la plénière : « Ce que Macron vole aux Français en refusant un gouvernement du #NouveauFrontPopulaire. La fin du greenwashing et une véritable écologie populaire », animée par Chloé Ridel, députée européenne, porte-parole du Parti socialiste. Intervenant·e·s : - Magali Reghezza, géographe, maître de conférences, membre du Centre de formation sur l’environnement et la société de l'École normale supérieure de Paris - Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes - Benoît Hamon, président d’ESS France, ancien ministre et candidat à la présidentielle de 2017 - Nicolas Hazard, entrepreneur et essayiste français, fondateur et président du groupe INCO1, conseiller spécial en charge de l’économie sociale et solidaire à la Commission européenne, auprès de la présidente Ursula Van der Leyen et du commissaire chargé de l’emploi et des droits sociaux Nicolas Schmit, membre du bureau social pour l'innovation auprès de Bettina Stark-Watzinger Ministre allemande de l'éducation et de la recherche - Christophe Clergeau, député européen, conseiller régional des Pays de la Loire, secrétaire national à l’Europe - Audrey Bélim, sénatrice de La Réunion - Philippe Doucet, membre du Bureau national
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Fondation Jean Jaurès, Maxime Surman - Jean Jaurès et les statistiques
Jean Jaurès, quelques jours avant son assassinat, avait confié à Marcel Mauss être en pleine rédaction d’une brochure pour les ouvriers destinée à vulgariser les statistiques. À partir de cet épisode peu connu qu’il nous relate, l’historien Maxime Surman livre une enquête plus vaste sur les statistiques, le mouvement socialiste et la pensée de Jean Jaurès.
Pour commémorer la disparition de son ami Jean Jaurès, le sociologue Marcel Mauss1 dans la revue La vie socialiste du 8 juillet 1920 décrit deux balades à Paris en sa compagnie. Ces conversations auraient eu lieu les « 12 ou 13 juillet » et le « vendredi 23 juillet » 1914. Dans la seconde, il aurait été brièvement question du patriotisme et des risques de guerre, que Jaurès suit avec particulièrement d’attention2, tandis que durant la première que Mauss intitule « science sociale », Jaurès y expose un projet d’écriture :
« Il [Jaurès] me dit à peu près : « Parlons d’autre chose, du livre qui fera suite à L’Armée nouvelle. Je vous en ai déjà parlé. L’idée s’est précisée. Mais j’ai besoin de vos conseils, de vous, de Durkheim3 » – J’ajoutai : « De Simiand4 » – « Oui, me dit-il, sûrement, car maintenant c’est bien défini, je voudrais écrire quelque chose d’assez court, mais d’assez difficile – surtout si je veux le rendre très clair, pour notre public socialiste – sur la Statistique.Lire la suite
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La Vie des Idées - Du sport comme champ de bataille À propos de : Sylvain Dufraisse, Une histoire sportive de la guerre froide, Nouveau Monde Éditions
Après 1945, l’utilisation géopolitique du sport trouve sa place dans les nouvelles alliances de la guerre froide. L’idéologie et la diplomatie se glissent alors dans tous les recoins de l’activité sportive.
À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, civils et militaires utilisent le sport pour tisser des liens entre les peuples et gagner de l’influence par terrains interposés. Dans une synthèse magistrale, Sylvain Dufraisse explore les nouveaux ressorts de cette utilisation géopolitique du sport, qui marque de son sceau les mutations dans les alliances inédites de la guerre froide.
La « sportification » à l’ère des deux Grands
Avec la médiatisation des grands événements sportifs, notamment depuis les Jeux de Paris en 1924, le sport s’invite au plus près des spectateurs. Les émotions deviennent un moyen efficace de servir de nouvelles ambitions. Fort de travaux antérieurs portant sur la construction de l’élite sportive soviétique
, Sylvain Dufraisse présente équitablement les deux versants de la guerre froide et explique avec précision comment le sport se trouve adossé à ce conflit.
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Euractiv - Droits de douane sur les véhicules électriques chinois : la Commission estime avoir respecté les règles de l’OMC Droits de douane sur les véhicules électriques chinois : la Commission estime avoir respecté les règ
Alors que la Commission européenne taxe actuellement l’importation de véhicules électriques fabriqués en Chine à plus de 36 %, l’institution estime avoir respecté toutes les dispositions de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) lors de son enquête antidumping, ce dont certains experts sont un peu moins sûrs.
Suite à la décision de la Chine, au début du mois d’août, de déposer une plainte officielle auprès de l’OMC concernant les droits de douane provisoires appliqués par l’Union européenne (UE) aux véhicules fabriqués dans le pays, plusieurs juristes et experts reconnaissent la complexité de l’affaire qui oppose Pékin et Bruxelles.
S’ils n’excluent pas l’hypothèse selon laquelle la Commission pourrait avoir enfreint les règles de l’OMC au cours des neuf mois de son enquête antidumping, ils divergent toutefois sur la nature et la gravité de ces violations.
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Observatoire des inégalités - La misère au cœur de la douceur d’une ville de province
La misère se loge aussi dans des territoires de la France moyenne, qui ne sont pas connus pour leur niveau de pauvreté. Il est grand temps de se mobiliser. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, extrait du rapport annuel du Secours catholique d’Indre-et-Loire.
La vision médiatisée de la pauvreté est souvent très caricaturale. Pour peu que l’on soit un peu attentif, que l’on entre dans les détails, les territoires moyens, où il fait souvent bon vivre, sont aussi ceux où persiste la plus grande misère. Et la bourgeoisie locale, tous bords politiques confondus, est loin d’en prendre la mesure. On peut le voir avec l’exemple de la ville de Tours, où se trouve d’ailleurs le siège de l’Observatoire des inégalités.
Avec un taux de pauvreté de 12,8 % [1], l’Indre-et-Loire se situe au trentième rang environ du tableau des départements les plus pauvres de France. Un territoire « normal », plutôt plus favorisé que la moyenne, similaire à la Gironde ou au Doubs. Il est vrai que, ce territoire ne semble pas se distinguer vraiment du lot en apparence. On y vit confortablement, bercé par le calme et la douceur des bords de Loire.
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Observatoire des inégalités, Louis Maurin - L’école française marquée par les inégalités sociales
Les inégalités sociales d’éducation se construisent dès l’école élémentaire et s’aggravent au fil du parcours scolaire. Le constat est établi mais les politiques ne suivent pas. Une grande hyporcrisie. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
L’école française ne réduit pas assez les inégalités entre les catégories sociales. Les enseignements y sont très académiques et laissent peu de place à la pratique, l’expérience concrète. La compétition est exacerbée et un apprentissage précoce de la lecture favorisent les enfants de diplômés dès les petites classes. Certes, le lycée et l’enseignement supérieur se sont ouverts à de nouveaux publics dans les années 1970 et 1980 mais, au fond, contrairement aux autres pays d’Europe, l’école ne s’est pas adaptée à cette évolution en faisant évoluer les modes d’enseignement.
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Fondation Jean Jaurès - Christelle Craplet, Iannis Roder - Rentrée scolaire 2024 : la guerre public-privé aura-t-elle lieu ?
À l’occasion de cette nouvelle rentrée scolaire, la Fondation Jean-Jaurès a souhaité faire le point sur le ressenti des Français sur l’école publique et l’école privée. Au-delà des perceptions générales, l’étude réalisée par BVA Xsight donne aussi la parole aux principaux concernés, à savoir les parents ayant un enfant scolarisé en maternelle, primaire, collège ou lycée.
Janvier 2024 : le débat que l’on croyait mis en sourdine entre école privée et école publique ressurgit avec force, à l’occasion des propos polémiques de l’éphémère ministre de l’Éducation nationale Amélie Oudéa-Castéra sur la scolarisation de ses enfants dans le privé. Quarante ans après le rejet du projet de loi Savary, le débat fait à nouveau rage en France.
Septembre 2024 : qu’en est-il quelques mois plus tard, alors que douze millions d’élèves reprennent le chemin de l’école, dont environ un sur cinq dans un établissement privé ? Quelle relation les Français entretiennent-ils avec l’école publique ? Y sont-ils attachés ? Quels sont les problèmes à régler en priorité selon eux ? Et quelle place accorder à la mixité sociale ?
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#CamPuS24 : Le temps des parlementaires
4 sept. 2024Jeudi 29 août au #CamPuS24 à Blois, se tenait la plénière : « Le temps des parlementaires », animée par Nina Karam-Leder, secrétaire nationale du Parti socialiste à la Programmation des Grands événements. Avec : - Patrick Kanner, président du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain au Sénat - Boris Vallaud, président du groupe socialistes et apparentés à l'Assemblée nationale - Nora Mebarek, coprésidente de la délégation de la gauche sociale et écologiste au Parlement européen - Raphaël Glucksmann, coprésident de la délégation de la gauche sociale et écologique au Parlement européen, coprésident de Place Publique
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Le "8.30 franceinfo" de Stéphane Zumsteeg
3 sept. 2024Alors qu'Emmanuel Macron cherche toujours un nom pour Matignon, Stéphane Zumsteeg, directeur du département politique et opinion à l’Institut de sondage IPSOS, qui vient de publier une nouvelle enquête sur le rapport des Français à la classe politique, répond aux questions de Salhia Brakhlia et Jérôme Chapuis.