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Actualités socialistes - Page 152

  • La construction du « problème des banlieues » entre ségrégation et stigmatisation Cyprien Avenel Dans Journal français de psychiatrie 2009/3 (n° 34), pages 36 à 44

    Si la « question des banlieues » est constituée depuis plus de trente ans comme un problème social, c’est tout autant parce qu’elle incarne la dimension spatiale des inégalités sociales que parce qu’elle évoque l’inscription des modes de vie et des identités culturelles sur le territoire urbain, et parce qu’elle interroge le principe d’égalité et de mixité des populations. Les quartiers réputés « sensibles » sont définis comme étant le réceptacle de la plupart des maux de la société française. En étant régulièrement le théâtre de violences diverses, ils symbolisent la concentration des phénomènes de l’exclusion et cristallisent les peurs face à l’insécurité. Par ailleurs, le « problème des banlieues » fait l’objet d’une intervention spécifique et volontariste des pouvoirs publics. Le principe d’une politique de la Ville consacrant l’introduction de mesures de « discrimination positive territoriale » s’est finalement imposé. La question acquiert au final une visibilité médiatique considérable, les émeutes de novembre 2005 suscitant une couverture exceptionnelle (dans le monde entier) et une quantité impressionnante et inégalée de commentaires, d’écrits et de colloques. Objet de débats incessants, ce phénomène engendre souvent une explosion discursive débordant largement les faits observables, si fait que parler de banlieue revient dans une large mesure à parler d’autres choses que d’elle-même. La société française a finalement fabriqué une catégorie générique des problèmes sociaux, qui s’impose à tous : les « quartiers ». Il y a une part de mythe, au sens de représentations collectives qui structurent la société.

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  • Idées d'été - Le Vent se lève - Zones faibles émissions : une « écologie » punitive et anti-sociale

    Après la taxe carbone en 2018, qui avait donné naissance au mouvement des gilets jaunes, la voiture sera-t-elle à nouveau à l’origine de contestations sociales massives dans les prochaines années ? De plus en plus d’élus s’inquiètent de la colère grandissante contre les Zones à Faibles Émissions, y compris au sein du gouvernement. Il faut dire que cette mesure incarne à peu près tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de politique écologique : non seulement elle va compliquer la vie des ruraux et des plus pauvres, mais en plus ses conséquences environnementales paraissent plutôt nulles, voire négatives. Plutôt que de développer réellement les alternatives à la voiture, les pouvoirs publics s’entêtent dans une impasse.

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  • "Jaures" - Zebda - 2009

    A l'occasion du 150ème anniversaire de la naissance de Jean Jaurès, Zebda, après cinq ans d'absence, a choisi de réinterpréter "Jaurès" de Jacques Brel pour lui rendre un hommage.

  • Banlieues : retour sur 40 ans de politique de la ville.

    "L'État a failli pendant plusieurs années, quels que soient les gouvernements, dans cette partie du territoire français."

  • Idées d'été - Observatoire des inégalités : Les métiers n'ont pas de genre

    Cette vidéo a été réalisée par Sofia IDRISSI KHAMLICHI, Lina DJELLAT, Amel KHALOUF, Elif GOKCE et Dilara CAKIR (Lycée Saint François de Sales, Gien) dans le cadre du Prix "Jeunesse pour l'égalité" 2023, sur le thème "Changeons les règles du jeu !" organisé par l'Observatoire des inégalités. Elle a été finaliste dans la catégorie "Vidéos" des 11-15 ans. Ce Prix est un concours de créations visuelles (vidéos et affiches) organisé chaque année par l'Observatoire des inégalités. Pour participer, il faut être par équipe de deux minimum et avoir entre 11 et 25 ans.

  • The Conversation, Ousama Bouiss Doctorant en stratégie et théorie des organisations, Université de Montpellier -Emploi : pourquoi les politiques publiques à destination des quartiers prioritaires n’ont-elles pas fonctionné ?

    En 2022, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) évaluait le taux de pauvreté des quartiers dits « prioritaires » à 42,6 % (contre 14,8 % à l’échelle nationale) et le taux de chômage à plus de 19,6 % pour les hommes et 16,5 % pour les femmes (contre respectivement environ 7,5 % et 7,1 % à l’échelle nationale). Face à ces inégalités économiques persistantes, de nombreuses mesures en faveur de l’emploi ont été mises en place, tels que les « emplois francs », le plan « 1 jeune, 1 solution » ou encore « les Cités de l’emploi ».

    Or, dans son rapport faisant le bilan de ces dispositifs entre 2015 et 2021, la Cour des comptes dressait un constat sans appel :

    « Les dispositifs en faveur de l’emploi, tels qu’ils sont aujourd’hui conçus et déployés, ne sont pas en mesure de réduire les écarts entre les [quartiers prioritaires] et le reste de la population ».

    Comment expliquer cet échec durable des politiques publiques ?

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  • Idées d'été - France Culture : Michaël Zemmour Maître de conférences en économie à l’Université Paris

    Recul de l’âge de départ à la retraite ou encore augmentation de la durée de cotisation, que va contenir le projet de loi sur les retraites du gouvernement et pourquoi fait-il tant débat ?

    Des mesures qui pourraient creuser les inégalités

    Michael Zemmour explique que le gouvernement a donné des indices ces derniers mois concernant “deux mesures essentielles”, à savoir, "le décalage de l’âge de la retraite à 64 ans" et “le décalage du nombre d’années de cotisation qui atteindrait 43 ans plus rapidement que prévu”. Concernant la première mesure, l’économiste déplore : “l'âge de départ est le premier levier de réforme qui a été choisi par le gouvernement, et cela peut être source d’inégalités, car les personnes qui ont commencé à travailler le plus tôt, auront les carrières les plus allongées”. Et ce choix a été fait car "c’est celui qui permet le plus d’économies à court terme" insiste le chercheur.

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  • The Conversation, Julie Mendret Maître de conférences, Université de Montpellier : Ces pays qui recyclent les eaux usées en eau potable

    Les anglophones aiment appeler cette eau de la « toilet-to-tap water ». Mot à mot : de l’eau passant de la cuvette de vos toilettes à votre robinet. Une expression peu engageante, qui passe sous silence les nombreux procédés chimiques, physiques et biologiques permettant de recycler des eaux usées en eau potable d’excellente qualité.

    Si cette idée peut encore faire grimacer beaucoup, elle devient pourtant une piste sérieuse de réflexion pour de plus en plus de pays ou de municipalités à travers le globe qui s’inquiètent, à raison, de l’amenuisement des ressources en eau douce. La mégapole de Bangalore, en Inde, planche ainsi sur un tel recyclage des eaux usées, tout comme Los Angeles.

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  • Le Monde - Comment s'habiller sans détruire le climat et la biodiversité ? | CHALEUR HUMAINE S.2 E.2

    L’industrie textile est responsable de 2 % à 4 % des émissions de gaz à effet de serre : l’équivalent du secteur aérien. En cause : la logique de la « fast-fashion » et des marques qui produisent à bas coût de manière intensive. Pourquoi la mode tarde-t-elle à changer ses pratiques ? Quelles sont les autres manières de faire possibles ? Comment procéder pour sortir de la logique des « habits jetables » ?

    Julia Faure est la cofondatrice de la marque de vêtements Loom et participe au collectif En Mode Climat, un mouvement d’entreprises du secteur qui veut réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre de la mode.

    Elle vend des habits mais défend cette idée simple : « Achetez-en le moins possible. »