Actualités socialistes - Page 149
-
« Le président verse un jerrican d’essence sur un feu déjà allumé. »
-
ChatGPT: un outil des guerres cognitives de demain
Parce qu’ils parviennent de façon convaincante à simuler des conversations humaines, les agents conversationnels comme ChatGPT induisentt de nouveaux risques de manipulation de masse, avec viralisation de contenus produits automatiquement, qui pourraient contribuer à la polarisation de nos sociétés. Ils s’insèrent ainsi dans une évolution repérée depuis une quinzaine d’années : l’hybridation des conflits, qui renvoie à plusieurs phénomènes : le débordement de la confrontation physique sur le terrain numérique (cyberattaques, etc.), la déstabilisation des sociétés via de nouveaux outils de propagande incluant fausses informations et avivement des tensions. La montée en puissance de l’intelligence artificielle, dont ChatGPT est l’un des exemples les plus en vue, amène une accélération de ce phénomène.
Lire la suite
________________________
________________________ -
Boris Vallaud - Retraites : "C’est un Président forcené, en tête à tête avec lui-même"
Boris Vallaud, député des Landes, président du groupe PS à l'Assemblée nationale critique les prises de position du président de la République : "Il y a un côté bravache chez Emmanuel Macron, il y avait un côté 'qu’ils viennent me chercher'. C’est un Président forcené, en tête à tête avec lui-même".
-
Olivier Faure - « Le président nous dit qu’il est l’ordre. En réalité, il est le chaos. »
-
Fondation Jean Jaurès - La droite est-elle devenue le camp de la rébellion ? le 22 mars à 18h20
Traditionnellement perçue comme une famille traditionnelle et respectant l'ordre, la droite est-elle devenue irrévérencieuse ? La Fondation Jean-Jaurès accueille Pablo Stefanoni, journaliste et historien, auteur de La rébellion est-elle passée à droite ? (La Découverte, 2022) qui échangera avec Raphaël Llorca, auteur de l'essai Les nouveaux masques de l'extrême-droite, (L'Aube, Fondation Jean-Jaurès). Dans cet essai Pablo Stefanoni livre des éléments pour que la gauche récupère l'étendard de la révolte, habilement arraché de ses mains par une extrême droite cool bien décidée à ne plus végéter dans les marges.
-
« Le navire a atteint le rivage » : un traité haute mer historique, à mettre en œuvre au plus vite
-
Le Vent se léve - Une « rénovation » en Bolivie ?
Les élections nationales boliviennes de 2020 ont marqué le retour du Mouvement vers le socialisme (MAS) au pouvoir après sa destitution par un coup d’État en 2019. Depuis cette victoire, le chef d’État Luis Arce fait face à une nouvelle campagne de déstabilisation. Il tente d’afficher l’unité de sa coalition politique malgré la montée de discordances internes. Face à lui, les forces d’extrême-droite sont plus divisées que jamais. Les fractures historiques que connaît le pays – entre les villes et la campagne, les masses indigènes et les élites, les médias, universités et classes moyennes d’un côté et les confédérations paysannes et syndicats ouvriers de l’autre, les capitalistes agro-industriels, pétroliers et financiers et le prolétariat informel en plein essor – ne trouvent plus d’articulation politique évidente dans ces deux camps situés aux antipodes de l’échiquier politique. Par Jeffery Webber, traduction Albane le Cabec.
Lire la suite
________________________
________________________ -
15 ans sans krach (2008-2023) : cécité ou regain du capitalisme financier ? [Olivier Passet]
15 ans sans crise financière profonde, autrement dit sans séisme sur le marché des changes, krach sur les marchés d’actifs, ou encore crise bancaire majeure, c’est un record. Serions-nous devenus complètement fous ou nous sommes-nous améliorés ? [...]
-
En finir avec la honte - Le Billet de Sophia Aram
-
« La gestion actuelle des mouvements régionalistes constitue un danger pour le modèle républicain » – Entretien avec Benjamin Morel
À l’occasion de la sortie de son nouveau livre, La France en miettes, Régionalismes, l’autre séparatisme (Le Cerf, 2023), nous avons interrogé Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’université Paris II Panthéon-Assas, à propos des dynamiques à l’œuvre dans la gestion actuelle des mouvements régionalistes. Selon lui, la reconnaissance de privilèges toujours plus exorbitants accordée à certains territoires et groupes d’intérêts identitaires locaux constitue une menace pour la cohésion politique de la nation comparable à ce que d’autres États européens ont dû affronter ces dernières années. Entretien réalisé par Simon Woillet et Victor Woillet.
Lire la suite
___________________________
___________________________ -
France Culture - Le pouvoir iranien voit dans les manifestants une menace existentielle et un complot de l’étranger
Après la mort de la jeune Mahsa Amini, victime de la police des mœurs pour avoir porté son foulard de travers mi-septembre 2022, l’Iran a été secoué de manifestations régulières pour dénoncer la mainmise religieuse des mollahs. Mais au fil des semaines, le pouvoir, surpris dans un premier temps, a repris le dessus. La répression a gagné en intensité à partir de début 2023 avec des arrestations et exécutions en nombre. Conséquence : six mois plus tard, la contestation s’effiloche. Le slogan des manifestants, "Femme, vie, liberté" porte des revendications intolérables pour le régime iranien, qui voit les manifestants comme une menace existentielle, voire un complot de l’étranger.