Actualités socialistes - Page 141
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Éco-anxiété grimpante chez les jeunes - Martin Hirsch - C à Vous
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Franc Tireur - Kirill : patriarche barbouze
Le chef de l’Église orthodoxe russe est un poutinolâtre largement récompensé par le maître du Kremlin. Ça tombe bien, cet ex-espion du KGB n’aime rien tant que le luxe et le bling-bling. En soutane, oui, mais doublée d’hermine.Il a une belle barbe blanche, propose des trêves de Noël et s’habille souvent de rouge, mais Kirill, ou Cyrille, tient plus du père Fouettard que de saint Nicolas. D’ailleurs, à 76 ans, c’est lui qui reçoit des cadeaux : un ordre du mérite pour la patrie ou une licence accordée pour un juteux business de commerce de tabac hors taxes… Généralement, c’est Vladimir Poutine qui régale. Le chef de l’Église orthodoxe russe, qu’on surnomme le « métropolite du tabac », a même hérité, après un vibrant discours patriote… d’un avion de chasse ! Un Sukhoï 35 précisément. Le pape François, lui, n’a droit qu’à d’ennuyeuses statuettes de la Vierge Marie en bois ou en céramique. Il est vrai que Cyrille de Moscou, de son vrai nom Vladimir Mikhaïlovitch Goundiaïev, en poste depuis 2009, est plus un leader politique que spirituel. La petite croix pliable qui se dresse sur son klobouk, le couvre-chef traditionnel des patriarches, rappelle davantage une antenne du FSB qu’un gouvernail orthodoxe. Le mois dernier, la presse suisse, qui a pu avoir accès à des archives déclassifiées de la confédération helvétique, rappelait le rôle joué par l’agent Mikhaïlov – son nom de code – au sein du KGB dans les années 1970. Le dignitaire espion s’est rendu quarante-trois fois en Suisse pour assouvir… sa « passion du ski ».
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Camille Etienne : pas "d'inaction climatique" mais "une action délibérée de destruction du vivant"
L'activiste pour le climat Camille Etienne est l'invitée du Grand Entretien de 8h20 pour son livre "Pour un soulèvement écologique" (Seuil). Figure pour beaucoup de la "génération climat", elle refuse cette appellation qui selon elle crée un conflit de générations sur une préoccupation universelle.
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La vidéo de la semaine -Clément Viktorovitch : mixité scolaire, l'inégalité des chances
Revenons ce dimanche sur une question brûlante : la mixité scolaire. Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a présenté cette semaine le second volet de son plan, annoncé de longue date.
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États-Unis / Chine : une confrontation inscrite dans le XXe siècle
Les tensions actuelles entre la Chine et les États-Unis sur de nombreux dossiers dont Taïwan s'inscrivent dans un siècle de relations complexes.
Taïwan, les rivalités maritimes et spatiales ou encore la question des droits de l’homme sont autant de thèmes abreuvant l’idée d’un conflit inéluctable entre les États-Unis et la Chine. Pour saisir cette rivalité, il convient de sortir de clés de lecture occidentalo-centrées pour retrouver le sens de certains conflits du XXe siècle au prisme sino-américain. L’historien Pierre Grosser revient ainsi dans son dernier ouvrage sur ce duel mais rappelle aussi l’importance de la guerre de Corée, la violence des conflits qui se sont déroulés en Asie au cours de la guerre froide et le caractère protéiforme de cet affrontement.
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Euractiv - Le Green Brief : sur le renouvelable, la France joue avec le feu
Bienvenue sur le Green Brief d’EURACTIV. Vous y trouverez les dernières actualités en matière d’énergie et d’environnement en provenance de toute l’Europe. Vous pouvez vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cliquant ici.
Entre nucléaire et renouvelable, le gouvernement français a réaffirmé la semaine dernière qu’il ne voulait pas choisir. Or, ses offensives de dernière minute contre la directive renouvelable trahissent un lobbying qui, sous couvert de défendre l’atome à Bruxelles, pourrait risquer de déstabiliser les investissements dans la décarbonation.
Tout le contraire des objectifs proclamés par le président de la République, Emmanuel Macron.
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Charlie Hebdo - Boris Cyrulnik : « Si les hommes devaient disparaître, la nature se régénérerait sans problème » Allain Bougrain-Dubourg · Mis en ligne le 22 mai 2023
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L'article de la semaine : Fondation Jean Jaurès, Céline Jaeggy - Systèmes de santé : une comparaison France / États-Unis
En quoi consistent les systèmes de santé français et étatsunien ? En établissant une comparaison entre les deux systèmes, Céline Jaeggy1, directrice des affaires juridiques et institutionnelles à l’Unédic, en propose une analyse précise et éclairante.
Vaut-il mieux être malade en France ou aux États-Unis ?
Bien entendu, où que l’on soit, il est toujours préférable d’être bien portant que malade… mais si cela devait être le cas, dans lequel de ces deux pays vaut-il mieux résider ? Évidemment, la réponse n’est pas univoque ; si l’on a des moyens financiers conséquents, on aura la possibilité d’être soigné et bien soigné où que l’on habite. Mais si l’on considère la société en général, il en va autrement.
En 1939, un citoyen des États-Unis avait une espérance de vie à la naissance supérieure de sept années à celle d’un Français. La situation est aujourd’hui inverse. En France, l’espérance de vie est de 82,5 ans en 2021, revenant quasiment au niveau prépandémique (82,9 ans) après la baisse de 2020. Depuis 2014, la population américaine perd chaque année quelques mois d’espérance de vie, et la baisse s’est fortement aggravée en 2020 et 2021, avec un déclin de 2,7 ans en deux ans, pour s’établir à 76,1 ans
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PS - Lutte contre le changement climatique : à la recherche du plan perdu
Lutte contre le changement climatique : à la recherche du plan perdu
– Mardi 23 mai 2023
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Brice Gaillard, secrétaire national au Budget, à la Planification écologique
et aux Nouveaux indicateurs de richesseNathalie Sarrabezolles, secrétaire nationale à l’Environnement et aux Biens communs
Bertrand Cavalerie, secrétaire national adjoint aux Biens communs
Le Gouvernement cherche depuis 48 heures à faire oublier l’échec de sa politique en matière de lutte contre le réchauffement climatique en multipliant les opérations de communication sans aucun contenu tangible.
Le Parti socialiste soutient toute démarche visant à réduire les gaz à effet de serre et à assurer la neutralité carbone et la soutenabilité de nos modes de production. Nous n’avons plus le luxe de tergiverser : la décarbonation n’est pas une option, mais une obligation. Cet enjeu est à la fois environnemental et social, car il faudra accompagner les populations les plus fragiles, celles qui souffrent le plus du dérèglement climatique. Sur ce point, rien de nouveau n’a été annoncé. Nous avons besoin d’une stratégie nationale d’adaptation claire, mais aussi de mener de pair une politique d’atténuation ambitieuse et de rompre avec un modèle de développement à bout de souffle. Encore faut-il s’en donner les moyens.
Le Gouvernement a d’abord présenté une « consultation » publique sur l’hypothèse jugée « pessimiste » d’un réchauffement climatique de + 4°C en 2100 et sur ses conséquences. En réalité, il ne s’agit que d’un sondage en ligne, basé sur un scénario connu et médian. De plus, l’intérêt des politiques d’adaptation n’est pas de travailler sur une moyenne annuelle comme le fait le gouvernement, mais sur les pics estivaux, quand le mercure pourrait grimper à + 5,1°c. Si le format et les scénarios interpellent, l’intention politique, elle, ne fait aucun doute. Encore une fois le Gouvernement se lance dans une opération de « greenwashing » pour faire oublier que le président de la République s’est dédit en ne suivant pas les recommandations de la Convention nationale pour le climat ; la France ne respecte toujours pas ses engagements climatiques ; le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) n’est toujours pas présenté alors que le précédent est arrivé à échéance en 2022.
C’est dès lors ce que nous attendions de la présentation par Elisabeth Borne du plan du Gouvernement visant à la réduction des gaz à effet de serre et du rapport remis le même jour par l’économiste Jean Pisani-Ferry et l’inspectrice générale des finances Selma Mahfouz, intitulé « les incidences économiques de l’action pour le climat ». Or, c’est encore l’histoire d’un rendez-vous manqué. Les annonces du gouvernement ne sont pas le signe d’un quelconque engagement de sa part mais la seule traduction du plan européen « Fit for 55 ».
De plus, un élément supplémentaire inquiète particulièrement dans ce cadre : le projet de loi « industrie verte », présenté il y a quelques jours, fait le choix assumé de n’incorporer aucun financement public pour la transition environnementale mais se limite à créer des dispositifs de mobilisation de l’épargne des particuliers, ce qui ne se fera qu’au détriment d’autres formes d’épargne : on peut en particulier penser au logement social, une nouvelle fois oublié par ce Gouvernement.
Dans ce contexte, nous déplorons qu’à nouveau, la communication gouvernementale soit en décalage avec toute ambition politique réelle. Les annonces formulées se bornent à annoncer un niveau de réduction des gaz à effet de serre à échéance 2030, tout en assortissant ce chiffre de sous-objectif par secteur. L’État, condamné il y a déjà deux ans pour inaction climatique, n’a pas pris réellement la mesure de l’urgence à agir. Aucune mesure forte n’est annoncée, aucun financement public n’est détaillé.
Pourtant, de nombreuses propositions sont dans le débat public et le Parti socialiste en a déjà avancé de nombreuses : conditionner les aides publiques au respect de critères sociaux et environnementaux, inscrire dans la constitution la règle verte, engager la planification écologique en lien avec les collectivités et les acteurs associatifs, créer un défenseur des biens communs, une prime climat pour financer la rénovation thermique des logements... Nous n’avons plus de temps à perdre dans des clics, des sondages ou des « plans » sans moyens : seules comptent les actions engagées et financées.
La proposition phare de l’ancien conseiller économique du président de la République, qui plaide désormais pour un prélèvement sur les ménages les plus aisés, reprend ainsi sans le dire l’idée d’une taxation sur le grand capital pour financer la transition écologique, d’un ISF climatique que nous portons depuis des années. Cette proposition a toujours été rejetée par Emmanuel Macron et ses gouvernements pour des raisons purement idéologiques, malgré l’avis de plus en plus unanime des économistes, même proches du Gouvernement. Jean Pisani-Ferry prône un «accroissement des prélèvements obligatoires» pour financer la transition environnementale, estimant dans son rapport que « le supplément de dépenses publiques induit par la transition climatique devrait être à l’horizon 2030 compris entre 25 et 34 milliards d’euros par an » : il met ainsi le gouvernement face à ses responsabilités et à son inaction.
En définitive, à défaut d’un plan d’action et/ou de financement, le Gouvernement fait ce qu’il sait faire de mieux : un plan de communication qui n’aura que trop peu d’effets concrets.
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Terra Nova - Logement : priorité aux résidents permanents ?
Dans de nombreuses zones sur le territoire national, les élus locaux sont confrontés à des demandes d’habitants de privilégier l’accès au parc locatif privé et social ou l’accession à la propriété aux résidents locaux, voire de le leur réserver. Cette revendication de plus en plus bruyante témoigne des tensions du marché du logement, au-delà des centres urbains, dans des zones où la rivalité des usages, avec les locations touristiques, les déménagements post-Covid ou l’attrait des résidences secondaires notamment, est forte. Quand le logement social est insuffisant pour répondre à l’aspiration résidentielle, la puissance publique dispose-t-elle d’autres moyens que de produire des logements sociaux pour répondre à ces demandes ?
Publié le -
Euractiv - Loi contre la déforestation : les militants applaudissent une journée « historique » 20 avr. 2023
Le Parlement européen a voté mercredi (19 avril) en faveur d’un règlement historique visant à garantir que les produits vendus dans l’UE ne proviennent pas de terres déboisées ou dégradées.
Le règlement de l’UE sur les produits exempts de déforestation s’applique au bétail, au cacao, au café, à l’huile de palme, au caoutchouc, au soja et au bois. Il couvre également des produits tels que le cuir, le chocolat, le charbon de bois et le papier imprimé, qui ont été fabriqués à partir de ces matières premières.
Le soutien du Parlement a été quasi unanime et la nouvelle loi a été adoptée par 552 voix contre 44 e t 43 abstentions.
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